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Mégille

Tribun de la Plèbe
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Everything posted by Mégille

  1. Oui évidemment. My bad. Hypothèse, facilement réfutable (mais pas par moi, flemme) : la plupart des états se sont dotés de lois pour contrôler les électeurs il y a moins de quatre ans, dans le contexte d'accusation de falsification des élections de 2020. Et forcément, plus d'états républicains l'ont fait pour cette raison.
  2. Je vois des gauchistes américains expliquer la défaite des dems par le choix d'une candidate trop centriste !
  3. La grande inconnue à mes yeux est le projet et les compétences de ceux qui gouverneront avec lui/à sa place. Parce qu'entre sa perte d'agentivité allant avec sa sénilité rampante, et ceux qui ont eu le temps de s'agréger autour de lui, son mandat risque d'être différent du premier. Fini l'orang-outang qui hurle seul au milieu d'une bureaucratie hostile, je m'attends à ce qu'il y ait cette fois des petites mains autour du vieux singes. Espoir : je n'ai lu qu'en diagonale le projet 2025, mais si il parvient effectivement à réduire la bureaucratie fédérale US, ce serait une bonne chose pour tout le monde. Inquiétudes : s'il permet une victoire de Poutine en Ukraine (je ne sais pas s'il le peut), ça n'annoncera rien de bon pour la suite. Possible aussi qu'en s'éloignant de nous, il nous laisse encore plus décrocher économiquement. Et FDR à la santé, j'ai hâte de voir ça lol. La première couverture santé universelle US servira-t-elle à distribuer des cristaux anti-onde ?
  4. Trump et Musk ont probablement des vies sexuelles encore plus décadentes que moi, hein.
  5. Ah bon ? Je ne savais pas qu'il était maire de la capitale du El Salvador
  6. Vu les mèmes, j'ai l'impression que ça accroche. Mais effectivement, les traditions se perdent... un vrai catholique devrait non pas se contenter de la redessiner, mais prétendre qu'une rognure d'ongle trouvée par terre est une de ses reliques et écrire son hagiographie.
  7. Oui, si il contient toutes les séquences, alors, il contiendra aussi celle qu'on cherche, ok... mais y a-t-il la moindre raison de croire que ce soit le cas ?
  8. Hamlet et la Bible ne sont peut-être pas dans pi. Il peut sembler évident que dans une succession aléatoire infinie de chiffres, toutes les combinaisons possibles finies de chiffres finissent par se réaliser quelque part. En fait non. L'hôtel infini de Hilbert fonctionne aussi dans l'autre sens : dans un hôtel avec un nombre infini de chambres, toutes occupées, on peut tout de même toujours faire entrer une nouvelle personne, nous dit Hilbert, simplement en lui donnant la première et en demandant à chaque résidant de se décaler vers la suivante. Réciproquement on peut aussi toujours s'assurer qu'aucune chambre ne reste vacante lors d'un départ : il suffit de demander au résident de la suivante de prendre celle-ci et en demandant à tous les suivants de se décaler en conséquence. L'absence de Hamlet nous dérange intuitivement, comme si une chambre devait rester vacante dans l'hôtel Hilbert, mais c'est une erreur. Ce n'est pas le cas, puisqu'il y a aussi une infinité de résidents. De la même façon, il y a une infinité de séquences finies de chiffres qui ne sont pas (et ne comprennent pas) le chiffrement de Hamlet qu'on cherche. Il est donc tout à fait possible de de remplir une séquence infinie de chiffres uniquement avec des séquences finies qui ne sont pas Hamlet. D'ailleurs, "le plus petit nombre réel irrationnel qui s'exprime sans le chiffre 1 en notation décimale" donne lui aussi une succession infinie de chiffres dans lequel Hamlet n'apparait pas (si, par exemple, on le cherche dans une écriture où 1=a). Il n'y a peut-être rien d'intéressant dans la bibliothèque de Babel de Borges. Et acheter une infinité de chimpanzés et de machines à écrire ne serait peut-être pas un bon investissement pour une maison d'édition.
  9. Dans une veine similaire, le self-righteousness n'a pas vraiment sa traduction française non plus. Est-ce parce que les français n'y voient pas un problème ?
  10. Petite interrogation : comment expliquer le faible succès de Milei sur le front de l'inflation ? Y avait-il des réserves monétaires qui sont en train d'être dépensée, peut-être grâce aux dérégulations ? Ou bien, est-ce que la demande de peso baisse pour une autre raison ? Investisseurs qui ont peur de l'instabilité politique, ou encore, anticipation d'une baisse encore plus grande de valeur après la dollarisation... ?
  11. Colloque international sur les Lois de Platon aujourd'hui... le dialogue de la honte, d'où je tire mon pseudo d'ailleurs (d'un personnage spartiate qui reste presque totalement silencieux du début à la fin). Voyons si Brisson peut me réconcilier avec ce truc.
  12. C'est ça ou la redingote en queue-de-pie et le haut-de-forme...
  13. Oui, je parlais de celui-ci, mais non, il n'est pas ça. Il est interventionniste dans tous les sens, et libéral dans aucun sens du terme. Et quand au préfixe "social-", il est à peu près vide de sens. Je suis plutôt innéiste sur un paquet de chose, aussi bien communes aux humains que sur des différences individuelles. Par contre, oui, pour les normes "strictes" auquel le libéral veut restreindre l'usage de la violence légitime aussi bien que pour les normes plus larges à suivre en société pour être un humain décent, je pense qu'il faut laisser de coté toutes ces contingences naturelles. Ca me semble évident, à moins de pouvoir envisager sérieusement qu'il faille que la politesse, voire la loi, soit différente selon que l'on est roux ou brun.
  14. La droite, de Bismarck a Barnier, est "socialiste" dans le sens libertarien du terme. Dans le sens traditionnel du terme, ils ne le sont pas, et le parti socialiste non plus. A toi voir, selon la discussion, quel sens est le plus pertinent. Quant aux différents sens du féminisme, il me semble que c'est toujours a minima un courant militant, qui part du constat d'une injustice envers les femmes, et qui cherche à y remédier. Une simple revendication verbale des victoires déjà obtenues par d'autres, pour ensuite passer le plus gros de son temps à taper sur d'autres, ça me semble ne pas être une revendication légitime du label. J'écris ça en pensant à Nemesis, je ne sais pas si c'est ce que fait Bastié. Je ne trouve pas l'un beaucoup plus vague que l'autre, ou alors, gentleman sera plus précis seulement dans la mesure où il fera référence à un ensemble de normes sociales, disons, de l'Angleterre victorienne, concernant spécifiquement les hommes, éventuellement dans leurs rapports aux femmes, et qui auront pour contrepartie d'autres normes concernant spécifiquement les ladies. Esthétiquement, j'aime bien l'Angleterre victorienne moi aussi, hein. Mais moralement, je veux bien qu'il faille quelques normes morales liées aux inégalités de force ou face à la reproduction, mais hors de celles-ci, les normes qui valent pour les hommes devraient aussi valoir pour les femmes, et inversement. La possession de gros biceps ou d'un utérus, ou les pronoms avec lesquels on est le plus à l'aise peu importe, ne me semblent pas très pertinents dans la plupart des interactions en société.
  15. galibaabtara, si tu n'es pas un bot, viens te présenter ici -> https://forum.liberaux.org/index.php?/forum/191-forum-des-nouveaux/ Et bienvenue, surtout.
  16. D'après la définition libertarienne de "socialisme" (qui est à peu près synonyme de "état là où il ne faut pas"), oui, mais il en va de même pour la droite, et en fait, pour à peu près tout le monde, à l'exception d'environ la moitié de liborg (sauf d'après l'autre moitié de liborg). D'après la définition classique du socialisme au sein de la tradition socialiste (quelque chose "socialisation des moyens de production", avec ou sans état), pas plus que ça, sauf à l'extrême gauche. Le féminisme, comme la plupart des -ismes, a une certaine ambiguïté, dans la mesure où il est à la fois un nom commun, renvoyant à un concept, et un nom propre, désignant un objet historique précis, qui évolue au cours du temps, mais reste uni par une certaine continuité humaine. En tant que nom propre, on ne pourra pas se passer de l'histoire pour vérifier s'il est utilisé correctement : est-ce que ce qu'on désigne par là est bien ce qu'est devenu ce qui avait été baptisé de cette façon ? En ce sens, des figures comme Stern et Moutot sont au moins issues du féminisme, alors que le collectif Némésis est visiblement plutôt un élément extérieur tentant, par une sorte de mimétisme mertensien, de se faire percevoir comme du féminisme. Que faire de Bastié là dedans ? Et bien, si ça intéresse quelqu'un, il faudra regardé de plus proche. S'inscrit-elle dans une continuité intellectuelle avec la pensée féminisme ? C'est à dire, lit-elle et discute-t-elle sérieusement de Beauvoir et des autres ? Ou, de façon moins intello-centrée, s'inscrit-elle dans une continuité politique avec les différents mouvements féministes ? A-t-elle fréquenté des milieux féministes et milités à leur coté avant de revendiquer la plus grande pureté de sa petite section à droite ? Ne connaissant pas assez Bastié, je laisse à d'autres le soin de répondre à ses questions. En tant que nom commun, c'est à dire, en tant que concept, on jugera de la pertinence de l'usage de ce mot par l'intérêt que présente une certaine définition pour avoir une pensée riche. Je reconnais qu'il y a plusieurs concepts différents du féminisme qui sont également utiles. Mais je ne trouve pas que "être gentil avec les femmes" en soit un. Oh, en tant que groupie de Milei et réaliste du qi, je suis même pas loin d'être d'extrême droite du point de vue d'un certain nombre de mes amis gauchistes. Ca ne m'empêche pas de dormir la nuit, ni de faire le gauchiste voire l'extrême-gauchiste ici et ailleurs. Et pourquoi pas plus simplement d'être humain décent ?
  17. Dernier HS, mais sous hide, parce que j'étais en train de l'écrire.
  18. Je passe pas mal de temps à discuter de ça au sein de la succursale nazi-friendly de mensa (ou des ex-mensans), et je n'ai toujours pas été convaincu du contraire. A propos de ça, j'ai l'impression qu'il y a un gros biais, que je ne vois presque jamais être discuté : les jumeaux séparés à la naissance sont (au moins pour l'un d'entre eux) adoptés, or, les familles qui adoptent ne sont pas un échantillon représentatif de la population... Je ne pense pas que les familles dans le décile ou le centile du bas d'une population en terme de revenu ou d'éducation adopte bien souvent (je ne sais pas pour les autres pays, mais en France, je doute que ce soit seulement possible). Et c'est justement du coté des conditions extrêmement négatives qu'interviennent le plus les facteurs environnementaux sur l'intelligence.
  19. Dans ce cas, autant dire "féminisme socialiste". Je ne suis pas sûr que la gauche actuelle soit entièrement, et ne soit que, le socialisme. Déjà, même chez les gauchistes économiques, on n'entend plus beaucoup parler de lutte des classes ou de socialisation des moyens de production... Le socialisme actuel est au moins aussi dénaturé idéologiquement que le libéralisme. Et ensuite, il me semble qu'au sein de la constellation de positions de gauche, plusieurs ne se déduisent pas de ce social-étatisme. Ecologisme, (relatif) libéralisme en matière d'immigration, etc. Il me semble que le féminisme est une composante parmi d'autre au sein de la nébuleuse "de gauche". Il n'est pas forcément destiné à le rester, rien ne l'est, mais il me semble assez absurde de parler de féminisme de droite aujourd'hui. Ce but là, que tu cites entre guillemets, qui est centré sur les individus, est le but du féminisme libéral. A coté de celui là, il y a un féminisme radical, associé au socialisme, dont le but est plutôt de mettre fin au patriarcat/à la domination masculine, vue comme structurelle et collective. C'est cette deuxième approche qui a triomphée lors de la troisième vague et c'est en théorie de là que vient tout le féminisme actuel, même si la troisième vague a amené une déconstruction de certaines de ses postulats fondamentaux. Ok pour le pas voir l'anti-essentialisme comme une définition du féminisme... mais c'est tout de même nécessairement impliqué par toutes les formes de féminisme. Parce qu'une "féministe de droite", c'est une féministe de gauche que les autres féministes accusent d'être de droite.
  20. Mouai. Il y a peut-être un facteur inné, mais dans la (quasi- ?)totalité des gros écarts de qi inter-population, on voit aussi des facteurs environnementaux très clairs.
  21. Il me semble que c'était des fanatiques, qui attaquaient ce qui leur semblaient être des déviances hors de l'islam, un peu comme les salafistes actuels qui détruisent les tombes des saints soufis. S'attaquer à la pierre noire de la Mecque peut tout à fait être justifiée de cette façon là, il ne me semble pas que la coutume de l'adorer ait une source coranique très clair. Par contre, je ne vois pas comment rejeter Moïse, Jésus et Muhammad aurait pu entrer dans leur logiciel.
  22. Je n'assimilerais pas "droite" et "libérale". Le féminisme libéral était surtout un courant (dominant) au sein de la première vague de féminisme, à l'époque ou le libéralisme était encore globalement la gauche (le socialisme commençait tout juste à apparaître le jeu électoral). Elles luttaient pour un droit et des libertés individuelles égales à celles des hommes, mais, même sans aller aussi loin que Beauvoir ou Bulter, elles le faisaient déjà au nom du refus d'un essentialisme des sexes. C'est très clair déjà chez leurs auteurs de référence, Mary Wollstonecraft et JS Mill. Et c'est aussi le cas chez l'anarchiste individualiste Voltairine de Cleyres. Le féminisme libéral est aujourd'hui en partie obsolète, puisque depuis les victoires de la deuxième vague du féminisme, l'égalité de droit a effectivement été atteinte. Aujourd'hui en occident, le féminisme va donc forcément consister en une lutte principalement contre des facteurs d'inégalités qui ne sont pas en eux-mêmes coercitifs (en tout cas, pas au sens fort), se trouvant plutôt du coté de la culture et de l'éducation. Je pense qu'on peut toujours être féministe et libéral, dans la mesure où 1) ce combat peut très bien lui-même être fait par des moyens non-coercitifs et non-étatiques, et 2) le féminisme et le libéralisme ont au fond des valeurs communes, qui se de permettre la liberté individuelle. Le refus de l'essentialisme (et de l'idée de complémentarité qui va avec) n'est pas forcément une lutte contre le modèle du couple (même si ça existe), ni une lutte contre l'idée de complémentarité inter-individuelle au sein d'un couple. Mais dans tous les cas, c'est de gauche. Une féministe libérale, c'est une libérale de gauche. Et même s'il y a bien eu un féminisme "différentialiste" en marge de la deuxième vague, qui revendiquait la différence entre les femmes et les hommes (ce qui ne revient pas forcément à admettre une essence commune à tous les membres de l'un des groupes...), 1) ça a globalement disparu, 2) c'était de gauche, et 3) les "féministes de droite" actuelles, Elisabeth Badinter au hasard (qui se revendique de gauche), vont au contraire se revendiquer généralement d'un universalisme beauvoirien en accusant les intersectionnelles et les transféministes d'être les nouvelles différentialistes. Idem pour les terf (féministes anti-trans, qui se revendiquent généralement d'extrême-gauche). Et je n'ai pas suivi les évolutions idéologiques de Stern, mais si elle est proche de Rochedy, je ne vois pas en quoi elle pourrait encore être qualifiée de féministe.
  23. Hm... non, je suis à peu près sûr que c'est le féminisme en général. Même les groupes de droite qui se revendiquent féministes (comme le collectif nemesis), ou les féministes accusées d'être de droite par les autres (Moutot, Stern...) défendent ça, ou revendiquent défendre ça. Tout au plus, elles se distingueront des autres en voyant les musulmans et/ou les femmes trans comme étant les principales menaces contre cet anti-essentialisme qu'elles combattent au même titre que les autres. Si par "féminisme" tu veux simplement dire "ne pas être méchant avec les femmes", alors, il me semble que ça ne mérite pas vraiment un -isme... Et surtout, ça ne correspond à aucune définition historique ou actuelle du féminisme. Je pensais à une coercition exercée au niveau de la société/de l'état. Les coercitions sexistes reposent sur une essentialisation forte des sexes, et c'est la raison pour laquelle les féministes combattent cet essentialisme.
  24. Une relation de couple hétérosexuelle sera probablement difficile si monsieur est misogyne. Du respect mutuel et la reconnaissance de devoirs réciproques est sans doute nécessaire aussi. Mais ceci peut très bien être reconnu et accepté tout en restant loin du féminisme. Ces devoirs réciproques peuvent très bien être inégaux (par exemple, dans l'islam traditionnel, l'homme a le devoir non seulement de satisfaire sexuellement sa femme et de respecter sa propriété privée, mais aussi de lui donner de l'argent de poche), et le respect mutuel, fondé sur une vision essentialiste, souvent en terme de "complémentarité", des sexes, qui revient à assigner chacun à un rôle déterminé, avec ou sans coercition. Et c'est justement contre ceci que lutte essentiellement le féminisme.
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