Aller au contenu

Vente d'armes...  

344 membres ont voté

  1. 1. Vous êtes:

    • favorable à la vente libre sans conditions de tous types d'armes à feu?
      128
    • favorable à la vente sous conditions de tous types d'armes à feu?
      106
    • favorable à la vente des armes non automatiques sans conditions?
      13
    • favorable à la vente des armes non automatiques sous conditions?
      52
    • favorable à la vente d'armes de chasse uniquement sous conditions?
      16
    • défavorable à la vente de tous types d'armes?
      35


Messages recommandés

. Mais le "peut-être" est ici important. Tant qu'il n'est pas prouvé qu'il voulait les buter, on ne peut pas sauter à cette conclusion.

C'est quasiment impossible à déterminer.

A moins qu'il avoue avoir reçu un entraînement commando, qu'il sache parfaitement viser pour tuer de dos en pleine rue, rien n'ira dans le sens de "tirer pour tuer".

Lien vers le commentaire

C'est quasiment impossible à déterminer.

A moins qu'il avoue avoir reçu un entraînement commando, qu'il sache parfaitement viser pour tuer de dos en pleine rue, rien n'ira dans le sens de "tirer pour tuer".

 

Est-ce au tireur de prouver qu'il voulait tuer ou à la Justice de le faire ?

Dans le premier des cas, beaucoup de criminels s'en tireraient pour homicide involontaire - dans le deuxième, cela me semble être un pouvoir démesuré de l'accusation sur les accusés...

Je n'y connais pas grand chose en procédure judiciaire. Peut-être y a-t-il un débat préliminaire pour que le jury détermine si oui ou non il a voulu le tuer ?

Lien vers le commentaire

Hier soir j'ai beaucoup débattu avec des anti-armes à feu... Je que j'en ressors c'est que tous ont une peur enracinée en eux que si on libéralise les armes, les gens se feront justice eux-même, on retournera à un monde sauvage à la Hobbes. C'est évidemment uniquement basé sur des sentiments, des opinions, aucune raison ou logique ici, donc j'ai eu du mal à contre-carrer.

 

Et puis il y a évidemment le sempiternel "regarde les USA, il y a des tueries tous les jours, en Europe c'est pas le cas, je veux pas vivre dans un monde comme ça". On a beau leur expliquer que les tueries ont lieu dans des gun free zones, que les USA sont culturellement une société plus violente que la notre guns ou pas guns, que les endroits là-bas où la prohibition est forte (Chicago et Washington) ont vu leur criminalité augmenter... Ça n'y fait rien.

 

Je commence à perdre espoir sur ce débat, je ne sais pas s'il vaut même la peine d'être soulevé.

 

Sinon pour ceux que le débat intéresse, j'ai découvert hier soir cette conférence de John Lott, l'auteur de "More guns less crime", c'est excellent :

 

Lien vers le commentaire

Hier soir j'ai beaucoup débattu avec des anti-armes à feu... Je que j'en ressors c'est que tous ont une peur enracinée en eux que si on libéralise les armes, les gens se feront justice eux-même, on retournera à un monde sauvage à la Hobbes. C'est évidemment uniquement basé sur des sentiments, des opinions, aucune raison ou logique ici, donc j'ai eu du mal à contre-carrer.

 

Et puis il y a évidemment le sempiternel "regarde les USA, il y a des tueries tous les jours, en Europe c'est pas le cas, je veux pas vivre dans un monde comme ça". On a beau leur expliquer que les tueries ont lieu dans des gun free zones, que les USA sont culturellement une société plus violente que la notre guns ou pas guns, que les endroits là-bas où la prohibition est forte (Chicago et Washington) ont vu leur criminalité augmenter... Ça n'y fait rien.

 

Je commence à perdre espoir sur ce débat, je ne sais pas s'il vaut même la peine d'être soulevé.

 

C'est pas parce que Michael Moore le dit que c'est vrai...

Lien vers le commentaire

Et puis il y a évidemment le sempiternel "regarde les USA, il y a des tueries tous les jours, en Europe c'est pas le cas, je veux pas vivre dans un monde comme ça". On a beau leur expliquer que les tueries ont lieu dans des gun free zones, que les USA sont culturellement une société plus violente que la notre guns ou pas guns, que les endroits là-bas où la prohibition est forte (Chicago et Washington) ont vu leur criminalité augmenter... Ça n'y fait rien.

tutut.

Parles-leur de Marseille, de la Corse, de Lille, de Paris. Parle-leur des règlements de compte dans nos cités. Parles-leur du trafic d'arme actuellement dans cette grande zone gun-free qu'est la France. Parles-leur des kalach à 500€ dans certains kartchiers parisiens...

En général, ça calme un peu le côté "Aux zuhesse, ils se tirent tous dessus" assez ridicule.

Lien vers le commentaire

Certes, mais en moyenne le taux d'homicide aux USA est seize fois plus élevé qu'en France. Quelque chose comme 16/100 000 hab contre 1/100 000 (toutes causes confondues).

 

Justement. Les stats ne sont justement pas comparables. Pour éviter d'effrayer un peu les gens, certains homicides en France sont facilement requalifiés (comme les accidents de la route) ; en gros, si tu décèdes rapidement de tes blessures, alors tu seras dans la stat. Et si ça prend plus de temps, eh bien tu seras dans une autre statistique (tu auras été blessé par balle, et tu seras décédé suite à tes blessures, mais tu ne viendras pas t'ajouter à la cohorte des meurtre par balle). Les accidents ne sont pas comptabilisés pareil, les suicides non plus, etc...

Lien vers le commentaire

Je vais vous donner un petit exemple issu tout droit de mon vécu afin de mettre brièvement en valeur la réalité de la chose. Les armes existent en France, et en général, c'est souvent les dégénérés des cités françaises qui les ont, pas les honnêtes gens. Et y'en a beaucoup. Des armes comme des crétins que je croise chaque jour, qu'ils soient aux alentours des minables quartiers de la faculté ou à vadrouiller en centre-ville à vouloir taxer des clopes et du fric à tout le monde.

 

Ainsi, j'ai eu l'occasion de rencontrer au cours de certaines soirées, en me baladant assez tard sur Lille entre la nuit et le petit matin, des trafiquants d'armes. Les guns viennent en général d'Ukraine et des pays de l'Est, ex-satellites de l'Union Soviétique. Le plus amusant étant que, lorsqu'ils ont un peu bu, certains se mettent à raconter leurs histoires sans avoir peur de rien, d'où la facilité avec laquelle j'ai apprise l'existence de ce genre de trafic en sous-main.

 

Et encore, je ne sais probablement pas tout, il doit se passer bien plus de choses sans qu'on soit au courant. Mais, néanmoins, ça ne fait que deux ans que j'habite à Lille et j'ai eu l'occasion d'entendre des coups de feu deux ou trois fois. Et encore, je vis en marge, si je me retrouvais dans les endroits plus craignos j'en saurais sans doute plus. Mais non merci, sans façon.

 

On avait eu un témoignage semblable au mien de la part d'un parisien sur le blog de h16. Le problème existe, et ce n’est pas parce qu'on interdit quelque chose que la chose disparaît. Je suis désespéré par ce pays.

 

Edit : et je parle pas de Roubaix. Le peu que je connais de cette ville me donne pas envie d'y foutre les pieds.

Lien vers le commentaire

Justement. Les stats ne sont justement pas comparables. Pour éviter d'effrayer un peu les gens, certains homicides en France sont facilement requalifiés (comme les accidents de la route) ; en gros, si tu décèdes rapidement de tes blessures, alors tu seras dans la stat. Et si ça prend plus de temps, eh bien tu seras dans une autre statistique (tu auras été blessé par balle, et tu seras décédé suite à tes blessures, mais tu ne viendras pas t'ajouter à la cohorte des meurtre par balle). Les accidents ne sont pas comptabilisés pareil, les suicides non plus, etc...

Je connaissais la bidouille des statistiques pour les accidents de la route, je l'ignorais pour les homicides. Ce qui me surprend, il me semblait qu'au tribunal le décès d'une victime entraînait systématiquement la requalification des faits. 

 

Attention, je ne fait pas du taux d'homicide supérieur aux Etats-Unis une preuve de la nocivité de la législation sur les armes, cf le cas de la Suisse ou du RU. Les homicides sont aussi très concentrés sur une population spécifique, celles des gangs urbains qui haussent les stats de la violence sans rien dire du risque supporté par l'américain moyen (celui qui n'est pas membre d'un gang). Il n'en reste pas moins qu'affirmer qu'il y a beaucoup plus d'homicides aux Etats-Unis qu'en France (peut-être pas dans une proportion de 1 à 16) est bien conforme à la réalité, pas un simple élément de propagande à la Michael Moore.

Lien vers le commentaire

la question des armes n'est pas une question d'autodefense, c'est une question relative au pouvoir de l'etat.Quand le terrain de la discussion est l'autodefense il faut absolument eviter de parler des armes a feu sauf eventuellement pour faire des blagues.

Ce qu'il faut si jamais on l'ouvre sur les armes c'est absolument eviter de parler de statistiques que tout le monde bidouille et personne ne croit, mais plutot parler des choses inconnues qui feront que vos interlocuteurs se sentiront incultes.

Un bon exemple est la question du full auto parce-qu'on-n'a-pas-besoin-de-full-auto-pour-aller-a-la-chasse ( mais on en a besoin pour se defendre contre l'etat), precedee au box office historique par celle de la couleur des flingues qui, rappelez vous, etaient mechants quand ils etaient noirs dans les 80s ( comme les M16 old school) et gentils quand en bois (comme les armes de chasse traditionnelles comme par exemple la mitraillette Thompson ahem).

Il faut absolument rester sur le terrain de l'oppression et de la democratie parce que c'est ce qui fait vibrer le bobo.Qu'est-ce que tu vas aller te prendre la tete a parler d'auto-defense avec des gens donc l'environnement le plus risqué est l'autoroute...

 

Lien vers le commentaire

Il faut absolument rester sur le terrain de l'oppression et de la democratie parce que c'est ce qui fait vibrer le bobo.Qu'est-ce que tu vas aller te prendre la tete a parler d'auto-defense avec des gens donc l'environnement le plus risqué est l'autoroute...

 

La question d'armer les citoyens, comme droit politique, c'est pas un truc de bobo, elle s'est posée sous la révolution. Tiens, du grain à moudre pour ton argumentaire, avec des morceaux de féminisme percutant.

 

En revanche, la garde nationale était explicitement liée au droit de cité : servir dans la garde nationale et voter dans les assemblées primaires étaient les droits politiques du citoyen, définissant la citoyenneté. Ainsi, dans les années de suffrage censitaire (avant 1792 et après 1795), seuls les citoyens actifs avaient le droit (et le devoir, car c’était une obligation) de porter les armes dans la garde nationale. « Être armé pour sa défense personnelle est le droit de tout homme indistinctement ; être armé pour la défense de la patrie est le droit de tout citoyen », affirmait Robespierre en 1791. En 1792, l’abolition du suffrage censitaire fut précédée par l’entrée de fait des « passifs » dans la garde nationale. Le désarmement de sans-culottes en 1795 fut vécu par eux comme une « flétrissure politique », logiquement accompagnée par l’interdiction d’assister aux assemblées sectionnaires.

 

Exclues du droit de cité, les femmes ne pouvaient ni voter dans les assemblées ni servir dans la garde nationale. Elles furent très peu nombreuses à réclamer publiquement le droit de suffrage14. En conclure que seule une petite poignée d’entre elles auraient demandé l’accès à la citoyenneté tandis que les autres auraient été complètement insensibles à la question, c’est plaquer sur la Révolution une conception de la citoyenneté – réduite au droit de vote – qui est la nôtre. Et c’est donc ne pas tenir compte des demandes de femmes à être organisées en garde nationale. Présentes dès 1791, elles s’amplifièrent au moment de l’entrée en guerre (20 avril 1792). En ce sens, elles participaient indéniablement au grand élan patriotique de 1792. Mais celui-ci était inséparable d’une redéfinition active de la citoyenneté, portée par le mouvement populaire et qui conduisit à l’abolition entre « passifs » et « actifs »15. Découlant du désir de défendre la nation en révolution, les demandes féminines d’armement le dépassaient pour s’inscrire dans la problématique des droits politiques. Si elles ne revendiquaient pas un statut plein et entier de citoyennes, ces femmes souhaitaient au moins une entrée implicite dans la citoyenneté.

 

Dans plusieurs villes de province, certaines prononcèrent des discours en ce sens et formèrent parfois d’éphémères « compagnies d’amazones », « de citoyennes françaises »16. À Paris, le 6 mars 1792, une militante populaire, Pauline Léon, présentait à la Législative une pétition signée par plus de 320 Parisiennes qui sollicitaient la permission d’organiser une garde nationale féminine17 : se revendiquant citoyennes, elles réclamaient leur armement au nom du droit naturel « qu’a tout individu de pourvoir à la défense de sa vie et de sa liberté », au nom de la Déclaration des Droits dont on ne pouvait prétendre, disaient-elles, qu’elle « n’a point d’application pour les femmes ». Vingt jours plus tard, dans une société populaire, Théroigne de Méricourt invitait les citoyennes (le mot ponctue son discours) à s’organiser en corps armé ; elle développait point par point les mêmes thèmes et concluait par un appel qui dit clairement le lien entre port des armes et aspiration à l’égalité politique : « Brisons nos fers, il est temps enfin que les femmes sortent de leur honteuse nullité où l’ignorance, l’orgueil et l’injustice des hommes les tiennent asservies depuis si longtemps18. » En juillet de nouveau, quatre-vingts pétitionnaires demandaient aux députés de décréter l’armement des « vraies citoyennes » pour défendre la capitale, arguant de ce que, elles, femmes libres, n’avaient pas moins de courage que Jeanne d’Arc qui avait sauvé la France sous le règne d’un despote19.

 

 

Lien vers le commentaire

Sauf que c'est pas sur le terrain de l'oppression et de la démocracie que se situent les inquiétudes des gens. Les gens ont une peur panique des armes a feu , de marcher dans la rue avec plein de gens armés et potentiellement fou furieux autour d'eux, donc t'es obligé de parler stats, suisse, finlande, d'utiliser les arguments breivik, bref, de rassurer concrètement.

J'aime pas Freud, mais j'aime bien traiter mon interlocuteur de tapette, donc parfois je sors ca

  • «
     La peur des armes est un signe de retard dans la maturité sexuelle et émotionnelle.
     »

        — Sigmund Freud, 
    Introduction à la psychanalyse

Lien vers le commentaire

 precedee au box office historique par celle de la couleur des flingues qui, rappelez vous, etaient mechants quand ils etaient noirs dans les 80s ( comme les M16 old school) et gentils quand en bois

 

Le délit de sale gueule, cela existe toujours en France. Quand une arme a un aspect d'arme de guerre, elle se retrouve classé en B (autorisation préfectorale) même si en dehors de son aspect, sa "dangerosité" supposée l'aurait fait classé en C (arme de chasse).

 

On est un pays de cons.

Lien vers le commentaire

Quant au fait d'argumenter sur le droit aux armes comme garantie politique  contre l'oppression ou comme outil d'auto-défense, on est bien loin de tout ça en France.

 

La majorité des associations de défenses du droit aux armes (tir /chasse) se contente de défendre un hobby, un loisir et parfois timidement un droit à la propriété (afin de ne pas être spolié de ses armes). Autant dire qu'il est aisé pour le politique dans ce contexte de demander l'abolition du droit aux armes en mettant en balance le risque d'un acte terroriste à la méra ou d'un massacre et la possibilité de s'adonner à un loisir.

Lien vers le commentaire

je me demande bien dans quel contexte de la vie courante vous 'argumentez' pour convaincre avec l'espoir d'y arriver.

Surtout quand le topic c'est les flingues...

 

Ben quand le flingue, tu l'as dans la main, bien sûr.

 

Non ?

Lien vers le commentaire

Hier soir j'ai beaucoup débattu avec des anti-armes à feu... Je que j'en ressors c'est que tous ont une peur enracinée en eux que si on libéralise les armes, les gens se feront justice eux-même, on retournera à un monde sauvage à la Hobbes. C'est évidemment uniquement basé sur des sentiments, des opinions, aucune raison ou logique ici, donc j'ai eu du mal à contre-carrer.

Demande-leur combien ils ont de connaissances autour d'eux (par exemple en additionnant leurs amis Facebook, LinkedIn, etc.) et demande-leur de citer qui serait capable de faire cela, devenir subitement un cow-boy : son père, sa mère, son frère, sa soeur, son voisin, son pote, son collègue de boulot, etc?

 

Et puis il y a évidemment le sempiternel "regarde les USA, il y a des tueries tous les jours, en Europe c'est pas le cas, je veux pas vivre dans un monde comme ça".

Tiens le discours suivant :

- T'as pas remarqué un point commun entre toutes les tueries dont tu parles?

- Bah qu'un type a tiré sur des gens?

- Non un autre point commun.

Laisse mariner un peu. Et dis-lui que le point commun c'est qu'elles ont toute eu lieu dans des établissements scolaires. Ensuite demande-lui de réfléchir pourquoi, et demande-lui à ce qu'il te donne la réponse la prochaine fois que vous vous verrez.

Lien vers le commentaire

tutut.

Parles-leur de Marseille, de la Corse, de Lille, de Paris. Parle-leur des règlements de compte dans nos cités. Parles-leur du trafic d'arme actuellement dans cette grande zone gun-free qu'est la France. Parles-leur des kalach à 500€ dans certains kartchiers parisiens...

Oui j'essaie de le faire parfois, mais ils insistent. Je cite un message que j'ai reçu hier soir : "C'est quand même moins facile de trouver une arme et le gamin lambda qui pètera les plombs aura moins de chance d'en avoir une sous la main. "

 

Au sujet des règlements de compte, c'est aussi un argument qu'ils utilisent, là aussi je cite : "Les fusillades en Europe sont entre gangs. Aux USA, les citoyens en pâtissent."

 

 

J'aime pas Freud, mais j'aime bien traiter mon interlocuteur de tapette, donc parfois je sors ca

  • « La peur des armes est un signe de retard dans la maturité sexuelle et émotionnelle. »

        — Sigmund Freud, Introduction à la psychanalyse

Excellent  :mrgreen: 

 

Demande-leur combien ils ont de connaissances autour d'eux (par exemple en additionnant leurs amis Facebook, LinkedIn, etc.) et demande-leur de citer qui serait capable de faire cela, devenir subitement un cow-boy : son père, sa mère, son frère, sa soeur, son voisin, son pote, son collègue de boulot, etc?

Très bon point.

 

Tiens le discours suivant :

- T'as pas remarqué un point commun entre toutes les tueries dont tu parles?

- Bah qu'un type a tiré sur des gens?

- Non un autre point commun.

Laisse mariner un peu. Et dis-lui que le point commun c'est qu'elles ont toute eu lieu dans des établissements scolaires. Ensuite demande-lui de réfléchir pourquoi, et demande-lui à ce qu'il te donne la réponse la prochaine fois que vous vous verrez.

Oui, ça peut être une méthode intéressante. Mais j'ai peur que ce ne soit pas toujours efficace. Exemple d'une conversation avec un prohibitionniste hier soir :

Moi : David pourquoi aux USA les shootings ont lieu dans des "gun free zones" ? Tous. Etonnant non ?

Lui : Mais dès qu'on crée un système à deux vitesses, bien sûr que ça attire les criminels !

 

(merci à tous pour vos réponses)

Lien vers le commentaire

Oui j'essaie de le faire parfois, mais ils insistent. Je cite un message que j'ai reçu hier soir : "C'est quand même moins facile de trouver une arme et le gamin lambda qui pètera les plombs aura moins de chance d'en avoir une sous la main. "

Il faut simplement sourire avec un petit air dans la catégorie "come on, bitch" parce que là, s'imaginer que les armes, c'est difficile à avoir en France... Non mais allô quoi.

Les tirs à la kalach en Corse et à Marseille, c'est pour rire ?

Au sujet des règlements de compte, c'est aussi un argument qu'ils utilisent, là aussi je cite : "Les fusillades en Europe sont entre gangs. Aux USA, les citoyens en pâtissent."

Richard Durn ?
Lien vers le commentaire

Moi : David pourquoi aux USA les shootings ont lieu dans des "gun free zones" ? Tous. Etonnant non ?

Lui : Mais dès qu'on crée un système à deux vitesses, bien sûr que ça attire les criminels !

 

Mais c'est très intéressant comme réponse dis-donc! Cela attire les criminels?  Les armes créent (cf. premier point) des criminels, et les zones sans armes attirent les criminels (? Ca fait pas un peu beaucoup tout ça? Et le mauvais temps, c'est à cause des armes aussi?

Lien vers le commentaire

 mais ils insistent.

 

 

non, impossible.

 

(merci à tous pour vos réponses)

 

 

les gens qui te proposent des arguments ne te rendent pas service.Le defenseur des armes aura toujours tort aupres des antis, jusqu'a ce qu'ils les defendent avec ses armes dans les faits, et encore meme la on en trouvera parmis les antis pour faire les trolls.

A ma connaissance la seule methode qui marche vraiment bien sur les attardes du flingue c'est de les amener au stand, au airsoft, etc, les mettre dans le bain.

Lien vers le commentaire

 

La question d'armer les citoyens, comme droit politique, c'est pas un truc de bobo, elle s'est posée sous la révolution. Tiens, du grain à moudre pour ton argumentaire, avec des morceaux de féminisme percutant.

 

 

 

C'est ce que étonnamment rappelait l'article du Monde diplodocus cité plus haut :

 

 

Le droit aux armes inscrit dans le deuxième amendement fut pensé, au XVIIIe siècle, par des « intellectuels éclairés de la Côte est ». Il n’était alors ni culturel ni individualiste, mais politique et émancipateur, et s’inscrivait dans une longue tradition, largement oubliée aujourd’hui. Pendant des siècles, les armes furent en effet perçues comme un symbole de liberté : c’était l’épée que recevait le serf sous Henri Ier d’Angleterre (1100-1135) quand son seigneur l’affranchissait ; le fusil qui manquait aux esclaves français, interdits — selon l’article 15 du Code noir (1685) — de « porter aucune arme offensive, ni de gros bâtons, à peine de fouet et de confiscation ». Si les Pères fondateurs ont permis à tout citoyen de s’armer, ce n’était pas pour « se battre contre les Anglais », mais pour lui permettre d’exercer un droit jugé par eux fondamental : celui de résister à l’oppression, à la tyrannie, bref à un Etat qui tenterait d’outrepasser les prérogatives limitées que lui confère la Constitution.

 
Ce droit à la révolte, y compris violente, fut théorisé dans l’Europe du XVIIe siècle par les précurseurs des Lumières : « Le peuple supportera, sans mutinerie ni murmure, certaines erreurs graves de ses gouvernements, de nombreuses lois injustes, écrivait par exemple le philosophe anglais John Locke dans son Traité du gouvernement civil. (…) En revanche, si une longue suite d’abus, de prévarications et de fraudes révèle une unité de dessein qui ne saurait échapper au peuple, celui-ci prend conscience du poids qui l’opprime et il voit ce qui l’attend ; on ne doit pas s’étonner, alors, qu’il se soulève. »
 
L’idée a traversé les siècles et les frontières. Pendant la Révolution française, Maximilien de Robespierre appela à ce que « des forges s’élèvent sur les places publiques où l’on fabriquera des armes pour armer le peuple (2) ». Près d’un siècle plus tard, quand le gouvernement autoritaire d’Adolphe Thiers décide de confisquer les deux cent vingt-sept canons entreposés à Belleville et à Montmartre, qui appartiennent au peuple parisien, ce dernier se révolte et instaure la Commune de Paris. « Des armes ! Tout citoyen a le droit d’en avoir comme seule sanction sérieuse, efficace, de ses droits », proclame alors un révolutionnaire de Narbonne. L’idée est ensuite reprise par les républicains espagnols de 1936, qui demandent des armes à l’étranger pour lutter contre le franquisme ; par les résistants de la seconde guerre mondiale, qui cherchent à armer le peuple parisien ; puis par les révolutionnaires cubains (3).
 
Délaissée par le camp progressiste, qui a opéré une forme de symbiose avec l’Etat, cette double tradition de l’arme émancipatrice et du droit à la résistance a été reprise, aux Etats-Unis, par les conservateurs. Eux seuls invoquent désormais l’esprit originel du deuxième amendement : celui-ci « n’a pas été écrit pour protéger votre droit à tirer sur un daim, mais pour protéger votre droit à tirer sur un tyran s’il s’empare de votre gouvernement », assénait par exemple sur Fox News l’éditorialiste Andrew Napolitano. 
Lien vers le commentaire

ce qui confirme ce que je dis, que c'est bien l'angle par lequel la question on touche le bobo qui refuse d'entendre parler d'auto-defense au quotidien.

Ce qui fait que c'est bien une question de bobo pour formuler la chose comme FJ qui demontre  l'inverse de ce qu'il affirme: quand on parle d'armes a table c'est rarement pour des histoires de tyran, les tyrans ca n'existe plus grace aux democrassies c'est bien connu, c'est pour des histoires d'auto-defense et sur ce terrain le pro-armes est toujours perdant, et donc de ce fait pour gagnerrr, avoirrr raisoOnnn et convaAAincreuu ( il m'a semble comprendre que c'etait ca le but de certains, bonne chance et bon fun ) c'est l'angle bobo qui prime.Ce qui est triste vu que des armes dans un contexte revolutionnaire ca m'etonnerait qu'on en ait besoin avant d'avoir besoin des armes dans un contexte d'auto defense.

pouet.

Lien vers le commentaire

Moi : David pourquoi aux USA les shootings ont lieu dans des "gun free zones" ? Tous. Etonnant non ?

Lui : Mais dès qu'on crée un système à deux vitesses, bien sûr que ça attire les criminels !

 

(merci à tous pour vos réponses)

 

Conclusion : supprimer les GFZ.

Lien vers le commentaire

Et pendant ce temps là, la CIA vient de reconnaître qu'elle commence à équiper les rebelles Syriens d'armes "légères" (les mêmes qui deviennent "lourdes" lors d'une utilisation en occident). http://www.washingtonpost.com/world/national-security/cia-begins-weapons-delivery-to-syrian-rebels/2013/09/11/9fcf2ed8-1b0c-11e3-a628-7e6dde8f889d_story.html

Bonne nouvelle.

Comme ça. quand les français qui se battent là bas reviendront à la maison, on aura des arguments supplémentaires pour demander l'assouplissement des conditions de détention d'armes.

Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...