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Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres


Nick de Cusa

Messages recommandés

 http://reason.com/archives/2012/09/07/iceland-provides-a-blueprint-for-survivi

 

 

Les contribuables européens (et américains) terrifiés depuis 2008 par leurs gouvernements les alertant d'une armageddon économique, de catastrophes et de la peste, devraient se tourner vers la minuscule Islande pour voir qu'il y a peu à craindre lorsque les experts ne peuvent sauver les gens.

Christine Lagarde, directrice générale du Fonds Monétaire Internationale, a récemment qualifié les performances économiques de l'Islande d'"impressionnantes". Au cours des dernières années, la petite île de l'Atlantique nord a réussi à réduire son déficit, réduire son chômage et permettre à son économie de se développer.

Pendant ce temps, sur le continent européen, il n'y a guère de croissance économique à observer, et les pays qui se sont engagés à mettre en place des réformes d'austérité nécessaires ont très certainement échoué.

La croissance du gouvernement, l'activisme budgétaire et le ressentiment national sont la norme. Des responsables de la zone euro ont tenté d'aider les pays lourdement endettés comme la Grèce, le Portugal et l'Italie à éviter l'effondrement du système bancaire et la sortie de la monnaie unique. S'ils avaient examiné l'exemple de l'Islande, ils pourraient voir qu'un effondrement financier temporaire et la souveraineté monétaire offrent de meilleures chances de reprises économiques que les renflouages soutenus par des politiques d'"austérité" impopulaires et inapplicables.

L'Islande, comme le reste de l'Europe, a été confronté à une situation économique presque sans précédent en 2008. La banque centrale d'Islande a tenté de sauver certaines des plus grandes banques du pays, se mettant elle-même en faillite dans le processus. Les plus grandes banques d'Islande détenaient près de 10 fois le PIB du pays en actifs (en grande partie étrangers) en 2008. La banque centrale d'Islande fût forcée de tenter le sauvetage après avoir accepté de garantir de futurs plans de sauvetage en 2001. Avec la banque centrale hors service et un secteur financier paralysé, le PIB islandais chuta fortement.

Parce que la plupart des actifs détenus par les banques islandaises étaient étrangers, la retombée diplomatique fut presque aussi grave que celle économique. Le Premier Ministre britannique de l'époque, Gordon Brown, utilisa  la législation anti-terroriste afin de geler les dépôts d'une banque islandais au Royaume-Uni.

Le PIB islandais par habitant était d'un peu plus de 65.500$ en 2007, contre près de 38.000$ en 2009. Il serait cruel de négliger l'effet d'une perte soudaine de richesse telle que l'a connue l'Islandais moyen sur son bien-être économique. Avoir des investissements que vous pensiez sûrs disparaître est malheureux au mieux et tragique au pire. Toutefois, l'avenir économique des jeunes Islandais sera probablement bien meilleur que leurs pairs en Grèce.

Les Islandais seront mieux lotis que les Grecs précisément parce que les institutions financières se sont effondrées en Islande, paradoxalement en partie à cause de mécanismes mis en place par la banque centrale d'Islande pour éviter cet effondrement. L'effondrement économique a permis un refinancement correct. La Grèce a souffert de trop d'attention et à cause de cela, la taille réelle de l'économique grecque a été oubliée.

Le PIB de la Grèce est à peu près l'équivalent de celui du Maryland (NdT: un Etat américain), environ 300 milliards de dollars. La zone euro dans son ensemble a un PIB de près de 12.000 milliards de dollars. De tels chiffres mettent en évidence les motivations strictement politiques derrière la tentative de sauvetage de la Grèce par le reste de la zone euro. Certes, une sortie grecque de la zone euro serait un événement majeur. Cependant, l'exemple islandais montre que laisser les institutions financières être en faillite permet une reprise forte et relativement rapide après une période de difficulté économique.

Sans surprise, les tentatives gouvernementales pour résoudre la crise financière européenne ont aggravé la situation et humilié sévèrement les pays les plus affectés. Si la Grèce avait fait défaut sur sa dette et quitté la zone euro au début, les effets politiques et économiques auraient été bien moins terribles par rapport à l'effet d'une sortie grecque maintenant. Ce qui est oublié dans l'exemple islandais, c'est que bien que la réaction initiale internationale à l'effondrement de l'Islande fût la colère, la réputation du pays s'est rétablie. L'animosité entre les Grecs et les autres Européens (en particulier les Allemands) ne va pas diminuer d'ici quelques mois. Trop souvent, les changements culturels qui se déroulent en Europe sont éclipsés par le fiasco économique.

La comparaison entre la Grèce et l'Islande n'est pas parfaite. Si le PIB grec de 300 milliards de dollars le met à égalité avec le Maryland, l'Islande et ses 15 milliards de dollars est même en dessous du Vermont, l'Etat américain au PIB le plus bas. Mais quoi de mieux ? La stagnation économique causée par la doctrine du "Trop gros pour faire faillite", dont la "crise" de l'Euro est l'exemple le plus monstrueux, résulte du fait que les décideurs pensent que le même calcul que vous savez vrai au niveau local ne s'applique pas au niveau macroéconomique. Les banques centrales ont tort sur le sujet et l'exemple de l'Islande fournit à la Grèce et au reste de l'Europe continentale un exemple précieux.

Malheureusement, il semble que ce sera une leçon apprise avec le recul. La gravité des effets de l'activisme budgétaire et monétaire sur la zone euro dépendra en partie de la rapidité avec laquelle les décideurs politiques du continent pourront abandonner leur agenda politique et se concentrer sur l'économie.
 

 

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10% de psychopathes parmi la population, mais 70% parmi les politiciens.

J'aurais plutôt misé sur 90/95%.

 

A creative man is motivated by the desire to achieve, *not* by the desire to beat others - A Rand

La volonté de pouvoir sur les gens (pouvoir de faire chier) est la marque de 95% du personnel politique.

La vraie place de ces gens est dans des asiles. Ils sont la lie de la lie de l'espèce humaine.

J'espère voir la dératisation.

 

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La volonté de pouvoir sur les gens (pouvoir de faire chier) est la marque de 95% du personnel politique.

La vraie place de ces gens est dans des asiles. Ils sont la lie de la lie de l'espèce humaine.

 

Ca m'a fait du bien de lire ça. Merci.

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J'aurais plutôt misé sur 90/95%.

 

A creative man is motivated by the desire to achieve, *not* by the desire to beat others - A Rand

La volonté de pouvoir sur les gens (pouvoir de faire chier) est la marque de 95% du personnel politique.

La vraie place de ces gens est dans des asiles. Ils sont la lie de la lie de l'espèce humaine.

J'espère voir la dératisation.

Merci de ne pas insulter les personnes souffrant de pathologie psychiatrique!

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Est-ce qu'on a l'autorisation pour la trad ? 

Si oui je m'y colle aujourd'hui.

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Bon, ben j'attends pas, je m'y colle. 

On pourra toujours en tirer qqchose.

 

Besoin de votre aide pour cette phrase pas facile du tout : 

 

 

 

I will be satisfied if the federation of secret law, unequal pardon and irresistible executive powers that rule the world that I love are revealed even for an instant.

 

Je pense à : "Je serai satisfait si à la fois les lois secrètes, les excuses bancales et le pouvoir exécutif accablant qui gouverne le monde que j’aime sont révélés, ne serait-ce qu’un instant.”

Zenditkoi ?

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Je pense à : "Je serai satisfait si à la fois les lois secrètes, les excuses bancales et le pouvoir exécutif accablant qui gouverne le monde que j’aime sont révélés, ne serait-ce qu’un instant.”

Zenditkoi ?

 

Je verrais plutôt ça comme "la combinaison de lois secrètes, excuses bancales et pouvoirs executifs accablants qui gouvernent le monde [...]".

 

Dans les deux cas, le sens est assez clair, je pense.

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Je retournerais la phrase personnellement : "Si XXX était révélée ne serait-ce qu'un instant, je serais satisfait." Alternativement "cela me suffirait" à la fin.

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Je pense à : "Je serai satisfait si à la fois les lois secrètes, les excuses bancales et le pouvoir exécutif accablant qui gouverne le monde que j’aime sont révélés, ne serait-ce qu’un instant.”

 

 

Ça sonne bizarre en traduction littérale en effet. En prenant un chouïa plus de liberté sur les termes ça passe mieux, au risque de s'éloigner un peu du texte original si on ne comprend pas les mots utilisés par l'auteur comme lui. Perso je le traduirais plutôt comme ça :

 

 

Je serais comblé si l'ensemble de ces lois tenues secrètes, de cette justice à deux vitesses et de la soif de puissance qui anime les dirigeants de ce monde que j'aime tant se retrouve soudainement en pleine lumière, ne serait-ce que pour un instant.

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Ô grand Dieu que ne me verrais-je comblé si l'ensemble de ces législations drapées d'obscurité, ce respect du droit d'autrui bafoué et l'avidité de pouvoir qui caractérise les grands de ce monde que j'exècre finissent baignés de lumière ne serait-ce que pour un bref instant pour qu'enfin soit révélés à la face du monde leur immondes penchants.

 

:mrgreen:

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Hmm "l'ensemble de ces..." c'est moyen moyen, on le lit comme se rapportant seulement aux lois et ensuite le reste vient s'ajouter dessus. "l'ensemble composé de ces..." évite ce problème mais je n'aime pas trop la formulation.

 

 

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Ô grand Dieu que ne me verrais-je comblé si l'ensemble de ces législations drapées d'obscurité, ce respect du droit d'autrui bafoué et l'avidité de pouvoir qui caractérise les grands de ce monde que j'exècre finissent baignés de lumière ne serait-ce que pour un bref instant pour qu'enfin soit révélés à la face du monde leur immondes penchants.

 

:mrgreen:

 

Ça c'est un "chouïa de liberté" de compet'  :icon_wink:

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10% de psychopathes parmi la population, mais 70% parmi les politiciens.

Reason et The Atlantic en avaient déjà parlé l'année dernière :

http://reason.com/blog/2012/08/01/breaking-news-politicians-and-psychopath

http://www.theatlantic.com/health/archive/2012/07/the-startling-accuracy-of-referring-to-politicians-as-psychopaths/260517/

Et un truc affreux est que la plupart des citoyens vont discuter avec un politicien comme s'ils allaient discuter avec un individu normal.

Alors que le seul langage accessible à ces voyous est le langage des armes et de la force.

... quand on pense aux pigeons/poussins/etc.

 

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Hop :

 

David Cameron veut utiliser le rassemblement des leaders du G8 en Irlande du Nord la semaine prochaine pour entamer des négociations formelles sur la proposition d'accord de libre-échange entre l'Union Européenne et les Etats-Unis. Mais l'avancée du projet dépend de la levée du blocage dans les discussions depuis que la France insiste pour que tout accord comprenne des mesures de protection pour ses films et son industrie télévisuelle face aux productions importées des Etats-Unis. Ces premières discussions ont pour but de donner à la Commission Européen un mandat pour entamer les négociations.

 

Cependant, le pouvoir de négocation des Français est important. Les traités européens (art 207) ont mis en place des procédures encadrant l'ouverture et la conclusion d'accords de libre-échange dans le cadre de la politique commerciale commune.

La commission fait des recommandations aux gouvernements nationaux, qui l'autorisent à ouvrir des négociations. Ensuite, la commission conduit les négociations tout en consultant un comité spécialement nommé par les ministres.
En principe, les accords commerciaux sont négociés et conclus par un vote à la majorité qualifiée. Toutefois, il existe un certain nombre d'exceptions pour lesquelles l'unanimité – et donc le veto national – s'applique toujours ; parmi elles, « le domaine du commerce de services culturels et audiovisuels, où de tels accords risquent de porter préjudice à la diversité culturelle et linguistique de l'Union »
 

Afin de sortir de l'impasse, la Commission européenne et la présidence irlandaise de l'UE ont proposé de demander aux Etats membres d'accepter à l'unanimité toutes les parties du projet ayant des conséquences sur l'industrie audio-visuelle uniquement après que les négociations sur ce secteur particulier seront terminées. Toutefois, Le Figaro cite une source venant du bureau du Ministre du Commerce et de l'Industrie français Nicole Bricq disant : « Nous mettons déjà un veto sur la conclusion de l'accord, donc cette offre ne change rien pour nous »

Dans un monde où les accords commerciaux ont des applications de plus en plus larges englobant tous les aspects de l'économie, cela donne à la France une influence considérable.

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