Aller au contenu

Books Magazine : faut-il légaliser les drogues dures ?


Messages recommandés

Tu oublie que beaucoups de drogues, légales ou illégales sont tératogènes et peuvent etre assimilées a un avortement (euu, en fait, c'est surtout les deux grosses drogues légales) :devil:.

Scuses, mais expliques moi la différence pour toi entre dépénaliser conso et vente comme tu l'envisagerais, et légaliser l'un ou l'autre, ou les deux

Enfin, je vois bien la diff entre les deux notions, mais en quoi pour toi la conséquence serait autre ?

Dépénaliser : çà ne regarde plus les flics et la justice.

Légaliser : ça rentre dans la structure réglementaire massive et oppressive de l’état, et ça regarde d’un seul coup tout un tas d’administrations, en plus de la police et de la justice.

Lien vers le commentaire

Ensuite, ce qui a réellement été dit et ce qui doit être dit à ce sujet, c'est : libéraliser les drogues fera mécaniquement baisser la criminalité liée au trafic de stupéfiants. C'est une évidence.

L'objectif numéro 1 est celui-ci.

tout à fait d'accord mais je ne vois pas en quoi c'est un objectif, qui plus est N°1. Si je remplace une délinquance par une autre l'objectif est nul.

Lien vers le commentaire

Tu oublie que beaucoups de drogues, légales ou illégales sont tératogènes et peuvent etre assimilées a un avortement (euu, en fait, c'est surtout les deux grosses drogues légales) :devil:.

Dépénaliser : çà ne regarde plus les flics et la justice.

Légaliser : ça rentre dans la structure réglementaire massive et oppressive de l’état, et ça regarde d’un seul coup tout un tas d’administrations, en plus de la police et de la justice.

Oui oui, ça je sais, je connais le credo libéral relatif aux gros doigts sales de l'état via la réglementation toussa toussa, mais ce qui m'interesse c'est la réponse qui est faite relativement aux problèmes posés par la vente non légale de produits sans label aoc, voyez vous ? Je me place un peu du côté de la logique de protection du conso, et par extension de la limite de la casse coté vente illicite et crimes s'y rapportant

Lien vers le commentaire

tout à fait d'accord mais je ne vois pas en quoi c'est un objectif, qui plus est N°1. Si je remplace une délinquance par une autre l'objectif est nul.

Si je dis que c'est l'objectif numéro 1, c'est parce que j'ai mentalement fait la liste des nuisances causées par l'interdiction de la consommation des stupéfiants, et la criminalité provoquée me paraît la plus importante à traiter.

Qu'est-ce que tu verrais de plus important toi?

Ensuite, je rappelle qu'ici c'est Liberaux.org, pas BonjourJeChercheUneFormuleMagiqueQuiPermetDeToutResoudreParVolontarismePolitique.org.

Lien vers le commentaire

Le consommateur doit se protéger tout seul, tout ce que peut faire l’état c’est lui donner l’impression fausse qu’il n’a pas besoin de le faire.

Je vais être clair, quand on achète de la drogue, on est sensé s’informer un minima sur ce qu’elle fait, ce n’est pas de l’eau minérale, c’est des drogues psycho actives, si on les consomme avec insuffisamment d’usage de son cerveau a l’entrée, on en sort en général avec un cerveau inutilisable.

Ensuite, si un vendeur fournis un poison violent qui bute une portion significative de ses clients alors que ce n’est pas du tout l’effet attendu de par la publicité qu’il en fait, ça s’appelle un meurtrier, un meurtrier, il n’y a pas besoin d’une direction administrative de la répression des fraudes ou d’un ministère de la fumette durable et équitable pour l’empêcher de continuer a nuire, c’est le problème de la police judiciaire et de la justice (voir d’un proche d’une victime, un chouilla énervé…)

Et l’AOC est une forme pernicieuse de protectionnisme et n’a en général qu’un rapport lointain et anecdotique avec la qualité des produits.

Lien vers le commentaire

Oui je suis d'accord sur tout, mais je pense que Beezoonhours entend surtout "label qualité" quand elle parle d'AOC, probablement pas de la disposition législative du droit français sur les produits à Appellation d'Origine Contrôlée.

Lien vers le commentaire

C'était pour de rire, Neuneu ! Je caricature ma position ! Mais je vois pas comment un camé total peut se renseigner sur la qualité de son achat auprès d'un revendeur au pied d'une tour.

Je vise pas forcément à le protéger, en tous cas pas plus qu'à éviter un bain de sang tel que ceux qui se produisent parfois

Pour moi, c'est plutôt : pourquoi faire chier avec certaines drogues et pas avec d'autres ? en terme de coût, quelle est la solution la meilleure, ou la moins pire.

Voilà

Donc, je mets sur le même plan le fumeur de joint, le tabagique et le soulin, c'est tout. Ils sont aussi responsables de ce qu'ils s'envoient dans le gosier ou les veines ou les poumons, alors pourquoi emmerder davantage le gars qui s'envoie un rail de coke ?

Lien vers le commentaire

Et l’AOC est une forme pernicieuse de protectionnisme et n’a en général qu’un rapport lointain et anecdotique avec la qualité des produits.

C'est très exagéré, mais oui, il y a d'autres labels. Et l'aoc sanctionne typicité*qualité, avec un gros accent sur la typicité.

La cocaïne aoc ce serait une cocaïne de telle montagne produite selon telle pratique agricole respectant tels critères organoleptiques.

Lien vers le commentaire

Le junkie total dont on parle, c'est l'héroïnomane, la crack whore, ou nettement plus rarement encore le consommateur de cocaïne qui est assez paumé pour acheter sa came à un inconnu dans une cité.

Ces gens la, je suis désolé, mais ils sont dans un état de délabrement mental qui fait sérieusement douter de leur responsabilité juridique, je me demande si la solution légale ne serait pas plutôt de les déclarer incapables.

Heureusement, c'est un pourcentage hyper mineur des gens qui se droguent, et ils existent aussi avec une drogue hyper contrôlée, taxée à mort et bien connue: l'éthanol, et oui, les clodos alcooliques profonds n'ont pas franchement une espérance de vie significativement supérieure à un junkie héroïnomane.

Lien vers le commentaire

Ces gens la, je suis désolé, mais ils sont dans un état de délabrement mental qui fait sérieusement douter de leur responsabilité juridique, je me demande si la solution légale ne serait pas plutôt de les déclarer incapables.

Il y en a mais mollo avec ça, que ça ne devienne pas une manière détournée d'interdire la consommation de drogues.

Lien vers le commentaire

Qu'est-ce que tu verrais de plus important toi?

- la protection des zenfant

- le droit de faire ce que je veux avec mes cheveux

- la santé publique

- la politique pénale et la surpopulation carcérale

dans l'ordre d'importance pour moi, ta dernière proposition est aussi interressante

par contre au jour d'aujourd'hui la baisse de la criminalité (liée ou pas aux stupéfiants) ne me parraît pas un argument recevable

Lien vers le commentaire
Ensuite, je rappelle qu'ici c'est Liberaux.org, pas BonjourJeChercheUneFormuleMagiqueQuiPermetDeToutResoudreParVolontarismePolitique.org.
Le consommateur doit se protéger tout seul, tout ce que peut faire l’état c’est lui donner l’impression fausse qu’il n’a pas besoin de le faire.

/liborg

Lien vers le commentaire

Tiens, je suis plutôt d'accord avec Free jazz et Neuneu.

Pour une dépénalisation, contre une légalisation, principalement parce que je pense (ça a déjà été dit) :

-que la criminalité ne baisserait pas pour autant, car on aura toujours besoin de produits très bon marché en grande quantité tels que fourni par les mafias

-que l'Etat trifouille là-dedans m'inspire la plus grande méfiance

-l'idée qu'on trouve de vraie drogue dure qui déconne pas au coin de la rue (je veux dire : plus visiblement et plus facilement qu'aujourd'hui) m'inquiète un peu. On peu rigoler avec la clope et le Ricard, mais c'est sans commune mesure avec la coke, le LSD ou le speed (ça j'en sais qqchose) ou pire (ça, j'en sais rien, j'ai mes limites).

par contre, qu'on foute la paix aux gars qui se fument un bédo peinard, ou qui se picousent dans les escaliers du métro, ça, oui. Sauf que ça n'arrivera jamais parce que jamais l'Etat n'acceptera un tel marché parallèle. Soit il ne dépénalisera rien du tout, soit il s'arrangera pour le légaliser et en prendre une bonne manne, comme pour la clope ou l'alcool. Mais entre les deux, et laisser les mafias s'en mettre pleins les poches, j'en doute.

Lien vers le commentaire

par contre, qu'on foute la paix aux gars qui se fument un bédo peinard, ou qui se picousent dans les escaliers du métro, ça, oui.

Ah non, pas les seconds justement. Ceux-là troublent l'ordre public et entravent la liberté de circuler, il faut donc les nettoyer au kärcher, comme les punks à chiens.

Le junkie total dont on parle, c'est l'héroïnomane, la crack whore, ou nettement plus rarement encore le consommateur de cocaïne qui est assez paumé pour acheter sa came à un inconnu dans une cité.

Ces gens la, je suis désolé, mais ils sont dans un état de délabrement mental qui fait sérieusement douter de leur responsabilité juridique, je me demande si la solution légale ne serait pas plutôt de les déclarer incapables.

Heureusement, c'est un pourcentage hyper mineur des gens qui se droguent, et ils existent aussi avec une drogue hyper contrôlée, taxée à mort et bien connue: l'éthanol, et oui, les clodos alcooliques profonds n'ont pas franchement une espérance de vie significativement supérieure à un junkie héroïnomane.

A mon sens il mérite surtout qu'on lui décerne un Darwin award à titre posthume. Note que les camés qui savent comment se droguer meurent rarement d'une overdose d'héroïne, mais plutôt du mode de vie zombifié lié à la dépendance à ce produit, de la crasse, des carences, d'une embrouille violente, des maladies opportunes, etc.

Lien vers le commentaire

Ah non, pas les seconds justement. Ceux-là troublent l'ordre public et entravent la liberté de circuler, il faut donc les nettoyer au kärcher, comme les punks à chiens.

Oui, disons qu'on leur demande d'aller faire ça ailleurs que devant les enfants, bien sur.

Lien vers le commentaire

Je ne vois pas pourquoi on devrait "foutre la paix" à de gens qui se piquent dans les escaliers du métro.

Il n'est absolument pas imaginable de créer un droit de se droguer en public, pas plus qu'un droit de forniquer en public.

Lien vers le commentaire

Je ne vois pas pourquoi on devrait "foutre la paix" à de gens qui se piquent dans les escaliers du métro.

Il n'est absolument pas imaginable de créer un droit de se droguer en public, pas plus qu'un droit de forniquer en public.

J'me suis mal exprimé : je voulais dire qu'on doit foutre la paix aux gens qui veulent se piquer, punt. J'ai juste dit "dans le métro" parce que c'est le seul endroit où j'en vois régulièrement (les autres se cachant mieux).

Lien vers le commentaire

C'est drôle comme vous abordez ce sujet !

Il y aurait 2 drogues, l'officielle, agréée par l'état, et l'autre, interdite parce que parce que voilà

La production de la 1ère est contrôlée par l'état, taxée par l'état etc (alcool, tabac) et en vente libre, ce qui suppose que les consommateurs sont responsables

La production et la vente de la 2ème est souterraine parce que prohibée par l'état, ce qui suppose quoi au niveau de ses consommateurs ?

Imaginons donc que, houlà, production et vente soit rendus libérales et concurrentielles, quelle va être la différence par rapport à la vente, de, je sais pas moi, de chocolatines ou de chaussures ? Trop de chocolatines rend malade et obèse, on est d'accord ?

Que dit un libéral sur l'accès à un marché libre ?

Je n'aborde pas ici l'aspect moral, du style protection des gens puisque pour certains d'entre vous, c'est pas libérhalal

Je dis pas qu'il faut se shooter en plein métro, la bave aux lèvres

Lien vers le commentaire

Je suis à 100% pour la fin de l'oppression stupide et contre-productive des drogués, que je n'aime pas appeler légalisation parce que la loi n'a pas pour rôle d'autoriser mais d'interdire.

Ceci ne signifie pas qu'on ait le droit de se droguer n'importe où. L'ivresse oui ; l'ivresse publique non.

Lien vers le commentaire

-l'idée qu'on trouve de vraie drogue dure qui déconne pas au coin de la rue (je veux dire : plus visiblement et plus facilement qu'aujourd'hui) m'inquiète un peu. On peu rigoler avec la clope et le Ricard, mais c'est sans commune mesure avec la coke, le LSD ou le speed (ça j'en sais qqchose) ou pire (ça, j'en sais rien, j'ai mes limites).

Oui enfin ça court pas les rues des mecs qui se picousent quand même, les gens ont quand même intégré que c'était pas génial du tout la drogue dure, donc tes craintes sont sans risques.

Lien vers le commentaire
Que dit un libéral sur l'accès à un marché libre ?

Un vrai marché libre ne peut s'établir que dans le silence de l'état, pas à travers une autorisation légale (qui arrive toujours avec des conditions, des contrôles intempestifs et à plus ou moins longue échéance la nationalisation de fait). D'où le "dépénaliser, pas légaliser" et la nocivité de penser en termes de vides juridiques à combler.

Lien vers le commentaire

ne plus pénaliser les consommateurs et les vendeurs, donc le trafic devient autorisé, partant du principe que la loi interdit, et si elle n'interdit pas, c'est autorisé, je comprends bien et j'adhère.

mais alors, quid de la vente ? je peux ouvrir une échoppe ? :tarpe:

Lien vers le commentaire
oui et c'est bien là ou je suis sceptique. ensuite dans en certain nombre d'endroit, les dealers veillent à ce que leur lieu de commerce soit calme et tranquille pour que justement leur bizness prospère.

Je pensais plutôt à l'inverse. Au fait que le trafic de drogue marque au fer rouge un casier judiciaire. C'est notamment le cas aux USA.

Je suis sceptique car on prend souvent l'exemple de la prohibition aux USA, ors nos sociétés sont bien différentes aujourd'hui et je ne suis pas sûr que l'on puisse aussi facilement tirer des conclusions sur une éventuelle déréglementation en partant de cet exemple. De plus, si on regarde ce qui se passe aux Pays Bas, il semblerait que leur laxisme en la matière leur pose des nouveaux problèmes et que la politique des Pays Bas actuellement tendrait plus à une limitation du nombre de coffee shop.

Le plus gros problème des Pays-Bas face à la drogue, ce sont les jeunes des pays voisins (et notamment les Français) qui ne savent pas se tenir et mettent le dawa en se rendant en masse dans les coffee shops.

En revanche, ça se passe plutôt bien en République Tchèque et au Portugal (qui sont allés beaucoup plus loin que les Pays-Bas).

Lien vers le commentaire

Je suis à 100% pour la fin de l'oppression stupide et contre-productive des drogués, que je n'aime pas appeler légalisation parce que la loi n'a pas pour rôle d'autoriser mais d'interdire.

Ceci ne signifie pas qu'on ait le droit de se droguer n'importe où. L'ivresse oui ; l'ivresse publique non.

Absolument. C'est la consommation qu'il faut dépénaliser, mais d'autres activités qui y sont reliées devraient tout de mêmes interdites, comme la consommation publique.

Lien vers le commentaire

Oui enfin ça court pas les rues des mecs qui se picousent quand même, les gens ont quand même intégré que c'était pas génial du tout la drogue dure, donc tes craintes sont sans risques.

J'sais pas où t'habites mais à Bruxelles, j'en voyais souvent dans le métro et dans le parc royal, ainsi que dans les toilettes le soir.

Lien vers le commentaire

J'sais pas où t'habites mais à Bruxelles, j'en voyais souvent dans le métro et dans le parc royal, ainsi que dans les toilettes le soir.

J'ai trainé dans des quartiers glauques de Paris, de Barcelone ou de Londres je n'ai jamais vu une nuée de drogués se picousant, tout juste une seringue par terre.

Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...