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Le libéralisme est-il vraiment favorable aux pauvres ?


Domi

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Le socialisme est au contraire très favorable aux pauvres, il en augmente le nombre très rapidement.

Sans vouloir casser l'ambiance, il ne faut pas trop rigoler avec le socialisme et le communisme. Les tchèques, les slovaques, les polonais, ou les russes n'ont pas mérité un tel désastre collectif.

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Bon je n'arrete pas de voir ce titre parmi la liste des sujets et ca me gene. Je ne sais pas si le liberalisme est "vraiment favorable aux pauvres". Sur le long terme, vu la croissance supérieure je pense que oui, sur le court / moyen terme, en pillant on peut toujours ameliorer la condition des pauvres. Mais la question n'est pas la.

On dirait qu' "etre favorable aux pauvres" est l'aune morale a laquelle on devrait juger une societe. Pourquoi les pauvres ? Pourquoi pas les riches, les barbus, les blancs, les noirs, les nains, les géants ?

Ce commentaire me prête des intentions qui ne sont pas les miennes.

Tout d'abord, je n'ai pas l'intention de choquer. Je veux juste que l'on se pose honnêtement la question… Si des personnes le réclament on peut changer le titre en "Libéralisme et revenu des pauvres", titre dont la formulation est plus neutre.

Il y a aussi une question d'honnêteté intellectuelle. A chaque fois que le libéralisme sera favorable au pauvre, on pourra le dire, mais il faudra le cacher dans le cas contraire parce que la morale et le respect du droit naturel doit l'emporter. Or, d'une part dans un débat un même type d'argument doit pouvoir être utilisé dans les deux sens et d'autre part, énoncer une vérité ne veut pas dire que l'on veut se baser sur ce constat pour aller à l'encontre du droit naturel.

Sur le plan de l'efficacité argumentative, si le libéralisme est sur un point donné moins efficace que la solution interventionniste, faut-il chercher à le cacher ou intégrer ce fait à une réflexion nuancée ( sans rien concéder sur les principes) ? Tout dépend de quel public on veut convaincre, mais la seconde solution me semble la plus efficace à long terme.

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Invité jabial
Je reformule ma question, à qui ou à quoi fait référence ton on?

On est le pronom indéfini ; il fait référence à tout être humain. Je ne comprend pas en quoi ta question est pertinente.

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Ce commentaire me prête des intentions qui ne sont pas les miennes.

Tout d'abord, je n'ai pas l'intention de choquer. Je veux juste que l'on se pose honnêtement la question… Si des personnes le réclament on peut changer le titre en "Libéralisme et revenu des pauvres", titre dont la formulation est plus neutre.

Il y a aussi une question d'honnêteté intellectuelle. A chaque fois que le libéralisme sera favorable au pauvre, on pourra le dire, mais il faudra le cacher dans le cas contraire parce que la morale et le respect du droit naturel doit l'emporter. Or, d'une part dans un débat un même type d'argument doit pouvoir être utilisé dans les deux sens et d'autre part, énoncer une vérité ne veut pas dire que l'on veut se baser sur ce constat pour aller à l'encontre du droit naturel.

Sur le plan de l'efficacité argumentative, si le libéralisme est sur un point donné moins efficace que la solution interventionniste, faut-il chercher à le cacher ou intégrer ce fait à une réflexion nuancée ( sans rien concéder sur les principes) ? Tout dépend de quel public on veut convaincre, mais la seconde solution me semble la plus efficace à long terme.

En fait, je me demande bien quel auteur libéral a réellement développé et défendu cette idée, celle selon laquelle le libéralisme est "vraiment favorable aux pauvres".

Je ne dis pas que peronne ne l'a fait, car je ne lis pas les essais économiques sérieux, en général. Je dis juste : qui?

Pas Smith, en tout cas, d'après moi, et c'est la seule référence que je maitrise vaguement. Alors qui? Pour ma gouverne…

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En fait, je me demande bien quel auteur libéral a réellement développé et défendu cette idée, celle selon laquelle le libéralisme est "vraiment favorable aux pauvres".

Je ne dis pas que peronne ne l'a fait, car je ne lis pas les essais économiques sérieux, en général. Je dis juste : qui?

Pas Smith, en tout cas, d'après moi, et c'est la seule référence que je maitrise vaguement. Alors qui? Pour ma gouverne…

Mises le dit assez clairement. Ne me demande pas où exactement… Bastiat aussi d'une autre manière.

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La question de l'inégalité entre les gens vivant ensemble au même moment n'a que peu d'intérêt: dans les pays qui sont cités au début de ce fil, quelle quantité de gens "les plus pauvres" sont en fait ceux qui ont tout quitté, sont repartis de zéro, et n'ont pas été reçus dans ces pays si bien classés en faibles inégalité mais qui ne comptent que très peu de ces "zéros" ?

Non, la vraie marque de l'inégalité, c'est celle qui sépare chaque nouvelle génération, dans son ensemble. Quel intérêt y a-t-il à forcer tout le monde à vivre aussi modestement, si suffisant soit-il, si cela garantit que la génération d'après, et celle après, et celle encore après, sera tout aussi modeste ?

Qui sait quelle richesse phénoménale les plus pauvres de ce pays auront dans quelques siècles comparée à celle des plus riches d'aujourd'hui ?

C'est celle-là, la seule inégalité qui compte. C'est parce qu'elle est si essentielle qu'elle façonne le comportement humain: de tout temps, partout dans le monde, ceux qui sont venus avant nous on sacrifié tout le reste pour assurer le bonheur et le progrès de ceux qui viendraient après eux. Bref, Domi, tu poses la mauvaise question.

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Mises le dit assez clairement. Ne me demande pas où exactement… Bastiat aussi d'une autre manière.

http://bastiat.org/fr/liberte_pain.html

Moralité. Quand les hommes qui font la loi veulent se servir de leur puissance pour ôter à leurs concitoyens la liberté, cette maudite liberté, cette liberté si impopulaire aujourd'hui auprès de nos démocrates, — ils devraient au moins commencer par avouer qu'elle donne du pain au peuple, et affirmer ensuite, s'ils l'osent, que c'est là un affreux malheur.

Frédéric Bastiat

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a - la liste initiale fournit un apercu des inégalités ( de résultat). Car être "en bas" ou "en haut" est censé être le résultat de ce que l'on fait. Donc, première question: être pauvre lorsqu'on ne fait rien d'utile et être riche ( très riche même) quand on fait des choses utiles… est-ce si immoral, si inacceptable ?

Les sports - qui, à mon sens, sont une image de la vie, comme tous les jeux - n'ayant pas subi encore l'intervention des dogmes politiques, montrent le bon-sens commun: une victoire ecrasante ne gène personne, un arbitrage partisan declanche tout un scandale. (mais attendons qu'ATTAC se penche sur le problème… les inégalités dans le foot sont insupportables, il faudra y rémédier…: comment peut-on accepter que Manchester United batte les Lions d'Authon-sur-Perche 30-0 ?).

b - effectivement, la question est de savoir s'il y a mobilité sociale. Y a-t-il une fatalité à être "en bas" ? La question est de savoir si un "pauvre" qui travaille bien peut sortir de sa condition. Les chiffres montrant la part de "pauvres" qui le sont encore, 10 ans plus tard, est deja une bonne indication… Au-dela des chiffres, il faut savoir comment sort-on de cette condition…

c - sur le long terme, la question est aussi de savoir si être "en bas" vous condamne à l'inanition. Dans les années 1980, après 80 ans de communisme lumineux en URSS (et de capitalisme féroce aux USA) valait-il mieux être un pauvre aux USA ou bien un type moyen en URSS ? Je dis bien un type moyen car le but était justement l'égalisation des résultats.

A la lumière de ces premières questions, on peut effectivement penser que le liberalisme EST favorable… à TOUS. Il l'est davantage pour ceux qui bossent et qui ont de bonnes idées. Cette inégalité-là, est-elle si outrageusement inacceptable ?

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a - la liste initiale fournit un apercu des inégalités ( de résultat). Car être "en bas" ou "en haut" est censé être le résultat de ce que l'on fait. Donc, première question: être pauvre lorsqu'on ne fait rien d'utile et être riche ( très riche même) quand on fait des choses utiles… est-ce si immoral, si inacceptable ?

Pas nécessairement, mais c'est peut être un peu plus compliqué. La morale ne peut se résumer à cela.

Les sports - qui, à mon sens, sont une image de la vie, comme tous les jeux - n'ayant pas subi encore l'intervention des dogmes politiques, montrent le bon-sens commun: une victoire ecrasante ne gène personne, un arbitrage partisan declanche tout un scandale. (mais attendons qu'ATTAC se penche sur le problème… les inégalités dans le foot sont insupportables, il faudra y rémédier…: comment peut-on accepter que Manchester United batte les Lions d'Authon-sur-Perche 30-0 ?).

Il y a des règles dans le sport, et c'est parce que ces règles sont acceptées avant le début de la compétition, puis qu'elles sont respectées au cours de la compétition, que le résultat n'est pas remis en cause. Alors de quelle compétition parlons nous, et quelles sont ses règles ?

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  • 3 weeks later...

Ah, tiens ! Le retour de Frank.

Il y avait longtemps que tu n'étais pas venu nous prêcher la bonne parole.

Auparavant, tu nous avais habitués à de longues tirades verbeuses. Au moins, aujourd'hui, avec ces posts laconiques, tu gagnes en sobriété.

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