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La France : 15 % des dépenses sociales mondiales

La France est hypersocialisée et hyperendettée. Le constat sonne rabâché et les controverses à ces deux sujets ressassées. Une manière originale de présenter les problèmes est de souligner les proportions, en se comparant à l'échelle du monde. Il ne s'agit pas de fournir ici de nouvelles données détaillées (elles abondent) mais de fixer les idées (qui importent davantage). Si, dit-on, on pourrait faire dire n'importe quoi aux chiffres, ce n'est pas vrai des ordres de grandeur.

Les agences internationales (Banque mondiale et FMI aux premiers rangs) compilent, agrègent, analysent, critiquent. Les appareils statistiques recueillent des informations toujours plus fournies. Situer la France ne nécessite pas de l'économétrie ou de la comptabilité publique élaborées. Pour un ordre d'idées, la règle de trois demeure un excellent outil.

La France, avec ses 65 millions d'habitants, compte donc environ pour 1 % de la population humaine. Le PIB mondial, en 2011, est d'environ 50.000 milliards d'euros. Le PIB français, avec ses 2.000 milliards, s'élève donc à 4 % du PIB mondial. Voilà. Ce n'est pas compliqué. On pourrait raffiner, pour davantage de rigueur et des précisions après la virgule, mais cela ne changerait pas grand-chose à cette proportion de 4 %, d'ailleurs très stable depuis les années 1950.

Plus innovante, l'Organisation internationale du travail estime, dans un captivant travail récent, que les dépenses sociales représentent, au total, dans le monde 9 % de ce PIB. Donc, en gros, 4.500 milliards d'euros passent en dépenses sociales. Il s'agit là de retraites, d'assurance-chômage, d'accidents du travail, de prestations familiales, de couverture santé, etc.

La France se situe au premier rang mondial (ou dispute ce titre avec le Danemark) en ce qui concerne la part de sa richesse nationale affectée à la protection sociale. On tourne autour de 33 % du PIB. En 2011, ce sont 670 milliards d'euros, soit 15 % des 4.500 milliards de dépenses sociales mondiales. Bien des précisions et révisions pourraient être apportées, mais l'ordre de grandeur est assez clair. Dans l'absolu, rien ne permet de tirer immédiatement de ce constat qu'il y a trop en France et pas assez ailleurs, ou bien pas assez ailleurs et juste ce qu'il faut en France. Cependant, pour se faire une religion, il est bon de connaître ces proportions…

Il est aussi possible de se surprendre avec l'endettement public. En 2011, l'endettement public mondial se monte à 35.000 milliards d'euros. Avec ses presque 2.000 milliards (l'équivalent de son PIB), la France ne compte que pour 6 % de la dette publique mondiale (contre 26 % pour les Etats-Unis, ou 24 % pour le Japon). Nous semblons donc, relativement, bien plus socialement dépensiers que publiquement surendettés. Naturellement, tout est dans la qualité, le contenu et l'orientation, de la dépense sociale (compensation ou investissement) comme de la dette publique (selon qu'elle est ou non détenue par des nationaux). L'image qui ressort de ces rapides règles de trois a toutefois de quoi surprendre. Moins de 1 % de la population mondiale consomme et finance (ce sont deux façons complémentaires de voir la question) environ 15 % de la protection sociale mondiale, tout en devant rembourser 6 % de la dette publique totalisée dans le monde. La statistique est certainement moins pesante que la situation.

Julien Damon

 

http://www.lesechos.fr/idees-debats/editos-analyses/0203846993245-la-france-15-des-depenses-sociales-mondiales-1052726.php

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Arte, c'est de très bons reportages sur la science et les animaux. Le reste : poubelle.

 

En gros, tout commence avec Adam Smith (1723-1790), théoricien du capitalisme de libre marché, avec la publication de son ouvrage de référence, Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations (1776). Les deux premiers épisodes lui sont plus ou moins consacrés. Mais en fait Smith n’est pas l’inventeur du capitalisme. Il n’a fait que mettre en forme une théorie amorcée par deux médecins, William Petty et François Quesnay. Et même, selon Ilan Ziv, la vraie date fondatrice du capitalisme serait 1492, année de la découverte de l’Amérique. Les premiers capitalistes auraient été des aventuriers, les conquistadors, qui s’endettaient pour financer leurs expéditions et n’avaient de cesse de se renflouer en pillant les pays dans lesquels ils s’installaient. 

 

:lol:

 

Mediapart.

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 (optimum de Pareto, si le sacrifice d'un seul rapporte plus aux autres que ça ne leur coute, alors il faut le faire...) 

 

 

 

 

Ça c'est l'utilitarisme. L'optimum de Pareto, c'est justement le moment ou on arrête de bouger parce que l'amélioration de l'utilité des uns ne peut plus se faire qu'aux dépends des autres.

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Dépenses sociales ça implique forcément redistribution étatique ?

 

Oui et non. Une bonne partie des cotisations sont proportionnelles aux revenus mais une bonne partie des prestations sont proportionnelles aux cotisations. Même si ça l'est de moins en moins depuis que c'est l'État qui gère la Sécurité sociale.

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J'avais une plutôt bonne opinion d'ARTE, même si je regarde pas souvent, mais apparemment leurs documentaires sont quand même un peu orientés...

 

http://www.challenges.fr/economie/20141014.CHA8889/pourquoi-la-serie-d-arte-sur-le-capitalisme-est-un-naufrage.html

 

Bravo, tu es capable de regarder Arté. Des fois, on peut le regarder pour s'amuser (https://www.liberaux.org/index.php/topic/34888-nouvelles-du-monde-sans-int%C3%A9r%C3%AAt/page-1615 ), mais en général c'est juste abominable de subjectivité.

 

 

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Ça c'est l'utilitarisme. L'optimum de Pareto, c'est justement le moment ou on arrête de bouger parce que l'amélioration de l'utilité des uns ne peut plus se faire qu'aux dépends des autres.

:lol: t'as sorti  cette citation d'où ? Comprendre à ce point la de travers l'optimum de pareto c'est quand même une prouesse. (je suis d'accord avec toi, je me demande d'où tu sors la citation que tu as mis.)

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Arté, la derniere fois que j'ai regardé, c'était sur recommendation de FJ a propos d'un documentaire de propagande sur les Khmers Rouges. Faut que ca soit la pire atrocité commise par les communistes pour qu'ils se décident a dire que ouais, peut-etre, les trucs de gauche ca peut faire des trucs pas bisou.

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Arté, la derniere fois que j'ai regardé, c'était sur recommendation de FJ a propos d'un documentaire de propagande sur les Khmers Rouges. Faut que ca soit la pire atrocité commise par les communistes pour qu'ils se décident a dire que ouais, peut-etre, les trucs de gauche ca peut faire des trucs pas bisou.

 

Et encore, dans les années 70, Libé et Le Monde se faisait une joie d'encourager leur résistance à l'impérialisme.

 

http://www.lexpress.fr/culture/livre/l-aveuglement-des-intellectuels-face-au-genocide-khmer-rouge_1069522.html

http://cambodge.blogs.liberation.fr/2009/2009/10/lib%C3%A9-les-maos-et-les-khmers-rouges.html#more

http://www.lemonde.fr/festival/article/2014/07/24/le-jour-ou-le-monde-salue-l-arrivee-des-khmers-rouges_4461932_4415198.html

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Ça c'est l'utilitarisme. L'optimum de Pareto, c'est justement le moment ou on arrête de bouger parce que l'amélioration de l'utilité des uns ne peut plus se faire qu'aux dépends des autres.

Ha ben zut, pardon à NF pour cette moquerie, mais oui tu t'es un peu planté.

Il n'y a pas de mal, ton propos était très juste. :icon_redface: Je n'ai que survolé le sujet et conclu trop rapidement à une énième foutaise socialiste alors que ça a justement l'air de correspondre à mon propos, ça m'apprendra à ne pas parler de ce que je ne connais pas... C'est dingue d'avoir réussi à persister aussi longtemps dans cette erreur tout en croisant aussi régulièrement le concept, je me sens bien con là.

J'allais dire que ça fait un libéral de plus mais je lis à l'instant qu'il soutenait Mussolini...

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Ça servira au moins à contredire ceux qui prétendent que le temps d'exposition médiatique dicte le succès d'un produit.

 

Mais remercions Hollande, Sarko, et les autre crétins politico-médiatiques qui s'y seront pressés d'avoir alimenté les délires conspirationnistes habituels.

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