Marlenus Posté 24 octobre 2023 Signaler Posté 24 octobre 2023 7 minutes ago, Jensen said: Ils comptent des économies faites sur les retraites et le fait que la plupart des gens coûtent une blinde à la sécu la dernière année de leur vie, que ça soit à 55 ans d'un cancer ou à 85 dans une maison médicalisée ? Parce qu'avec ça j'ai du mal à imaginer que les fumeurs coûtent significativement plus que la moyenne. Une étude avait été faites en comptant les économies sur les retraites. Cela ne rapportait pas assez pour compenser: https://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2018/03/01/idee-recue-sur-le-tabac-n-1-les-fumeurs-remplissent-les-caisses-de-l-etat_5264282_4355770.html Après faut voir d'autres études.
Liber Pater Posté 24 octobre 2023 Signaler Posté 24 octobre 2023 Effectivement il faudrait comparer le coût [soins - économie des retraites] avec le coût [versement des retraites + fin de vie] pour prendre en compte le coût total. M'est avis que si le delta de versement est intégré dans les calculs, le delta des soins ne doit pas l'être
fm06 Posté 25 janvier 2024 Signaler Posté 25 janvier 2024 Une mamie de 84 préfère épargner plutôt que payer une mutuelle santé. https://www.nicematin.com/sante/-j-ai-decide-de-me-passer-d-une-mutuelle--898831
GilliB Posté 25 janvier 2024 Signaler Posté 25 janvier 2024 il y a 19 minutes, fm06 a dit : Une mamie de 84 préfère épargner plutôt que payer une mutuelle santé. https://www.nicematin.com/sante/-j-ai-decide-de-me-passer-d-une-mutuelle--898831 Il faut prendre au minimum une assurance hospitalisation, la sécu prend en charge à 100% au dessus de 30 jours. 30 jours à 400 € /j à reste à charge (cela dépend des services), cela peut faire mal.
Bisounours Posté 25 janvier 2024 Signaler Posté 25 janvier 2024 il y a 11 minutes, GilliB a dit : la sécu prend en charge à 100% au dessus de 30 jours Pas seulement dans ce cas. Par exemple pour la chirurgie, à partir d'un certain coefficient (K chirurgical) Révélation vous êtes hospitalisé(e) pour un acte thérapeutique ou diagnostique d'un coefficient supérieur ou égal à 60, ou d'un tarif égal ou supérieur à 120 € (mesure instaurée par le décret n° 2011-201 du 21 février 2011, applicable depuis le 1er mars 2011) ; vous êtes hospitalisé(e) plus de trente jours consécutifs (votre prise en charge à 100 % débute alors le trente et unième jour) ; vous êtes enceinte et devez être hospitalisée pendant les quatre derniers mois de votre grossesse, pour votre accouchement, ou pendant douze jours après ; pour votre nouveau-né, s'il est hospitalisé dans les trente jours suivant sa naissance ; vous êtes hospitalisé(e) en raison d'un accident du travail ou d'une maladie professionnelle ; vous êtes hospitalisé(e) en raison d'une affection de longue durée ; pour votre enfant mineur, s'il est hospitalisé suite à des sévices sexuels ; vous percevez une rente pour un accident du travail (avec un taux d'incapacité égal ou supérieur à 66,66 %). Vos ayants droit bénéficient eux aussi de cette prise en charge à 100 % ; vous êtes titulaire d'une pension d'invalidité, d'une pension de veuf ou veuve invalide, d'une pension vieillesse qui a remplacé votre pension d'invalidité, ou d'une pension militaire ; Ça peut donc être intéressant pour le TM en médecine, et tout ce qui est confort, et aussi le forfait hospitalier.
Lameador Posté 25 avril 2024 Signaler Posté 25 avril 2024 Face à la pénurie de médecins et à l'apparition des désesrt médicaux, le gouvernement trouve une solution (pas trop conne) https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/04/25/des-infirmiers-pourront-desormais-signer-a-toute-heure-des-certificats-de-deces_6229812_3224.html
Rübezahl Posté 25 avril 2024 Signaler Posté 25 avril 2024 C'est assez comique tout ça. Les débiles et les syndicats/ordres/etc inter-numerusclosent une profession ... et pour décoincer, on en est à autoriser les professions voisines à empiéter. ... ça va me faire ma lueur d'optimisme pour la journée.
Jean_Karim Posté 25 avril 2024 Signaler Posté 25 avril 2024 Et j'imagine que ce même gouvernement veut une médaille pour avoir trouver une solution pas trop conne à un problème qu'il a lui même créé, solution qui ne fait que régler une infime partie du problème soit dit en passant. 1
stop-fisc Posté 6 mai 2024 Signaler Posté 6 mai 2024 En Corse, des dizaines de médecins rompent avec la sécu. En quittant la convention , ils pourront appliquer librement leurs tarifs. https://www.lemonde.fr/societe/article/2024/05/06/en-corse-une-cinquantaine-de-medecins-liberaux-annoncent-leur-deconventionnement_6231859_3224.html 2
calypso13 Posté 6 mai 2024 Signaler Posté 6 mai 2024 Anecdote personnelle : ma sœur est dentiste. Elle me décris comment de plus en plus de ses collègues se déconventionnent. Il y a 10 ans, il était rarissime pour un dentiste d'être déconventionné dans sa ville. Maintenant ça représente un tier de la profession, selon elle. Effet amplifié par sa proximité avec la Suisse. 2
Lameador Posté 14 mai 2024 Signaler Posté 14 mai 2024 Ca serait plus drôle si ce n'était pas aussi vrai. 3
Bisounours Posté 26 mai 2024 Signaler Posté 26 mai 2024 Je ne sais pas trop qu'en penser... Les cas de cancer augmenteraient de plus en plus chez les moins de 50 ans C'est une véritable "épidémie" chez les moins de 50 ans, résumait en mars 2024 le cancérologue Shivan Sivakumar, chercheur à l'Université de Birmingham. Entre 1990 et 2019, le taux de cancers a quasiment doublé (+80%) dans cette tranche d'âge à travers le monde, selon une vaste étude publiée en 2023 par la revue BMJ Oncology, qui s'est concentré sur la trentaine de cancers les plus répandus.
PABerryer Posté 26 mai 2024 Signaler Posté 26 mai 2024 J'ai réussi à caser du Bastiat sous un poste de VDC causant de la mutualusation des soins et ai réussi à avoir quelques pouces bleus ! 3 1
Lameador Posté 6 juillet 2024 Signaler Posté 6 juillet 2024 On sous-estime la pauvreté de l'hôpital public français, obligé de rogner sur tout pour préserver l'essentiel 2
Bisounours Posté 14 juillet 2024 Signaler Posté 14 juillet 2024 Il me semble que la sécurité sociale rembourse à 100 % toutes les interventions chirurgicales en hospital public (en dehors de la chirurgie esthétique et de confort, et des dépassements d'honoraires). @GilliB, toi qui es du métier, il me semble ?
GilliB Posté 14 juillet 2024 Signaler Posté 14 juillet 2024 Il y a 2 heures, Bisounours a dit : Il me semble que la sécurité sociale rembourse à 100 % toutes les interventions chirurgicales en hospital public (en dehors de la chirurgie esthétique et de confort, et des dépassements d'honoraires). @GilliB, toi qui es du métier, il me semble ? En gros oui, le seul risque c'est de rester hospitalisé en médecine 30 jours, et là c'est le coup de bambou. Reste à charge de 20% à 1000-2000 euros/j. Il faut savoir que le prix de journée des hôpitaux est assez aléatoire, bas dans des hôpitaux périphériques, important dans les CHU, atmosphérique à l'hôpital G Pompidou.
Bisounours Posté 15 juillet 2024 Signaler Posté 15 juillet 2024 Il y a 12 heures, GilliB a dit : En gros oui Hé bien c'est ce que j'avais lu/compris. Or, lorsque je fais une nouvelle recherche, je trouve ceci la plupart du temps : Les frais de salle d’opération et les honoraires du chirurgien sont inclus dans les frais d’hospitalisation. Ceux-ci sont remboursés par le régime obligatoire à 80 % du tarif conventionnel (hors régime local d’Alsace-Moselle). Le tarif conventionnel est très variable, et dépend des actes pratiqués. Il me semblait que ce remboursement à 100 % dépendait de la codification de l'intervention, et que celle-ci était très basse. Mais peut-être que mes infos datent un peu...
stop-fisc Posté 10 septembre 2024 Signaler Posté 10 septembre 2024 Ayant emménagé dans une grande ville de l'Ouest de la France, non dépourvue de médecins, je suis consterné par les énormes difficultés rencontrées pour obtenir un rendez-vous avec un spécialiste. La plupart sont sur Doctolib mais si on mentionne qu'on n'a encore jamais consulté chez le spécialiste, Doctolib indique d'appeler un numéro de téléphone où on vous répond que le spécialiste, en question, ne prend pas de nouveaux patients. Ne pensez-vous pas que c'est la sécu qui avec son blocage des tarifs médicaux, qui génère cette honteuse situation. Selon vous serait-il possible de créer un système libre où (en payant) on peut obtenir un rendez-vous en moins d'une semaine ?
GilliB Posté 10 septembre 2024 Signaler Posté 10 septembre 2024 il y a 2 minutes, stop-fisc a dit : Ayant emménagé dans une grande ville de l'Ouest de la France, non dépourvue de médecins, je suis consterné par les énormes difficultés rencontrées pour obtenir un rendez-vous avec un spécialiste. La plupart sont sur Doctolib mais si on mentionne qu'on n'a encore jamais consulté chez le spécialiste, Doctolib indique d'appeler un numéro de téléphone où on vous répond que le spécialiste, en question, ne prend pas de nouveaux patients. Ne pensez-vous pas que c'est la sécu qui avec son blocage des tarifs médicaux, qui génère cette honteuse situation. Selon vous serait-il possible de créer un système libre où (en payant) on peut obtenir un rendez-vous en moins d'une semaine ? Le médecine est socialisée, entraîne pénurie, file d'attente, baisse de qualité et explosions des coûts. Rien de nouveau. Idem pour l'école, la justice, etc.. Dans un vrai système libéral (marché libre), l'offre s'adapterait et les prix seraient différenciés, allant du service prenium (hôpital américain) au low cost.
Marlenus Posté 10 septembre 2024 Signaler Posté 10 septembre 2024 14 minutes ago, stop-fisc said: Ne pensez-vous pas que c'est la sécu qui avec son blocage des tarifs médicaux, qui génère cette honteuse situation. Selon vous serait-il possible de créer un système libre où (en payant) on peut obtenir un rendez-vous en moins d'une semaine ? Pour le coup je doute que ce soit le blocage des prix le problème. Vu qu'il y a peu de spécialistes qui soit en convention 1 (qui bloque les prix). La convention 2 bloque un peu mais pas trop et il y a toujours la possibilité de convention 3. Le problème est bien lié à la Sécu, mais pas uniquement, et pas sur le "blocage" du prix des consultations. Plutôt dans la volonté, et sur la demande des médecins, de limiter le nombre de médecins (qui dit moins de médecins, dis moins de consultations pour la sécu et moins de concurrent pour les médecins). Le blocage des prix explique plus, par contre, la pénurie de médicaments (et de pharmaciens). 2
GilliB Posté 10 septembre 2024 Signaler Posté 10 septembre 2024 Personnellement, j'ai vécu le basculement de la mentalité des médecins pendant le passage des 35 heures. Les médecins faisaient régulièrement des journées de 60-70 heures et ils se sont dit qu'ils étaient bien bêtes (moi le premier), tout cela pour se faire saigner par les impôts. Le nombre de nouveaux médecins en 2000 baissant (numerus clausus délirant), donc moins de concurrence, les médecins ont levé le pied. Comme tout le monde faisait pareil, les médecins sont devenus en position de force. Les médecins sont vieux, et leur compte en banque plein (en plus de la bulle immobilière), les jeunes qui arrivent sont des femmes et ne veulent pas s'installer en libéral, ce qui fait que pour les médecins libéraux qui partent en retraite, la plupart ne sont pas remplacé. Donc le problème des déserts médicaux n'est pas prêt de s'arranger. 1
Bézoukhov Posté 10 septembre 2024 Signaler Posté 10 septembre 2024 il y a 17 minutes, GilliB a dit : Les médecins faisaient régulièrement des journées de 60-70 heures Par jour, ça fait beaucoup. 4
GilliB Posté 10 septembre 2024 Signaler Posté 10 septembre 2024 Il y a 1 heure, Bézoukhov a dit : Par jour, ça fait beaucoup. C'est pour cela qu'il n'y avait pas de pénurie
Jensen Posté 10 septembre 2024 Signaler Posté 10 septembre 2024 5 hours ago, GilliB said: Les médecins faisaient régulièrement des journées de 60-70 heures et ils se sont dit qu'ils étaient bien bêtes (moi le premier), tout cela pour se faire saigner par les impôts. Et ils ont bien raison. Mais j'ai du mal à pardonner à la profession d'avoir en parallèle maintenu le numerus clausus (le nombre exact ou même le principe). Les changements d'habitude de la profession n'ont pris personne par surprise. 1
GilliB Posté 10 septembre 2024 Signaler Posté 10 septembre 2024 Il y a 1 heure, Jensen a dit : Et ils ont bien raison. Mais j'ai du mal à pardonner à la profession d'avoir en parallèle maintenu le numerus clausus (le nombre exact ou même le principe). Les changements d'habitude de la profession n'ont pris personne par surprise. Je ne pense pas que le niveau du numerus clausus soit entre les mains des médecins. Le numerus clausus a beaucoup plus a voir avec le nombre d'internes prévu dans 7 ans. Ne pas oublier que les actes non programmés hospitaliers (les urgences) , avant 2000 étaient fait par les internes (non médecins). Avant la réforme Bérégovoy (1985), les médecins faisaient 1 an d'internat, après il faisaient 3 ans. Après la réforme Kouchner (2000), les actes aux urgences devaient être faites par des médecins. Donc le nombre d'internes devenait indifférent. Ce n'est pas les médecins qui décident du numerus clausus, ce sont les directeurs d'hôpitaux. Actuellement, ils n'ont plus besoins des internes (étudiants), ils leur faut des docteurs en médecine, qu'importe qu'ils soient français ou d'ailleurs (d'ailleurs c'est mieux, ils sont sous-payés). J'en veux beaucoup au gens qui pensent que la médecine est dirigé par les médecins ( c'est une thèse complotiste à minima), le niveau de numerus clausus est entre les mains de l'état profond, du ministère de la santé qui ont tjs détesté les médecins. PS petite digression, le numerus clausus est la conséquence de la loi Debré qui a créé des CHU partout, pour créer des hôpitaux publics,en 1968 16000 étudiants étaient admis en 2° année de médecine. 1 1
Bézoukhov Posté 10 septembre 2024 Signaler Posté 10 septembre 2024 Oooh. Je comprends enfin je sais plus qui qui m’expliquait que le numerus clausus était avant tout lié à la capacité de formation et d’accueil de l’hôpital et était donc rationnel. Hahaha. Faut être sioux comme un énarque.
stop-fisc Posté 10 septembre 2024 Signaler Posté 10 septembre 2024 Il existe aussi une duplicité qui consiste pour eux à ne jamais mettre sur Doctolib "n'accepte pas les nouveaux patients" de peur d'être sanctionnés et à indiquer un numéro de téléphone ( pour donner un espoir de rendez-vous) mais au bout du fil une secrétaire confirme le refus d'accepter les nouveaux clients .... mais verbalement. Donc aucun risque juridique de refus de soins.
Mathieu_D Posté 10 septembre 2024 Signaler Posté 10 septembre 2024 41 minutes ago, Bézoukhov said: Oooh. Je comprends enfin je sais plus qui qui m’expliquait que le numerus clausus était avant tout lié à la capacité de formation et d’accueil de l’hôpital et était donc rationnel. Hahaha. Faut être sioux comme un énarque. L'idée politique derrière le numerus clausus c'est qu'en limitant le nombre de médecins on allait limiter les dépenses de santé. 1
Jensen Posté 10 septembre 2024 Signaler Posté 10 septembre 2024 https://www.publicsenat.fr/actualites/societe/d-ou-vient-le-fameux-numerus-clausus-qui-limite-le-nombre-de-medecins-pendant-50-ans Quote Dans un article de 2008, le professeur de science politique Patrick Hassenteufel revient sur la constitution, fin XIXème siècle, du syndicalisme des médecins libéraux. Celui-ci se forme autour de revendications liées à la défense de leurs intérêts économiques et du monopole des soins. En clair, la profession s’est historiquement organisée pour garantir des revenus aux médecins en tentant de limiter leur nombre.Mais ce n’est qu’en 1971 que le fameux numerus clausus sera mis en place pour fixer un nombre limite de médecins formés annuellement en France. Mais pourquoi seulement en 1971 ? Le politiste Marc-Olivier Déplaude estime que c’est en réponse aux mouvements étudiants de mai 1968, qui ont aussi concerné les facultés de médecine, que le Syndicat autonome des enseignants de médecine (SAEM) s’est constitué pour que les médecins soient « un petit nombre d’élus qui possèdent les qualités initiales requises », d’après le chercheur.C’est bien cette « mobilisation contre-révolutionnaire » qui fait naître le numerus clausus en 1971, d’abord fixé au-dessus des demandes des médecins, avant que l’Etat diminue drastiquement le nombre de médecins formés en 1977, en passant de 9170 à 4000, d’après l’économiste de la santé Nicolas Da Silva. On est plutôt dans l'alliance malsaine entre représentant des médecins (qui ne sont pas forcément les médecins eux-mêmes) et énarques. 2
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