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Meurtre D'un Chat = Condamnation ?


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LONDRES (AFP) - Poursuivie pour avoir délibérément tué un chat en le faisant passer à la machine à laver, une Anglaise de 34 ans pourrait effectuer de la prison ferme, a averti le tribunal qui l'a condamnée.

Holly Thacker, 34 ans, avait décidé de noyer Fluffy dans la machine à laver afin de punir ses filles. Selon le témoignage des enfants, âgés de 5 et 15 ans, contraints d'assister à la scène, le chat avait mis 10 minutes à mourir, ballotté dans le tambour de l'appareil.

Mme Tacker, jugée par le tribunal de Norwich (est de l'Angleterre), a nié tout acte de cruauté. Refusant ses arguments, les magistrats l'ont reconnue coupable mercredi. Le prononcé de la peine a été mis en délibéré au 18 octobre.

Rob Melloy, membre de la RSPCA, une association britannique de défense des animaux, a déclaré à l'audience que la mort de Fluffy était "l'acte de cruauté délibéré le plus horrible qu'il ait jamais vu en sept ans d'expérience".

Un libertarien pourrait-il m'expliquer comment peut on condamner quelqu'un qui met fin à l'existence d'une de ses propriétés (chat = bien meuble suivant le droit si je ne m'abuse). J'avoue, je relance le débat sur la relation liberté= être humain ou être …?

Toute poire a le droit de naître libre et égale en droit à toute autre poire… :icon_up:

Sinon : CF : ET et compagnie… Ou Flipper le dauphin pour ceux qui ont suivi le post de la liberté…:doigt:

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C'est répugnant… Ce genre de truc me rend malade.

Et quand bien même certains pensent ici qu'en tant que proprio c'était son droit de torturer cette bête, infliger ce spectacle, cette torture morale, à des enfants ( fussent-ils là encore ses propres enfants…) mérite une sanction judiciaire, au même titre que des violences sexuelles ou autres!

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L'analyse de Kraakstorm est à mon sens, d'un point de vue libertarien, tout à fait exacte, pour autant évidemment que le chat lui appartienne (si elle l'a offert à ses filles, c'est une autre paire de manches).

Il n'empêche que ça reste répugnant.

Je n'adresserais plus la parole à une personne qui a ce genre de comportements. Ceci étant, je me demande s'il n'y a pas un problème de santé mentale sous-jacent.

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L'analyse de Kraakstorm est à mon sens, d'un point de vue libertarien, tout à fait exacte, pour autant évidemment que le chat lui appartienne (si elle l'a offert à ses filles, c'est une autre paire de manches).

Il n'empêche que ça reste répugnant.

Je n'adresserais plus la parole à une personne qui a ce genre de comportements. Ceci étant, je me demande s'il n'y a pas un problème de santé mentale sous-jacent.

A mon avis, les gamines vont garder des séquelles de cette histoire. Je me demande si, une fois majeures (ou tout autre forme de reconnaissance de la capacité judiciaire en droit naturel), elles ne pourraient pas, en droit libertarien, attaquer leur mère en justice pour réclamer une indemnisation pour le préjudice subi. Histoire de se payer l'aide d'un psy.

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Si un saligaud a le malheur de faire du mal à un chat, que ce soit le sien ou non, il reçoit ma main dans la gueule.

Je crois que nous sommes plusieurs sur le forum à partager cet avis, d'ailleurs.

Entre parenthèses, je crois me souvenir qu'il avait été question de cette affaire voici près de deux ans.

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Si un saligaud a le malheur de faire du mal à un chat, que ce soit le sien ou non, il reçoit ma main dans la gueule.

Je crois que nous sommes plusieurs sur le forum à partager cet avis, d'ailleurs.

Entre parenthèses, je crois me souvenir qu'il avait été question de cette affaire voici près de deux ans.

Je veux bien te croire quand on voit le sang-froid dont tu fais preuve lorsqu'un chiot te gerbe dessus.

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LONDRES (AFP) - Poursuivie pour avoir délibérément tué un chat en le faisant passer à la machine à laver, une Anglaise de 34 ans pourrait effectuer de la prison ferme, a averti le tribunal qui l'a condamnée.

Holly Thacker, 34 ans, avait décidé de noyer Fluffy dans la machine à laver afin de punir ses filles. Selon le témoignage des enfants, âgés de 5 et 15 ans, contraints d'assister à la scène, le chat avait mis 10 minutes à mourir, ballotté dans le tambour de l'appareil.

Mme Tacker, jugée par le tribunal de Norwich (est de l'Angleterre), a nié tout acte de cruauté. Refusant ses arguments, les magistrats l'ont reconnue coupable mercredi. Le prononcé de la peine a été mis en délibéré au 18 octobre.

Rob Melloy, membre de la RSPCA, une association britannique de défense des animaux, a déclaré à l'audience que la mort de Fluffy était "l'acte de cruauté délibéré le plus horrible qu'il ait jamais vu en sept ans d'expérience".

Un libertarien pourrait il m'expliquer comment peut on comdamner quelqu'un qui met fin à l'existence d'une de ses propriétés (chat = bien meuble suivant le droit si je ne m'abuse). J'avoue, je relance le débat sur la relation liberté= être humain ou être …?

Toute poire a le droit de naitre libre et égal en droit à toute autre poire… :icon_up:

Sinon : CF : ET et compagnie… Ou Flipper le dauphin pour ceux qui ont suivi le post de la liberté…:doigt:

Je crois qu'il faudrait examiner en détail cette affaire, car de trois choses l'une:

- soit le tribunal a condamné la cruauté brute de la mère, qui a infligé à un être vivant un sévice indigne de la nature humaine, auquel cas il a puni un comportement. Raconter des blagues type "quelle est la différence entre une pizza et un juif? Le temps de cuisson dans le four" pourrait rentrer dans ce cadre (comment ne pas compatir à l'extermination systématique d'êtres humains?)

- soit le tribunal a condamné la cruauté sur un être qui devient alors sujet de droit (les chats sont des objets à respecter, mettre un chat à la machine pour le noyer, ce n'est pas comme mettre un pull en laine sur programme 90° pour le détruire délibérement)

- soit le tribunal a condamné la cruauté de la mère envers ses enfants, étant entendu qu'il est facile à démontrer que les filles devaient être attachées sentimentalement au chat, et que la maman les a obligées à voir le spectacle. Mais dans ce cas, quid si la maman avait déchiré puis piétiné le nounours favori de ses filles.

J'ai l'impression que la décision de justive relève plus du cas 3, peut-être du cas 1 (encore que je n'en suis pas sûr) mais sûrement pas du cas 2, en tout cas, c'est ce que je crois avoir compris de cette affaire.

Le cas 2 me paraît particulièrement problématique, parce qu'il laisse libre cours aux opinions de chacun en matière de droit, j'ai par exemple quelques amis qui pourraient très bien me mettre une claque dans la gueule si ils me voyaient casser sous leurs yeux la dernière Radeon X850 (c'est une carte graphique coûteuse), vu l'affectif qui les lie à ce genre de matériels à haute performance.

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Le cas 2 me paraît particulièrement problématique, parce qu'il laisse libre cours aux opinions de chacun en matière de droit, j'ai par exemple quelques amis qui pourraient très bien me mettre une claque dans la gueule si ils me voyaient casser sous leurs yeux la dernière Radeon X850 (c'est une carte graphique coûteuse), vu l'affectif qui les lie à ce genre de matériels à haute performance.

La carte radeon n'est pas vivante. Le chat, avant son programme Blanc/90°, si. C'est je crois ce qui distinguerai rationnellement le traitement du cas du chat du cas de la carte graphique.

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J'avais bien compris, mais je trouve ça un peu court. Parlons alors d'un pot de géraniums, alors, plutôt que d'une carte graphique.

Ou alors d'un rat, ou d'une blatte.

Demain, si je me filme en train de tuer des rats, ou des blattes, dans une machine, serais-je condamné?

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J'avais bien compris, mais je trouve ça un peu court. Parlons alors d'un pot de  géraniums, alors, plutôt que d'une carte graphique.

Ou alors d'un rat, ou d'une blatte.

Demain, si je me filme en train de tuer des rats, ou des blattes, dans une machine, serais-je condamné?

On met là le doigt sur le problème qui intervient quand on décide que les animaux sont des sujets de droit : tous les animaux ne sont pas égaux à nos yeux. Toutes les cruautés ne se valent pas.

Par exemple, on s'indigne de ce qu'une mère mette un chat dans une machine à laver, mais personne ne semble voir de problème à ce que les animaux de boucherie soient maltraités avant leur abattage, voire même (pour les chevaux), abattus d'une manière particulièrement horrible (une capsule d'explosif placée sur le crâne, sur laquelle on donne un bon coup de marteau). Ou bien quand un enfant arrache les pattes d'une sauterelle ou d'une araignée.

Tout le monde ne peut pas vivre comme les jaïnistes, donc il va falloir établir des hiérarchisations entre animaux, et ça devenir d'un complexe, je ne vous dis que ça.

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Voilà voilà, c'est bien ce que je pensais, maintenant je pose la question (on se place dans le contexte de l'occident, avec le chat comme animal familier): qu'est-ce qui fait de ce cas judiciaire un délit?

L'existence d'une relation qui nous lie aux chats (facile à démontrer, il suffit d'observer les possesseurs de chats), ou bien le fait que le chat est devenu une figure protégée par le droit (du fait que dans notre civilisation, il a une certaine place)?

Je ne sais pas si je suis clair dans mon questionnement.

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Je crois qu'il faudrait examiner en détail cette affaire, car de trois choses l'une:

- soit le tribunal a condamné la cruauté brute de la mère, qui a infligé à un être vivant un sévice indigne de la nature humaine, auquel cas il a puni un comportement. Raconter des blagues type "quelle est la différence entre une pizza et un juif? Le temps de cuisson dans le four" pourrait rentrer dans ce cadre (comment ne pas compatir à l'extermination systématique d'êtres humains?)

Je tique quand même sur ton premier point :

Quel est réellement le rapport entre un sévice sur un être vivant (fait réel, palpable) avec une blague (fictive, verbale) ? A part que les deux actes sont de mauvais goût, j'ai du mal à les mettre sur un même plan.

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t gets even loopier

By MIKE STROBEL -- For the Toronto Sun

Casuistry: (1) The act of deciding questions of right from wrong. (2) Clever but false reasoning.

And here we thought the Kensington cat snuff film was evil, pure and simple.

That we were right to revile the three goofs who made it and be repulsed by their work.

That nothing, nothing, could justify it.

Now along comes Casuistry: The Art of Killing a Cat.

It premieres at the Toronto Film Festival Sept. 14.

The producer gave me a tape, since I wrote about the case.

You need not be a cat-lover to remember: Jesse Power, Anthony Wennekers and Matt Kaczorowski, all 20-ish, made a snuff film one Friday night in 2001.

For 17 minutes, they tormented, tortured, and oh, so, slowly, killed a gentle, striped female cat in a Kensington house.

The unlucky pet was later found skinned in a beer fridge.

It was art, said Jesse Power, the lead goof.

A few of Toronto's loopier artistes defended them, but hardly anyone else did. I mean, this was the Bernardo/Homolka of animal cruelty cases.

Now, at last, the Three Stooges have their say.

Casuistry: The Art of Killing a Cat is produced by Linda Feesey and directed by Zev Asher. She made Sex and Cerebral Palsy. He made What About Me: The Rise of the Nihilist Spasm Band. They are not Disney.

To set the mood, they open Casuistry with scenes from a 1980 "performance art" flick, in which two cats are disembowelled and worn as hats.

Istvan Kantor filmed that gem. He has since won a Governor General's Award.

But Jesse Power is the star of Casuistry.

(It's his special word, right before "cat" in the dictionary.)

He's even the soundtrack, yowling his Anti-Meat Eating Song.

He speaks first in shadow, then, as he warms to the topic, in full view.

His bangs dangle sexily. His eyes toy with the camera. "Man, am I charismatic," they say. "And misunderstood."

And a whiner.

The cops "went all righteous on me."

Or, "I never got to eat the cat, but a lot of other people are feasting off of this cat."

Or, things got gory because he and his pals were "disorganized" and one of them gave him a dull razor. Plus they were dozy on drugs.

And, anyway, "everything takes a long time to die, no matter what it is." He got 90 days, on weekends.

He blames the papers, and society, and the young woman who called the cops (in hopes of a reward, says our Jesse).

Pal Wennekers even manages to blame cats, "just a smarter version of rats, an artifact of human culture."

Sometimes, bull-fights or squealing swine flash across Casuistry. Remember, Power's "art video" was to show the "hypocrisy" of pets in a world of abattoirs.

And, step right up, see Jesse Power chop off a runt chicken's head. See him cuddle a rotting pig, play puppet with a baby orangutan's corpse.

There is none of the Kensington tape. The filmmakers couldn't get their hands on it.

They also couldn't find any backers, even in usually fertile arts councils and grant offices. Total budget was, oh, $500.

Apologists were a dime a dozen, though.

A friend of Matt's tells us how the guy is a talented writer and once asked for a teddy bear.

"Artists" say things like: "Young men, as they're growing up and learning how things work, they always kill something. It's part of growing and developing as a young person."

Det. John Margetson, the humane society and the like, bring some balance and sense, thank goodness.

"I cannot condone, or condemn, what (Power and Co.) did," says Zev Asher, down the line from Montreal.

"I think it was a misguided adventure, that they were inebriated and did something sick and stupid.

"I think Jesse is an artist. I don't think this was art at all, though I understand what he was trying to do."

I dunno. You should see those 17 minutes, Mr. Asher.

I have. So when Jesse Power smirks that maybe he'll be "torn apart by a cougar" when he goes camping …

… it's hard not to root for the cougar.

http://www.canoe.ca/NewsStand/Columnists/T…/28/605479.html

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Je tique quand même sur ton premier point :

Quel est réellement le rapport entre un sévice sur un être vivant (fait réel, palpable) avec une blague (fictive, verbale) ? A part que les deux actes sont de mauvais goût, j'ai du mal à les mettre sur un même plan.

Disons que j'aurais dû exprimer cela sous forme de question, comme tu le fais, je cherche à comprendre jusqu'où ce genre de logique peut nous mener.

Mais tout de même, je peux dire pourquoi j'ai mis les deux sur le même plan: ces deux cas mettent en scène une atteinte à un sujet de droit imaginaire, d'un côté le chat, de l'autre le "peuple juif" (ou "la mémoire" si je puis dire).

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Exactement. Tout cela est culturel et il est impossible de statuer de façon purement rationnelle. Dans certains pays on mange les chiens, dans d'autres tuer une mouche est un crime.

En effet.

J'ai du, il y a quelques années, abattre mon chien (il tuait les animaux des voisins). Cela m'a hanté pendant des années. J'ai tué également des dizaines et des dizaines de chats issus des portées successives de la chatte. On arrive à en refourguer un ou deux à chaque fois mais le reste…

Dois-je aller en prison?

J'estime avoir fait ce que je devais faire.

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En effet.

J'ai du, il y a quelques années, abattre mon chien (il tuait les animaux des voisins). Cela m'a hanté pendant des années. J'ai tué également des dizaines et des dizaines de chats issus des portées successives de la chatte. On arrive à en refourguer un ou deux à chaque fois mais le reste…

Dois-je aller en prison?

J'estime avoir fait ce que je devais faire.

Hé, mais ça n'a rien à voir. Comment as-tu tué ton chien : en l'attachant après le pare-choc de ta voiture et en roulant à 90 km/h ?

Et les chatons, tu le les a pas lachés d'une hauteur de plus en plus importante pour voir jusqu'ou ils résistaient ?

Tu as accompli un acte naturel, en les tuant le plus proprement possible, comme les animaux le font entre eux, par ex. une lionne qui tue un de ses petits parceque la portée est trop importante et qu'elle ne pourra pas tous les nourrir.

Dans le cas de cette conne, rien ne justifiait la mise à mort du chat, encore moins de cette façon cruelle. Sans parler du traumatisme infligé aux enfants. Il y a donc peut-être matière à condamnation.

Peut-on, d'un point de vue du droit, interdire aux hommes les actes de cruauté gratuite envers les animaux domestiques ou domestiqués (vache, poule, etc) sans pour autant donner des droits auxdits animaux ?

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Hé, mais ça n'a rien à voir. Comment as-tu tué ton chien : en l'attachant après le pare-choc de ta voiture et en roulant à 90 km/h ?

Et les chatons, tu le les a pas lachés d'une hauteur de plus en plus importante pour voir jusqu'ou ils résistaient ?

Tu as accompli un acte naturel, en les tuant le plus proprement possible, comme les animaux le font entre eux, par ex. une lionne qui tue un de ses petits parceque la portée est trop importante et qu'elle ne pourra pas tous les nourrir.

Mais comment sais-tu cela? Parce que je l'ai dit? Doit-on diligenter une enquête pour déterminer dans quelles conditions j'ai tué ces animaux? Qui doit payer pour cela?

On pourrait imaginer que des associations "des amis des animaux" portent plainte et financent les frais de justice et ma condamnation éventuelle mais alors il faudrait reconnaître que les animaux ont des "droits", ce que je refuse à admettre pour ma part.

Un point de vu libéral est de laisser libre chaque individu réagir selon sa conscience dans le respect des droits naturels bien entendu: refuser d'échanger quoique ce soit avec un individu tortionnaire d'animaux par exemple.

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Un libertarien pourrait il m'expliquer comment peut on comdamner quelqu'un qui met fin à l'existence d'une de ses propriétés (chat = bien meuble suivant le droit si je ne m'abuse).

La tarée en question n'est pas condamnée selon le droit naturel mais parce qu'elle a, j'imagine, violé une quelconque législation britannique réprimant la cruauté envers les animaux.

J'avoue, je relance le débat sur la relation liberté= être humain ou être …?

Liberté = être humain. Point barre.

On accordera la liberté et les autres droits aux animaux, le jour où ils les réclameront. :icon_up:

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La tarée en question n'est pas condamnée selon le droit naturel mais parce qu'elle a, j'imagine, violé une quelconque législation britannique réprimant la cruauté envers les animaux.

D'après http://www.protection-des-animaux.org/pena…ices-graves.php , la même loi existe en France :

Article 521-1

  Le fait, publiquement ou non, d'exercer des sévices graves, ou de nature sexuelle, ou de commettre un acte de cruauté envers un animal domestique, ou apprivoisé, ou tenu en captivité, est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30000 euros d'amende.

  A titre de peine complémentaire, le tribunal peut interdire la détention d'un animal, à titre définitif ou non.

  Les dispositions du présent article ne sont pas applicables aux courses de taureaux lorsqu'une tradition locale ininterrompue peut être invoquée. Elles ne sont pas non plus applicables aux combats de coqs dans les localités où une tradition ininterrompue peut être établie.

  Est punie des peines prévues au premier alinéa toute création d'un nouveau gallodrome.

  Est également puni des mêmes peines l'abandon d'un animal domestique, apprivoisé ou tenu en captivité, à l'exception des animaux destinés au repeuplement.

Article 521-2

  Le fait de pratiquer des expériences ou recherches scientifiques ou expérimentales sur les animaux sans se conformer aux prescriptions fixées par décret en Conseil d'Etat est puni des peines prévues à l'article 511-1.

Liberté = être humain. Point barre.

On accordera la liberté et les autres droits aux animaux, le jour où ils les réclameront. :icon_up:

Sur le même site, des gens ont rédigé une DÉCLARATION UNIVERSELLE

DES DROITS DE L’ANIMAL (http://www.pour-les-animaux.de/droit_des_animaux.html) !

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Sur le même site, des gens ont rédigé une DÉCLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DE L’ANIMAL

Même pas mal. J'ai moi-même rédigé une CONSTITUTION DES DOITS DES POIRIERS !

DÉCLARATION UNIVERSELLE DES DROITS DU POIRIER

Le texte de la Déclaration universelle des droits du poirier a été adopté par la Ligue internationale des droits du poirier et les ligues nationales affiliées, lors de la troisième réunion internationale sur les droits du poirier, tenue à Uccle du 21 au 23 septembre 2004. La Déclaration, proclamée le 15 octobre 2004 par la Ligue internationale, les ligues nationales et les personnes physiques et morales qui s’associent à elles, sera soumise à l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (U.N.E.S.C.O.), puis à l’Organisation des Nations Unies (O.N.U.).

PRÉAMBULE

Considérant que tout poirier possède des droits. Considérant que la méconnaissance et le mépris de ces droits ont conduit et continuent de conduire l’homme à commettre des crimes envers la nature et envers les poiriers. Considérant que la reconnaissance par l’espèce humaine du droit à l’existence des autres espèces vivantes constitue le fondement de la coexistence des espèces dans le monde. Considérant que des génocides sont perpétrés par l’homme et menacent d’être perpétrés. Considérant que le respect des poiriers par l’homme est lié au respect des hommes entre eux. Considérant que l’éducation doit apprendre dès l’enfance à observer, comprendre, respecter et aimer les poiriers,

IL EST PROCLAMÉ CE QUI SUIT :

Article premier : Tous les poiriers naissent égaux devant la vie et ont les mêmes droits à l’existence.

Article 2 : Tout poirier a droit au respect. L’homme, en tant qu’espèce vivante, ne peut exterminer les autres poiriers ou les exploiter en violant ce droit ; il a le devoir de mettre ses connaissances au service des poiriers. Tout poirier a droit à l’attention, aux soins et à la protection de l’homme.

Article 3 : Nul poirier ne sera soumis ni à des mauvais traitements ni à des actes cruels. Si la mise à mort d’un poirier est nécessaire, elle doit être instantanée, indolore et non génératrice d’angoisse.

Article 4 : Tout poirier appartenant à une espèce sauvage a le droit de vivre libre dans son propre environnement naturel et a le droit de se reproduire.

Article 5 : Tout poirier appartenant à une espèce vivant traditionnellement dans l’environnement de l’homme a le droit de vivre et de croître au rythme et dans les conditions de vie et de liberté qui sont propres à son espèce. Toute modification de ce rythme ou de ces conditions qui serait imposée par l’homme à des fins mercantiles est contraire à ce droit.

Article 6 : Tout poirier que l’homme a choisi pour ornement a droit à une durée de vie conforme à sa longévité naturelle. L’abandon d’un poirier est un acte cruel et dégradant.

Article 7 : Tout poirier de verger a droit à une limitation raisonnable de la durée et de l’intensité du travail, à une alimentation réparatrice et au repos.

Article 8 : L’expérimentation sur les poiriers impliquant une souffrance physique ou psychologique est incompatible avec les droits du poirier, qu’il s’agisse d’une expérimentation médicale, scientifique, commerciale ou de toute autre forme d’expérimentation. Les techniques de remplacement doivent être utilisées et développées.

Article 9 : Quand le poirier est destiné à l’alimentation, il doit être nourri, logé, transporté et mis à mort sans qu’il en résulte pour lui ni anxiété ni douleur.

Article 10 : Nul poirier ne doit être exploité pour le divertissement de l’homme. Les exhibitions de poiriers et les spectacles utilisant les poiriers sont incompatibles avec la dignité du poirier.

Article 11 : Tout acte impliquant la mise à mort d’un poirier sans nécessité est un biocide, i.e. un crime contre la vie.

Article 12 : Tout acte impliquant la mise à mort d’un grand nombre de poiriers sauvages est un génocide, c’est-à-dire un crime contre l’espèce. La pollution et la destruction de l’environnement naturel conduisent au génocide.

Article 13 : Le poirier mort doit être traité avec respect. Les scènes de violence dont les poiriers sont victimes doivent être interdites au cinéma et à la télévision, sauf si elles ont pour but de démonter une atteinte aux droits du poirier.

Article 14 : Les organismes de protection et de sauvegarde des poiriers doivent être représentés au niveau du gouvernement. Les droits du poirier doivent être défendus par la loi comme les droits de l’homme.

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