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Question(s) autour de l'homosexualité


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Ah le mariage homo! L'enjeu ultime de notre époque! Non parce que la crise et la dette c'est pas très important après tout.

Non mais ça c'est fini. Y a eu le changement et la France est en croissance de 0.8%.

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En parcourant le fil il me semble que le problème de fonds est que c'est l'état qui s'est arrogé la prérogative de "l'état civil" : c'est lui qui fixe les formes et les catégories. Il se trouve bien obligé de courir après la société civile pour formaliser les évolutions de cette dernière. L'identité, plutôt que d'être le résultat d'interactions sociales : telle personne est connue dans et par son entourage : c'est ça qui forme son identité, on en vient au nominalisme : telle personne est celle qui porte tel numéro de SS (et oui la polysémie n'est ici pas innocente) comme si on lui avait tatoué sur la peau.

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Oui, oui, comme toujours, le problème, c'est l'Etat.

Ça fait au moins 99 pages qu'on est d'accord : le mariage est un truc plutôt religieux à la base et donc il serait normal qu'une institution religieuse refuse de marier des gay pour des raisons culturelle et historique. Que l'Etat vienne prendre tout ça et décide de charcuter le truc est une hérésie. Que l'Etat se contente de créer un cadre permettant aux personnes libres et responsables de contracter une alliance les unissant pour leur avenir et on sera tous contents.

Parole d'athée ;)

Mais bon, c'est Liborg, après s'être mis d'accord sur le truc, faut encore 100 pages de disputes discussions.

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Bizarre, y'a je sais pas combien de discussions différentes sur l'homophobie, je m'y perds!

Le problème vient de la prolifération de cette notion fourre-tout de phobie pour nourrir la rhétorique victimaire, qui abolit le discernement et instaure une effroyable police de la pensée. Voilà déjà longtemps que je mets en garde contre cette criminalisation des opinions exercée par une tyrannie des minorités. Maintenant il est évident qu'il y a un boulevard pour attaquer les religions qui comme l'islam, condamnent l'homosexualité. Les vigilants finiront même par les classer en fonction de leur degré d'homophobie.

Non, non, et re-non :

Philippe Murray est excellent, mais il succombe ici à la pensée zéro, celle consistant à jouer sur les mots.

Moi par exemple j'ai la phobie des chiens (comme d'autres ont la phobie des rongeurs, des insectes, etc.). Cela ne veut absolument pas dire que :

- je suis un malade mental, que je dois être interné dans une ambiance festive et joyeuse, pour être médicalisé etc.

- j'ai peur des chiens. J'ai peur quand on me met un flingue sur la tempe par exemple, ou qu'on me poursuit armé d'un couteau.

La phobie, dans le terme "homophobe" n'est ni une maladie mentale, ni une peur. C'est juste un rejet irrationnel. C'est tout. Ce n'est pas grave.

Personne n'a jamais demandé à ce qu'un homophobe soit interné, martyrisé.

En revanche, côté homophobes, nombreux sont ceux qui parlent de l'homosexualité comme d'une maladie mentale, j'ai récemment vu d'ailleurs une vidéo d'un membre de l'UDC suisse, complètement homophobe, qui parlait de trouble psychiatrique à soigner. Freysinger lui-même disait de ce monsieur qu'il était encore plus infréquentable que lui, c'est dire si on parle bien de quelqu'un de hardcore. En revanche encore, des gens comme Ann Coulter, islamophobe patentée, a déclaré qu'il fallait envahir les pays musulmans pour convertir les fidèles de cette religion au christianisme, comprendre les guérir d'une terrible maladie.

Donc non, dire d'une personne qu'elle homophobe ou XXX-phobe ne veut absolument pas dire qu'il s'agit d'interner cette personne et de la soigner. En revanche, les homophobes et les XXX-phobe présentent très souvent ce qu'ils abhorrent (homosexualité, islam, etc.) comme une maladie. De même qu'il n'y a que les menteurs qui ne croient pas les autres, les XXX-phobes qui craignent d'être internés craignent seulement que ceux d'en face soient aussi malfaisants qu'eux-mêmes.

Et j'ajoute : je rêve que ma phobie des chiens soit une maladie, cela signifierait alors qu'on peut guérir de cela. Malheureusement c'est faux, c'est une sorte de disposition mentale pour laquelle je ne peux rien.

Mais en observant la carte dans le lien de l'Immonde, il est quand même étrange de retrouver quasi exclusivement plusieurs pays de trois cultures différentes condamner l'homosexualité et dont la particularité est d'avoir l'islam en commun comme religion majoritaire.

Parce que la carte a pour titre je crois "l'homophobie dans le monde musulman". Voici une carte concernant l'homophobie dans le monde : http://www.guidomo.f...comment-page-1/

Tu vois qu'il manquait des pays africains, l'Inde (excusez du peu) notamment.

Les peines pour homophobie existent essentiellement dans les pays dont les gouvernements sont des arriérés.

Pour le reste : post hoc ergo propter hoc comme d'habitude.

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Non le problème ce n'est pas l'Etat, ou du moins ça ne signifie pas grand chose, mais c'est la tyrannie des minorités qui font la loi et organisent la rééducation des moeurs.

Des minorités, non, de certaines associations politiques, oui.

Ni les homosexuels, ni les noirs, ni les arabes, ni les juifs, n'ont demandé de lois à la con de criminalisation de la pensée, l'immense majorité n'a strictement aucun rapport avec leurs pseudo-représentants.

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Le problème Chitah c'est que tu es pris au piège de ta propre inconséquence : tu voudrais sauver la notion d'islamophobie tout en récusant les accusations d'homophobie concernant l'islam, mais l'un est le pendant nécessaire de l'autre, ça n'est pas possible de vouloir le beurre et l'argent du beurre, si je puis m'exprimer ainsi.

Mais….. En fait tu n'as pas du tout compris.

Je n'ai pas dit "l'islamophobie existe, et l'homophobie ne concerne pas du tout les musulmans".

Ce que j'ai écrit c'est : l'islamophobie n'est pas une maladie, donc ton accusation tombe à l'eau. (de même pour l'homophobie d'ailleurs).

Et j'ai écrit que dire que l'islam est homophobe par nature est une erreur, c'est tout. Après, il existe bien entendu des musulmans homophobes.

Je ne comprends pas comment tu peux comprendre que je cherche à dire que l'islamophobie existe mais pas l'homophobie.

Je ne dis pas cela du tout.

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Non le problème ce n'est pas l'Etat, ou du moins ça ne signifie pas grand chose, mais c'est la tyrannie des minorités qui font la loi et organisent la rééducation des moeurs.

Certes, mais ces lobbys (plutôt que minorités) ne peuvent le faire que parce que l'Etat le leur permet.

Je ne sais plus comment s'appelle cet économiste (ce libertarien ?) américain qui dit en gros (je paraphrase) : quand le marché dirigé par quelque chose qui décide du prix, alors, la première chose à acheter est ce décideur. Les lobby n'ont de puissance que parce que l'Etat peut accéder à leur demande. Dans une minarchie, les 3/4 des lobbys crieraient dans le désert (pas longtemps d'ailleurs).

edit : grillé par Neuneu sur les minorités.

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Non le problème ce n'est pas l'Etat, ou du moins ça ne signifie pas grand chose, mais c'est la tyrannie des minorités qui font la loi et organisent la rééducation des moeurs.

Le problème n'est pas l'état en tant que tel mais le fait de vouloir figer l'état civil et de vouloir substituer un chiffre à une identité. A partir de là découle tout un tas de réactions impliquées notamment par une recherche de cohérence quasi mathématique : les personnes sont assimilées à des idées au sens platonicien (des trucs qui flottent de manière immatérielle et permanente dans le monde pur des esprits), à leur essence.

L'existentialisme s'est perdu dans les sables de l'administration et de ses petites cases qu'il lui faut bien remplir.

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Et j'ai écrit que dire que l'islam est homophobe par nature est une erreur, c'est tout. Après, il existe bien entendu des musulmans homophobes.

Mouais, dire que l'islam est homophobe par nature ne me semble pas aberrant du tout (à partir du moment ou l'on accepte la simplification qui permet de dire que l'islam est quoi que ce soit par nature…).

En meme temps, je ne considere pas l'homophobie comme une tare qui permet de rejeter une religion/culture/idéologie, l'islamophobie non plus d'ailleurs.

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Ce que j'ai écrit c'est : l'islamophobie n'est pas une maladie, donc ton accusation tombe à l'eau. (de même pour l'homophobie d'ailleurs).

Et j'ai écrit que dire que l'islam est homophobe par nature est une erreur, c'est tout. Après, il existe bien entendu des musulmans homophobes.

J'ai très bien compris que tu t'es toi-même enfermé dans une contradiction insoluble en assimilant l'islamophobie à une sorte de racisme pathologique et donc, aux yeux de la loi, de discrimination passible d'une condamnation pénale. Dès qu'est enclenchée cette mécanique de prolifération des phobies, tu ne pourras pas empêcher les homosexuels et leur fan-club de se déclarer à leur tour victimes des religions et des institutions naturelles, et d'accuser l'islam au motif qu'il constitue une doctrine de haine, de rejet et d'exclusion à l'égard des homosexuels.

Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes.

Dans une minarchie, les 3/4 des lobbys crieraient dans le désert (pas longtemps d'ailleurs).

Sans doute, mais là tu parles de ton petit monde imaginaire, non des causes réelles de l'extension actuelle des procédures arbitraires.

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J'ai très bien compris que tu t'es toi-même enfermé dans une contradiction insoluble en assimilant l'islamophobie à une sorte de racisme pathologique et donc, aux yeux de la loi, de discrimination passible d'une condamnation pénale.

J'ai écrit exactement le contraire. J'ai dit que ce N'ETAIT PAS une pathologie, toi tu comprends que C'EST une pathologie. Sur l'histoire de la condamnation pénale, c'est également croustillant. En fait, je suis anarcap, mais je tiens à ce que l'Etat conserve une seule compétence : punir les gens vilains avec l'islam.

N'importe nawak.:lol:

Tout cela montre que j'ai raison. Ce n'est pas grave, je sais que tu es intelligent et que intérieurement tu as révisé ta position. :)

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Sans doute, mais là tu parles de ton petit monde imaginaire, non des causes réelles de l'extension actuelle des procédures arbitraires.

C'est effectivement un monde imaginaire, mais je tente de ne pas inverser cause et conséquence.

La "tyrannie des minorités", comme tu dis, n'est que la conséquence d'un Etat sorti de son lit depuis bien trop longtemps, qui lui est la cause de tout ce fatras.

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Tout ce qu'on voit arriver montre plutôt que j'avais raison, hélas, en expliquant que cette légalisation du prétendu mariage homosexuel, loin d'aller vers davantage de liberté, entraînerait davantage d'ingénierie et de contrôle social, de mainmise du gouvernement dans les affaires familiales, de constructivisme et de chasse aux sorcières exercée par les groupes d'oppression.

En parlant de rééducation, un article paru dans l'immonde avant l'élection qui m'avait mis la puce à l'oreille.

Parler d'homosexualité dès l'école maternelle : une nécessité, par Gaël Pasquier

L'actuel ministre se démarque donc des instructions données par son prédécesseur qui englobaient dans ce combat l'ensemble de l'Ecole, avec une majuscule, sans créer de distinction entre les niveaux d'enseignement. Il méconnaît également d'autres textes officiels qui, tels que celui publié au Bulletin officiel du 2 novembre 2000, inscrivaient la lutte contre l'homophobie " à l'école, au collège, et au lycée " dans le cadre de l'éducation à l'égalité des filles et des garçons par l'intermédiaire de la lutte contre les stéréotypes de sexes. Ces injonctions contradictoires nécessitent donc certains rappels :

1. La lutte contre l'homophobie, conformément aux instructions officielles de l'éducation nationale, concerne tous les niveaux d'enseignement et commence dès la petite section de l'école maternelle. Néanmoins, elle ne saurait prendre dans l'enseignement primaire la même forme qu'au collège et au lycée. Elle n'implique pas nécessairement de parler de sexualité mais nécessite de diversifier les modèles proposés aux élèves. Les agencements familiaux, sexuels et sentimentaux actuels sont beaucoup plus nombreux et complexes que ceux qui leurs sont communément proposés comme des horizons de vie souhaitables.

2. Interroger les stéréotypes de sexes comme le demande la "Convention interministérielle pour l'égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes dans le système éducatif" de 2006 ne peut se faire sans questionner l'injonction à l'hétérosexualité qu'ils véhiculent. Un petit garçon ne fera pas nécessairement sa vie d'adulte avec une femme, une petite fille n'est pas tenue d'espérer un prince charmant. Pourtant les histoires racontées en classe envisagent rarement d'autres possibles. Diversifier les représentations que l'on propose aux élèves est donc là aussi primordial.

3. La lutte contre l'homophobie dès les premiers niveaux d'enseignements est d'autant plus nécessaire qu'il y a potentiellement dans chaque classe des garçons ou des filles qui aimeront un jour de manière définitive ou occasionnelle quelqu'un de leur sexe. On évalue en général entre 5 % et 10 % le pourcentage d'homosexuels ou de lesbiennes dans une population donnée. A l'échelle d'une classe de trente élèves, cela représente entre un et trois enfants ou adolescent-e-s amenés un jour à se qualifier ainsi. La prévalence du suicide chez les jeunes homosexuel-le-s implique que l'homosexualité soit banalisée dès le plus jeune âge. Sinon, comment éviter qu'un adolescent attiré par une personne de son sexe ne se perçoive comme marginal ?

4. Il n'est pas nécessaire de comprendre le sens d'une insulte pour qu'elle soit efficace. Il arrive que des élèves d'élémentaire mais aussi de maternelle utilisent le terme "pédé" afin de blesser un camarade. Certes les enfants ne connaissent pas toujours la signification des mots qu'ils emploient mais ils saisissent très bien qu'ils désignent un comportement humiliant et répréhensible. Celui ou celle qui se découvre ou se découvrira homosexuel-le n'a pas besoin d'avoir été lui ou elle-même insulté-e pour intérioriser cette honte.

5. La lutte contre l'homophobie ne se limite pas à la condamnation des insultes ou des remarques homophobes. Réagir à des propos injurieux est une obligation de tout éducateur et de toute éducatrice mais ne saurait suffire. Il faut cesser de présenter l'hétérosexualité comme étant la seule sexualité normale, naturelle et légitime. Cela implique d'utiliser en classes des situations quotidiennes souvent nombreuses, comme lorsqu'un élève dit à un-e camarade qu'un garçon ne peut pas être amoureux d'un garçon ou une fille embrasser une fille.

6. Il n'est pas nécessaire de demander une autorisation aux parents d'élèves pour aborder ces sujets en classe. Il est toutefois possible de les informer qu'ils le seront au cours de l'année scolaire. Des parents ne sauraient soustraire leur enfant aux enseignements obligatoires : la lutte contre les discriminations racistes, antisémites, sexistes et homophobes fait partie des missions de l'école républicaine au même titre que l'apprentissage de la lecture et du calcul.

7. La lutte contre l'homophobie ne s'ajoute pas à l'ensemble d'un programme d'apprentissage déjà chargé mais s'intègre aux enseignements traditionnels. Un livre comme L'Heure des parents, de Christian Bruel, en montrant différentes formes de schémas familiaux, est un formidable support pour une séance de langage en petite section. Camélia et Capucine, d'Adela Turin, conte de fées atypique, se prête volontiers à une analyse littéraire en CM2.

8. Tout comme parler du fait religieux n'implique pas de faire la promotion du judaïsme, du christianisme ou de l'islam, évoquer l'homosexualité en classe ne peut s'apparenter à du prosélytisme et ne saurait influencer de manière néfaste le développement de l'enfant. Il s'agit simplement de proposer aux élèves des outils pour comprendre le monde qui les entoure, de leur apprendre la tolérance et le respect, valeurs constitutives de l'école républicaine, et de leur permettre de se projeter, d'une manière adaptée à leur âge, dans leur vie future.

Gaël Pasquier est directeur d'une école maternelle et doctorant en sciences de l'éducation

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En parlant de rééducation, un article paru dans l'immonde avant l'élection qui m'avait mis la puce à l'oreille.

Un corollaire de ton interrogation est la question suivante : l'éducation est-elle une science? En effet l'auteur de l'article est doctorant en sciences de l'éducation, je ne sais pas pourquoi j'ai l'impression que l'ombre du charlatanisme scientiste n'est pas loi, qu'en penses-tu?

Ou peut-être que ce sont les forumeurs qui ont des gosses qui peuvent nous éclaire?

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Parce que la carte a pour titre je crois "l'homophobie dans le monde musulman". Voici une carte concernant l'homophobie dans le monde : http://www.guidomo.f...comment-page-1/

Tu vois qu'il manquait des pays africains, l'Inde (excusez du peu) notamment.

Les peines pour homophobie existent essentiellement dans les pays dont les gouvernements sont des arriérés.

Pour le reste : post hoc ergo propter hoc comme d'habitude.

Certe il y a corrélation avec gouvernements pourris aussi, m'enfin les grosses tâches rouges et oranges sont quand même concentrées dans les pays musulmans, et en Inde il y en a 140 millions tout de même. Moi je cherche juste à comprendre je n'affirme rien.

En parlant de rééducation, un article paru dans l'immonde avant l'élection qui m'avait mis la puce à l'oreille.

Il n'est pas nécessaire de demander une autorisation aux parents d'élèves pour aborder ces sujets en classe. Il est toutefois possible de les informer qu'ils le seront au cours de l'année scolaire. Des parents ne sauraient soustraire leur enfant aux enseignements obligatoires : la lutte contre les discriminations racistes, antisémites, sexistes et homophobes fait partie des missions de l'école républicaine au même titre que l'apprentissage de la lecture et du calcul.

C'est le problème de l'école publique et des programmes pilotées d'en haut. Les parents son pris en otage au gré des idéologies à la mode. C'est quand même aberrant de tenir des discours pareils, les gens ne se rendent pas compte à quel point on a affaire à des totalitaires en herbe.

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Certe il y a corrélation avec gouvernements pourris aussi, m'enfin les grosses tâches rouges et oranges sont quand même concentrées dans les pays musulmans, et en Inde il y en a 140 millions tout de même.

Tu as remarqué que les pays musulmans sont en général plus chaud que les autres pays? Ainsi, l'islam provoque la montée de la température moyenne?

Franchement ces histoires de corrélation sont farfelues non? L'être humain est par nature intolérant, voilà tout. Les américains ont retiré l'homosexualité de la liste des maladies mentales dans les années 70, et j'apprends à l'instant que les chinois ont fait de même en…2001! Donc bon.

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Tu as remarqué que les pays musulmans sont en général plus chaud que les autres pays? Ainsi, l'islam provoque la montée de la température moyenne?

Franchement ces histoires de corrélation sont farfelues non? L'être humain est par nature intolérant, voilà tout. Les américains ont retiré l'homosexualité de la liste des maladies mentales dans les années 70, et j'apprends à l'instant que les chinois ont fait de même en…2001! Donc bon.

Il est vrai qu'historiquement l'homosexualité n'a eu de cesse d'être criminalisée dans les sociétés plus traditionnelles, ce fut vrai en tout temps et en tout lieu, avec tout de même des différences, dans les meilleurs des cas l'homosexualité était simplement tabou et s'afficher comme tel était réprouvé par la morale.

Une autre possibilité est que les pays musulmans souffrent actuellement d'un déficit cruel en intellectuels , mais aussi de manière générale d'une société civile capable d'aller à rebours de ses gouvernants et intellectuels islamistes qui trouvent écho internationalement.

Ca viendra bien sûr.

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Un corollaire de ton interrogation est la question suivante : l'éducation est-elle une science? En effet l'auteur de l'article est doctorant en sciences de l'éducation, je ne sais pas pourquoi j'ai l'impression que l'ombre du charlatanisme scientiste n'est pas loi, qu'en penses-tu?

Ou peut-être que ce sont les forumeurs qui ont des gosses qui peuvent nous éclaire?

Si je puis me permettre d'intervenir en tant que maman et travailleur social (ouch, ça fait mal)

Je demande à l'école de se contenter d'instruire mon enfant, dans un environnement respectueux et paisible, point final. C'est le lieu où l'on apprend des savoirs de base indispensables sans se faire laver le cerveau, là il s'agit davantage de pédagogie

L'éducation devrait être du domaine de la sphère familiale et privée, auquel cas elle n'est vraiment pas une science, mais un bricolage au quotidien, la transmission de certaines valeurs, et chacun fait pour le mieux

Bien sûr, il existe des situations où les parents peuvent être défaillants et c'est là que des "professionnels de l'éducation" peuvent intervenir.

Alors je dirais que oui, l'éducation est une science humaine, dans le sens où certains se sont penchés sur la connaissance de certains mécanismes intimes, mais limitée et cadrée. Pour aider et soutenir des parents en difficulté, il est nécessaire de connaitre certaines "bases" afin de ne pas faire plus de dégâts qu'existants. Mais c'est difficile, j'y ai été confrontée.

Bon, je n'ai jamais rien dit que des trucs évidents, en fait

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En effet l'auteur de l'article est doctorant en sciences de l'éducation, je ne sais pas pourquoi j'ai l'impression que l'ombre du charlatanisme scientiste n'est pas loi, qu'en penses-tu ?

Ce que je peux en dire : lorsque des étudiants passent un concours administratif mais qu'ils n'ont pas le niveau requis (par exemple un master pour passer une agrégation), une magouille bien connue est de leur filer un diplôme bidon en "sciences de l'éducation".

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Il y a pas une filière spéciale qui s'appelle comme ça, en fac ?

Aussi. Mais sachant qu'on distribue leur diplôme à des gens qui n'y ont jamais foutu les pieds, j'ai tendance à ne pas les prendre super au sérieux.

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Un corollaire de ton interrogation est la question suivante : l'éducation est-elle une science? En effet l'auteur de l'article est doctorant en sciences de l'éducation, je ne sais pas pourquoi j'ai l'impression que l'ombre du charlatanisme scientiste n'est pas loi, qu'en penses-tu?

Un avis de M. Feynman sur la question en français :

Je me suis alors posé la question suivante : "N'y a-t-il pas des choses plus ordinaires auxquelles les gens croient sans raison valable ?" (J'ai alors pensé aux sorciers ; dommage qu'il n'y en ait plus parce qu'il aurait été facile dans ce cas-là de faire la preuve que leurs remèdes ne marchent pas). Finalement, j'ai trouvé : les gens croient, par exemple, qu'il existe une science de l'éducation. On enseigne la pédagogie ; il y a des gens qui réfléchissent à la manière d'enseigner les mathématiques, etc. Et pourtant, en dépit de toutes ces réflexions sur la façon d'améliorer nos techniques d'enseignement, le rendement de l'enseignement ce cesse de baisser ; au mieux il reste stationnaire. Voilà donc un exemple de remède de sorcier qui ne marche pas. Mais on pourrait songer à d'autres exemples ; la manière dont nous traitons les criminels en est un. On n'a fait aucun progrès dans ce domaine ; il y a des tas de théories mais on ne fait aucun progrès ; la manière dont nous traitons les criminels ne fait pas le moins du monde diminuer la criminalité.

La docimologie est ce qu'il y a de plus proche d'une science, amha, mais c'est n'est pas stricto sensu une science de l'éducation.

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Les sciences de l'éducation, c'est surtout un diplôme destiné à légitimer tous ces parasites qui prétendent former les enseignants dans les IUFM. Il faut bien justifier aux yeux des crétins une telle rente de situation.

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Les sciences de l'éducation, c'est surtout un diplôme destiné à légitimer tous ces parasites qui prétendent former les enseignants dans les IUFM. Il faut bien justifier aux yeux des crétins une telle rente de situation.

Un diplôme en éducation? Ca sert à quelque chose?

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