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Les étudiants


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Pour avoir été étudiant moi-même pendant pas mal d'années, fréquenté les BTS, facultés et grande école de commerce, j'ai eu un bon overview des choses qu'on peut faire post bac. Mais il y a une raison à cette envie de devenir diplômé: Obtenir un emploi à la sortie. Les écoles de commerces diffusent d'ailleurs des chiffres à ce sujet.

Ce matin en regardant la matinale sur Canal plus je voyais qu'il y avait une "Grève " des étudiants. La raison est évoquée: La loi sur l'autonomie des universités.

Du coup on sollicite les étudiants au micro et le représentant local annonce en substance qu'il sent qu'avec ces lois ce seront les entreprises qui feront les programmes ( c'est vrai que ceux de l'Etat sont tellement adaptés! ).

J'ai tout de suite pensé, "mais mon dieu pauvre trou du cul, prie pour que les entreprises fassent en partie les programmes! Comme ça elle sauront enfin ce qu'elle recrutent et peut-être que tu auras un travail en sortant, abruti congénital"

Une fois ma colère passeée, ils montraient les résistants qui sont mécontants des blocages et le font savoir, mais tout de suite on montre les images des votes foireux car les amphis sont remplis d'adhérents au politburo. A cela on ajoute le fait qu'il ne sont pas plus de 200 et qu'ils votent pour des fois plus de 4000 ou 5000 étudiants.

A la fac c'est la zone, des locaux pourris, des profs souvent arrivés par copinage, des cours annulés sans que ce soit annoncé, etc… Mais on peut le dire les cours sont totalement inadaptés au monde du travail. Alors je crois que le fait que les entreprises s'investissent pour faire en sorte que les jeunes soient bien formés est très loin d'être un mal mais plutôt un bienfait!

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Ils luttent pour que l'Etat soit le seul employeur qui s'investisse dans l'enseignement supérieur ! En réfléchissant un peu, il ne faut pas mettre tout ses oeufs dans le même panier, il est donc recommandable qu'une multitude d'employeurs potentiels s'investissent dans l'enseignement supérieur.

Même pas besoin d'argument libéral pour contrer leurs lubies.

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Pour avoir été étudiant moi-même pendant pas mal d'années, fréquenté les BTS, facultés et grande école de commerce, j'ai eu un bon overview des choses qu'on peut faire post bac. Mais il y a une raison à cette envie de devenir diplômé: Obtenir un emploi à la sortie. Les écoles de commerces diffusent d'ailleurs des chiffres à ce sujet.

Ce matin en regardant la matinale sur Canal plus je voyais qu'il y avait une "Grève " des étudiants. La raison est évoquée: La loi sur l'autonomie des universités.

Du coup on sollicite les étudiants au micro et le représentant local annonce en substance qu'il sent qu'avec ces lois ce seront les entreprises qui feront les programmes ( c'est vrai que ceux de l'Etat sont tellement adaptés! ).

J'ai tout de suite pensé, "mais mon dieu pauvre trou du cul, prie pour que les entreprises fassent en partie les programmes! Comme ça elle sauront enfin ce qu'elle recrutent et peut-être que tu auras un travail en sortant, abruti congénital"

Une fois ma colère passeée, ils montraient les résistants qui sont mécontants des blocages et le font savoir, mais tout de suite on montre les images des votes foireux car les amphis sont remplis d'adhérents au politburo. A cela on ajoute le fait qu'il ne sont pas plus de 200 et qu'ils votent pour des fois plus de 4000 ou 5000 étudiants.

A la fac c'est la zone, des locaux pourris, des profs souvent arrivés par copinage, des cours annulés sans que ce soit annoncé, etc… Mais on peut le dire les cours sont totalement inadaptés au monde du travail. Alors je crois que le fait que les entreprises s'investissent pour faire en sorte que les jeunes soient bien formés est très loin d'être un mal mais plutôt un bienfait!

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Il fut un temps où les syndicalistes (les vrais) se foutaient des étudiants de l'UNEF en soulignant que les petits bourges subventionnés à faire leurs études- donc l'essentiel des élèves du supérieur- devraient au moins avoir la décence d'aller en cours. C'était un peu Séguy ou Bergeron durant mai 68.

Aujourd'hui, ces mêmes syndicats et la gauche sont devenus tellement ridicules qu'ils prennent Julliard -Bruno, pas Jacques-pour un grand penseur et l'occupation des facs par des petits c… pour un acte révolutionnaire. Ce qui indique l'état de délabrement où ils se trouvent.

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Ca me rappelle la partie de mes études que j'ai passée dans le public. On était une petite structure (école de multimedia), mais la moindre volonté de partenariat avec des entreprises était étouffée par les protestations des grandes gueules qui disaient textuellement, "nous somme à vocation culturelle, pas question de laisser le monde de l'entreprise rentrer ici".

Résultat, je suis sorti de l'école en connaissant plein de choses, mais dont aucune n'était utile pour travailler.

J'ai trouvé une solution en complétant ma formation par un contrat en alternance : je travaille 80% du temps, le reste du temps en cours, et l'entreprise verse 20% de mon salaire directement au centre de formation (privé). C'est une solution win-win, exonérée de charges pour l'employeur, où l'Etat n'intervient que pour embêter tout le monde avec sa lenteur administrative : mon contrat a mis huit mois a être validé.

Bon, tout ça pour dire que même si je ne suis pas libéral, il y a des fois où, hein, quand même…

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Il faut arrêter de tirer à boulets rouges sur l'université. C'est vrai qu'il y a des locaux pourris, mais il y en a aussi des neufs (plus en science qu'en lettre il me semble). Et le niveau d'enseignement est loin d'être mauvais, il est même très très bon en informatique et mathématiques.

L'autonomie des facs est une bonne chose.

Je pense que les mouvements de protestations proviennent des milieux littéraires, où la formation n'a pas à priori de but professionnel (sauf pour devenir professeur…), et qui craignent de disparaitre ou d'être marginalisés face aux Sciences.

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Il faut arrêter de tirer à boulets rouges sur l'université. C'est vrai qu'il y a des locaux pourris, mais il y en a aussi des neufs (plus en science qu'en lettre il me semble). Et le niveau d'enseignement est loin d'être mauvais, il est même très très bon en informatique et mathématiques.

L'autonomie des facs est une bonne chose.

Je pense que les mouvements de protestations proviennent des milieux littéraires, où la formation n'a pas à priori de but professionnel (sauf pour devenir professeur…), et qui craignent de disparaitre ou d'être marginalisés face aux Sciences.

En effet le niveau d'enseignement en info et maths est très bon en fac . Le problème c'est que les amphi sont vides , et il ne faut pas chercher très loin pour comprendre pourquoi . Je peux vous assurer que voir ce qui se passe à Jussieu lors d'un mouvement social convainc beaucoup de bons élèves d'aller en prépa.

En ce qui concerne l'origine des mouvements de protestation , ils viennent en effet majortairement des facs littéraires. On peut prendre l'exemple de Tolbiac , université qui a la particularité d'être fermée en permanence , à part bien entendu pendant les élections , puisqu'à ce moment là les groupes (je ne dis pas groupuscule puisque dans cette fac ils sont majoritaires) gaucho ne peuvent absoluement pas truver d'excuse pour ne pas bosser. Alors on peut comprendre que ces fainéants là aient peur de l'ouverture au financement privé, et la responsabilité des universités , puisqu'ils ne pourront plus se donner une bonne conscience en passant leur année à créer des infinités de groupes toujours plus radicaux.

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Je pense que les mouvements de protestations proviennent des milieux littéraires, où la formation n'a pas à priori de but professionnel (sauf pour devenir professeur…), et qui craignent de disparaitre ou d'être marginalisés face aux Sciences.

Est ce vraiment le cas ?

Pourtant une formation littéraire est plus utile dans pas mal de métier : communication, médias, publicité, journalisme…des secteurs qui ne sont pas en voie de disparition.

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Il faudra un jour m'expliquer le pourquoi de l'existence de syndicats étudiants. Ils ne se justifient pas plus que les syndicats de lycéens. Comme disait Desproges : " La jeunesse est la frange la plus totalement parasitaire de la population […] La jeunesse, toutes les jeunesses, sont le temps kafkaïen où la larve humiliée, couchée sur le dos, n'a pas plus de raison de ramener sa fraise que de chances de se remettre toute seule sur ses pattes. L'humanité est un cafard. La jeunesse est son ver blanc. " Les soubresauts universitaires de ces 30 dernières années ne sont pas en mesure d'infirmer ce propos.

Un étudiant a moins de surface pour travailler qu'un poulet de Bresse pour être élevé.

Normal, le poulet de Bresse fait dans la qualité.

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c'est la strategie de l'Union Fait la Force elevee au rang de particularite culturelle, un fantasme de contestation permanente.

Tous les totalitarisme capricieux sont possible, si on s'y met tous ensembles.

il faut savoir rester festif.

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Il faut arrêter de tirer à boulets rouges sur l'université. C'est vrai qu'il y a des locaux pourris, mais il y en a aussi des neufs (plus en science qu'en lettre il me semble). Et le niveau d'enseignement est loin d'être mauvais, il est même très très bon en informatique et mathématiques.

L'autonomie des facs est une bonne chose.

Je pense que les mouvements de protestations proviennent des milieux littéraires, où la formation n'a pas à priori de but professionnel (sauf pour devenir professeur…), et qui craignent de disparaitre ou d'être marginalisés face aux Sciences.

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Il est vrai qu'il y a de bons chercheurs, de bons universitaires et de bons étudiants, ce que l'on oublie souvent, dans les facs françaises: dans la production scientifique internationale, la France n'est pas si mal classée que cela (surtout quand on voit la frilosité des entreprises franchouilles à faire du RD et la bêtise d'une administration qui préfère payer des flics à ne rien faire plutôt qu'investir dans le supérieur)

Il suffit de voir les résultats de l'autonomie des établissements universitaires lancée depuis Thatcher pour se convaincre des bienfaits d'un marché concurrentiel sur tous les établissements du supérieur.

Ah oui, zut, c'est Thatcher qui l'a fait, donc c'est pas bien pour le franchouillard moyen :icon_up:

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Il faut arrêter de tirer à boulets rouges sur l'université. C'est vrai qu'il y a des locaux pourris, mais il y en a aussi des neufs (plus en science qu'en lettre il me semble). Et le niveau d'enseignement est loin d'être mauvais, il est même très très bon en informatique et mathématiques.

L'autonomie des facs est une bonne chose.

Je pense que les mouvements de protestations proviennent des milieux littéraires, où la formation n'a pas à priori de but professionnel (sauf pour devenir professeur…), et qui craignent de disparaitre ou d'être marginalisés face aux Sciences.

:yang: Entièrement d'accord! J'ajoute que de nombreux bac+5 en gestion sont plus perfermants en matière d'insertion que certaines écoles de commerce bidons qui vendent plus un carnet d'adresse que de véritables connaissances. Je ne donnerai pas de nom! :warez: Les écoles de commerce ne sont pas toutes des HEC et tous les masters ne sont pas des premières années en socio à paris X. :ninja:

Au sujet de l'implication des entreprises dans l'enseignement, il ne faudrait pas oublier certains faits. En particulier le fait, qu'en france, les entreprises font peu d'effort en matière de formation interne contrairement aux entreprises allemandes. Or rien n'empêche nos entreprises à former leurs salariés tout au long de la vie.

Enfin, rien si ce n'est l'idée que ce n'est pas de leur responsabilité, mais de celle de l'état. Les entreprises françaises sont peut être aussi étatistes que leurs salariés me disait un jour un patron pêcheur qui voulait ouvrir un petit commerce à condition d'être protégé de la grande distribution par la fermeture des magasins le dimanche. :blink:

Cela étant dit le blocage des facs restent inadmissible. :icon_up::doigt::warez:

Vérifier par vous même

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Au sujet de l'implication des entreprises dans l'enseignement, il ne faudrait pas oublier certains faits. En particulier le fait, qu'en france, les entreprises font peu d'effort en matière de formation interne contrairement aux entreprises allemandes. Or rien n'empêche nos entreprises à former leurs salariés tout au long de la vie.

Cela étant dit le blocage des facs restent inadmissible.

Entendu sur LCI ce soir :

Un "étudiant bloqueur" qui donnait les raisons de la grève

Selon lui l'autonomie des universités va permettre aux entreprises de selectionner et même de financer ,en partie, les filières qui sont le plus en adéquation avec leurs objectifs de recrutement .

Et donc les filières non compétitives seront détruites progressivement car elle n'auront même plus la possibilité de recourir aux financements de l'Etat.

Pour tenir de tels propos il faut

  • soit ne rien avoir compris
  • soit avoir le cerveau totalement pollué par l'ideologie du SNES

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Entendu sur LCI ce soir :

Un "étudiant bloqueur" qui donnait les raisons de la grève

Selon lui l'autonomie des universités va permettre aux entreprises de selectionner et même de financer ,en partie, les filières qui sont le plus en adéquation avec leurs objectifs de recrutement .

Ce que cet étudiant n'a pas compris, c'est qu'aujourd'hui les entreprises françaises n'ont pas trop envie d'investir dans l'éducation. Le problème est donc plus le manque de financement de la part des entreprises qu'une prise de contrôle de l'université par celles-ci.

Pourquoi cela ?

Sans doute à cause de préjugés solides sur l'orientation politique de ses étudiants et enseignants. :icon_up:

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"En 2006, j'avais bloqué des trains pendant une heure à Gare du Nord (avant de me faire taper dessus par des CRS), j'avais bloqué le periphérique à une heure de pointe, j'avais bloqué le RER à Noisy-Champs, j'avais mené une opération escargot autour de la fac, j'avais fait un sitting devant la prison de la Santé, la mairie de Meaux, l'ANPE de Senlis et à Disney Village, j'avais participé à un immense pique-nique boulevard Saint-Michel…"

Sale gosse :icon_up:

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Bien…. alors dois-je reviser mes préjugés sur les étudiants de nanterre? :icon_up:

-vip-blog-com-358068sarko4.jpg Pas sur

Putain, ils ont bloqué les gares, empêchant les gens de rentrer à la maison le soir.

Au moins, ils ne pourront pas les empêcher de repartir au boulot :doigt:

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