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Question(s) autour de l'homosexualité


Messages recommandés

Hmm Meirieu :

Engagé aux côtés du PS, puis d'Europe Écologie, il se définit lui-même comme militant et homme de gauche. En s'appuyant sur les écrits des grands pédagogues (de Rousseau à Freinet)

Rousseau grand pédagogue, sans rire…

Par contre dans la page WP de Freinet il y a un lien vers les écoles libertaires de Hambourg que je ne connaissais pas, et le sujet me semble très intéressant.

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On parle pas de la même chose en fait, pour vous, sciences de l'éducation, c'est le gars qui apprend à apprendre aux élèves en iufm, et là, effectivement, on retrouve le gloubiboulga à la con, les séances de branlette interpellées au niveau du vécu, avec référentiel bondissant à la clé, sauce socialiste et cie, on est ok

Je cause des métiers de l'éducation spécialisée, ceux qui interviennent auprès des familles défaillantes, en dehors de tout contexte pédagogogique, évidemment, on y retrouve pas mal de bouffons lavés du cerveau, avec le pin's touche pas à mon pote, hélas, et c'est bien pour cela que j'ai eu quelques difficultés…

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Une autre possibilité est que les pays musulmans souffrent actuellement d'un déficit cruel en intellectuels , mais aussi de manière générale d'une société civile capable d'aller à rebours de ses gouvernants et intellectuels islamistes qui trouvent écho internationalement.

Ca viendra bien sûr.

Ma théorie est que les gouvernement actuels de ces pays (je pense surtout au Maroc et à l'Algérie) tiennent à se la jouer islamistes de façade pour éviter une prise de pouvoir islamiste (cf, le FIS dans les années 90 et la guerre civile).

Si j'en crois ce qu'on m'a dis, l'homosexualité y est notoirement pratiquée par un certain nombre de gens (par contre, c'est de la bisexualité, un homme qui renonce aux femmes, les gens trouve ça étrange)

Evidemment, les lois qui existent sont utra-rarement/jamais appliquées. Je crois d'ailleurs savoir que l'application d'une peine nécessite plusieurs témoins ayant assisté à la pénétration.

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Je lirai ça demain, ou déjà ce soir, et j'te dirai ce que j'en pense.

Mais ce que je peux dire en l'ayant simplement "traversé" (ce qui permet de parfois se faire une bonne impression) :

- Social Science Research est une revue (très) sérieuse

- Les références sont nombreuses et se "croisent" (mobilisation d'auteurs qui s'opposent, triangulation de publications, …)

- Panel d'étude très large (3 000 personnes interrogées à la louche)

Je ne connais pas Regnerus mais le papier à l'air sérieux. Mais sans le lire, impossible de dire mieux que "à l'air".

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On parle pas de la même chose en fait, pour vous, sciences de l'éducation, c'est le gars qui apprend à apprendre aux élèves en iufm, et là, effectivement, on retrouve le gloubiboulga à la con, les séances de branlette interpellées au niveau du vécu, avec référentiel bondissant à la clé, sauce socialiste et cie, on est ok

Je cause des métiers de l'éducation spécialisée, ceux qui interviennent auprès des familles défaillantes, en dehors de tout contexte pédagogogique, évidemment, on y retrouve pas mal de bouffons lavés du cerveau, avec le pin's touche pas à mon pote, hélas, et c'est bien pour cela que j'ai eu quelques difficultés…

Non mais c'est très intéressant : sur la première catégorie, on a du clochard intellectuel, mais sur la seconde on connait moins.

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La gauche pétitionnaire de Saint Germain se mobilise, et elle n'est pas contente que des salauds de religieux critiquent le mariage pour tous les gens qui s'aiment, ce qu'elle voit en soi comme un acte de haine criminel. Il serait temps de sévir.

Mariage gay : non à la collusion de la haine

Employant très douteusement le mot "lobby", le cardinal archevêque de Paris sait de quoi il parle, puisque, en l'espèce comme en tant d'autres, son Eglise fait le lobbying le plus acharné. Apparemment, un lobby est un groupe qui défend des intérêts qu'on n'aime pas.

Il avait été précédé, le 19 octobre, par une plaquette de rien de moins que 25 pages contre le mariage gay par le Grand Rabbin Bernheim (" un cheval de Troie"), et a été suivi, le 6 novembre, par une déclaration solennelle de Mohamed Moussaoui, président du Conseil français du culte musulman ("un chemin irréversible qui engage la société d'aujourd'hui et de demain dans un avenir incertain"). La collusion de la haine est si patente que le Conseil français du culte musulman, que l'on ne savait pas si œcuménique, renvoie aux attaques des cultes catholiques, juifs et protestants. La Fédération protestante de France déclare que le mariage gay "n'est pas un cadeau à faire aux générations futures ", dans une pétition également signée par un pasteur de l'église luthérienne, un prêtre orthodoxe grec, un ministre anglican, un évêque de l'Eglise arménienne et le Grand Rabbin de Lyon, Richard Wertenschlag. Le Grand Rabbin de Lyon s'était déjà illustré en déclarant que l'homosexualité est une maladie infectant la société (Nova, 23 janvier 2003).

Se mêlant d'affaires de droit civil qui ne les regardent en rien au regard de la séparation de l'Eglise et de l'Etat, ces divers cultes désireraient-ils la réunion des Eglises et de l'Etat pour une meilleure ostracisation des gays et des lesbiennes ?

Les médias reproduisent ces attaques avec un empressement qui semble parfois frôler la complaisance, et sans aucun équilibre dans les réponses. Là aussi, jour après jour, ce sont des attaques contre les gays et les lesbiennes qui ne voient publier que de très rares points de vue opposés. Le 3 octobre 2012, Le Figaro a publié un dossier de plusieurs pages contre le mariage gay et l'adoption avec appel en une, s'appuyant sur "les psys" dont d'habitude il appelle à se méfier. Ce journal est revenu quotidiennement à la charge, par exemple le 29 octobre 2012 où il a publié, toujours à la une, un appel de maires "grévistes" d'une loi qui n'est même pas votée. Où est le respect de la légalité justement prôné par un journal conservateur ?

NOUS NE SOMMES PAS DES PÉTITIONNAIRES DE PROFESSION

Le 28 octobre 2012, Le Monde publiait l'interview d'un théologien catholique membre du Comité consultatif national d'éthique, entièrement dirigée contre les homosexuels. Nous disons bien contre les homosexuels, pas contre le mariage gay, car il déclare : " Les homosexuels veulent entrer dans la norme en la subvertissant. " Que l'auteur de déclarations aussi méprisantes puisse rester membre d'un comité d'éthique est un motif d'étonnement. Il aura sans doute oublié les pratiques des premiers chrétiens qui ont précisément subverti les institutions de l'Empire romain jusqu'à s'en emparer.

Toutes ces paroles de haine auraient été indicibles il y a cinq ans. Tellement indicibles qu'elles n'étaient pas dites. Les atermoiements du gouvernement, pour ne pas dire plus, et le report du vote de la loi font que, jusqu'à son vote, ces injures continueront. Nous avons décidé de ne plus les supporter avec patience.

(…)

Les gays et les lesbiennes ne rendent pas moins de services à la France que des théologiens bizarres et des politiciens sans idées. Croit-on d'ailleurs qu'il n'existe pas d'homosexuels à l'UMP, parmi les rabbins, les mollahs et les pasteurs ? Les populistes homophobes et ceux qui répandent leurs propos se rendent-ils compte que leurs incessantes diatribes libèrent les actes ? Que, si des supposés responsables parlent de manière irresponsable, la brutalité va se sentir justifiée ? Dans tout cela, le mariage est un leurre. Une fois qu'il sera acquis, l'homophobie ne cessera pas, et c'est elle qu'il faut criminaliser. S'il y a quelque chose de dangereux dans une société, c'est le lobby de la bêtise et de la haine.

http://www.lemonde.f...92087_3232.html

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J'ai terminé de lire l'étude.

Elle est plutôt bonne en dehors d'une ou deux réserves mais en googlant le nom de l'auteur, je tombe sur une controverse énorme qui ne repose sur que dâle.

J'me marre en lisant les conneries que je lis à gauche et à droite.

Les gens, et les journaleux en premiers, semblent absolument incapables de lire et comprendre un travail scientifique et lui font dire nawak.

J'vous réserve un avis plus complet plus tard.

Je serais très curieux que Schnappi (dont Librekom m'a appris qu'il était docteur en sociologie à l'ULB) lise ce papier et donne son avis.

édit :

Et donc, sans doute de manière peu structurée et sans brouillon l'ayant précédé -la flemme, vous me pardonnerez-, mon humble avis :

Nick se demandait si l'étude était sérieuse, je pense que globalement oui, hormis deux problèmes sur lesquels je reviendrai et qui doivent impérativement faire faire attention a ce qui sort de cette étude (je pars de l'idée qu'une étude peut être sérieuse sans être exempte d’erreurs).

L'état de la littérature ("state of the art") est on ne peut plus complet, la méthodologie est parfaitement expliquée et surtout parfaitement validable à la base (mais ça va bugger, on va le voir) . Regnerus n'a pas bossé seul. Il a travaillé avec des collègues de son université, mais aussi d'autres venus d'ailleurs. Il a également fait appel a des consultants sur la question de l'homoparentalité. Le question administré à été validé AVANT en peer-review. Il n'a pas donc bossé seul comme la plupart de ses critiques le laisse sous entendre. Ensuite, l'échantillon de base a été sélectionné par un organisme professionnel (Knowledge Network dont la réputation n'est plus à faire) et a été administré par ce même organisme.

Certaines critiques se demandent "mais pourquoi des jeunes adultes de 18 -35 et sans explication ?" me font penser que certains critiquent sans lire… Sans rentrer dans les détails, il s'agit de combler un trou dans la littérature existante et s'enquérir de l'avis des jeunes adultes "issus" d'une famille homosexuelle (j'y reviendra, c'est là qu'est le problème de l'étude) et non des adultes ayant des enfants (et donc ayant plus de 35 ans) et qui étaient jusque là la cible privilégiée des études précédentes. Ils s'agit donc bien du ressenti d'enfants d'homosexuels et non de parents homosexuels. De plus, cette étude voulaient dépasser un second problème. La plupart des études précédentes étaient basées sur le principe de la "snowball", qu'on appelle parfois "itération" en français et qui est plutôt une méthode d'enquête qualitative. Pour faire simple, on ne construit pas un échantillon, on s'intéresse à un groupe social, on va à sa rencontre et ainsi, le personnage "A" renvoie vers le personnage "B", lui vers "C", … Classiquement, c'est la méthode de l'ethnographie. Regnerus trouve que ça ne suffit pas à porter des conclusions à une point de vue général. Je ne serai pas aussi catégorique que lui, mais c'est un vieux débat épistémologique entre études qualitatives et quantitatives.

Je passe sur d'autres "détails", mais la revue littéraire est sérieuse.

Il y a cependant un problème sur l'échantillon une fois arrivé au stade de l'administration. Une fois l'échantillon d'homosexuels représentatifs trouvé, on a administré le questionnaire tant à cet échantillon qu'à un autre panel plus large de jeunes adultes dont les parents étaient hétérosexuels. Le souci c'est qu'une donnée n'a pas été prise en compte et elle biaise un peu les statistiques : on trouve beaucoup de familles instables dans celles homoparentales choisies (divorces, séparations, père ou mère solitaires, …) alors qu'en face, les familles hétérosexuelles sont "still married at present". Or, on le sait, les enfants à problèmes sont plus nombreux dans les familles instables que stables. Voici une critique à l'encontre de l'étude tout à fait recevable, et que j'avais noté moi même : Regnerus compare des parents homosexuels "à problème" et des parents hétérosexuels "stables". Seulement, je n'ai pas lu dans les critiques une chose : Regnerus le sait ! Il le remarque et s'en excuse : "so comparing the children of such parents [les parents de familles dissolues] with those who experienced no union dissolution is arguably unfair" (pg. 764). Mais il explique très bien que les familles homoparentales stables ont été difficiles à localiser et qu'il n'en a pas assez pour faire un échantillon sur ce point restreint qui soit significatif et il appelle à ce qu'une étude ultérieure s'en charge. Honnêtement, Regnerus prend beaucoup de "pincettes" dans son analyse et n'hésite pas à pointer lui même les faiblesses de son travail, c'est assez rare (surtout en France…) et donc, malgré ce problème, je rajoute ça au crédit "sérieux" de l'étude. Or, comme signalé dans ce texte signé par plusieurs sociologues, une autre étude arrive à la conclusion (en Suede et en Norvège) une plus grande instabilité dans les couples homosexuels. Il ne faut pas non plus oublier que, même si cela va en diminuant, les homosexuels font face à une plus grande discrimination que les couples hétéro, ce qui ne favorise pas la stabilité des gens.

Ensuite, le questionnaire. Un problème que j'ai vu souvent soulevé, dont le fond de critique est assez juste mais qui ne remet pas pour autant en cause le papier selon moi, est que le traitement de l'une des questions pose problème. La question est :

From when you were born until age 18 (or until you left home to be on you own), did either of your parents ever have a romantic relationship with someone of the same sex ?

Si la réponse était "yes", la personne était cataloguée "enfant de parents gays". Or, je vois deux problèmes à cette question. D'abord, on en défini pas précisément la "relation romantique" (coup d'un soir, aventure passagère, longue relation, ..) ni, surtout, la modalité. Rien ne dit que la personne en question ne vit pas avec ses deux parents biologiques alors que sa mère a l'age de 18 ans s'est tapée sa colloc pendant une année scolaire. Or l'étude porte bien sur le "new family structures" et là, on se retrouve avec une partie de l'échantillon qui ne correspond pas à une nouvelle structure (qui est sous entendue comme "deux papas" ou "deux mamans"). L'étude porte sur 257 personne ayant répondu "oui" mais il s'avère que parmi celles là, un grand nombre n'ont pas été élevées par des parents gays, ce qui diminue d'un coup l'échantillon réel assez fortement. La plupart sont en effet élevés par des parents célibataires et on se retrouve avec uniquement une poignée (3%) de l'échantillon choisi qui a réellement été élevé par des pères homosexuels et à peine plus (20%) pour les mères.

Pour ce qui est des variables, il ressort des tableaux que les enfants typés "LM" (Lesbian Mother") sont de manière statistiquement significative (où p > 0.005) : plus pauvres, plus bénéficiaires d'aides sociales, plus fils de chomeurs, … Et ce qui a fait beaucoup jaser : beaucoup plus sujet a des attouchements sexuels de la part d'adultes (pas précisé si parents ou non, malheureusement). J'ai bien précisé "LM" et non "GF" ("Gay Father") car les enfants de père gay ne diffèrent que très peu sur le plan des viols, et un peu moins sur la pauvreté, des enfants de parents hétéros. Sans doute la taille de cette configuration (2%) de l'échantillon total y est pour quelque chose.

Bref, ce qui ressort de cette étude, c'est surtout que les enfants à problèmes viennent de familles disloquées, pauvres. Ce n'est pas nouveau. J'ai lu dans ses critiques que Regnerus disait que les homo étaient moins aptes à élever des enfants, ce n'est, vous l'avez peut être compris, absolument pas dit dans l'article. Ce qui est dit, c'est qu'il ressort que les femmes lesbiennes cumulent les soucis et donc ça se ressent sur leurs enfants mais c'est pas tellement plus grave qu'une mère célibataire "classique".

Je trouve que Regnerus aurait du mieux sélectionner son échantillon. La base est bonne (aléatoire et représentatif de la population) mais tout capote a cause de cette question mal traitée. En fait, ce qu'on voit, c'est une mauvaise présentation du papier (présenté comme une étude de "gay parenting" alors qu'il s'agit plutôt de "gay dislocated families" et dont les résultats ne diffèrent pas tellement des études portant sur les familles classiques) et par derrière une très mauvaise lecture d'une partie de la presse qui y a vu un papier disant "les gays sont incapables d'élever des gosses" alors que ce n'est pas ce qui y est dit. Je pense donc malgré ces problèmes que c'est une étude sérieuse car l'auteur est conscient de ces soucis, il met en garde contre (on est loin, très loin, du machin sur les OGM sorti en France récemment), le travail en amont est fait, certaines conclusion sont sans doute un peu hâtives (une des dernières phrases va quand même un peu dans le sens "on remarque plus de problème chez les gays" malgré les propres mises en garde de l'auteurs). Si on est conscient de tout ça, il y a pas mal de choses intéressantes dans le papier.

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La gauche pétitionnaire de Saint Germain se mobilise, et elle n'est pas contente que des salauds de religieux critiquent le mariage pour tous les gens qui s'aiment, ce qu'elle voit en soi comme un acte de haine criminel. Il serait temps de sévir.

http://www.lemonde.f...92087_3232.html

Je suis d'accord avec toi et tu sais ce que je pense de ce genre de gogols pétitionnaires professionnels d'ailleurs, cependant quelques religieux ont un peu dérapé quand même.

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Je tchoule de rire en lisant les commentaires "c'est scandaleux, ils mettent des enfants en avant du cortège, c'est de la manipulation".

La Gauche ne le fait jamais.

OH WAIT

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En tout cas, en lisant les commentaires aujourd'hui de pas mal de lecteurs d'articles, sans oublier les dit articles, je regrette presque de pas avoir été manifester juste pour chier dans la colle.

Le sommet est atteint dans "causette" qui pourtant avait publier pas mal de trucs féministes certes, mais féministe intelligents. Aujourd'hui, c'est plus que zéro, pour ceux qui ont FB : http://www.facebook.com/Causette?fref=ts

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cependant quelques religieux ont un peu dérapé quand même.

On a surtout vu aboyer la meute hystérique des professionnels de l'indignation. Du côté des religieux j'ai entendu des arguments rationnels et éthiques, un exposé de vérités anthropologiques et empiriques. En face il y a les condamnations morales du lobby des curés progressites, qui prétend incarner une avant-garde moderne mais développe un discours irrationnel, compassionnel et victimaire, qui s'exprime avec des slogans et des anathèmes, et crie à l'homophobie pour discréditer par avance les critiques du "mariage pour tous".

Quant au prétendu dérapage de l'UOIF, sa position contient davantage d'arguments que les rappels à l'ordre qui sont suivi, mais encore faut-il lire son texte :

http://www.saphirnew...OIF_a15689.html

"

Le mariage ne doit pas avoir pour unique objet la célébration de l’amour, parce qu’il est d’abord et avant tout un engagement, par un pacte civil incluant des droits et des devoirs réciproques. Sa vocation première est d’ailleurs de protéger les membres d’une même famille dont ils sont issus.

Les générations qui nous ont précédés et qui ont trop souvent gouté aux mariages « de raison » ne le savent que trop. De tout temps, le mariage scellait l’union de deux familles, de deux lignées, de deux héritages.

Si le mariage entre deux personnes de même sexe devient une norme, alors toutes les revendications, même les plus incongrues peuvent, un jour, devenir une norme, au nom du même principe d’égalité.

Qui pourra délégitimer la zoophilie, la polyandrie, au nom du sacro-saint amour ? Ne sommes-nous pas en train de suivre une voie où le principe d’égalité ne serait plus défini par des limites et des normes communes, mais par des perceptions personnelles, aussi égoïstes et affectives puissent-elles être ?

Enfin, nous souhaitons rappeler que l’homophobie est condamnée par tous. Nous la condamnons fermement, mais cette discrimination n’est pas l’objet du débat.

Il n’est pas non plus ici question de se prononcer en faveur ou contre l’homosexualité, puisque tout individu a le droit de mener sa vie privée comme il l’entend. Il est du devoir de tout un chacun de bien comprendre les conséquences que cela pourrait avoir sur notre société si cette nouvelle forme de mariage et de parentalité entre en considération.

Nous craignons, par ailleurs, que, sous prétexte de promesse électorale à tenir, nous mettions en péril un fondement humain universel. "

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On a surtout vu aboyer la meute hystérique des professionnels de l'indignation. Du côté des religieux j'ai entendu des arguments rationnels et éthiques, un exposé de vérités anthropologiques et empiriques. En face il y a les condamnations morales du lobby des curés progressites, qui prétend incarner une avant-garde moderne mais développe un discours irrationnel, compassionnel et victimaire, qui s'exprime avec des slogans et des anathèmes, et crie à l'homophobie pour discréditer par avance les critiques du "mariage pour tous".

Oui mais ça on est d'accord.

Quant au prétendu dérapage de l'UOIF, sa position contient davantage d'arguments que les rappels à l'ordre qui sont suivi, mais encore faut-il lire son texte :

http://www.saphirnew...OIF_a15689.html

Certes, mais de même qu'un gramme de caca dans 1kg de glace à la vanille est immangeable, une phrase malheureuse dans un océan de bon sens discrédite l'ensemble.

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Bref, ce qui ressort de cette étude, c'est surtout que les enfants à problèmes viennent de familles disloquées, pauvres.

Il y a un biais, comme dans toute interprétation statistique, mais ce qui ressort c'est une propension des enfants dont les parents ont eu des relations homos à rencontrer davantage de problèmes de drogue, de criminalité, d'échec et d'assistanat. Par suite les familles homoparentales sont plus destructurées, mais c'est une conséquence et non une donnée immédiate. A y regarder de plus près il y a au moins de quoi remettre en cause le dogme des sociologues du genre selon lequel il n'y a aucune différence, voire même un avantage des familles homoparentales.

Au fond la principale leçon de cette enquête, dont les limites sont évidentes, c'est que les sociologues militants, donc 99% des sociologues officiels, sont des escrocs. Mais ça on le savait déjà.

Un corollaire de ton interrogation est la question suivante : l'éducation est-elle une science? En effet l'auteur de l'article est doctorant en sciences de l'éducation, je ne sais pas pourquoi j'ai l'impression que l'ombre du charlatanisme scientiste n'est pas loi, qu'en penses-tu?

En effet, on voit d'ailleurs la même vulgate de charlatan se développer dans la pédagogie et la sociologie, ce n'est pas un hasard si ces professions vivent en captant les politiques publiques.

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Ma mère est homosexuelle. Niveau drogue, criminalité, échec et assistanat pour l'instant j'ai été assez nul, et mes frères et soeurs également. Mon père, parfaitement hétérosexuel, a en revanche été jusqu'à il y a peu un grand consommateur de cannabis. (Alors que moi je n'ai même pas essayé la cigarette une seule fois dans ma vie, et je ne bois pas d'alcool.)

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et je ne bois pas d'alcool.

Voilà un aveu de perversion.

Il y a une autre comparaison intéressante dans cette étude : 31% des enfants dont la mère a eu des relations homos ont subi au moins une relation sexuelle non consentie, contre 8% dans les familles hétéros. Or on peut difficilement corréler cette variable avec le degré de pauvreté.

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31% des enfants dont la mère a eu des relations homos ont subi au moins une relation sexuelle non consentie

Ce serait moi ou ma mère qui aurait subit des relations non-consenties ? Si c'est les enfants, en ce qui me concerne je n'ai jamais eu de relation non-consentie. (Et je suis à peu près certain que mes frères et soeurs non plus.) J'aimerais bien pourtant me faire violer par de nombreuses filles, mais malheureusement…

En revanche je ne serais pas surpris s'il était montré qu'une bonne part des homosexuelles femmes ont subies des relations non-consenties.

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Avec un peu de retard :

Exemple : depuis toujours, partout dans le monde, les enfants issus du mariage héritaient des parents et un cousin avait juste le droit de fermer sa gueule. Personne ne mettait cela en doute et cette règle de droit surgissait naturellement prouvant sa compatibilité avec le Droit naturel. Par contre, si une couple gay se "marie", les gens n'ont pas a être obligés de reconnaitre que le fils de Mr Y qui vit "maritalement" avec Mr X aurait le droit d'hériter de ce dernier qui vient de décéder en première ligne et avant, toujours par exemple, le frère de Mr X. Dans le monde normal et naturel, si le frère de Tartempion décède sans descendance, c'est Tartempion qui hérite de ses biens, pas le fils du mec de son frère. Ce que veulent les gays, c'est que l'État oblige Tartempion à fermer sa gueule et le priver de ce qui lui revient naturellement par les liens familiaux.

Le droit du moyen âge révèle qu’un cousin héritera en priorité des titres, domaines ou possession en priorité par rapport à une fille, la règle de droit étant la règle de primo génitur en faveur des mâles, c’est à dire que les possessions vont à l’héritier mâle le plus direct, quand bien même il existerait des liens plus direct en faveur d’une femme. L’essentiel des successions de l’histoire de France est basé sur ce principe.

En droit Romain, l’enfant adoptif passait au dessus des liens de sang. C’est ainsi, par exemple que Jules César à adopté Octave, le futur Auguste, lui transmettant le nom, les titres et biens de la famille Julia, ce qui lui a permis par la suite de prendre le titre de Cesar.

Justement, le mariage n'a jamais été institué par l'État, il s'agit d'une institution qui a toujours surgi naturellement partout dans le monde et à toutes les époques qui consacrait l'union de deux personnes de sexe opposé dans le cadre d'une alliance entre deux familles et adaptée à la perpétuation des deux lignages.
En Chine, les Akha, une tribu de 500 000 habitants environ, qu’on retrouve aussi au Laos, en Birmanie et en Tahïlande pratiquent la Polygamie patriarcale.

Toujours en Chine, les Les Jingpo (130 000 individus) ont un système circulaire d’échange des femmes.

Enfin, les Mosuo ignorant le mariage, ce peuple vente les vertus de l’amour libre et confie aux femmes la gestion de la famille.

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Par quelle magie a-t-elle pu procréer si elle est homosexuelle ?

Ce n'est pas parce qu'une femme est homosexuelle qu'elle est stérile.

Ma mère n'a pas été "convertie sur le tard", elle est homosexuelle depuis toujours, simplement elle s'est reniée pendant près de 40 ans.

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En droit Romain, l’enfant adoptif passait au dessus des liens de sang. C’est ainsi, par exemple que Jules César à adopté Octave, le futur Auguste, lui transmettant le nom, les titres et biens de la famille Julia, ce qui lui a permis par la suite de prendre le titre de Cesar.

En Chine, les Akha, une tribu de 500 000 habitants environ, qu’on retrouve aussi au Laos, en Birmanie et en Tahïlande pratiquent la Polygamie patriarcale.

Toujours en Chine, les Les Jingpo (130 000 individus) ont un système circulaire d’échange des femmes.

Enfin, les Mosuo ignorant le mariage, ce peuple vente les vertus de l’amour libre et confie aux femmes la gestion de la famille.

+1, je n'arrive pas à comprendre les gens qui considèrent que le mariage est une institution qui se crée par magie alors que la moitié du monde a institué la polygamie et que même en occident traditionnel 10 à 20 % des enfants ont été élevés par des mères célibataires.

Quand à la transmission du patrimoine, le régime actuel (français, allemand mais pas ango-saxon) définit des héritiers réservataires. Mais là aussi, il s'agit d'une invention récente (révolution pour la France, je ne sais pas pour l'allemagne).

PS : autant que je sache, les fils adoptifs en droit romain était très fréquement des gitons.

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En Chine, les Akha, une tribu de 500 000 habitants environ, qu’on retrouve aussi au Laos, en Birmanie et en Tahïlande pratiquent la Polygamie patriarcale.

Toujours en Chine, les Les Jingpo (130 000 individus) ont un système circulaire d’échange des femmes.

Enfin, les Mosuo ignorant le mariage, ce peuple vente les vertus de l’amour libre et confie aux femmes la gestion de la famille.

C'est intéressant, mais qu'en est-il de leur développement ? Particulièrement les derniers, ont ils dépassé le stade de tribu ?

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