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Question(s) autour de l'homosexualité


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Elle aurai également un intérêt évident à ne pas prendre sous tutelle des orphelins 'difficiles' et à éviter comme la peste tous les profils d'enfants à risque, il ne faut pas être naïf, si bien entendu quand un enfant est maltraité, c'est toujours celui qui maltraite qui est responsable, il n'y a pas que le profil des parents qui joue dans le risque, et si il y a un risque pénal, c’est bien simple, les seules entreprises a prendre volontairement des risques pénaux, ça a un nom, ça s’appelle la pègre.

Par ailleurs, là encore, tu dilue la responsabilité réelle sous prétexte de l’augmenter, quand un enfant est maltraité, c’est celui qui le maltraite qui est coupable, pas l’ensemble des acteurs sur le chemin de la maltraitance.

Hu hu, il s'agit bien évidemment de structures à but non lucratif, laïques où religieuses, des gens qui font ça pour aider les orphelins et qui par nature vont rechercher (de façon faillible, comme toute organisation humaine) le bien de l’enfant.

J’imagine assez mal une structure commerciale réussir à ne pas être condamnée pour trafic d’être humain et esclavage.

Evidemment que les enfant non plaçables ne seront pas pris par ces agences. En revanche je ne vois pas de raison d'imposer la non lucrativité.

Les associations de bénévoles auront bien assez a faire pour s'occuper des enfants handicapés.

Je ne dilue pas dilue pas du tout la responsabilité. Un parent adoptant aurait évidement les mêmes sanctions qu'un parent biologique en cas de maltraitance.

Mais il faut considérer qu'il y a 3 clients dans l'affaire.

La mère qui bien que ne pouvant garder son enfant, pourra préférer telle institution en fonction de sa politique de placement, une église par exemple, ou une association ou une société réputée.

Le couple qui voudra certainement un enfant en bonne santé, ou qui lui ressemble physiquement.

Enfin l'enfant, il me parait nécessaire que pour que ses droits soit protégés, l'agence doit responsable des conséquences éventuelles d'un mauvais placement, éventuellement l'indemniser, comme tout client.

Il n'y a rien là d'extraordinaire. En forçant le trait, si une agence place en enfant dans une famille d’alcooliques, elle lui fait prendre un risque lourd.

Toutes les entreprises sont amenées faire des arbitrages pour éviter les risques, L'erreur est humaine.

Voilà une preuve supplémentaire que la ségrégation dénoncée par les militants est un pur fantasme destiné à calomnier la société civile et obtenir un statut de minorité opprimée. En effet, comme la législation existante est suffisamment souple et consistante pour s'adapter aux situations particulières par le filtre de la jurisprudence, la nouvelle législation exigée par le lobby LGBT ne consiste pas en une égalisation des droits, mais dans l'acquisition de privilèges statutaires et de droits créances opposables.

C'est l'enjeu essentiel : doit-on changer notre rapport au droit et à la loi pour satisfaire les revendications des minorités les plus vindicatives? Doit-on transformer le droit en une caisse de résonance des avant-gardes autoproclamées qui veulent nous imposer leur norme et leur police? La loi a-t-elle pour vocation d'être un outil de transformation des mentalités et des comportements pour les plier aux lubies de la théorie du genre?

D'où la remarque fort pertinente de Martin Masse :

"Doit-on pour autant changer immédiatement toutes les lois pour accomoder ce phénomène? Non. La question de la « discrimination », qui est constamment dans la bouche des militants, n'a aucune pertinence: la loi discrimine constamment, elle le fait contre les polygames ou les pédophiles, même si certaines personnes croient aussi que ces pratiques devraient être acceptées. La loi devrait en fait suivre les changements sociaux au lieu de les précéder dans une lancée avant-gardiste, comme les gauchistes et les militants de tout acabit le souhaiteraient. Ainsi, ce sont les nouvelles réalités qui ont fait leurs preuves, celles qui correspondent vraiment à une volonté largement répandue, qui seront reconnues, non celles qui sont défendues par les lobbies les plus pleurnichards, agressifs, ou qui crient le plus fort."

+1000

Il est probable que la jurisprudence actuellement établie (ou future compte tenu de l'évolution des meurs) ballai la quasi totalité des arguments des "discriminés" professionnels.

La loi française, à l’exception des aspects fiscaux et patrimoniaux et de son usage excessif de la DAS, me parait trés raisonnablement libérale. C'est sans doute améliorable, Mais je crains plutôt les excès inverses.

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Yep, mais les réseaux sociaux au boulot, c'est pas autorisé ;)

De plus, un article qui mène à la conclusion que le mariage gay ne doit pas voir le jour va encore me faire passer pour un extrémiste. D'autant plus qu'à l'instar des drogues, promouvoir le mariage pédé est un des pans sympatoche du libéral bobo 2.0 qui vient contrebalancer le port d'arme et autres joyeusetés.

Sinon j'ai beaucoup aimé l'argument qui démontre que le mariage n'est pas un contrat en raison de l’inaliénabilité de la volonté humaine.

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j'ai beaucoup aimé cette article également, cependant l'un des piller de la conclusion est cette affirmation : "Le premier sens du mariage est inextricablement lié à la procréation" Si il est indéniable que ce fût vrai à une certaine époque, je me demande ce qui justifie encore aujourd'hui la justesse de cette affirmation. Les exemples pullulent, j'en connaît personnellement, où le mariage n'a pas été consenti dans un but de procréation. Je serais reconnaîssant à toute âme charitable qui viendra éclairer ma lanterne.

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j'ai beaucoup aimé cette article également, cependant l'un des piller de la conclusion est cette affirmation : "Le premier sens du mariage est inextricablement lié à la procréation" Si il est indéniable que ce fût vrai à une certaine époque, je me demande ce qui justifie encore aujourd'hui la justesse de cette affirmation. Les exemples pullulent, j'en connaît personnellement, où le mariage n'a pas été consenti dans un but de procréation. Je serais reconnaîssant à toute âme charitable qui viendra éclairer ma lanterne.

Très bon article, félicitations à son auteur.

Pour te donner mon avis sur ta question, docludo, je dirais que cet article vient valider l'approche conservatrice de certains dont moi sur le mariage et contre les triturations de la sociale-démocratie sur cette institution.

Personne ne peut affirmer à mon sens que les choses ne finiront pas par évoluer sur cette question là à l'occasion de bouleversements technologiques et scientifiques. Lire Les Particules Elémentaires de Michel Houellebecq, par exemple, pour s'en trouver une illustration.

Bien sûr, les lignes bougeront dans l'avenir. Une chose est sûre, la question éthique demeurera entière même si elle doit se poser en des termes un peu différents. L'éthique du droit naturel apporte aujourd'hui cette réponse sur le mariage, elle en apportera une autre si les bouleversements, dont on commence à voir les prémisses dans les laboratoires de biochimie, doivent avoir lieu.

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Mouais.

L'auteur occulte soigneusement la plus grande partie du problème en postulant que l'état est nécessaire pour légitimer et chapeauter les institutions. Dans ce cadre bien entendu que la "privatisation" du mariage est impensable, mais c'est un raisonnement circulaire. D'un point de vue historique, le mariage et la famille ont-ils vraiment toujours été subordonnés à l'autorité gouvernementale ? Est-ce vraiment souhaitable ? Voilà la vraie interrogation qui permet de s'extirper du biologisme.

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Son exercice consiste, tout simplement, en l’accomplissement des fonctions régaliennes au sein de la cellule familiale : les parents ont sur leurs enfants et entre leurs enfants pouvoir de juridiction et de police ; ils peuvent imposer des corvées et prononcer des sentences punitives et contraindre à leur exécution (c’est cet exercice des fonctions régaliennes sur la cellule familiale qui justifie les avantages fiscaux des couples mariés, car ils paient en nature, par cet exercice, une part de leur contribution à l’exercice par l’état des fonctions régaliennes à l’échelle de la société).

Cet argument est original mais me semble complètement faux. Les avantages fiscaux, c'est avant tout une incitation à faire des gosses et donc à procréer les payeurs de retraite de demain.

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Loic Floury dans les coms est assez exceptionnel

Tant que vous n'accepterez pas l'Homme tel qu'il est et tant que vous tenterez de le changer ou pire, de vous ingérer dans sa vie privée, vous ne serez jamais libéral.

C'est beau.

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L'article commet la même erreur que son opposé qui est d’accepter comme l’idée que les intuitions naturelles sont l’affaire de l’état, ce qui transforme une défense du mariage comme bien plus qu’une simple relation contractuelle en défense du monopole étatique du mariage.

Par contre, il est quand même de bien meilleure qualité que celui de Loic Floury et se prends des commentaires haineux « libéraux » du niveau des pires commentaires gauchistes.

Finalement, c’est les commentaires qui parlent le plus…

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Sinon j'ai beaucoup aimé l'argument qui démontre que le mariage n'est pas un contrat en raison de l’inaliénabilité de la volonté humaine.

Bah, ce n'est même nécessaire. Le mariage n'est pas un contrat. Point.

L'axiomatose propriétariste, c'est une sale maladie, mais la contractualite aigüe n'est pas moins pernicieuse. Et 'achement contagieuse, en plus.

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Bah, ce n'est même nécessaire. Le mariage n'est pas un contrat. Point. L'axiomatose propriétariste, c'est une sale maladie, mais la contractualite aigüe n'est pas moins pernicieuse. Et 'achement contagieuse, en plus.

Ouais, mais faut le prouver aussi que ce n'est pas un contrat comme un bête contrat de travail/de prostitution etc. Ou alors on ne le prouve pas mais on se heurte à ceux qui pensent qu'il s'agit d'un contrat.

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Comment réfléchir convenablement sur ce sujet tant que les biais suivants demeurent :

- Besoin pour les parents de combler un sentiment branlant d'identité via le désir d'"être" parent

- Usage de vocable relative au verbe avoir (avoir un enfant) avec toutes les représentations liées alors qu'un enfant c'est avant tout beaucoup à donner (comme l'a fait remarqué la FéeC)

- Croyance dans le modèle familial comme plus ou moins incontournable/normal/souhaitable, ce qui est souhaitable c'est que l'enfant se construise un modèle d'homme et de mère intérieur à peu pret sain et équilibré (cad capacité ) prendre soin de lui et des autres, à poser ses limites et à réaliser ce qu'il souhaite faire dans le monde etc. c'est un peu simple mais voyez l'idée…Et le couple judéo-chrétien n'est qu'un des cadres ou ceci est possible.

- Croyance dans le fait que c'est au parents de remplir ce role : souvent les parents font ce qu'ils peuvent et les enfants vont prendre ici ou la les "compléments" dont ils ont besoin…C'est ainsi depuis toujours, les gosses font ca quasiment d'instinct des qu'un oncle/tante/éducateur est disposé à jouer ce rôle…Des lors pourquoi une telle fixation sur le modèle familial? Certes il permet un condensé de tout ce qui est utile à u gamin…En théorie! Parce qu'en pratique…Cela dépend tellement de la famille…Que je me demande souvent si la croyance en la cellule familiale n'est pas plus nocive et pathogène que ses alternatives…A voir au cas par cas la encore, comme souvent…Avec comme corollaire le deuil d'une théorie générale.

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Ouais, mais faut le prouver…

Il n'y a rien à prouver. Le mariage n'est pas un contrat et il ne l'a jamais été. C'est un acte juridique solennel dont les conditions et les effets sont fixés par la loi dans le cadre du mariage civil, ou par la tradition (religieuse ou non) dans les autres, et que les époux ne peuvent résilier à leur guise ni ne peuvent aménager librement. Ainsi, on n'a jamais pu épouser sa fille. Ni épouser quelqu'un pour une semaine (sauf cas folkloriquement anecdotique). Certes, le mariage comporte des éléments qui pourrait l'apparenter à un contrat comme le consentement nécessaire pour que sortent des effets juridiques. Mais le mariage est une institution plus large que le contrat car il intéresse des tiers non parties, comme, par exemple, les enfants issus du mariage, ou des tiers faisant opposition au mariage, ou des créanciers d'un des deux époux, etc. Adhérer à un modèle social par consentement ne signifie pas passer un contrat. Le mariage n'est pas plus un contrat que l'adoption ne l'est, la reconnaissance de paternité, etc.

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Il n'y a rien à prouver. Le mariage n'est pas un contrat et il ne l'a jamais été. C'est un acte juridique solennel dont les conditions et les effets sont fixés par la loi dans le cadre du mariage civil, ou par la tradition (religieuse ou non) dans les autres, et que les époux ne peuvent résilier à leur guise ni ne peuvent aménager librement. Ainsi, on n'a jamais pu épouser sa fille. Ni épouser quelqu'un pour une semaine (sauf cas folkloriquement anecdotique). Certes, le mariage comporte des éléments qui pourrait l'apparenter à un contrat comme le consentement nécessaire pour que sortent des effets juridiques. Mais le mariage est une institution plus large que le contrat car il intéresse des tiers non parties, comme, par exemple, les enfants issus du mariage, ou des tiers faisant opposition au mariage, ou des créanciers d'un des deux époux, etc. Adhérer à un modèle social par consentement ne signifie pas passer un contrat. Le mariage n'est pas plus un contrat que l'adoption ne l'est, la reconnaissance de paternité, etc.

Merci, c'est plus clair.

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Il n'y a rien à prouver. Le mariage n'est pas un contrat et il ne l'a jamais été. C'est un acte juridique solennel dont les conditions et les effets sont fixés par la loi dans le cadre du mariage civil, ou par la tradition (religieuse ou non) dans les autres, et que les époux ne peuvent résilier à leur guise ni ne peuvent aménager librement. Ainsi, on n'a jamais pu épouser sa fille. Ni épouser quelqu'un pour une semaine (sauf cas folkloriquement anecdotique). Certes, le mariage comporte des éléments qui pourrait l'apparenter à un contrat comme le consentement nécessaire pour que sortent des effets juridiques. Mais le mariage est une institution plus large que le contrat car il intéresse des tiers non parties, comme, par exemple, les enfants issus du mariage, ou des tiers faisant opposition au mariage, ou des créanciers d'un des deux époux, etc. Adhérer à un modèle social par consentement ne signifie pas passer un contrat. Le mariage n'est pas plus un contrat que l'adoption ne l'est, la reconnaissance de paternité, etc.

Je comprends mais alors que penses tu du contrat de mariage? Il y a bien une partie juridique à ce contrat qui définit les modalités entre les époux pour pas mal de choses? Je sais que c'est optionnel mais beaucoup de personnes y souscrivent.

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Il n'y a rien à prouver. Le mariage n'est pas un contrat et il ne l'a jamais été. C'est un acte juridique solennel dont les conditions et les effets sont fixés par la loi dans le cadre du mariage civil, ou par la tradition (religieuse ou non) dans les autres, et que les époux ne peuvent résilier à leur guise ni ne peuvent aménager librement. Ainsi, on n'a jamais pu épouser sa fille. Ni épouser quelqu'un pour une semaine (sauf cas folkloriquement anecdotique). Certes, le mariage comporte des éléments qui pourrait l'apparenter à un contrat comme le consentement nécessaire pour que sortent des effets juridiques. Mais le mariage est une institution plus large que le contrat car il intéresse des tiers non parties, comme, par exemple, les enfants issus du mariage, ou des tiers faisant opposition au mariage, ou des créanciers d'un des deux époux, etc. Adhérer à un modèle social par consentement ne signifie pas passer un contrat. Le mariage n'est pas plus un contrat que l'adoption ne l'est, la reconnaissance de paternité, etc.

:chine:

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Il n'y a rien à prouver. Le mariage n'est pas un contrat et il ne l'a jamais été. C'est un acte juridique solennel dont les conditions et les effets sont fixés par la loi dans le cadre du mariage civil, ou par la tradition (religieuse ou non) dans les autres, et que les époux ne peuvent résilier à leur guise ni ne peuvent aménager librement. Ainsi, on n'a jamais pu épouser sa fille. Ni épouser quelqu'un pour une semaine (sauf cas folkloriquement anecdotique). Certes, le mariage comporte des éléments qui pourrait l'apparenter à un contrat comme le consentement nécessaire pour que sortent des effets juridiques. Mais le mariage est une institution plus large que le contrat car il intéresse des tiers non parties, comme, par exemple, les enfants issus du mariage, ou des tiers faisant opposition au mariage, ou des créanciers d'un des deux époux, etc. Adhérer à un modèle social par consentement ne signifie pas passer un contrat. Le mariage n'est pas plus un contrat que l'adoption ne l'est, la reconnaissance de paternité, etc.

Ben dit donc quand il s'y met le Lucillo, c'est plutôt efficace, un peu comme sur le fil des playmates en fait.

Question, je fais partie des gens pour qui ceci a certainement été mélangé jusqu'à la lecture de cette article ou de ce fil.

Est-ce que je fais partie d'un groupe peu étendu d'individu qui n'ont jamais eu de discernement sur le sujet, ou cette confusion est très répandue ?

J'aurais plutôt tendance à dire le deux quand on voit les commentaires sur l'article posté plus haut.

Si tel est le cas qu'elle en est la cause ?

La contractualite aigüe dont parle lucillo n'est certainement pas que l'unique privilège des libéraux, si ?

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Si tel est le cas quelle en est la cause ?

D'énormes biais idéologiques et un mépris latent pour les "sciences molles" font que l'économie, la psychologie ou l'anthropologie sont en France très mal connues par le public et parasitées par des théories bidons même chez les experts. Il n'y a pas de raison que les sciences juridiques soient épargnées.

Le point positif c'est qu'on idolâtre la "science dure", donc on ne se tape pas les créationnistes.

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D'énormes biais idéologiques et un mépris latent pour les "sciences molles" font que l'économie, la psychologie ou l'anthropologie sont en France très mal connues par le public et parasitées par des théories bidons même chez les experts. Il n'y a pas de raison que les sciences juridiques soient épargnées.

Le point positif c'est qu'on idolâtre la "science dure", donc on ne se tape pas les créationnistes.

Bof, c'est une explication plaisante, mais qui n’explique pas que cette confusion soit partagée dans tout l’occident au sens large et se propage comme les sauterelles.

Je pense tout simplement que les deux notions (liées) qui sont l’honneur et les cérémonies à charge symbolique sont détruite par la disparition quasi-totale de l’éducation traditionnelle, mélange entre l’émulation d’un idéal mythologique et l’exemple donné par les générations plus âgées.

Cette éducation traditionnelle à été remplacée par une éducation de masse ou le mythe est réduit a sa portion congrue, ou les contacts intergénérationnels sont évités au maximum par regroupement par classe d’âge et ou les modèles adultes sont des enseignants, une population de fonctionnaires eux-mêmes isolée des réalités de l’âge adulte (non pas qu’ils soient éloignés du terrain, du terrain et des vrais problèmes, ils en rencontrent, mais c’est par définition des problèmes d’enfant et d’adolescent).

Pour faire court, le mariage, c’est un concept de la fin de l’adolescence et du passage a l’age adulte, comme le passage à l’âge adulte n’est plus une fin, comme il n’y a pas de passage, mais une transition optionnelle et floue, le concept est inaccessible a la majorité de la population.

Tl ;Dr : tout ça, c’est la faute au puer aeternus, c’est ma gnose a moi.

le mariage n'est pas un contrat il serait plus une déclaration ?

Un serment plus q'une simple déclaration, et comme l'explique bien l'article de contrepoints (ce n'est pas dans cette partie qu'il est un peu HS), le mariage est une union, pas une association.

Si il est réussi (ce qui à priori est le but), le résultat n’est pas la simple association de deux individus, l’individualisme méthodologique atteint ici une de ses limites, le résultat est une nouvelle entité émergente.

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Il n'y a rien à prouver. Le mariage n'est pas un contrat et il ne l'a jamais été. C'est un acte juridique solennel dont les conditions et les effets sont fixés par la loi dans le cadre du mariage civil, ou par la tradition (religieuse ou non) dans les autres, et que les époux ne peuvent résilier à leur guise ni ne peuvent aménager librement. Ainsi, on n'a jamais pu épouser sa fille. Ni épouser quelqu'un pour une semaine (sauf cas folkloriquement anecdotique). Certes, le mariage comporte des éléments qui pourrait l'apparenter à un contrat comme le consentement nécessaire pour que sortent des effets juridiques. Mais le mariage est une institution plus large que le contrat car il intéresse des tiers non parties, comme, par exemple, les enfants issus du mariage, ou des tiers faisant opposition au mariage, ou des créanciers d'un des deux époux, etc. Adhérer à un modèle social par consentement ne signifie pas passer un contrat. Le mariage n'est pas plus un contrat que l'adoption ne l'est, la reconnaissance de paternité, etc.

Ce que tu dis là est tellement frappé au coin du bon sens que j'étais persuadé que c'était quelque chose d'évident et d'admis par la plupart. Qu'il y ait autant de commentaires agressifs et à côté de la plaque en réponse à cet article, les bras m'en tombent !

Mon mauvais esprit me reprend, mais je ne peux pas m'empêcher de constater que, comme par hasard, ceux qui ont cette vision contractualiste totalement déconnectée de la réalité se réclament de Rothbard…

Sinon, je n'arrive pas à comprendre comment, partant de cette approche contractualiste du mariage, on en arrive à justifier le mariage gay ?

- Si on entend par "contrat" un simple accord entre deux personnes, une simple "union libre" devrait suffire.

- Si ce sont les droits attachés au mariage qui intéressent les personnes, alors ces questions sont réglées par le pacs.

Non, ceux qui réclament un mariage gay souhaitent quelque chose qui va bien au-delà d'un "contrat" : soit une reconnaissance institutionnelle, soit des "droits à" (droit à l'adoption…).

Du coup, être pour le mariage gay en disant qu'il ne s'agit que d'un contrat me paraît extrêmement faiblard…

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Bof, c'est une explication plaisante, mais qui n’explique pas que cette confusion soit partagée dans tout l’occident au sens large et se propage comme les sauterelles.

Je pense tout simplement que les deux notions (liées) qui sont l’honneur et les cérémonies à charge symbolique sont détruite par la disparition quasi-totale de l’éducation traditionnelle, mélange entre l’émulation d’un idéal mythologique et l’exemple donné par les générations plus âgées.

Cette éducation traditionnelle à été remplacée par une éducation de masse ou le mythe est réduit a sa portion congrue, ou les contacts intergénérationnels sont évités au maximum par regroupement par classe d’âge et ou les modèles adultes sont des enseignants, une population de fonctionnaires eux-mêmes isolée des réalités de l’âge adulte (non pas qu’ils soient éloignés du terrain, du terrain et des vrais problèmes, ils en rencontrent, mais c’est par définition des problèmes d’enfant et d’adolescent).

Pour faire court, le mariage, c’est un concept de la fin de l’adolescence et du passage a l’age adulte, comme le passage à l’âge adulte n’est plus une fin, comme il n’y a pas de passage, mais une transition optionnelle et floue, le concept est inaccessible a la majorité de la population.

Tl ;Dr : tout ça, c’est la faute au puer aeternus, c’est ma gnose a moi.

Moi je dirais simplement que c'est l'Homme qui a décidé de prendre la place de Dieu. Le genre d'histoire qui en général ne finit pas bien …

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La différence, c'est que l'Homme existe. Dieu, hein …

Je ne te donnerai aucune garantie sur le sujet mais j'affirmerai quand même que l'Homme n'est pas la mesure de toute chose. Tout ne relève pas de son pouvoir ou son bon vouloir. Tout ne se contractualise pas, par exemple. J'assume le pari.

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l’individualisme méthodologique atteint ici une de ses limites, le résultat est une nouvelle entité émergente.

??

Heu, non. En sciences sociales, l'individualisme méthodologique est au contraire la meilleure méthode pour comprendre les phénomènes d'émergence. Comme l'explique très bien Boudon.

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Heu, non. En sciences sociales, l'individualisme méthodologique est au contraire la meilleure méthode pour comprendre les phénomènes d'émergence. Comme l'explique très bien Boudon.

Rohh, si il faut qualifier avec finesse maintenant, disons alors le réductionnisme individualiste, qui, comme tout réductionnisme, ne comprends pas l’émergence.

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Je pense qu'il faut lire le livre de Duby "Le chevalier, la femme et le prêtre" qui est un classique, qui explique la création au moyen age du sacrement du mariage, qui formate l'esprit occidental.

Evolution du mariage de la fin du Xs. au début du XIIIs. Elle est marquée par la lutte des dirigeants de l'Eglise pour imposer leurs conceptions de l'institution matrimoniale. Le mariage, chez les rois et les féodaux, était surtout une affaire lignagière, destinée à conserver l'héritage et à augmenter les possessions. La hiérarchie ecclésiastique, oblige, non sans peine, les prêtres à vivre dans le célibat, et rêve d'enfermer le peuple laïque dans la cellule conjugale, cadre consacré, contrôlé par le clergé. L'ordre qu'elle veut instaurer ne se substitue pas au désordre, mais à un ordre différent et contrarie d'autres obligations morales et de vieilles habitudes. Les hommes n'acceptent pas facilement de ne plus pouvoir à leur gré renvoyer leur femme lorsqu'elle ne leur donne pas de fils, ou tout simplement parce qu'un meilleur parti se présente| ils n'acceptent pas non plus de ne pas pouvoir épouser leur cousine (l'inceste allait jusqu'au 7degré de consanguinité). Des accommodements permettaient aux deux morales de s'ajuster. Le mariage prend place parmi les sept sacrements. L'amour dit courtois se développe dans la société mondaine| mais les règles et les rites du mariage chrétien s'installent. Ce système a duré jusqu'à nous.

Toujours la même histoire, le pouvoir, les pouvoirs qui veulent contrôler les hommes.

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