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Election au scrutin proportionnel pour l'Assemblée Nationale


La proportionnelle  

48 membres ont voté

  1. 1. Etes-vous...

    • ....pour la proportionnelle intégrale?
      14
    • ....pour une dose de proportionnelle?
      9
    • ....pour le mode de scrutin actuel?
      4
    • ....pas du tout intéressé par le sujet?
      8
    • ....autre (préciser)
      7
    • ....le scrutin uninominal à un tour (simple élégant et efficace)
      11


Messages recommandés

Comme je n'ai pas spécialement d'avis sur la question, je poste ce sujet accompagné d'un sondage, si jamais ça intéresse quelqu'un d'en parler.

C'est un des sujets de la commission présidée par Edouard Ballamou aka l'étrangleur ottoman.

La querelle de la proportionnelle

La proposition de la commission Balladur de faire élire une trentaine de députés à la proportionnelle a relancé les querelles autour de ce mode de scrutin. Ces querelles sont, en France, aussi anciennes que la République. Si bien que, depuis plus d'un siècle, on alterne les périodes d'élections à la proportionnelle et celles où, comme actuellement, prévaut ce qu'il est coutume d'appeler le « scrutin majoritaire ».

Quelles sont les qualités respectives de ces deux modes de scrutin ? S'agissant de la proportionnelle, elle en a une, très importante, mais une seule : elle constitue une photographie fidèle des options politiques des citoyens, dans toute leur diversité et à la mesure de leurs forces respectives dans le pays.

Mais la fonction première d'une assemblée parlementaire est-elle de représenter toutes les opinions ou bien est-elle de permettre de constituer une majorité capable d'arrêter des choix clairs ? Les partisans du scrutin majoritaire reprochent au scrutin proportionnel de conduire à des assemblées éclatées en de multiples tendances et de rendre ainsi difficile la constitution de majorités stables. On en a eu la démonstration en France sous la IVe République et, aujourd'hui, en Italie, en Belgique ou en Israël. A cette critique, il convient d'ajouter que, lors d'un scrutin proportionnel, les électeurs ne votent pas pour un candidat mais pour une liste de personnes choisies par les partis politiques. Le lien personnel entre l'élu et les électeurs de sa circonscription (lien qui est à la base du scrutin majoritaire) est donc rompu au bénéfice du pouvoir des appareils des partis. [Mouais, ce sont quand même les partis qui donnent les investitures et recoivent ensuite l'argent public de financement]

Le scrutin majoritaire, en vigueur actuellement, a les qualités et les défauts inverses en favorisant les grandes familles politiques. D'où l'idée logique, pour cumuler les avantages de chaque système et, si possible, en écarter les inconvénients, de les faire cohabiter : une partie de l'assemblée est élue au scrutin majoritaire, et une autre à la proportionnelle. C'est ce qui se pratique pour l'élection du Bundestag en Allemagne, mais aussi au Japon et en Russie. La commission Balladur propose donc d'introduire une petite dose de système électoral allemand à l'Assemblée nationale française. Pourquoi pas ? Les deux extrêmes de la vie politique française ne pourraient plus se plaindre d'être écartés du Parlement.

Mais une autre réforme, plus ambitieuse, aurait été envisageable : ne pas modifier le scrutin majoritaire pour l'élection des députés, mais faire élire les sénateurs à la proportionnelle. Ainsi, tous les courants d'opinion seraient représentés dans la seconde chambre du Parlement et la capacité décisionnelle de l'Assemblée ne serait pas affectée. En outre, et l'on ferait ainsi d'une pierre deux coups, le Sénat ne serait plus l'instance monocolore qu'elle est depuis son origine. Y aura-t-il un jour une majorité sénatoriale assez vertueuse pour voter une telle réforme et se faire ainsi hara-kiri ? Il n'est pas interdit de rêver…

La dernière idée n'est pas mal….

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Merci. :doigt: J'ai commis quelques réflexions sur les modes de scrutin dans différents fils : je m'étais pas mal intéressé à la question.

Ici.

Ici.

Ici (et la suite du fil, discussion intéressante).

Ce fil-ci (détaché d'un fil précédent, ce qui explique le démarrage un peu "impromptu").

Cette discussion, sur des thèmes connexes.

Magistre a aussi son opinion.

Ce fil.

Bonne lecture ! :icon_up:

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Je me suis moi même aventuré à proposer un sur agoravox mode de scrutin qui regroupe les avantages de la proportionnelles, de la majoritaire et bien d'autres.

J'avais même 100% d'avis favorable jusque récemment , je me suis fritté avec un gaucho sur le climat et il est allé aussitôt me pourrir mon score immaculé.

Majoritaire ou proportionnelle, peut-on faire mieux ?

Les arguments pour ou contre l’un des deux systèmes de vote sont fréquemment donnés; ils cachent malheureusement souvent de petits intérêts électoraux. Certains sont cependant fondés et rendent difficile une prise de position définitive. Il faudrait pour taire le débat trouver une méthode qui rassemble les avantages des deux et en supprime aux mieux les inconvénients. Proposer une telle alternative est l’objet de cet article.

j'y changerais juste 2 petits point

1-proportionnelle intégrale (pas de 5% mini).

2-score mini de 1% pour qu'un candidat soit comptabilisé (en remplacement pour que le score ait un sens).

PS: j'ai mis proportionnel et uninominal à un tour.

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Autre solution : réduire le nombre de députés.

Oui aussi mais ce n'est pas suffisant. Avec ce système il faut classer les candidats par ordre de préférence donc au delà de cinq ou six personnes à élire cela devient trop compliqué pour l'électeur.

En Irlande le nombre de député par circonscription varie entre trois et cinq, ce qui me semble bien adapté.

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J'avoue ne pas avoir d'opinion claire sur le sujet.

Avec le système uninominal à un tour un grand nombre de député a l'avantage de mieux représenter la population et de renforcer l'ancrage local. A l'inverse dans un système proportionnel ou assimilé cela éloigne les parlementaires de leur électeurs.

Il y a aussi d'autre élément à prendre compte bien sur (dilution de responsabilité, difficulté des débats, couts…).

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Autre solution : réduire le nombre de députés.

Ou bien réduire les députés façon Jivaro, puis porter son représentant autour du cou et l'agiter pour obtenir gain de cause.

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Comme je n'ai pas spécialement d'avis sur la question, je poste ce sujet accompagné d'un sondage, si jamais ça intéresse quelqu'un d'en parler.

C'est un des sujets de la commission présidée par Edouard Ballamou aka l'étrangleur ottoman.

La dernière idée n'est pas mal….

Effectivement.

En tout cas, je pense qu'il faut absolument éviter la proportionnelle intégrale.

Sans cela, ce sera le règne sans partage de la partitocratie et des combines d'état-major. Comme rappelé par l'article, l'exemple belge (entre autres) est là pour le démontrer.

Toute proportion gardée, avec la proportionnelle, on ne saurait peut-être toujours pas aujourd'hui si NS entend gouverner avec Bayrou ou Ségolène;-)

Il est toutefois entendu que mon idéal (lointain) demeure la désignation des parlementaires par le tirage au sort.

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Euh.. je dois dire que le sujet ne m'interesse carrément pas, au point que j'ai même pas le courage de lire les divers arguments trouvés sur ce topic. Mais bon à la limite, quitte à ce qu'il y ait un scrutin, je préfèrerais qu'ils soit uninominal pour deux raisons.

1: C'est plus simple et c'est moins cher

2: Il parait que ça favorise le bipartisme. Donc les citoyens se sentent moins bien représentés, donc la "concience citoyenne" s'affaiblit, donc l'abstention augmente, donc les gens ont moins confiance en l'état et compte plus sur eux-même pour régler leurs problèmes, de plus, comme ils sont moins bien représentés, ils admettent moins facilement ses décisions.

Cela dit, ce raisonnement est quand même un peu faible et facile, je ne suis pas sur de tout qu'il est juste donc au final j'ai vraiment pas d'avis. Et d'ailleur c'est le cas pour tout les débats sur "la réforme institutionelle", les règles régissant les quelques palais refuges de parasite sociaux de la capitale, ne m'inspirant guère d'intéret.

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L'avantage du bipartisme est que le parti n'est alors guère plus qu'une "étiquette" pour les candidats, et non une machine qui impose sa discipline. Le débat y gagne.

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mon message est hors sujet mais je le poste quand même:

je propose le système suivant: toute loi doit être approuvée par 90% des députés, toute loi peut être supprimée par 10% des députés.

et pour revenir dans le sujet: avec proportionnelle intégrale

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Invité jabial
Je suis pour que les representants du peuple soient tirés au sort parmi des volontaires.

Surtout pas. Il faut tirer au sort parmi toute la population, et demander aux gens ensuite si oui ou non ils acceptent le poste. Sinon, on se retrouve avec le biais d'être dirigé par des gens qui s'intéressent à la politique, donc des militants.

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Surtout pas. Il faut tirer au sort parmi toute la population, et demander aux gens ensuite si oui ou non ils acceptent le poste. Sinon, on se retrouve avec le biais d'être dirigé par des gens qui s'intéressent à la politique, donc des militants.

Tu as un biais également, en effet ceux qui accepteront le poste seront intéressé par la politique donc militants.

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Tu as un biais également, en effet ceux qui accepteront le poste seront intéressé par la politique donc militants.

Certes, mais si tu regardes bien, la "politique" c'est deux choses bien distinctes :

1 - le débat d'idées, les lectures, l'écriture, etc… comme on le fait dans des think tanks désintéressés ou sur un forum comme celui-ci par exemple. J'aurai tendance à dire la politique avec un P.

2 - le grenouillage dans des appareils, la manoeuvre, les alliances entre individus mus par l'intérêt de choper telle ou telle place, ou placer tel ou tel pote à tel poste.

L'activité des partis, c'est beaucoup du 2, pas beaucoup du 1. Avec la solution que propose jabial, quel serait l'intérêt du 2? Je crois plutôt que c'est sur le 1 que se reporteraient en totalité les gens intéressés par la politique. Ainsi, un Besancenot, un Julliard, un Emmanuelli, un Sarkozy, un Chirac, devraient alors participer à des débats, écrire des livres, etc… et les confronter d'égal à égal (je simplifie) avec tous les autres, puisque leur chance de se faire tirer au sort ne seraient a priori pas différentes des nôtres.

Ca permettrait donc de faire disparaître les appareils partisans à but électoraux. (pas les appareils partisans tout court j'en conviens).

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Tu as un biais également, en effet ceux qui accepteront le poste seront intéressé par la politique donc militants.

Oui, au sens large (gestion de la cité), mais pas au sens politicien puisque, par définition, ils ne s'inscriront pas dans une logique de carrière, leur réélection étant quasiment impossible.

C'est peut-être utopique, mais il me semble que les élus "new look" seront plus sensibles à un certain "bon sens" dans la gestion. Il n'est toutefois pas exclu que des initatives plus contradictoires qu'aujourd'hui soient prises, du style baisse des impôts - engagement de fonctionnaires …

Entre parenthèses, si on se place dans une logique "démocratique", je vois de moins en moins quels arguments pertinents avancer contre le principe du tirage au sort.

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Entre parenthèses, si on se place dans une logique "démocratique", je vois de moins en moins quels arguments pertinents avancer contre le principe du tirage au sort.

J'ai été stupéfait d'entendre que politicien est un métier, et ce chez un nombre important de gens. Qui dit métier dit techniques, expérience, carrière, etc… (voire études, j'avais entendu Hervé Gaymard et plusieurs autres hommes politiques expliquer qu'ils avaient fait l'ENA pour faire de la politique)

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