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Le Café Liberté : Annonces & Compte-rendus


Etienne

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Sa position est claire et tient compte d'une réalité incontournable. Le meilleur système de retraites n'est rien si derrière il n'y a pas le tissu humain. A quoi vont te servir tes picaillons si tu ne trouves pas d'infirmière à domicile pour tes soins, etc.?

Elle est loin d'être suffisante. Certes, ce sont les problèmes démographiques qui entraîneront la fin du système par répartition mais je conteste la position de Montenay qui propose uniquement des réformettes internes au dit système au lieu de prôner un passage nécessaire à la capitalisation.

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Certes, ce sont les problèmes démographiques qui entraîneront la fin du système par répartition mais je conteste la position de Montenay qui propose uniquement des réformettes internes au dit système au lieu de prôner un passage nécessaire à la capitalisation.

Pour lui, le système par capitalisation souffrira de la même manière de la diminution du ratio jeunes/vieux. Après réflexion je suis plutôt en accord avec sa thése même si le problème démographique se fera moins sentir avec la capitalisation qui aura un effet d'accélérateur de croissance.

Le problème n'est donc pas aussi simple que cela…

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Pour lui, le système par capitalisation souffrira de la même manière de la diminution du ratio jeunes/vieux.

Explique un peu plus.

Parce que, si la capitalisation présente des dangers dans un système étatiste comme celui où nous vivons, je n'avais pas identifié la démographie comme étant l'un d'entre eux.

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Je pense sans pouvoir le démontrer que la capitalisation détourne l'argent vers le circuit productif/investissement tandis que la répartition est en pure perte sur le circuit de la consommation. Donc même dans une économie fermée, la capitalisation a des effets positifs, toute choses égales par ailleurs. Et comme l'économie n'est pas fermée, la capitalisation permet d'avoir des fonds dans des pays plus jeunes (à diversifier toutefois mais c'est évident) et donc ne pas subir de plein fouet la démographie nationale.

La capitalisation est une forme de produit d'épargne ce que n'est pas la répartition malheureusement, et épargner est quand même quelque chose fondamentalement différent de consommer !!! Cela m'étonne que des experts en économie puissent passer cela sous silence sous prétexte que le revenu des retraités va être ponctionné sur celui des actifs, forcément, sauf qu'avec l'épargne/investissement le niveau de vie doit normalement augmenter avec ce qui n'est pas le cas si on joue les fourmis ou si on place son épargne en obligation (=dépenses gabégiques). De plus dans le cadre d'une capitalisation, elle n'est pas liberticide.

Le seul souci c'est une transition répartition => liberté, sachant que les vieux tiennent à ce qu'on leur verse des sous auxquels ils tiennent.

Mais je pense que même les régimes de capitalisation auront quelques soucis. Mais ce sera moins pire que les régimes de répartition. La capitalisation ne sera pas le paradis, mais qui vivra verra…

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Je pense sans pouvoir le démontrer que la capitalisation détourne l'argent vers le circuit productif/investissement tandis que la répartition est en pure perte sur le circuit de la consommation. Donc même dans une économie fermée, la capitalisation a des effets positifs, toute choses égales par ailleurs. Et comme l'économie n'est pas fermée, la capitalisation permet d'avoir des fonds dans des pays plus jeunes (à diversifier toutefois mais c'est évident) et donc ne pas subir de plein fouet la démographie nationale.

La capitalisation est une forme de produit d'épargne ce que n'est pas la répartition malheureusement, et épargner est quand même quelque chose fondamentalement différent de consommer !!! Cela m'étonne que des experts en économie puissent passer cela sous silence sous prétexte que le revenu des retraités va être ponctionné sur celui des actifs, forcément, sauf qu'avec l'épargne/investissement le niveau de vie doit normalement augmenter avec ce qui n'est pas le cas si on joue les fourmis ou si on place son épargne en obligation (=dépenses gabégiques). De plus dans le cadre d'une capitalisation, elle n'est pas liberticide.

Le seul souci c'est une transition répartition => liberté, sachant que les vieux tiennent à ce qu'on leur verse des sous auxquels ils tiennent.

Mais je pense que même les régimes de capitalisation auront quelques soucis. Mais ce sera moins pire que les régimes de répartition. La capitalisation ne sera pas le paradis, mais qui vivra verra…

Je pense la même chose que toi.

Néanmoins, je ne comprends pas pourquoi mon ami alex6 pointe la démographie comme un risque de la capitalisation.

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Peut-être parce que nous sommes dans une situation face à laquelle une société humaine n'a été que rarement confrontée, à savoir une pyramide des âges inversées ? D'où quelques drames et un certain tâtonnement face à l'inconnu (ou un certain optimisme béat de la part des fonds de pension -contrats signés pour le futur-, sans tomber dans le gauchisme primaire).

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Explique un peu plus.

De ce que j'en ai compris:

Le nombre d'actifs diminuant, cela signifie qu'en proportion il y aura de moins en moins d'emploi. Or ce sont ces mêmes emplois qui dynamisent le système économique et donc permettent aux capitaux de fructifier.

Bien sûr le mal est moindre en comparaison avec la catastrophe que cela entraîne pour le système par répartition, mais il signifie tout de même une baisse du rendement des placements en moyenne et donc du revenu moyen des retraités.

Il s'agit ensuite d'analyser si cette baisse ne peut pas être compensée totalement par la croissance, selon M.Montenay ça ne sera pas le cas. Pour ma part j'avoue ne pas avoir d'opinion, ne connaissant pas le taux de croissance nécessaire pour compenser la baisse du nombre d'emploi.

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Il y avait un consensus sur la supériorité de la capitalisation sur la répartition pour la liberté qu'elle laissait à chacun pour organiser sa retraite. Mais je regrette qu'il n'est pas dit clairement cela.

A côté de cela, il a mis le doigt sur un autre problème, le fait que si il n'y a pas de jeunes dans la société, certes tu auras ton argent, mais il ne te servira à rien si tu ne trouves personne pour te soigner quand tu sera grabataire. Si la politique nataliste a une justification c'est pour cela et non pour sauver le système de répartition. C'est ce que j'ai tiré de ses propos, en extrapolant un peu

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Le nombre d'actifs diminuant, cela signifie qu'en proportion il y aura de moins en moins d'emploi. Or ce sont ces mêmes emplois qui dynamisent le système économique et donc permettent aux capitaux de fructifier.

Bien sûr le mal est moindre en comparaison avec la catastrophe que cela entraîne pour le système par répartition, mais il signifie tout de même une baisse du rendement des placements en moyenne et donc du revenu moyen des retraités.

Il s'agit ensuite d'analyser si cette baisse ne peut pas être compensée totalement par la croissance, selon M.Montenay ça ne sera pas le cas. Pour ma part j'avoue ne pas avoir d'opinion, ne connaissant pas le taux de croissance nécessaire pour compenser la baisse du nombre d'emploi.

En dépit du respect que j'ai pour ce cher Yves Montenay, je trouve cette position extrêmement simpliste: elle me fait un peu penser à celle des écolos de gauche qui disent: "puisqu'il y a de plus en plus d'entreprises et puisque de nombreuses entreprises se développent et utilisent de plus en plus de ressources naturelles, alors il ne restera plus loin pour les générations futures".

De toute façon, les risques démographiques minent le système par répartition avant le système par capitalisation.

Je suis étonné qu'un aussi grand esprit qu'Yves Montenay ne l'ait pas compris.

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Invité jabial
1- Certains participants aimeraient un cadre plus spatieux (on était une 20aine lors des 2 précédentes séances). Pour ma part je pense que ça réduirait l'interactivité du débat et que ça altérerait la formule.

Déja que j'ai trouvé que le débat perdait avec le début des invitations d'orateurs, alors si on augmente le public il ne pourra plus y avoir de vrai débat et ça deviendra une conf. Le public augmentera, oui, mais les gens du début, ceux qui étaient là pour participer et pas pour s'abreuver quitte à poser une ou deux questions/commentaires, partiront.

2- Que pensez-vous de l'évolution de la formule du Café Liberté : une proportion importante d'orateurs extérieurs, de nouveaux venus recrutés par le mailing de Liberté Chérie ou par tractage ?

Orateurs extérieurs : j'ai vu le début et j'ai moyennement apprécié. Pour les nouveaux venus, ça dépend strictement de leur proximité avec le libertarianisme :icon_up:

3- Comment concevriez vous un split (e.g. Café Liberté Luxembourg, Café Liberté Bastille) ?

Why not, et si (mais pas artificiellement, hein, surtout pas) leur nombre pouvait augmenter de plus en plus, ça pourrait finir par créer un buzz libéral qui vaudra toutes les élections du monde.

Au sujet de la retraite:

Vous avez oublié qu'on est en démocratie. Avec des vieux de plus en plus nombreux abreuvés aux images de TF1 et demandeurs de sécurité, ils les auront, leurs retraites, même si ça signifie l'envoi de tous les jeunes au Camp de Travail Solidaire et Citoyen.

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Il y avait un consensus sur la supériorité de la capitalisation sur la répartition pour la liberté qu'elle laissait à chacun pour organiser sa retraite. Mais je regrette qu'il n'est pas dit clairement cela.

A côté de cela, il a mis le doigt sur un autre problème, le fait que si il n'y a pas de jeunes dans la société, certes tu auras ton argent, mais il ne te servira à rien si tu ne trouves personne pour te soigner quand tu sera grabataire. Si la politique nataliste a une justification c'est pour cela et non pour sauver le système de répartition. C'est ce que j'ai tiré de ses propos, en extrapolant un peu

Et l'immigration? Je n'ai pas l'impression que le monde manque de jeunes.

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Il y avait un consensus sur la supériorité de la capitalisation sur la répartition pour la liberté qu'elle laissait à chacun pour organiser sa retraite. Mais je regrette qu'il n'est pas dit clairement cela.

A côté de cela, il a mis le doigt sur un autre problème, le fait que si il n'y a pas de jeunes dans la société, certes tu auras ton argent, mais il ne te servira à rien si tu ne trouves personne pour te soigner quand tu sera grabataire. Si la politique nataliste a une justification c'est pour cela et non pour sauver le système de répartition. C'est ce que j'ai tiré de ses propos, en extrapolant un peu

C'est exactement ce que j'ai essayé fort maladroitement de dire.

Et l'immigration? Je n'ai pas l'impression que le monde manque de jeunes.

Certes, mais Montenay se place non pas dans l'optique d'un système où le libéralisme serait aux commandes. Or, force est de constater que la tendance actuelle n'est pas véritablement à l'ouverture des portes si ce n'est celle d'un charter en partance.

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C'est exactement ce que j'ai essayé fort maladroitement de dire.

Certes, mais Montenay se place non pas dans l'optique d'un système où le libéralisme serait aux commandes. Or, force est de constater que la tendance actuelle n'est pas véritablement à l'ouverture des portes si ce n'est celle d'un charter en partance.

tôt ou tard nous devrons faire le choix entre avoir qqn pour torcher nos fesses séniles ou garder fermée la forteresse France.

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tôt ou tard nous devrons faire le choix entre avoir qqn pour torcher nos fesses séniles ou garder fermée la forteresse France.

Je crois que tous ceux qui postent ici en sont bien conscients. Reste à convaincre l'électeur de base.

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Le problème du split est juste de trouver la personne motivée qui acceptera comme Xav le sacrifice d'organiser ce café toutes les semaines. Alors évidemment sur le papier ça a l'air hyper intéressant, assez graztifiant, mais dans la réalité les gens préfèrent vivre dans une système stalinien.

A noter concernant les orateurs que LC organise tous les mois des conférences avec des personnalités, donc je ne pense pas que le café liberté ne doive évoluer dans ce sens, mais ça n'est que mon avis.

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Le problème du split est juste de trouver la personne motivée qui acceptera comme Xav le sacrifice d'organiser ce café toutes les semaines. Alors évidemment sur le papier ça a l'air hyper intéressant, assez gratifiant, mais dans la réalité les gens préfèrent vivre dans un système stalinien.

Dans la réalité il y a aussi des gens qui ont des obligations professionnelles, des enfants dont il faut s'occuper,…

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Déja que j'ai trouvé que le débat perdait avec le début des invitations d'orateurs, alors si on augmente le public il ne pourra plus y avoir de vrai débat et ça deviendra une conf. Le public augmentera, oui, mais les gens du début, ceux qui étaient là pour participer et pas pour s'abreuver quitte à poser une ou deux questions/commentaires, partiront.

+1.

La thèse de la pensée unique n'a pas fait l'unanimité.

Nous avons été à la pointe du combat anti-rhétorique. :icon_up:

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Dans la réalité il y a aussi des gens qui ont des obligations professionnelles, des enfants dont il faut s'occuper,…

oui oui, bien entendu je ne remets pas ça en cause. Je dis juste qu'il ne faut pas oublier le paramètre "trouver l'animateur" dans l'éventualité d'un split.

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Je pense sans pouvoir le démontrer que la capitalisation détourne l'argent vers le circuit productif/investissement tandis que la répartition est en pure perte sur le circuit de la consommation. Donc même dans une économie fermée, la capitalisation a des effets positifs, toute choses égales par ailleurs.

Note que cette position est utilitariste.

La thèse de la pensée unique n'a pas fait l'unanimité.

Tout à fait.

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La thèse de la pensée unique n'a pas fait l'unanimité.

En fait, cette "pensée unique" était assez plurielle puisqu'elle regroupais tout ce qui n'est pas libéral dans un grand ensemble informe : la norme.

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Invité Arn0
En fait, cette "pensée unique" était assez plurielle puisqu'elle regroupais tout ce qui n'est pas libéral dans un grand ensemble informe : la norme.

Enfin tout ce que l'auteur considérait comme n'étant pas libéral.

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