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La gauche remporte la majorité absolue au Sénat


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Nouvelle raclée électorale pour Sarkoko

http://www.lesechos.fr/economie-politique/politique/actu/0201660356626-le-senat-passe-a-gauche-pour-la-premiere-fois-depuis-1958-224043.php

Le Sénat passe à gauche pour la première fois depuis 1958

Pour la première fois dans l'histoire de la Ve République, la gauche a remporté hier la majorité à la haute assemblée, au terme des élections sénatoriales. Au delà du symbole, un camouflet pour Nicolas Sarkozy à sept mois de la présidentielle.

Il n'aura pas fallu attendre le dépouillement de scrutin dans les Dom-Tom : la gauche a remporté hier la majorité au Sénat, au terme des élections renouvelant la moitié des sièges. A 19h15, Jean Pierre Bel, le candidat socialiste le mieux placé pour la présidence de la haute assemblée, a solennellement pris la parole pour faire de ce 25 septembre un jour « historique ». « La gauche va progresser d'au moins 24, 25 ou 26 sièges », a-t-il pronostiqué, alors qu'il lui fallait 23 sièges pour remporter la majorité. Martine Aubry et François Hollande avaient décidé dans la journée, au regard des premiers résultats, de se rendre sur place pour saluer l'événement. « Les élus ne supportent plus de voir la république abimée et la décentralisation remise en cause », a affirmé Martine Aubry. Europe-Ecologie-Les Verts s'est également montré satisfait, en passant de 4 sénateurs à au moins dix.

Quinze minutes plus tard, Valérie Pécresse, la porte parole du gouvernement, prenait à son tour la parole pour « regretter » un tel résultat pour le président sortant Gérard Larcher et les sénateurs de la majorité. La défaite de l'UMP procède à ses yeux d'une «logique arithmétique des élections locales», a-t-elle estimé sur RTL, pour mieux dédouaner le gouvernement de toute responsabilité. Gérard Larcher a mis cette défaite sur le compte de la crise économique et financière.

Pour autant, au delà du symbole, le scrutin d'hier sonne comme un désaveu supplémentaire pour Nicolas Sarkozy à sept mois de l'élection présidentielle, de la part d'un corps électoral traditionnellement favorable à la droite, constitué pour une grande part de maires de petites communes. Les étudiants en sciences politiques avaient l'habitude d'apprendre que « lorsque la droite perd tout, elle garde le Sénat » : ce ne sera plus le cas. Et la responsabilité en incombera forcément à la majorité sortante.

Rendez-vous samedi pour l'élection du président

En outre, l'un des trois ministres en course, Maurice Leroy, pourtant bien implanté localement, a été battu dans le Loir-et-Cher. Grogne des élus après la réforme territoriale et la réforme de la taxe professionnelle, hostilité persistance de l'électorat à l'égard du chef de l'Etat et climat des affaires se sont sans doute combinés pour aboutir au résultat d'hier. Paris, comme souvent, résume à elle seule les difficultés de la droite. La gauche a gagné un huitième siège à une UMP minée par ses divisions. Pierre Charon, dont la candidature dissidente de l'UMP avait été fustigée par Nicolas Sarkozy lui même , a été élu. Dans plusieurs bastions ruraux, la droite a perdu des sièges, comme en Lozère.

Jusqu'au bout, la droite espérait limiter la casse. Gérard Larcher avait même pronostiqué un véritable « séisme » politique en cas de victoire de la gauche. Pierre Lellouche, le secrétaire d'Etat au commerce extérieur, avait indiqué hier que si la droite perdait le Sénat, cela provoquerait « un problème de gouvernement ». L'argument devait inciter les électeurs à voter dans le bon sens : il raisonnera finalement bien curieusement, laissant entend que le gouvernement aura du mal à faire adopter son programme législatif d'ici à la fin du quinquennat, loi de finances et budget de la sécurité sociale notamment. Valérie Pécresse s'est attachée hier à assurer qu'il n'en serait rien. Ce revers ne sera «en rien un poids de blocage politique» pour le gouvernement, a-t-elle tenté de désamorcer.

En attendant, la bataille qui s'annonçait rude pour la présidence du Sénat -le plateau-, samedi prochain, devrait finalement ne pas trop l'être. Malgré la primaire socialiste, le PS semble en effet s'être entendu sur le nom de Jean-Pierre Bel, qui dirigeait le groupe parlementaire socialiste jusqu'ici.

:lol:

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:lol:

Mouais… Toute velléité de réduire les dépenses publiques est désormais à foutre aux chiottes. Non pas qu'il y en avait beaucoup, mais là, je sens que ce sera encore pire.

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Mouais… Toute velléité de réduire les dépenses publiques est désormais à foutre aux chiottes. Non pas qu'il y en avait beaucoup, mais là, je sens que ce sera encore pire.

Cela peut être bénéfique en gelant les nouvelles initiatives du gouvernement, qui ne sont qu'exceptionnellement bonnes mais sont souvent coûteuses

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Mouais… Toute velléité de réduire les dépenses publiques est désormais à foutre aux chiottes.

Tu parles des budgets de reconduite à la frontière, des subventions aux écoles privés cathos, ou bien tu parles des budgets festifs et sociaux? Je balance des exemples comme ça, mais le fait que la droite ait ne serait-ce que epsilonesquement tendance à moins augmenter les dépenses ne me saute pas immédiatement aux yeux. C'est Juppé qui a augmenté la TVA, Raffarin, Villepin, et Fillon qui ont augmenté la CSG (still counting d'ailleurs), je me trompe?

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Mouais… Toute velléité de réduire les dépenses publiques est désormais à foutre aux chiottes. Non pas qu'il y en avait beaucoup, mais là, je sens que ce sera encore pire.

Cela peut être bénéfique en gelant les nouvelles initiatives du gouvernement, qui ne sont qu'exceptionnellement bonnes mais sont souvent coûteuses. Après la victoire socialiste en 2012, c'est autre chose…

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La gauche démocratique désignait une formation située à droite. Mais la droite ayant été originellement anti-républicaine, les républicains modérés sous la IIIe république se voulaient de gauche et refusaient l'étiquette droite.

Le Sénat était de droite sous la Ve jusqu'à aujourd'hui.

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Cela peut être bénéfique en gelant les nouvelles initiatives du gouvernement, qui ne sont qu'exceptionnellement bonnes mais sont souvent coûteuses

C'est ce qui se passe en cas de cohabitation aux USA, mais je doute que la situation puisse être la même qu'aux USA (ce serait-ce que parce que l'on a rarement vu le Parlement, d'une manière générale, s'opposer à une extension de l'Etat et de ses dépenses). Ne serait-ce que parce que je ne vois pas une seule personne dans la gauche de gouvernement qui souhaite réduire les dépenses publiques (à part un rabotage de surface dans le régalien, qui n'est peut-être pas la meilleure des choses). Bref, je l'espère vraiment, mais j'en doute fort.

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Si tu veux faire un joli article pour demain matin pour CP à ce sujet, la rédac sera reconnaissante.

Les lecteurs aussi !!

C'est, je pense, un grand moment, cet empilement d'échecs électoraux.

Qui sème des lois idiotes récolte des claques…

J'espère que le Sénat jouera l'obstruction, histoire que moins de lois sortent d'ici 2012.

Ensuite, l'hypothèse PS installé dans les 3 palais (Elysée, Bourbon, Luxembourg) étant de plus en plus crédible, c'est la voie royale (rien à voir avec la cinglée) vers un environnement plus favorable au (renouveau du) libéralisme.

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Ensuite, l'hypothèse PS installé dans les 3 palais (Elysée, Bourbon, Luxembourg) étant de plus en plus crédible, c'est la voie royale (rien à voir avec la cinglée) vers un environnement plus favorable au (renouveau du) libéralisme.

Ah bon, pourquoi?

Au contraire…

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Ah bon, pourquoi?

Au contraire…

J'ai parlé de renouveau, pas de changement au plus haut du pouvoir.

L'idée, c'est que 2012 sera la fin d'un grande blague française : la Droite Libérale…

Qui ne la pratiquement jamais été.

Par contre, une fois l'UMP discréditée et le PS au pouvoir, les Libéraux (les vrais) pourront enfin exister.

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La gauche démocratique désignait une formation située à droite. Mais la droite ayant été originellement anti-républicaine, les républicains modérés sous la IIIe république se voulaient de gauche et refusaient l'étiquette droite.

Le Sénat était de droite sous la Ve jusqu'à aujourd'hui.

La gauche démocratique bascule à droite sous la IVeme, car en 1936, les sénateurs GD font partie du front populaire en tant que groupe principal des rad-soc. Par contre le groupe gauche républicaine du sénat était le groupe de la droite républicaine.

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J'ai parlé de renouveau, pas de changement au plus haut du pouvoir.

L'idée, c'est que 2012 sera la fin d'un grande blague française : la Droite Libérale…

Qui ne la pratiquement jamais été.

Par contre, une fois l'UMP discréditée et le PS au pouvoir, les Libéraux (les vrais) pourront enfin exister.

Et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier alu.

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Au fait, vous avez noté :

- majorité soc aux régions

- majorité soc aux départements

- majorité soc aux mairies

- majorité soc au sénat

Si Hollande passe, on aura

- majorité soc au parlement

- président soc.

Parlera-t-on alors d'omniprésident Hollande ?

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Au fait, vous avez noté :

- majorité soc aux régions

- majorité soc aux départements

- majorité soc aux mairies

- majorité soc au sénat

Si Hollande passe, on aura

- majorité soc au parlement

- président soc.

Parlera-t-on alors d'omniprésident Hollande ?

On a dit de Sarkoko qu'il était omniprésident à cause de son non-style de management, traiter son premier ministre comme un simple membre de son cabinet, et micro manager chaque ministère. Je ne sais pas si c'est le style de Hollande, et vu les gros poissons qu'il va avoir dans son gouvernement, il ne pourra de toute façon par le faire.

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J'ai parlé de renouveau, pas de changement au plus haut du pouvoir.

L'idée, c'est que 2012 sera la fin d'un grande blague française : la Droite Libérale…

Qui ne la pratiquement jamais été.

Par contre, une fois l'UMP discréditée et le PS au pouvoir, les Libéraux (les vrais) pourront enfin exister.

Le PS a déjà été longuement au pouvoir sous la Ve république sans que cela rende la droite libérale ou que cela permette l'émergence d'un mouvement libéral…

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Le PS a déjà été longuement au pouvoir sous la Ve république sans que cela rende la droite libérale ou que cela permette l'émergence d'un mouvement libéral…

Un petit peu quand même. "Idée-action" vient de là il me semble.

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Une tempête dans un verre d'eau. Ça ne changera rien du tout, les taxes vont continuer de pleuvoir et les libertés seront bafouées. On a les élus qu'on mérite, en attendant un hypothétique sursaut intellectuel massif en direction de la raison (très improbable je l'accorde).

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Les socialistes, ce sont les types du parti faucille ou du parti marteau ? Je ne me souviens jamais.

faucille-marteau.jpg

La coalition socialo-communiste contrôle déjà la plupart des villes, régions et collectivités locales avec leurs alliés pastèques. S'ils remportent, comme c'est fort probable, les élections de 2012, on va se retrouver avec un pays entièrement gouverné par un cartel collectiviste dans un contexte de faillite économique et de montée des tensions internationales. La première conséquence, dès aujourd'hui, est que toute tentative de réduction du déficit budgétaire doit être jetée aux oubliettes. Je ne vois aucune raison de se réjouir, même si la fausse droite affairiste ne récolte que les résultats de ses trahisons successives, sauf si l'on parie sur l'effondrement total suivi d'un hypothétique grand soir libéral.

Et puis ce spectacle est dégoûtant.

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La perte du sénat par la droite est la meilleure chose qui pouvait arriver à Sarkozy, et au FN en vu de 2012.

Maintenant que la gauche détient la haute assemblée il va bien falloir qu'elle y fasse quelque-chose, et elle n'en fera rien car elle n'est d'accord sur rien, aucune proposition n'en sortira, et le programme de la gauche pour 2012 qui est uniquement battre Sarkozy apparaîtra encore plus clairement aux français.

Toute les prétendues victoires de la gauche sont en trompe l'oeil, la gauche est extrêmement basse dans les sondages de premier tour et à mon avis y restera.

Pour la présidentielle nous aurons probablement un second tour Sarko Le Pen, et la gauche se recomposera chose qu'elle n'a pas voulu faire après 2002.

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