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Le prix du pain


j_b_say

Messages recommandés

J'avoue c'etait un peu suffisant… :icon_up:

mais en meme temps "pourquoi? qu'est ce que t'en sais? "

C'est un peu gonflant aussi.

Je te rappelle que tu es sur un forum de débats. Quand on débat sérieusement, on avance des preuves pour soutenir ses arguments. Tu t'en passes systématiquement, donc les anciens du forum te rappellent à l'ordre. Si tu te mets à les prendre de haut, tu auras les modérateurs sur le dos. Donc, un ton plus bas et tout ira bien.

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Reprenons.

Bilboo affirme beaucoup de choses, d'une part des "faits" (i.e. statistiques etc.), d'autre part des mécanismes économiques.

Je lis sous la plume/clavier des autres internautes des excellents A.B. et Lucilio aumoins trois pans majeurs de réponse à bilboo :

1- Sur le plan pratique l'augmentation du prix des denrées agricoles à l'origine des filières de biocarburant vient bel et bien principalement de la montée en puissance de la filière biocarburants.

2- Sur le plan théorique le marginalisme nous parle du "prix d'équilibre" (passons sur le caractère insubstantiel des "équilibres" en économie, ce n'est pas le sujet et ce serait dommage de se priver de cette base de raisonnement à ce seul motif), qui permet d'ajuster les volumes de production+déstockage aux volumes de consommation+stockage. Ces volumes s'ajustent AVEC les prix de transaction qui traduisent les éventuelles tensions. Les post de bilboo semblent témoigner d'un raisonnement marginaliste tronqué : il part d'un prix et fait varier les quantités autour ; or c'est bel et bien le prix qui s'ajuste jusqu'à engendrer l'ajustement des quantités.

3- L'un des principaux goulots d'étranglement pétrolier est bel et bien celui des raffineries. Or celui-ci provient de contraintes étatiques directes (interdictions "écologistes"), semi-directes (contrôle cohercitif des quantités produites par les états producteurs qui en profitent pour accumuler le maximum de valeur ajoutée sur leur sol avec le raffinage, engendrant une insécurité économique considérable sur les raffineries étrangères, induisant un surcoût virtuel énorme d'où la rareté relative de la capacité de raffinnage qui en outre est techniquement très dépendante du type de pétrole à taiter) et indirectes (insécurité économique liées aux subventions déloyales des autres modes énergétiques).

Plusieurs autres point restent au moins en partie à traiter notamment :

4- l'évolution et la situation des subventions agricoles sur produits alimentaires ou sur produits énergétiques,

5- les correspondances énergétiques entre filières pétrolières, charbon et agricoles,

6- la comparaison des coûts de revient du pétrole, de l'essence et de l'éthanol,

7- l'analyse des captations étatiques au sein du prix des produits pétroliers à la pompe (état "producteur" + état "consommateur"),

8- la preuve du fait qu'il existerait d'ores et déjà des filières à rendement énergétique négatif mais à rentabilité "économique " positive du fait desdites subventions (ce point est important, mais plus délicat qu'il n'y parrait car il faut comparer ce qui est comparable et séparer les bilans des carburants liquides, carburants solides, électricité, tout en tenant compte des passerelles de conversion).

Sur la forme je suggère à bilboo de mettre en gras ce qui lui semble important afin de réserver le soulignement aux hyperliens.

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En ce qui concerne les taux de subvention agricoles, Wikipedia (hum…) rapporte des disparités fortes entre les grandes zones économiques mondiales (??? en $/ha : 61 en Australie, 281 en UE, 346 aux US, 650 en Suisse ???). Ensuite je ne vois marqué nul part que les subventions aux biocarburants ne s'ajouteraient pas aux subventions à la production ou à la non production (car en UE on subventionne beaucoup la non production - jachère ou réduction) agricole. Il nous faut donc plus de source concernant ce comparatif de subventions. Soit dit en passant, si les subventions agricoles occidentales avaient longtemps empêhcé la rentabilité des biocarburants, alors c'est une véritable ponction en faveur des pays pétroliers qu'elles auraient effectuées sur le dos des contribuables occidentaux, ce qui serait éminemment scandaleux. J'ai tendance à croire que ce n'est pas ce qui s'est produit, mais cela reste à vérifier.

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Bilboo le hobbit nous démontre ainsi que, malgré ses grandes connaissances en économie, il n'a pas encore capté que Malthus et le Club de Rome c'est rien que des bêtises.

Il n'a surtout pas capté - lui qui se demande quel serait le prix de marché "juste" d'une ressource fossile - que depuis les scholastiques espagnols du 16e siècle on sait que ce "juste" prix est celui déterminé par le marché, au travers de la loi de l'offre et de la demande, conformément à la subjectivité de la valeur.

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Autre petit graphique sur le pompage étatique du pétrole :

Sharing the spoils

Nov 6th 2007

From Economist.com

OIL prices seem to hit a new peak each week. This is good news for governments which take a cut of revenues. And coffers will swell further as companies explore new sources of oil that had previously been too pricey to extract, such as oil sands in Alberta, Canada. The province's government recently announced an increase in royalties from 47% to 55% of net revenues in 2010. But this is still a relatively small share compared with many countries. The tax man in Norway, Russia and Libya takes over 70% of revenues.

Oil.jpg

http://www.economist.com/daily/chartgaller…ory_id=10091402

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Un scenario de croissance de la demande et de stabilité des prix n'est pas realiste.

L'histoire économique du 19e siècle prouve le contraire à suffisance. Normal : on n'y faisait pas tourner la planche à billets comme aujourd'hui.

On n'est plus du tout dans la sitation du XIXeme siècle, essentiellement en raison de la baisse de la vitesse relative du progrès technique.

Plus on exploite une ressource plus l'exploitation devient difficile. Quand le progres technique est plus rapide que la croissance des difficulté, tendentiellement le prix baisse.

C'est ce qu'il s'est passé pratiquement depuis les moulin du moyen age jusqu'au debut des années 60 et l'arrivée du nucleaire civile a une echelle visible. ( pic des decouverte de petrole en 1963)

Depuis le progres technique progresse sensiblement moins vite que les difficulté.

Il etait beaucoup plus facile pour les hommes de 1920 avec les technique de 1920 de decouvrir et d'exploiter du petrole suplémentaire que pour des ingenieurs d'aujourd'hui avec des techniques d'aujourd'hui.

Passer de l'huile de baleine au petrole, du bois au charbon, au XIX siecle a été un gains en terme d'abondance et de facilité d'accès enorme. Passer de champs petrolier conventionnel on shore à de l'offshore super profond ou l'exploitation de sable asphaltique, voir du chauffage au petrole au chauffage au bois, c'est le chemin exactement inverse.

Autre petit graphique sur le pompage étatique du pétrole :

Le liberalisme est moins dirigé contre l'état que contre la rente. Les rentes sous toutes leur forme ( agricole, numerus clausus de certaine profession etc…).

Les compagnie petrolière croulent sous leurs rentes ce qui n'est pas sain pour une économie. A coté de certaine compagnie tout ce qu'il ya de plus privée, la secu passerait pour un genre de wallmart en terme de productivité et de gestion des effectifs. Le dernier etudiant chevelu en geologie à monpellier VIII ou du dakota institute of technology se retrouve payér sur 23 mois pour aller creuser des trou a 30 millions d'euros dans des coins sans petrole…

Les sieges sociaux sont flambant neuf, enorme, quand materiels sont d'une vetusté effarante etc…

C'est vraiment un secteur géré comme de la merde.

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On n'est plus du tout dans la sitation du XIXeme siècle, essentiellement en raison de la baisse de la vitesse relative du progrès technique.

Ta capacité a sorti des énormités à grande vitesse va nous permettre d'établir une nouvelle unité de mesure, le bilboo (à échelle ouverte).

Depuis le progres technique progresse sensiblement moins vite que les difficulté.

Évidemment, tu feins d'ignorer que les progrès techniques ont justement permis d'ouvrir de nouvelles voies contournant ces difficultés. Ton mode de pensée rappelle à celui de cet "expert" du 19e siècle catastrophé par le fait que la traction hippomobile et l'éclairage à l'huile de baleine ne pourraient jamais suivre la croissance économique au même rythme et que, donc, cette dernière se verrait bloquée à un plafond indépassable.

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Passer de champs petrolier conventionnel on shore à de l'offshore super profond ou l'exploitation de sable asphaltique, voir du chauffage au petrole au chauffage au bois, c'est le chemin exactement inverse.

Affirmation gratuite : c'est précisément les progrès technologiques qui permettent de réexploiter des sources d'énergie qui n'auraient pas été rentables avec les anciennes technologies.

Le liberalisme est moins dirigé contre l'état que contre la rente.

Rappelons que 77% du pétrole exploité l'est par l'État.

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Évidemment, tu feins d'ignorer que les progrès techniques ont justement permis d'ouvrir de nouvelles voies contournant ces difficultés. Ton mode de pensée rappelle à celui de cet "expert" du 19e siècle catastrophé par le fait que la traction hippomobile et l'éclairage à l'huile de baleine ne pourraient jamais suivre la croissance économique au même rythme et que, donc, cette dernière se verrait bloquée à un plafond indépassable.

A toutes les epoques il y a des optimiste et des pessimiste. Historiquement les prevision des optimistes ont été au moins aussi farfelues que celle du plus froid malthusien. On vit encore tres majoritairement sur les meme energies qu'au 19eme siecle. Le plus gros changement c'est l'inversion presque terme a terme des usage du charbon et du petrole:

le charbon etait utilisée pour le transport et le chauffage. Le petrole pour l'eclairage individuel.

Aujourd'hui le petrole est utilisé pour le transport et le chauffage. le charbon pour l'electricité.

le gaz etait utilisé pour l'eclairage direct par bec de gaz et pour la production d'engrais. Il est utilisé pour la production d'electricité et la production d'engrais.

Il y a en terme de production d'energie une inertie extremement forte. Et le monde est sensiblement aussi dependant du charbon qu'il l'etait à l'epoque de zola. Ce qu'aucun optimiste qui nous voyaient en l'an 2000 dans des voiture volante n'avait sans doute pas prevu.

world_energy.gif

Les progrès en terme de stockage de l'electricité n'ont rien de follichon. L'eolien et le photovoltaique ne depassent pas l'epaisseur du trait sur un diagramme de consomation d'energie. Et n'existeraient pas sans des subventions pour le coups assez enormes.

Je ne dis pas qu'une revolution energetique qu'une sortie "par le haut", est impossible, je dis -prudement- qu'elle est plutot improbable.

J'avais quand meme misé une dizaine de millions d'euros ( les votres pas les miens :icon_up: …) sur lockheed martin quand Sandia a publié ses resultat sur la z machine. Motivation j'avoue totalement irrationnelle ( la part du programme doit representer 0,0000000001% de la valorisation du titre). Mais y avait ce petit coté stars wars dans les photos, un nom tellement plus funky qu'iter ( Z machine) et le petit plaisir d'investir sans rien comprendre… ( sinon que la voie est probablement plus prometeuse qu'Iter)

Sandia_Z.jpg

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A toutes les epoques il y a des optimiste et des pessimiste.

Avec cette différence que toutes les prévisions pessimistes se sont vues démenties : en 1874, le géologue du principal État producteur des États-Unis, la Pennsylvanie, prévint le gouvernement de ce qu'il ne restait plus de pétrole que pour quatre ans ; en 1914, le gouvernement fédéral prétendait qu'il n'y en avait plus que pour dix ans ; le président Carter prédit en 1977, qu'à moins de réduire drastiquement la consommation dans les dix années à venir, les États-Unis ne pourraient plus importer suffisamment de pétrole d'aucun pays à un prix acceptable ; en 1970, les experts croyaient que le monde possédait 612 milliards de barils de réserves prouvées ; toutefois, lors des trente années suivantes furent utilisées 767 milliards de barils de pétrole. Alors que nombre de prévisions optimistes (exceptées les visions futuristes farfelues) se sont vue confirmées. Par exemple, le pari entre Julian Simon et Paul Ehrlich.

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A coté de certaine compagnie tout ce qu'il ya de plus privée, la secu passerait pour un genre de wallmart en terme de productivité et de gestion des effectifs. Le dernier etudiant chevelu en geologie à monpellier VIII ou du dakota institute of technology se retrouve payér sur 23 mois pour aller creuser des trou a 30 millions d'euros dans des coins sans petrole…

Les sieges sociaux sont flambant neuf, enorme, quand materiels sont d'une vetusté effarante etc…

C'est vraiment un secteur géré comme de la merde.

Ça m'étonnerait fort. Je voudrais en savoir plus si tu as des détails et des sources.

Je ne dis pas qu'une revolution energetique qu'une sortie "par le haut", est impossible, je dis -prudement- qu'elle est plutot improbable.

J'avais quand meme misé une dizaine de millions d'euros ( les votres pas les miens :icon_up: …) sur lockheed martin quand Sandia a publié ses resultat sur la z machine. Motivation j'avoue totalement irrationnelle ( la part du programme doit representer 0,0000000001% de la valorisation du titre). Mais y avait ce petit coté stars wars dans les photos, un nom tellement plus funky qu'iter ( Z machine) et le petit plaisir d'investir sans rien comprendre… ( sinon que la voie est probablement plus prometeuse qu'Iter)

Quitte à passer pour un de ces farfelus optimistes, je prédis que l'on sortira bel et bien par le haut du problème de la fourniture d'énergie. Sandia est un bon indice des choses qui nous attendent au tournant, mais je ne pense pas que ce soit L-M qui développe la solution (je penche plutôt du côté des japonais).

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en 1970, les experts croyaient que le monde possédait 612 milliards de barils de réserves prouvées. Toutefois, lors des trente années suivantes furent utilisées 767 milliards de barils de pétrole. Alors que nombre de prévisions optimistes se sont vue confirmées.

C'est une vision completement fantaisiste du secteur. Les reserves ultimes sont stable depuis 70 à 2GB.

Les reserves totales se decomposent par probabilité et de decouvertes et de recuperation. Le niveau global des reserves c'est petrole extrait + petrole extractible avec une probalité de 95% plus petrole extractible avec une probabilité de 50% plus petrole extractible avec une probabilité de 5%.

Chaque reserve est ponderé par sa decouverte et les petrolier occidentaux par regle prudentielle n'incluent dans le reserve prouvées que le petrole extractible a 90%.

Sans meme compter les erreurs à la hausse (les gruges des etats producteurs, des compagnies, et les difference de comptabilité des reserve ( la russie utilise un mode de calcul herité de l'URSS qui n'est pas equivalent à la methode occidentale)), la surestimation du progres technique sur les champs existant, les reserves ultimes restent stables, c'est la ventilation entre les different poste qui evolue:

la part des reserve deja extraite s'acroit

la part des reserve prouvée s'acroit.

La part des reserve probable decroit.

25ans-1_clip_image012.jpg

Par exemple, le pari entre Julian Simon et Paul Ehrlich.

Le paris tient sur les matière première. Qu'on devrait plutot appeler matiere "secondaire". La seule matiere vraiment "premiere" c'est la source d'energie necessaire pour l'extraction de n'importe quel mineral.

Pour etre juste le pari de ehrlich doit etre fait dans un monde ou le progres technique compense la hausse du cout de l'energie nécessaire à l'extraction.

Ce qui n'est plus le cas.

ou le progres technique abaisse la demande par une meilleurs utilisation ( moins d'acier pour produire une canette etc)

ce qui est encore le cas.

Apres un feu vert et un feu rouge donne une tendance qui n'est pas exeptionnelement favorable.

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Les reserves ultimes sont stable depuis 70 à 2GB.

En 1970, ces réserves étaient estimées à 612 milliards de barils. Actuellement, elles sont estimées à 1,2 billions de barils.

la part des reserve deja extraite s'acroit

la part des reserve prouvée s'acroit.

La part des reserve probable decroit.

25ans-1_clip_image012.jpg

Ce graphique c'est vraiment n'importe quoi - si l'échelle est bien en milliards de barils - : le maximum est à 350 alors que l'on a consommé près de 800 milliards de barils depuis 1970.

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La seule matiere vraiment "premiere" c'est la source d'energie…

Voyons les prévisions pour les États-Unis :

Undeveloped Domestic Oil Resources Provide Foundation For Increasing U.S. Oil Supply

An analysis by Advanced Resources International, Arlington, VA, for the U.S. Department of Energy’s Office of Fossil Energy

The report, Undeveloped Domestic Oil Resources: The Foundation for Increasing Oil Production and a Viable Domestic Oil Industry, provides an estimate of total undeveloped and future technically recoverable domestic oil resources in the United States. Undeveloped domestic oil resources still in the ground total more than one trillion barrels. The resource includes undiscovered oil, "stranded" light oil amenable to CO2-EOR technologies, unconventional oil (deep heavy oil and tar sands) and new petroleum concepts (residual oil in reservoir transition zones).

This assessment originally examined the resource potential for applying state-of-the-art CO2-EOR technologies in only six basins/areas of the United States. It did not include the additional resource potential outlined in the ten basin-oriented assessments, or the recoverable resources from residual oil zones, as discussed in related reports issued by DOE in February 2006. Accounting for these, the future recovery potential from domestic undeveloped oil resources by applying EOR technology is 240 billion barrels, boosting potentially recoverable resources to 430

billion barrels.

Report [865KB PDF]

DOE Fact Sheet [80KB PDF]

Updated Table of U.S. Oil Resources [65.3KB PDF]

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[…] Le liberalisme est moins dirigé contre l'état que contre la rente. Les rentes sous toutes leur forme ( agricole, numerus clausus de certaine profession etc…). […]

Le libéralisme est moins dirigé contre l'Etat que contre la violation des droits les plus élémentaires de chacun d'entre nous. Ce qui distingue une rente légitime d'une rente illégitime, c'est que la première a été obtenue sans violer de droit et peut disparaitre du jour au lendemain, tandis que la dernière est issue d'un passe-droit, d'un privilège obtenu par une partie de la population et maintenu par la force en opposition aux droits légitimes du reste de la population.

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Les ordre de grandeurs sont justes.

Les reserves mondiales prouvée sont des chiffre à utiliser avec precaution et une marge d'erreur d'au moins 10%. Pour donner un chiffre des reserve prouvés on inclut par convention le petrole deja extrait ( dont pour le coup on est sur et certain qu'il est bien extractible) pas toujours pour les analyse prospective.

Je veux bien me tromper de temps en temps mais je ne dis pas QUE des conneries notamment sur ce sujet que je connais bien.

A coté de certaine compagnie tout ce qu'il ya de plus privée, la secu passerait pour un genre de wallmart en terme de productivité et de gestion des effectifs. Le dernier etudiant chevelu en geologie à monpellier VIII ou du dakota institute of technology se retrouve payér sur 23 mois pour aller creuser des trou a 30 millions d'euros dans des coins sans petrole…

Les sieges sociaux sont flambant neuf, enorme, quand materiels sont d'une vetusté effarante etc…

C'est vraiment un secteur géré comme de la merde.

Ça m'étonnerait fort. Je voudrais en savoir plus si tu as des détails et des sources.

Les raffineries, les pipes, voire les tankers meme s'ils sont à part, l'ensemble des installation technique existantes ont des niveau de vetusté, de sous entretient, de sous investissement chroniques. Il y a un taux de defaillance des raffineries dont on n'accepterait pas le dix millieme de l'industrie nucleaire.

Le renouvellement des pipes n'est ni prevu ni provisionné. Les materiels sont poussés au dela de durée de vie.

Par exemple BP a prolongé d'une dizaine d'année l'exploitation d'un pipe en alaska transportant 8% de la production americaine d'huile. Le pipes cède la production stope les prix explosent.

Prolonger un peu les materiel d'exploitation, c'est reporter les investissement necessaire à la phase de declin du puit - un puit fini toujours par se vider… -au moment ou elle est le moins rentable ce qui revient 9 fois sur 10 a ne jamais le faire.

Le pourrissement general des infrastructures avantages les petroliers. Ils y gagnent non seulement sur les couts d'entretien mais aussi sur ces "petites crise d'approvisionnement" et sur le climat d'incertitude sur les capacités techniques qui poussent le baril à la hausse.

Toutes les compagnie occidentales appartiennent sensiblement au même types d'investisseurs, qui en attendent les meme type de politique. Un dirigeant d'une compagnie majeure qui deciderait de renover l'ensemble de ses infrastructure existante passerait pour un beatnik decroissant, ce qui est mal vu.

Sur le recrutement il y a clairement un probleme de competence pour toute une série de métier.

Dans les années soixante un geologue partait à l'aventure, sillonnait le moyen orient sans portable sans pression excessive etc. Un geologue de l'epoque avait l'espoir de trouver l'équivalent de plusieurs milliard de baril au court de sa carriere.

Aujourd'hui un geologue travaille essentiellement dans l'offshore plus ou moins profond, les chance de decouverte sont baisses, il doit decider ou creuser pour un puit d'essais. Un forage d'essais se fait par des plateforme louée 100 à 200 000 dollars par jour. Et le mec doit dire "on creuse la" avec des chance de succes faible malgré les progres en imagerie.

Quelque soit le salaire, le type qui accepte ce genre de job n'est pas un scientifique dieu du sediment, c'est 9 fois sur 10 un bourrin aux nerf d'acier…

Au rythme actuel, dans 20 ans le petrole aura atteint le degré d'abrutissement de l'industrie du tabac… :icon_up:

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Quand tu lis ce genre d'article:

The report, Undeveloped Domestic Oil Resources: The Foundation for Increasing Oil Production and a Viable Domestic Oil Industry, provides an estimate of total undeveloped and future technically recoverable domestic oil resources in the United States. Undeveloped domestic oil resources still in the ground total more than one trillion barrels. The resource includes undiscovered oil, "stranded" light oil amenable to CO2-EOR technologies, unconventional oil (deep heavy oil and tar sands) and new petroleum concepts (residual oil in reservoir transition zones).

c'est ça qu'il faut souligner:

The report, Undeveloped Domestic Oil Resources: The Foundation for Increasing Oil Production and a Viable Domestic Oil Industry, provides an estimate of total undeveloped and future technically recoverable domestic oil resources in the United States. Undeveloped domestic oil resources still in the ground total more than one trillion barrels. The resource includes undiscovered oil, "stranded" light oil amenable to CO2-EOR technologies, unconventional oil (deep heavy oil and tar sands) and new petroleum concepts (residual oil in reservoir transition zones).
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Le graphique de bilboo me semble émminemment douteux.

Certaines des grandeurs de ce graphique semblent vraies (consommé, prouvé) mais le probable et le possible semblent fortement déformés. En tout état de cause, il conviendrait d'ajouter la quantité du pétrole que son auteur pense que l'on ne saura pas récupérer. Malgré les progrès techniques, la majorité du pétrole reste généralement dans le sol à l'issue de l'exploitation d'une nappe de pétrole. Or le graphique de bilboo suggère le contraire.

Il y a 700 GT de pétrole qui restent dans les nappes déja découvertes. Seul 1/4 est considéré comme récupérable. A cela s'ajoute le pétrole des nappes à découvrir.

Actuellement, on récupère environ 35% du pétrole d'une nappe. Les taux de récupération varient considérablement d'une nappe à l'autre (géologie, pression, température, et qualité de pétrole influent fortement). La récupération primaire (on creuse et on récupère, méthode 19ème siècle) représente environ 15% du pétrole des nappes. La récupération secondaire (avec injection d'eau) représente 20%. Quelques % supplémentaires peuvent peut-être être obtenus avec la récupération tertiaire (polymères, vapeur, CO2, voire même par combustion partielle avec injection d'air). On peut espérer faire des progrès significatifs dans leur orchestration. chaque % gagné représente une année de consommation au rythme actuel.

( Edit : ordre des phrases )

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mais le probable et le possible semblent fortement déformés

c'est le principe meme du calcul. Le petrole incertain est souspondéré par rapport au petrole certain.

C'est pour cela que la mise en exploitation de ressource considerée comme incertaine fait mécaniquement monté le niveau des reserve en dehors de tout decouverte.

En tout état de cause, il conviendrait d'ajouter la quantité du pétrole que l'on pense ne jamais savoir récupérer

Une reserve c'est par definition quelques chose d'accessible. C'est pour cela qu'on integre dans le calcule des reserves le petrole deja extrait et qu'on ne met pas le petrole qu'on pense ne jamais extraire.

Le progres technique, donc l'accroissement supposé du taux de recuperation est implicitement integré dans le calcul des reserve.

Le petrole laissé en terre s'appelle reserve ultime et se trouve determiné à part. c'est comme ca.

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Le graphique de bilboo me semble émminemment douteux.

Récupéré chez Manicore, c'est tout dire !

http://www.zebloc.com/articles/rascal/explication_2031.php

Graphique auquel Bilboo a omis le commentaire de Jean-Marc Jancovici :

Comparaison des consommations cumulées, réserves prouvées, et réserves additionnelles en 1970 et 2005, en milliards de tonnes équivalent pétrole, et en supposant que les réserves ultimes (la totalité du pétrole extractible sur terre, y compris ce qui est déjà extrait) totalisent 2500 milliards de barils, soit 342 milliards de tonnes équivalent pétrole (une tonne ≈ 7,3 barils).
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Ils nous font le gag CO2 + épuisement du pétrole + empreinte écologique. L'écoloescroquerie intégrale ! Ah non : manque le catastrophisme anti-nucléaire.

A propos de l'empreinte écologique, il faudra organiser un Café Liberté sur le sujet. Ca ne manque pas de croustillant. Si on enlève le catastrophisme CO2, on a une grosse marge. Evidemment, les écocondriaques fustigent l'occident alors que, justement, l'occident est largement excédentaire en ressources agricoles. Sans le mythe du grand méchant CO2, leurs raisonnements bancaux s'effondrent. En outre aucun mot sur les gains en productivité attendus avec les OGM et l'optimisation des terres du tiers monde, aucun mot sur la croissance potentielle de la pisciculture, etc. Mais l'empreinte écologique est un autre sujet que celui de cette ligne de forum dédiée au pétrole prix du pain.

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Toute production d'une unités suplémentaires de richesses provoque la consommation supplementaire d'une unité d'energie.

C'est ce que je te demande de montrer, pas de reformuler.

On peut très bien s'enrichir en trouvant une manière de produire un bien avec moins d'énergie par exemple.

Tous les gains en terme d'efficacité energetique sur la production d'un produit sont reinjecté dans l'economie generale sous forme de salaire, de profit, de baisse des prix ou d'un mix des trois:

Pas nécessairement, on peut aussi décider de travailler moins. Imagine une ile déserte avec des indigènes qui courent toute la journée après des cochons sauvages. Un jours ils apprennent à construire des pièges et passent la journée à bronzer sur la plage plutot que courir après les cochons. Ils se sont enrichis et leur dépense d'énergie à diminué.

Notre société n'est pas nécessairement comparable à celle-ci, mais comme ton argument se veut général, mon contre exemple te montre qu'il est faux.

ETC ETC

Héee non. Par ailleurs quand bien même la demande d'énergie augmente à l'avenir il faut aussi que tu montres que l'offre d'énergie ne va pas augmenter plus vite.

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Une reserve c'est par definition quelques chose d'accessible. C'est pour cela qu'on integre dans le calcule des reserves le petrole deja extrait et qu'on ne met pas le petrole qu'on pense ne jamais extraire.

Ce qui n'empêche pas les réserves d'augmenter, dès lors que les progrès technologiques permettent d'exploiter du pétrole que l'on pensait ne jamais pouvoir extraire auparavant. C'est ainsi :

En 1970, les réserves de pétrole, publiées par les compagnies pétrolières, permettaient de couvrir 30 ans de consommation, laquelle était de l'ordre de 2,4 milliards de tonnes par an. Ces réserves se montaient donc à environ 72 milliards de tonnes de pétrole cette année-là.

En 2005, après avoir consommé environ 110 milliards de tonnes de pétrole, soit bien plus que les réserves connues en 1970, nous disposons de 140 milliards de tonnes environ de réserves, sans compter ce que l'on appelle les réserves de pétrole "non conventionnel" qui viennent s'y rajouter […]

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Pas nécessairement, on peut aussi décider de travailler moins. Imagine une ile déserte avec des indigènes qui courent toute la journée après des cochons sauvages. Un jours ils apprennent à construire des pièges et passent la journée à bronzer sur la plage plutot que courir après les cochons. Ils se sont enrichis et leur dépense d'énergie à diminué.

travailler moins pour travailler tous? consommer moins pour plus de temps libre et aller taquiner le piege a cochon de temps en temps?

ce serait pas un petit peu decroissant ca?

Alors ton poster d'alain lipietz?* Noir et blanc ou couleur?

lipietztof-610x727.jpg

(*je deconne suis plein d'humour aujourd'hui)

Un jours ils apprennent à construire des pièges et passent la journée à bronzer sur la plage plutot que courir après les cochons. Ils se sont enrichis et leur dépense d'énergie à diminué.

leur depense "d'energie humaine", l'effort physique, a diminué grace à un syteme mécanique efficace pour capter l'energie de leurs environnement. Il trouve un systeme pour capter la production d'energie solaire (stocké sous forme d'energie chimique par les plante elle meme transfomé en viande de cochon par le cochon).

La diminution de l'effort physique par unité d'aliment produit, permet une rapide expansion de la population. La population de cochon decroit. Le progres technique permet l'invention de l'elevage qui permet de rationnaliser et d'optimiser le cycle soleil eau plante cochon en pratiquant un downsizing de leur ecosysteme: supression des chainon alimentaires improductif ( les mauvaise herbe les insectes etc). La population de cochon est multiplié par 10, la population humaine par neuf. la population humaine continue de s'accroitre. L'ile etant limitée en surface on commence à craindre la famine. On decouvre finalement un mine de phosphate. La production agricole s'acroit de nouveau tout le monde est rassurée.

La mine commence s'epuise mais beaucoup pensent " on finira par trouver". les grain de productivité sont enorme seule 2% de la population de l'ile produit les cochons qui nourissent la population. les decennie passe. LA population s'acroit et s'enrichit crée des options commerciale asstucieuses des sms gratuit etc…

Et puis la mine entame sont declin. Pas violent au debut, pas une supression immediate juste un declin inexorable.

Pas de probleme notre PIB est basé à 96% sur les telecom dise d'interessant economiste.

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