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Eternelle CGT


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Mon commentaire sur les syndicats n'a pas connu une publication, seules ceux les glorifiants y sont présents ( défendant l'ouvrier contre le méchant patron), bande de vendus ce journal :icon_up:

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La réponse à ta question est donc : un syndicat, ça sert à protéger les intérêts des syndicalistes, au dépend non seulement des employeurs et du reste de la société, mais surtout au dépend des travailleurs non syndiqués et plus généralement des travailleurs étrangers, moins qualifiés, etc.

C'est absurde, les syndicats ne protègent pas les salariés au dépend des travailleurs non syndiqués ou des travailleurs moins qualifiés.

Lorsqu'un accord est signé avec les organisations syndicales, l'accord s'applique à tous les salariés syndiqués ou pas.

Lorsque les syndicats manifestent pour la retraite à 60 ans, c'est une revendication à caractère universaliste. Les syndicats ont une conception universaliste des droits sociaux, ils se battent pour conquérir de nouveaux droits pour tous.

Par ailleurs, les syndicats sont animés par la conviction qu'une rédistribution plus égalitaire des richesses en direction des salariés alimente la croissance et est bénéfique pour tout le monde, salariés comme employeurs.

De votre point de vue, un droit social, ça n'existe pas, l'universalisme empiète sur la liberté de l'individu et l'égalité n'est pas une valeur connotée positivement, les divergences sont là, mais de grâce, ne faîtes pas des syndicats des clubs d'égoïstes.

On est aussi sincère, aussi convaincu d'oeuvrer pour le bien commun lorsqu'on est à la CGT que lorsqu'on est au CCFD ou à Emmaüs par exemple.

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Par ailleurs, les syndicats sont animés par la conviction qu'une rédistribution plus égalitaire des richesses en direction des salariés alimente la croissance et est bénéfique pour tout le monde, salariés comme employeurs.

Chaque gréviste sait parfaitement que ce qu'il fait,il le fait pour son intérêt personnel. Quand il fait payer par exemple son régime de retraite supérieur aux autres mais déficitaire sur le pot commun.

Un syndicaliste de la FNSEA pour prendre un autre exemple que la CGT me faisait littéralement GERBER l'autre jour en expliquant sur EuroNews pendant 20 minute chrono en boucle que tout ce qu'il faisait pour "l'agriculture européenne" (restreindre l'offre pour monter les prix, interdire les importations moins chères, subventionner avec nos impôts ses propres emports) était pour le bien de ses concitoyens, c'était absolument dégoulinant de bienveillance et d'amour pour le consommateur, il n'en avait que pour le pouvoir d'achat de la ménagère de moins de 50 ans, tout ce mal qu'il se donnait était pour le bien de tous évidement, non jamais pour lui au grand jamais.

C'est absurde, les syndicats ne protègent pas les salariés au dépend des travailleurs non syndiqués ou des travailleurs moins qualifiés.

Lorsqu'un accord est signé avec les organisations syndicales, l'accord s'applique à tous les salariés syndiqués ou pas.

Lorsque les syndicats manifestent pour la retraite à 60 ans, c'est une revendication à caractère universaliste. Les syndicats ont une conception universaliste des droits sociaux, ils se battent pour conquérir de nouveaux droits pour tous.

Une règle s'applique à tous, sinon ce n'est pas une règle.

- Le smic s'applique à tous et permet d'évincer les travailleurs moins qualifié quitte à les maintenir à vie au chômage.

- La protection d'un monopole (donc l'usage de la violence) nuit à tous ceux qui sont dehors et bénéficie à tous ceux qui dedans, c'est par discrimination qu'elle s'applique à tous.

De votre point de vue, un droit social, ça n'existe pas, l'universalisme empiète sur la liberté de l'individu et l'égalité n'est pas une valeur connotée positivement, les divergences sont là, mais de grâce, ne faîtes pas des syndicats des clubs d'égoïstes.

On est aussi sincère, aussi convaincu d'œuvrer pour le bien commun lorsqu'on est à la CGT que lorsqu'on est au CCFD ou à Emmaüs par exemple.

Ben tu vas nous expliquer ce que c'est, moi je ne connais que le droit tout cours, qui n'a qu'une fonction, protéger chacun de tous les autres en assurant un maximum de liberté.

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Chaque gréviste sait parfaitement que ce qu'il fait,il le fait pour son intérêt personnel. Quand il fait payer par exemple son régime de retraite supérieur aux autres mais déficitaire sur le pot commun.

Bastiat, ce que tu dis n'a pas de sens.

Qu'on soit militant de gauche, de droite, d'extrême gauche, libéral, je ne connais PERSONNE qui se lève le matin et se regarde dans la glace en se disant : "Ce que je fais, je le fais pour mon intérêt personnel et ça va à l'encontre de l'intérêt général, mais j'en ai rien à foutre".

Personne ne se dit ça. Un libéral, par exemple, est persuadé que son action sert ses intérêts individuels tout en agrandissant la liberté des autres et en favorisant la prospérité.

C'est exactement la même démarche mentale pour un militant de la CGT, ou pour un chrétien, ça s'appelle l'engagement et ça, tu ne peux pas le retirer arbitrairement à tous ceux qui ne sont pas de ton bord, sinon, c'est s'enfermer dans le dogmatisme et se condamner à ne rien comprendre.

La définition d'un syndicat à laquelle je réagissais est dogmatique, elle ne permet absolument pas de comprendre pourquoi des hommes et des femmes s'engagent dans un syndicat.

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Qu'on soit militant de gauche, de droite, d'extrême gauche, libéral, je ne connais PERSONNE qui se lève le matin et se regarde dans la glace en se disant : "Ce que je fais, je le fais pour mon intérêt personnel et ça va à l'encontre de l'intérêt général, mais j'en ai rien à foutre".

Tu connais beaucoup d'hypocrites, alors. Rien d'exceptionnel.

La définition d'un syndicat à laquelle je réagissais est dogmatique, elle ne permet absolument pas de comprendre pourquoi des hommes et des femmes s'engagent dans un syndicat.

Il s'agit d'une définition non par les syndicats eux-mêmes, mais d'une définition par les faits.

Les faits font de façon limpide que les syndicalistes protègent d'abord et avant tout leurs intérêts bien compris (individuels), puis ceux du syndicat, puis des salariés de leur bord, puis les salariés, puis les travailleurs nationaux au sens large, puis éventuellement les travailleurs.

Je n'ai jamais rencontré un syndicaliste prêt à mettre son poste (indéboulonnable) en balance dans un plan de licenciement pour sauver le poste d'un autre salarié non protégé.

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Qu'on soit militant de gauche, de droite, d'extrême gauche, libéral, je ne connais PERSONNE qui se lève le matin et se regarde dans la glace en se disant : "Ce que je fais, je le fais pour mon intérêt personnel et ça va à l'encontre de l'intérêt général, mais j'en ai rien à foutre".

Personne ne se dit ça. Un libéral, par exemple, est persuadé que son action sert ses intérêts individuels tout en agrandissant la liberté des autres et en favorisant la prospérité.

Pour un libéral c'est coherant, il ne prétend pas aider les autres en leur tapant dessus, en les asservissant, en prenant leur argent par voie de police, en les privant d'un monopole du transport (ou d'electricité…) jusqu'à ce qu'ils implorent de tout remettre en marche.

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Qu'on soit militant de gauche, de droite, d'extrême gauche, libéral, je ne connais PERSONNE qui se lève le matin et se regarde dans la glace en se disant : "Ce que je fais, je le fais pour mon intérêt personnel et ça va à l'encontre de l'intérêt général, mais j'en ai rien à foutre".

C'est défendable pour un syndicat d'une boite privée en concurrence …

Mais vraiment pas pour une boite publique en monopole légal … là clairement il defend ses intérêts contre les autres … d'ailleurs l'existence d'un droit de grève dans un monopole légal subventionné pose un gros problème moral :c'est un peu "la route de la servitude"(pas le bouquin)

S'ils "luttaient" vraiment pour tout le monde , ils n'appliqueraient leurs avantages corporatistes obtenus "de haute lutte" que si tous les salariés pouvaient en profiter aussi … sinon ils ne font que tirer la couverture de leur coté …

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C'est défendable pour un syndicat d'une boite privée en concurrence …

Mais vraiment pas pour une boite publique en monopole légal … là clairement il defend ses intérêts contre les autres … d'ailleurs l'existence d'un droit de grève dans un monopole légal subventionné pose un gros problème moral :c'est un peu "la route de la servitude"(pas le bouquin)

S'ils "luttaient" vraiment pour tout le monde , ils n'appliqueraient leurs avantages corporatistes obtenus "de haute lutte" que si tous les salariés pouvaient en profiter aussi … sinon ils ne font que tirer la couverture de leur coté …

Mais non, ils sont à l'"avant-garde" du combat pour les droits des travailleurs.. Que vas tu t'imaginer malheureux!

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De votre point de vue, un droit social, ça n'existe pas, l'universalisme empiète sur la liberté de l'individu et l'égalité n'est pas une valeur connotée positivement, les divergences sont là, mais de grâce, ne faîtes pas des syndicats des clubs d'égoïstes.

On est aussi sincère, aussi convaincu d'oeuvrer pour le bien commun lorsqu'on est à la CGT que lorsqu'on est au CCFD ou à Emmaüs par exemple.

On ne vas quand même pas se mettre à pleurer ? Dans le genre "Ce qu'on fait ne sert à rien, voir est contre-productif mais comme on le fait avec sincérité…"

Si les syndicats ne sont pas des égoïstes je propose qu'ils commencent par le montrer en demandant la suppression du monopole de la representativité syndicale. Ainsi le gateau du club des égoïstes sera partagé !

Personne ne se dit ça. Un libéral, par exemple, est persuadé que son action sert ses intérêts individuels tout en agrandissant la liberté des autres et en favorisant la prospérité.

Pas tout à fait, pour moi, un libéral, par exemple, est persuadé que son action sert ses intérêts individuels tout en garantissant la liberté des autres ce qui favorisera la prospérité

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Ils défendent les intérêt des ouvriers syndiqués et tous le reste, c'est du discours humaniste hypocrite. Ce sont des solidarités d'intérêt, ils ne sont victimes que ponctuellement, pas structurellement.

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Si les syndicats ne sont pas des égoïstes je propose qu'ils commencent par le montrer en demandant la suppression du monopole de la representativité syndicale. Ainsi le gateau du club des égoïstes sera partagé !

Les règles de la représentativité syndicale doivent évoluer, c'est sûr, tout en s'assurant d'une manière ou d'une autre qu'on n'ouvre pas la boîte de Pandore, sinon, c'est la porte ouverte à la multiplication des syndicats "jaunes", des syndicats maison…

Un syndicat doit réellement représenter les travailleurs.

Les ouvriers de Peugeot se souviennent de la CSL qui était peuplée de gros bras du SAC dans les années 60-70 avec la mission d'aller castagner la CGT…

Pour avoir une promotion, il fallait adhérer au syndicat maison et pas chez les "rouges"… Ce type de dérives doit être empêché.

Je ne vois pas en quoi le salarié victime d'une "amicale" pression hiérarchique pour faire le "bon" choix serait plus libre qu'aujourd'hui…

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S'ils "luttaient" vraiment pour tout le monde , ils n'appliqueraient leurs avantages corporatistes obtenus "de haute lutte" que si tous les salariés pouvaient en profiter aussi … sinon ils ne font que tirer la couverture de leur coté …

C'est absurde comme raisonnement. Remplace les conventions collectives par le suffrage universel : ça voudrait dire que tant que tout le monde n'en profite pas, il faudrait que ceux qui en profitent y renoncent !

Puisqu'il n'y a pas de suffrage universel en Arabie et qu'on bourre les urnes au Zimbabwe, les Français et les Anglais doivent y renoncer, sinon ils ne font que tirer la couverture de leur côté !

C'est complètement absurde. C'est justement parce qu'on bénéficie d'un droit et qu'on l'exerce qu'on peut l'étendre à ceux qui n'en profitent pas encore.

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Les règles de la représentativité syndicale doivent évoluer, c'est sûr, tout en s'assurant d'une manière ou d'une autre qu'on n'ouvre pas la boîte de Pandore, sinon, c'est la porte ouverte à la multiplication des syndicats "jaunes", des syndicats maison…

Un syndicat doit réellement représenter les travailleurs.

Il y a des élections, qui sont anonymes, je ne vois donc pas ce qu'apporte la présomption de représentativité.

Les ouvriers de Peugeot se souviennent de la CSL qui était peuplée de gros bras du SAC dans les années 60-70 avec la mission d'aller castagner la CGT…

Pour avoir une promotion, il fallait adhérer au syndicat maison et pas chez les "rouges"… Ce type de dérives doit être empêché.

C'est marrant, moi c'est le syndicat inféodé à un parti politique et ami d'une dictature totalitaire qui me parait une dérive.

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Les règles de la représentativité syndicale doivent évoluer, c'est sûr, tout en s'assurant d'une manière ou d'une autre qu'on n'ouvre pas la boîte de Pandore, sinon, c'est la porte ouverte à la multiplication des syndicats "jaunes", des syndicats maison…

Un syndicat doit réellement représenter les travailleurs.

Les ouvriers de Peugeot se souviennent de la CSL qui était peuplée de gros bras du SAC dans les années 60-70 avec la mission d'aller castagner la CGT…

Pour avoir une promotion, il fallait adhérer au syndicat maison et pas chez les "rouges"… Ce type de dérives doit être empêché.

Je ne vois pas en quoi le salarié victime d'une "amicale" pression hiérarchique pour faire le "bon" choix serait plus libre qu'aujourd'hui…

Jaune:Terme méprisant désignant la concurrence dans le monde du syndicalisme ouvrier. exemple: "à part la CGT tous les syndicats sont jaunes !" .

Rouge:Terme méprisant désignant un syndicat inféodé à l'union soviétique dans le monde du syndicalisme ouvrier. exemple: "la CGT c'est que des rouges !" .

Les ouvriers de Peugeot se souviennent de la CSL qui était peuplée de gros bras du SAC dans les années 60-70 avec la mission d'aller castagner la CGT…

Pour avoir une promotion, il fallait adhérer au syndicat maison et pas chez les "rouges"… Ce type de dérives doit être empêché.

He ! sois tu respecte les ouvriers et tu les laisse choisir, sois tu les traite comme des enfants et tu continus à choisir à leur place leur representants. CSL/CGT, merci de laver votre linge sale en famille.

Les règles de la représentativité syndicale doivent évoluer, c'est sûr, tout en s'assurant d'une manière ou d'une autre qu'on n'ouvre pas la boîte de Pandore, sinon, c'est la porte ouverte à la multiplication des syndicats "jaunes", des syndicats maison…

Quoi quoi ! les loi sur les asso ça existe deja il n'y a rien à inventer.

Nous on veut la liberté de choix TOTALE, point final.

1- les syndicats négocient pour leurs adhérents uniquement.

2- l'adhésion est libre.

3- les accords signés peuvent déroger au droit du travail qui s'applique par défaut.

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1- les syndicats négocient pour leurs adhérents uniquement.

2- l'adhésion est libre.

3- les accords signés peuvent déroger au droit du travail qui s'applique par défaut.

1- Pas d'accord, il n'y a pas de salariés à deux vitesses. Un accord s'applique à tous, syndiqués ou pas. Le syndicat obtient une augmentation de salaire, un jour de congé supplémentaire parce que le 1er mai tombe le jeudi de l'Ascention… tout le monde en bénéficie, pas seulement les syndiqués.

2- D'accord. (Elle l'est toujours !)

3- D'accord seulement si les accords signés sont plus favorables.

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1- Pas d'accord, il n'y a pas de salariés à deux vitesses. Un accord s'applique à tous, syndiqués ou pas. Le syndicat obtient une augmentation de salaire, un jour de congé supplémentaire parce que le 1er mai tombe le jeudi de l'Ascension… tout le monde en bénéficie, pas seulement les syndiqués.

2- D'accord. (Elle l'est toujours !)

3- D'accord seulement si les accords signés sont plus favorables.

ça c'est du progrès, de l'acquis social ! :icon_up:

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1- Pas d'accord, il n'y a pas de salariés à deux vitesses. Un accord s'applique à tous, syndiqués ou pas. Le syndicat obtient une augmentation de salaire, un jour de congé supplémentaire parce que le 1er mai tombe le jeudi de l'Ascention… tout le monde en bénéficie, pas seulement les syndiqués.

2- D'accord. (Elle l'est toujours !)

3- D'accord seulement si les accords signés sont plus favorables.

1- un accord s'applique à ceux qui s'accordent, les autres n'ont rien demandé. L'accord profite et nuit à ceux qui l'ont voulu.

2- Pas forcément cf le closed shop

3- Et qui est le mieux à même de savoir ce qui est bon pour l'ouvrier si ce n'est pas celui qu'il mandate pour le représenter ? :icon_up:

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1- un accord s'applique à ceux qui s'accordent, les autres n'ont rien demandé. L'accord profite et nuit à ceux qui l'ont voulu.

Cela n'empêche en rien un syndicat de convaincre un patron d'accorder des augmentations de salaire à tous, ou de manière générale de prendre toute décision qui lui est permise dans le cadre du contrat de travail qui le lie aux ouvriers non syndiqués.

Un syndicat par exemple peut parfaitement dire : accordez une journée de congé a tout le monde ou tous les ouvriers syndiqués demissionneront sur le champs. Et dans un monde libre le patron peut bien entendu virer tout employé qui décide de se syndiquer.

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Et dans un monde libre le patron peut bien entendu virer tout employé qui décide de se syndiquer.

Un système de discrimination fondée sur l'appartenance politique, syndicale, religieuse ou associative n'a pas sa place sur le lieu de travail. Instaurer ça, c'est le règne de l'arbitraire.

Etre libre d'être victime de l'arbitraire, ce n'est pas être libre, la seule personne qui est libre dans cette affaire, c'est celui qui pratique l'arbitraire.

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Un système de discrimination fondée sur l'appartenance politique, syndicale, religieuse ou associative n'a pas sa place sur le lieu de travail. Instaurer ça, c'est le règne de l'arbitraire.

Etre libre d'être victime de l'arbitraire, ce n'est pas être libre, la seule personne qui est libre dans cette affaire, c'est celui qui pratique l'arbitraire.

Mais nous faisons tous de la discrimination, et en permanence (quand nous choisissons d'aller chez Leclerc au lieu d'aller chez Carrefour, quand nous choisissons telle compagne plutôt qu'une autre, etc.) Est-ce que je suis "libre d'être victime de l'arbitraire" lorsqu'une superbe fille m'éconduit au profit d'un autre car elle pratique la discrimination sur des critères d'apparence physique, d'appartenance politique, de revenus, etc. ? Cela n'a aucun sens !

Il serait temps de comprendre qu'une entreprise appartient à ses propriétaires. De la même manière que tu choisis de laisser entrer qui tu veux dans ta demeure, tout propriétaire devrait être capable de faire de même.

Dans l'exemple dont nous parlons, tous les individus ont exactement la même liberté : celle de choisir de s'associer avec qui ils veulent. Et c'est lorsque des criminels dans ton genre imposent un choix à quelqu'un par la force (étatique ou non) que cette liberté disparaît.

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1- Pas d'accord, il n'y a pas de salariés à deux vitesses. Un accord s'applique à tous, syndiqués ou pas. Le syndicat obtient une augmentation de salaire, un jour de congé supplémentaire parce que le 1er mai tombe le jeudi de l'Ascention… tout le monde en bénéficie, pas seulement les syndiqués.

2- D'accord. (Elle l'est toujours !)

3- D'accord seulement si les accords signés sont plus favorables.

1- excuse moi PAPA si je veux 2 semaines de vacances par an contre plus de salaires c'est mes oignons pas les tiens. Tu n'a aucun droit de me dire ce que je dois faire de ma vie. Ce paternalisme de merde est vraiment à gerber. je n'ai pas plus à accepter les clause contractuelles qui me sont imposées d'un employeur ou d'un syndicat.

2- les syndicats sont subventionnés et bénéficient de monopoles pour se financer sur mon dos en plus de négocier contre mois sans me demander mon avis. ci ça de l'adhésion obligatoire ça je ne sais pas ce que c'est.

3- tu devrait surtout te poser la question de savoir si les accords signés sont demandés par tel ou telle salarié, dehors les représentants syndicaux qui ne représentent personne.

C'est quand même incroyable cette certitude des parasites à se croire indispensable pour les autres.



Tes congés/35h avec baisse de P-A en pack OBLIGATOIRES, tes syndics OBLIGATOIRES, ton travail le dimanche INTERDIT,

Tes emplois A VIE avec la même entreprise qui peu vite devenir une UNE PRISON A VIE si tu ne t'entend pas avec ton patron ou le syndicaliste de service,

tes "avantages" OBLIGATOIRES qui causent 2 millions de chômeurs.

CASSE TOI AVEC

et apprend l'économie



Le Coche et la Mouche

Jean de la Fontaine - Livre VII - Fable 9

Dans un chemin montant, sablonneux, malaisé,

Et de tous les côtés au soleil exposé,

Six forts chevaux tiraient un coche.

Femmes, moine, vieillards, tout était descendu.

L'attelage suait, soufflait, était rendu.

Une mouche survient, et des chevaux s'approche,

Prétend les animer par son bourdonnement,

Pique l'un, pique l'autre, et pense à tout moment

Qu'elle fait aller la machine,

S'assied sur le timon, sur le nez du cocher.

Aussitôt que le char chemine,

Et qu'elle voit les gens marcher,

Elle s'en attribue uniquement la gloire,

Va, vient, fait l'empressée: il semble que ce soit

Un sergent de bataille allant en chaque endroit

Faire avancer ses gens et hâter la victoire.

La mouche, en ce commun besoin,

Se plaint qu'elle agit seule, et qu'elle a tout le soin;

Qu'aucun n'aide aux chevaux à se tirer d'affaire.

Le moine disait son bréviaire:

Il prenait bien son temps! Une femme chantait:

C'était bien de chansons qu'alors il s'agissait!

Dame mouche s'en va chanter à leurs oreilles,

Et fait cent sottises pareilles.

Après bien du travail, le coche arrive au haut:

«Respirons maintenant, dit la mouche aussitôt:

J'ai tant fait que nos gens sont enfin dans la plaine.

Cà, Messieurs les Chevaux, payez-moi de ma peine.»

Ainsi certaines gens, faisant les empressés,

S'introduisent dans les affaires:

Ils font partout les nécessaires,

Et, partout importuns, devraient être chassés.

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Cela n'empêche en rien un syndicat de convaincre un patron d'accorder des augmentations de salaire à tous, ou de manière générale de prendre toute décision qui lui est permise dans le cadre du contrat de travail qui le lie aux ouvriers non syndiqués.

Le syndicat n'est pas légitime à représenter les employés non-affiliés d'autant plus qu'outre le conflit patron/employé, il y a un conflit d'intérêt employés grévistes/non-grévistes et un conflit syndiqué/non-syndiqué. Les non-syndiqués n'auront pas forcément les même revendications que les syndiqués.

Un système de discrimination fondée sur l'appartenance politique, syndicale, religieuse ou associative n'a pas sa place sur le lieu de travail. Instaurer ça, c'est le règne de l'arbitraire.

Etre libre d'être victime de l'arbitraire, ce n'est pas être libre, la seule personne qui est libre dans cette affaire, c'est celui qui pratique l'arbitraire.

Ce raisonnement est absurde. S'il y a un système de discrimination fondé sur un critère matériel injuste, alors il n'y a pas arbitraire mais injustice. Ensuite oui la détermination de ce critère a quelque chose d'arbitraire, mais c'est le pendant du droit de propriété.

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Un système de discrimination fondée sur l'appartenance politique, syndicale, religieuse ou associative n'a pas sa place sur le lieu de travail. Instaurer ça, c'est le règne de l'arbitraire.

Ce serait aussi arbitraire, que, mettons, d'acheter des yahourts Danone plutôt que Gervais. Ce serait… honteux !

Etre libre d'être victime de l'arbitraire, ce n'est pas être libre, la seule personne qui est libre dans cette affaire, c'est celui qui pratique l'arbitraire.

Et ça, ce serait … la luuuuutte finaaaaaale, groupons nous et demaaaaaaiiiiin, … (etc)

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Un système de discrimination fondée sur l'appartenance politique, syndicale, religieuse ou associative n'a pas sa place sur le lieu de travail. Instaurer ça, c'est le règne de l'arbitraire.

Etre libre d'être victime de l'arbitraire, ce n'est pas être libre, la seule personne qui est libre dans cette affaire, c'est celui qui pratique l'arbitraire.

Il faut que tu comprennes que le libéralisme est une propriétairocratie. Il favorisera presque toujours le propriétaire aux dépens des salariés. Je le trouve parfois un peu trop dûr dans les faits et je crois que des milions de gens aussi (et pas que des socialistes…)

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Un système de discrimination fondée sur l'appartenance politique, syndicale, religieuse ou associative n'a pas sa place sur le lieu de travail. Instaurer ça, c'est le règne de l'arbitraire.

De quoi je me mele au juste ? Je suis libre de signer un contrat de travail avec qui veut bien signer aussi.

Etre libre d'être victime de l'arbitraire, ce n'est pas être libre, la seule personne qui est libre dans cette affaire, c'est celui qui pratique l'arbitraire.

Il n'y a pas de victimes consentantes, c'est un oxymoron.

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Il n'y a pas de victimes consentantes, c'est un oxymoron.

Cette phrase résiste-elle aux constatations du terrain. Choisir entre Charybde et Scylla c'est toujours faire un choix.

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