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Eternelle CGT


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[…] je ne justifie pas cela, je tente une explication

J'avais bien compris. :icon_up:

par contre, dans une société développée relativement prospère dans laquelle la très grande majorité de la population dispose de ressources minimales nécessaire, on comprend bien que ce mécanisme est utilisé pour nourrir les castes étatistes et les parasites

C'est vrai. Mais le parasitisme est une drogue : il faut toujours des shoots de plus en plus massifs, jusqu'à ce que l'hôte y laisse sa peau… ou soit contaminé.

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ça me parait un sentiment naturel, alors que tu te crève à la tache et que tu gagne uniquement de quoi survivre à peine, et que tu observe qu'une bonne partie de la société vit dans l'aisance, de vouloir utilise les moyens que tu peux (et parmi ceux-ci, la prévarication étatique dues aux luttes sociales) simplement pour éviter de crever dans la misère. ça me semble relever presque de l'instinct de survie. je ne justifie pas cela, je tente une explication

C'est injustifiable?

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C'est injustifiable?

si, mais je ne le fais pas.

on peut poser également la question de savoir si cette prévarication et ces réglementations étatiques ont réellement "amélioré" les conditions de vie des masses miséreuses : l'Etat s'est approprié le domaine de la solidarité par la force, or on peut imaginer de nombreuses solutions efficaces pour réduire la misère qui ne passeraient pas par la coercition étatique mais par l'activité d'individus coopérant librement entre eux (les premiers hopitaux publics financés par des fonds privés, etc..). L'activité de l'Etat a eu plutot tendance à court-circuiter tout ça, plus ou moins involontairement.

par ailleurs il est évident que ces règlementations/taxations ont réduit le développement économique et généré toutes sortes d'effets pervers qui ont engendré pauvreté et précarité ailleurs.

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Evidemment, je ne supporte pas les syndicats,

mais force est de constater qu'il y a des fois (trop souvent) où les entreprises semblent donner le bâton pour se faire battre, avec leur mode de management que je qualifie de "bourrin".

On connaît les syndicalistes, on sait comment ils fonctionnent (ils sont tellements prévisibles), et pourtant un certain nombre de managers se comportent comme des rustres.

C'est quelque chose qui me tracasse depuis un moment et qui me pose question : comment faire avancer l'état d'esprit libéral avec des entreprises qui se caricaturent elles-mêmes et qui manquent d'imagination en matière de gestion des ressources humaines ?

La CGT a selon moi de beaux jours devant elle tant que les managers ne seront pas mieux éduqués à un certain état d'esprit du commerce et de l'Entreprise, avec un grand E.

N'étant pas en réel marché libre, il n'est pas illogique de voir que les entreprises réagissent selon des modèles qu'on n'attendrait pas d'elles.

à ce propos, kevin carson, le left-libertarian, est en train d'écrire un livre sur le rapport entre cartellisation économique et organisation/management d'entreprise et des Hommes.

http://mutualist.blogspot.com/2008/04/orga…e-expanded.html

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Qu'est-ce que tu mets derrière la liberté syndicale ? C'est quand même difficile de vous suivre. Certains d'entre vous invoquent la liberté pour justifier le licenciement des syndicalistes et des grévistes !

Soit on reconnaît aux travailleurs le droit de s'associer sur leur lieu de travail pour faire avancer des revendications professionnelles, soit on le leur interdit, mais on ne peut pas dire liberté de se syndiquer et liberté de licencier de manière arbitraire un salarié en raison de son appartenance syndicale, c'est le summum de l'hypocrisie cette position.

Il faut être clair, l'autorisation de licenciement pour fait de grève ou pour appartenance syndicale revient à interdire la grève et l'appartenance syndicale, ça ne fait pas avancer la cause de la liberté, c'est établir une "propriétairocratie" comme disait à juste titre Hidalgo.

C'est parce qu'il te manque un des termes de l'équation. D'une part tu oubli systématiquement la moitié des personnes concernées par le droit de grêve, c-a-d les actionnaires/le proprio (en plus des salaires qui ne suivent pas).

Un contrat d'embauche se fait à DEUX et l'égalité devant la loi n'est PAS négociable. si l'une des parti à le droit de suspendre temporairement son contrât de travail, l'autre DOIT aussi l'avoir. ça s'appel le lock-out, c'est le droit de grêve de l'employeur. Une fois qu'on à admis cette égalité de droit fondamentale, et que n'importe lequel des signataires peut aisément mettre fin au contrat (on n'imagine pas interdire à un employé de partir d'une boite sans indemniser son employeur sous prétexte que celui-ci serait mi dans la merde, hein !) la réponse est évidente.

Est-on obligé de considérer qu'il n'existe PAS d'autres solution que de mettre fin à tous les contrats et de mettre tout le monde dans la merde (les employés en devant rechercher du travail ailleurs et l'employeur en devant trouver et reformer de la main d'œuvre alors qu'il à des engagement de délais à tenir sous peine de pénalités).

Il est donc souhaitable de trouver des modalités intermédiaire pour gérer ce genre de difficultés. Le droit de grève/lock-out devient alors une solution de moyen terme pour négocier, pas une idole à qui on voue un culte. et si on peut éviter d'y recourir c'est encore mieux ainsi de nombreux pays comme le quebec demande qu'une grève ou un lock-out soit annoncé plusieurs semaines avant pour inciter à négocier.

Extrait de gouv.qc.ca

Grève, lock-out et piquetage

La grève et le lock-out sont régies par le Code du travail. La grève est une cessation collective et concertée du travail par les employés. Le lock-out est le refus de l’employeur de fournir du travail à un groupe de salariés pour les contraindre à accepter certaines conditions de travail. La fermeture temporaire de l’entreprise est un bon exemple d’un conflit de travail.

Exercice du droit

La grève, tout comme le lock-out, ne peut avoir lieu qu’à l’expiration de 90 jours suivant la réception de l’avis de négociation ou de la date où cet avis est considéré comme ayant été reçu. De plus, ni l’un ni l’autre ne peuvent avoir lieu en cours de convention collective, à moins qu’il n’existe une clause de réouverture.

En vertu des dispositions anti-briseurs de grève du Code du travail, lors de grève ou de lock-out, aucun syndiqué de l’unité de négociation embauché avant la date du début des négociations ne peut continuer de travailler. Ainsi, les cadres de l’établissement ou des salariés d’une autre unité peuvent remplir les fonctions des salariés en grève.

Grève illégale

En cas de grève illégale, vous pouvez déposer une requête auprès de la Commission des relations du travail pour faire cesser son activité.

Piquetage

Un piquetage pacifique devrait normalement être toléré, peu importe l’endroit où il a lieu. Le nombre de piqueteurs peut cependant être limité au moyen d’une injonction.

La france elle même y met des limites pour certaines professions médicales en particulier. dans tous les cas le monopole est INCOMPATIBLE avec le droit de grêve, on ne peut pas dire "la loi t'interdit de faire appel a un autre que moi pour ce service" et "je bosse quand je veux", il faut supprimer le monopole.

On n'a pas la même vision de la mission d'un syndicat. La mission d'un syndicat est de défendre les droits des salariés et de conquérir de nouveaux droits.

Libé râle t'a répondu la dessus. je rajouterais que sur un maché du travail libre et peu taxé ou le nombre de chômeurs est beaucoup plus faible et que les employés sont alors en bien meilleurs situation pour négocier.

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Ces améliorations sont en tous cas impossibles sans développement économique. Vous pouvez revendiquer ce que vous voulez, si c'est irréalisable ça ne sert à rien. L'exmple le plus frappant qui me vient en tête c'est le travail des enfants. Aucun doute, c'est une horreur. Mais l'interdire dans un contexte économique inadapté, c'est précipiter des familles entières dans la misère. Le remède sera pire que le mal. C'est pour cela que le travail des enfants n'a pu être aboli que dans les sociétés prospères, principalement occidentales.

Le travail des enfants devient inutile quand les individus prospèrent. L'Etat n'a fait qu'entériner dans la loi une situation de fait. Ce n'est pas la loi qui a fait disparaître le travail des enfants, c'est le développement économique.

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Qu'est-ce que tu mets derrière la liberté syndicale ? C'est quand même difficile de vous suivre. Certains d'entre vous invoquent la liberté pour justifier le licenciement des syndicalistes et des grévistes !

Soit on reconnaît aux travailleurs le droit de s'associer sur leur lieu de travail pour faire avancer des revendications professionnelles, soit on le leur interdit, mais on ne peut pas dire liberté de se syndiquer et liberté de licencier de manière arbitraire un salarié en raison de son appartenance syndicale, c'est le summum de l'hypocrisie cette position.

Les libéraux associent toujours la liberté avec la responsabilité. Aussi, la liberté de s'associer pour améliorer ses conditions de travail doit s'assumer: en exigeant toujours plus, on prend le risque de ne plus être économiquement intéressant pour une entreprise et ainsi être remplacé.

Ce que tu exiges, c'est la possibilité de nuire sans être inquiété, c'est à dire sans assumer la responsabilité de tes actes.

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Maintenant, si tu me dis que la société serait beaucoup plus prospère et juste pour tout le monde sans école publique, sans hôpitaux publics, sans assurance chômage, sans sécurité sociale et sans syndicats, j'en prends bonne note. Permets-moi de ne pas y croire une seconde.

Pourquoi passer d'un extrême à l'autre ?

On n'a pas la même vision de la mission d'un syndicat. La mission d'un syndicat est de défendre les droits des salariés et de conquérir de nouveaux droits.

Non la mission d'un syndicat est de représenter les syndiqués.

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  • 3 weeks later...
PARIS (AFP) - Les sénateurs ont adopté mardi soir la première partie du projet de loi de réforme portuaire qui transforme les sept ports autonomes français (Dunkerque, le Havre, Rouen, Nantes-St-Nazaire, La Rochelle, Bordeaux et Marseille) en "grands ports maritimes".

Leurs missions seront désormais recentrées sur les missions d'autorité publique (accès maritimes, police portuaire, sécurité..) et de régulation avec la privatisation de la manutention.

Le texte prévoit toutefois que dans certains cas, par exemple en cas de carence du secteur privé", les ports pourront continuer leurs activités de manutention notamment par le biais de filiales.

Les ports devront par ailleurs développer les dessertes terrestres, en particulier ferroviaires et fluviales, et deviendront "propriétaires de plein droit de leur domaine".

Leur gouvernance est modifiée. L'actuel conseil d'administration sera remplacé par un conseil de surveillance et un directoire pour permettre "une meilleure réactivité". Un conseil de développement, instance de concertation "dans l'esprit du Grenelle de l'environnement" sera créé avec des représentants des milieux sociaux, associatifs et des collectivités territoriales. La coordination entre les ports sur une même façade maritime ou un même axe fluvial sera encouragée.

Ces ports devront enfin élaborer des "projets stratégiques" de développement.

Les sénateurs communistes ont déposés en vain des amendements pour tenter de s'opposer à la privatisation de la manutention.

Le Sénat poursuivra mercredi l'examen du texte déposé en urgence (une lecture par assemblée) et notamment son volet social qui concerne les conditions du transfert au privé des grutiers et portiqueurs et qui est vivement décrié par la CGT.

Du bon et du moins bon. Mais la liquidation des grutiers/portiqueurs va faire du bien: j'ai appris récemment que certains touchaient à Marseille, un brut de 6700€ par mois pour 18H de travail effectif (chiffres qui sont très difficile à obtenir d'ailleurs). Leur pouvoir de nuisance est colossal, ils ont repris le flambeau des dockers: 80 salariés, sur 1500 au total, qui peuvent à tout moment faire échouer une procédure de débarquement, engendrant un surcoût qui chiffre souvent en millions.

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PARIS (AFP) - Les leaders de la CGT et de la CFDT, Bernard Thibault et François Chérèque, mettent en garde "solennellement" le gouvernement contre "l'adoption en catimini" de "mesures de déréglementation du temps de travail", dans une déclaration commune publiée lundi.

Ils lui demandent de s'en tenir, dans la loi, à la "position commune" sur la représentativité syndicale conclue entre leurs organisations d'un côté, le Medef et la CGPME de l'autre, qui "exclut toute autre position" qu'un dépassement à certaines conditions du contingent annuel d'heures supplémentaires.

"Or, depuis quelques jours, les velléités de modifier une nouvelle fois la législation sur le temps de travail se multiplient" et "pourraient se traduire par l'adoption en catimini de mesures de déréglementation du temps de travail, dont la portée serait très négative pour les salariés", ajoutent les deux secrétaires généraux dans ce texte transmis à la presse.

"Nous attirons solennellement l'attention du Président de la République et du gouvernement sur les conséquences qu'engendrerait un tel choix politique", qui "ouvrirait pour nos organisations une nouvelle période dans les relations sociales avec les pouvoirs publics", préviennent les deux syndicalistes.

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pourraient se traduire par l'adoption en catimini de mesures de déréglementation du temps de travail, dont la portée serait très négative pour les salariés

C'est surtout vous, les syndicats, qui avez une portée négative sur les salariés.

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Je n'en peux plus d'espérer le président qui leur dira solennellement d'aller se faire enc…r.

Il semblerait mon cher Harald que vous ayiez encore quelques décennies à attendre, car l'actuel a plus la logique et le discours d'un syndicaliste que la verve d'une Thatcher.

Salaires: Nicolas Sarkozy menace les entreprises de sanctions

[2008-05-26 13:00]

VERBERIE, Oise (Reuters) - Nicolas Sarkozy a brandi la menace d'une remise en cause partielle des allègements de charges sociales pour les entreprises et les branches qui ne joueront pas le jeu de la négociation salariale.

"Il n'est pas tolérable que l'on traite à la légère, que ce soit dans les branches ou dans les entreprises, la question de l'évolution de la rémunération des salariés", a déclaré le chef de l'Etat devant des chefs d'entreprise et des élus locaux à Verberie, près de Compiègne, dans l'Oise.

Environ un quart des entreprises soumises à l'obligation de négociation annuelle sur les salaires ne respectent pas cette obligation, a-t-il fait valoir.

Les entreprises qui ne respecteront pas cette obligation verront leurs allègements de charge diminués de 10%, a ajouté le président de la République, qui présentait les grandes lignes d'une réforme de l'intéressement et de la participation.

"Entamer une négociation annuelle sur les salaires, c'est bien le moins qu'une employeur doit à ses salariés", a souligné Nicolas Sarkozy. "Ce n'est pas plus choquant que tous les ans en conseil d'administration on décide des stock-options ou de la rémunération des dirigeants."

"L'Etat paye 21 milliards d'euros d'allègements de charges chaque année. Ça lui donne quand même un petit droit à donner son opinion sur un certain nombre de choses", a-t-il ajouté.

Nombre de branches ont par ailleurs encore aujourd'hui des minima salariaux inférieurs au smic.

Le chef de l'Etat a proposé que les allègements de charges soient, dans ces branches, diminués en proportion de l'écart entre le smic et leurs minima salariaux, à moins qu'elles régularisent leur situation d'ici deux ans.

"PERSONNE N'EST PRIS EN TRAÎTRE"

"Je préfèrerais que le gouvernement n'ait pas à appliquer ce dispositif pour éviter que des branches entières ne soient pénalisées", a-t-il précisé. "C'est la raison pour laquelle nous allons donner à ces branches un délai pour s'adapter."

"Si en 2010 nous constatons que les négociateurs de branche n'ont pas compris ce message, alors des sanctions s'appliqueront. Personne n'est pris en traître. Le délai est fixé. Les conséquences en cas de difficulté sont prévisibles", a-t-il ajouté.

Nicolas Sarkozy a par ailleurs annoncé qu'une commission d'experts sera désormais chargée de faire chaque année des propositions de revalorisation du smic en fonction ce la croissance économique.

Ainsi, la revalorisation annuelle du salaire minimum "deviendra une décision économique et non pas une décision politique" (!) , a expliqué le chef de l'Etat.

Le gouvernement pourra de ne pas suivre la recommandation de la commission mais devra alors s'en expliquer.

"Je ne me résous pas à ce que près d'un salarié sur sept voit sa rémunération fixée par décret sans aucune perspective d'évolution", a souligné Nicolas Sarkozy. "Le gouvernement n'a pas à biaiser la négociation salariale, encore moins à se substituer aux négociateurs salariaux."

Enfin, pour donner plus de visibilité aux entreprises et aux branches pour les négociations salariales, la revalorisation du salaire minimum interviendra le 1er janvier au lieu du 1er juillet à compter du 1er janvier 2010, a-t-il ajouté.

Source

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"L'Etat paye 21 milliards d'euros d'allègements de charges chaque année. Ça lui donne quand même un petit droit à donner son opinion sur un certain nombre de choses", a-t-il ajouté.

Roh… balèze !

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d'autant que toutes ces exemptions ne font que répartir le fardeau de l'impôt sur les secteurs non exemptés, mais pas forcément moins méritants.

Il me semble qu'un impôt simple et sans exceptions serait plus juste. Autant favoriser les activités les plus rentables, c'est à dire entre autres celles qui peuvent supporter le poids de l'impôt, et des salaires français.

J'aime bien le "payer en allègements".
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Il me semblait que les syndicats ne pouvaient pas être poursuivis car ils n'avaient aucune personnalité morale juridique?

Les syndicats sont des associations donc ils ont la personnalité.

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C'est différent en France alors car nos syndicats belges, reconnus par l'Etat (CSC, FGTB et "Liberal"), sont sans personnalité juridique et donc inattaquables (malgré tout ils gèrent l'argent publique sans aucune transparence)

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  • 1 year later...

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