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Politique et incitations


nsn

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Le titre laisse penser que j'ai posté dans la mauvaise section, mais l'idée m'est venue après la lecture d'un livre d'économie et se base sur un concept fondamental en économie : les incitations.

Il me semble en effet que le système d'incitations en politique est inefficace et malsain, petit exemple :

Je suis un homme politique qui aspire au poste de chef de l'état. Or je sait que les électeurs sont nettement plus sensibles à leurs intérêts personnels qu'à l'interet collectif. Mon incitation va donc être de promettre dépenses, subventions,et autres mesures sociales populaires (dans le sens appréciées du corps électoral). Je ne le fait surement pas par conviction, mais tout simplement parce que c'est la meilleure façon d'atteindre mon objectif. Toute autre proposition serait un choix irrationnel dans la poursuite de mes objectifs.

Une fois élu, je pourrai décider de m'occuper sérieusement de l'état de santé de mon pays et appliquer la bonne politique (dans le sens efficace) mais en même temps il faut penser aux élections suivantes et si je veut être réélu il faut que je continue de graisser la patte des électeurs, que je cède face à certains lobbys etc… Là encore les incitations font qu'il m'est plus profitable d'avoir un comportement démagogique plutôt que responsable. Tout autre choix serait il me semble irrationnel, car il mettrait en péril ma réélection.

Lors de mon deuxième mandat c'est à peu près pareil sauf que l'objectif est de permettre à mon parti de conserver le pouvoir.

C'est pourquoi je me suis demandé pourquoi ne pense-t-on pas a changer ce système d'incitations ? Pourquoi ne pas faire en sorte que le meilleur moyen pour un politique d'arriver à ses fins (carrière) soit de contribuer à la bonne santé de son pays ? Car aujourd'hui le meilleur moyen d'y arriver et de conserver le pouvoir reste la démagogie dans des formes plus ou moins différentes.

Avec un exemple extrême, si on décidait de couper la tête du chef de l'état à la fin de son mandat si son bilan est mauvais, et on le couvrait d'or et de récompenses en cas de bons résultats, on ferait surement fuir pas mal de candidats mais peut-être qu'on attirerait les plus responsables, et par conséquent les électeurs n'auront le choix qu'entre des hommes politiques responsables et confiants.

Avec un exemple plus réaliste, pourquoi ne pas penser à des sanctions financières assez lourdes en cas de mauvais résultats et des bonus en cas de bons résultats ?

Je sais que les résultats économiques dépendent aussi de la conjoncture mondiale et de plein d'autres facteurs sur lesquels on a souvent un impact réduit, et aussi que le succès d'une politique ne se juge pas uniquement que sur le terrain économique mais aussi social.

EDIT: Les résultats peuvent être évalués grâce à un contrat initial signé entre le président et certaines institutions de contrôle où seront définis les objectifs à atteindre pour la fin du mandat. La durée du mandat devrait aussi je pense être allongée pour permettre une plus grande marge de maneuvre et atténuer l'effet de la conjoncture.

Mais au moins une telle organisation aurait le mérite de rendre assez coûteux pour le gouvernement de prendre des mesures électoralistes qui n'auront aucun impact positif économique ou social.

Je débute en économie donc désolé si mon raisonnement est parfois absurde.

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Si si… L'idée de pendre ou décapiter un chef d'Etat , lors d'une cérémonie télévisuelle avec animatrices court vêtues, me paraît excellente.

Mais pourquoi attendre la fin du mandat ?

Pourquoi pas un bilan mensuel avec , selon les résultats d'un indice ISEE corrigé des opinions de sondés, une pluie d'or ou un bel échafaud ?

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Je comprend ton raisonnement et c'est vrai que les politiques ont souvent tendance à oublier qu'il sont censés être là pour améliorer l'état du pays.

Ton principe de sanction en cas de mauvais bilan n'est pas mauvais, mais la notion de mauvais ou de bon bilan est trop subjective. Beaucoup de gens pensent que le mandat de Sarkozy a été très mauvais mais beaucoup d'autres pensent qu'il a été très bon (la preuve, l'UMP fait encore un bon score).

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Si si… L'idée de pendre ou décapiter un chef d'Etat , lors d'une cérémonie télévisuelle avec animatrices court vêtues, me paraît excellente.

Mais pourquoi attendre la fin du mandat ?

Pourquoi pas un bilan mensuel avec , selon les résultats d'un indice ISEE corrigé des opinions de sondés, une pluie d'or ou un bel échafaud ?

C'était un exemple grossier pour montrer l'idée …

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Je comprend ton raisonnement et c'est vrai que les politiques ont souvent tendance à oublier qu'il sont censés être là pour améliorer l'état du pays.

Ton principe de sanction en cas de mauvais bilan n'est pas mauvais, mais la notion de mauvais ou de bon bilan est trop subjective. Beaucoup de gens pensent que le mandat de Sarkozy a été très mauvais mais beaucoup d'autres pensent qu'il a été très bon (la preuve, l'UMP fait encore un bon score).

Oui c'est vrai.Mais on peut alors peut être utiliser comme outil de mesure un contrat signé au début du mandant où il définit ses objectifs de fin de mandat, par exemple.On pourrait même imaginer que ce contrat sois présenté en amont au parlement pour éviter les déséquilibres.

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Je trouve le raisonnement tout à fait intéressant, même si un peu rude, et rappelle pour mémoire que la république romaine du Ve siècle avant notre ère ne payait pas leurs édiles et n'hésitait pas à précipiter du haut de la roche tarpéienne celles qui avec déméritées sous le capitole. Une petite critique quand même, à savoir que ceux qui fixent les incitations en politique sont les mêmes que ceux qui les reçoivent, ce qui veut dire que les incitations les plus radicales à la vertu sont d'avance condamnées à être lettre morte au bout d'un certain temps (le temps que se reforme une conscience de classe propre au personnel politique).

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Je trouve le raisonnement tout à fait intéressant, même si un peu rude, et rappelle pour mémoire que la république romaine du Ve siècle avant notre ère ne payait pas leurs édiles et n'hésitait pas à précipiter du haut de la roche tarpéienne celles qui avec déméritées sous le capitole. Une petite critique quand même, à savoir que ceux qui fixent les incitations en politique sont les mêmes que ceux qui les reçoivent, ce qui veut dire que les incitations les plus radicales à la vertu sont d'avance condamnées à être lettre morte au bout d'un certain temps (le temps que se reforme une conscience de classe propre au personnel politique).

Et si on imaginais un contrat présidentiel où le président définit clairement ses objectifs et les propose aux citoyens mais aussi au parlement et la Cour des Comptes.

Bien sûr les candidats auront tendance a définir des objectifs assez modestes pour pouvoir profiter du bonus et éviter les sanctions financières, et on aurait donc le contraire de ce qu'on a aujourd'hui où on nous promet la lune à chaque campagne.

Donc on aurait des propositions revues à la baisse mais plus réalistes, et avec la certitude que le président se démènera pour y arriver (sous peine de sanctions).Par intuition, celui qui se fera élire sera surement celui qui arrivera a promettre de meilleurs objectifs que les autres, tout en sachant qu'il prend par conséquent plus de risques de ne pas les tenir et donc de se faire sanctionner… En quelque sorte une vraie responsabilisation. de nos élus.

Et on peu même imaginer que la situation va tendre vers un équilibre entre ce qui est réalisable et ce qui est démesuré, puisque si on promet trop on subira la sanction à la fin et si on ne promet pas assez, on n'est probablement pas élu. Il y a incitation à viser juste.

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Par analogie avec les dirigeants de grandes entreprises, réprimander en cas de mauvais résultats serait, à mon avis, une mauvaise idée, car on inciterait à d'assez mauvais comportements, comme décrit dans cet article : Contrepoints : Le parachute doré, la solution yéménite de Wall Street . On se trouverait avec pas mal de chiffres trafiqués en fin de mandat, le temps de partir faire sa vie aux Caraïbes au moins.

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Oui c'est vrai.Mais on peut alors peut être utiliser comme outil de mesure un contrat signé au début du mandant où il définit ses objectifs de fin de mandat, par exemple.On pourrait même imaginer que ce contrat sois présenté en amont au parlement pour éviter les déséquilibres.

L'idée de contrat n'est pas mal. Mais un mauvais bilan n'est pas toujours due aux actes du chef de l'Etat. Une éventuelle sanction en fin de mandant devrait alors être donnée par une cours de justice indépendante prenant en compte les engagements pris mais aussi les événements qui se sont déroulés au cours du mandat.

On se trouverait avec pas mal de chiffres trafiqués en fin de mandat, le temps de partir faire sa vie aux Caraïbes au moins.

Si les résultats sont donnés par un organisme indépendant (comme la cours des comptes), il n'y a pas de problèmes.

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Par analogie avec les dirigeants de grandes entreprises, réprimander en cas de mauvais résultats serait, à mon avis, une mauvaise idée, car on inciterait à d'assez mauvais comportements, comme décrit dans cet article : http://www.contrepoi…-de-wall-street . On se trouverait avec pas mal de chiffres trafiqués en fin de mandat, le temps de partir faire sa vie aux Caraïbes au moins.

Je pense que c'est différent,il est évidemment moins facile pour le gouvernement de trafiquer ou cacher certains chiffres. Le contrôle à cette échelle reste assez efficace même si je te l'accorde il y aura une assez forte incitation à la fraude.

Mais le problème peut être réglé par une bonne gestion des structures de contrôles et par une sanction immédiate et encore plus sévère en cas de fraude.

Après si on parle d'arrondir quelques chiffres c'est pas bien grave et ça ne remettra pas en cause le système je pense.

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Donc on aurait des propositions revues à la baisse mais plus réalistes, et avec la certitude que le président se démènera pour y arriver (sous peine de sanctions).

Tu t'es déjà intéressé à la corrélation entre cycles monétaires et élections présidentielles aux USA depuis les années 40 ? Il est classique, pour un président, de faire pression à la fin de son mandat sur le président de la Fed pour qu'il baisse les taux directeurs, provoquant une impression de prospérité au moment de se faire réélire. Résultat, toujours plus de dérèglements monétaires et toujours plus d'inflation cachée.

En fait, c'est encore une application de la Loi de Goodhart (et donc de la critique lucasienne) : l'information contenue dans un indicateur statistique a tendance à s'en échapper dès que l'Etat tente de définir sa politique en fonction de cet indicateur.

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Tu t'es déjà intéressé à la corrélation entre cycles monétaires et élections présidentielles aux USA depuis les années 40 ? Il est classique, pour un président, de faire pression à la fin de son mandat sur le président de la Fed pour qu'il baisse les taux directeurs, provoquant une impression de prospérité au moment de se faire réélire. Résultat, toujours plus de dérèglements monétaires et toujours plus d'inflation cachée.

En fait, c'est encore une application de la Loi de Goodhart (et donc de la critique lucasienne) : l'information contenue dans un indicateur statistique a tendance à s'en échapper dès que l'Etat tente de définir sa politique en fonction de cet indicateur.

La solution peut facilement être trouvée dans le renforcement du contre-pouvoir et des autorités et institutions indépendantes. Je suis convaincu que le contrôle des indicateurs peut être assuré de manière efficace, dès lors que l'on passe par les structures indépendantes. .

La BCE n'est pas la Fed, les deux n'ont pas les mêmes missions, la Fed étant pour moi bien plus un outil à la disposition du gouvernement américain qu'une institution indépendante. SI un gouvernement veut passer par le levier monétaire pour gonfler son bilan, ça se verra évidemment et cela sera pris en compte dans son bilan.

D'ailleurs le contrat peut tout à fait contenir les modalités qui permettront ou ne permettront pas de s'appuyer sur une institution comme la banque centrale

Pour finir je dirais que la mise en place d'un tel système conduirait les autorités de contrôle à répertorier en amont les pratiques qui pourraient être utilisées par un gouvernement pour manipuler son bilan. Cela rendra toute tentative de camouflage assez difficile il me semble.

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La solution peut facilement être trouvée dans le renforcement du contre-pouvoir et des autorités et institutions indépendantes. Je suis convaincu que le contrôle des indicateurs peut être assuré de manière efficace, dès lors que l'on passe par les structures indépendantes. .

Aucune structure officielle n'est réellement indépendante très longtemps. Surtout quand elles sont au centre d'enjeux importants, les jeux de pouvoir finissent par remplacer très largement le rôle initial desdites institutions.

La BCE n'est pas la Fed, les deux n'ont pas les mêmes missions, la Fed étant pour moi bien plus un outil à la disposition du gouvernement américain qu'une institution indépendante. SI un gouvernement veut passer par le levier monétaire pour gonfler son bilan, ça se verra évidemment et cela sera pris en compte dans son bilan.

D'ailleurs le contrat peut tout à fait contenir les modalités qui permettront ou ne permettront pas de s'appuyer sur une institution comme la banque centrale

Ce que je dis pour un indicateur est valable pour une batterie d'indicateurs. En fait, la critique de Lucas et la Loi de Goodhart peuvent s'appliquer après chaque tentative de correction. Ca a un peu la même structure logique, dans un autre domaine, que la preuve du premier théorème d'incomplétude de Gödel.

Pour finir je dirais que la mise en place d'un tel système conduirait les autorités de contrôle à répertorier en amont les pratiques qui pourraient être utilisées par un gouvernement pour manipuler son bilan. Cela rendra toute tentative de camouflage assez difficile il me semble.

Tu rejoues le duel de l'épée et du bouclier, là. L'épée aura toujours plusieurs coups d'avance.

Bref, il n'y a pas de manière systématique de contrôler le gouvernement. Il faut faire toujours preuve de finesse, et d'attention. Rien ne se fait seul, et seule une population attachée à sa liberté peut le faire. Le prix de la liberté, c'est l'éternelle vigilance.

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L'idée de contrat n'est pas mal. Mais un mauvais bilan n'est pas toujours due aux actes du chef de l'Etat. Une éventuelle sanction en fin de mandant devrait alors être donnée par une cours de justice indépendante prenant en compte les engagements pris mais aussi les événements qui se sont déroulés au cours du mandat.

Cela pose effectivement un problème dans la détermination du degré de responsabilité dans le bilan mais la première analogie qui me vient à l'esprit est celle du fermier dont la récolte est moins bonne que prévue pour cause de conditions climatologiques. Il n'est pas responsable de ces conditions et pourtant il en subit bien les conséquences financières (s'il n'est pas couvert).

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SI on définit bons résultats pas «moins de normes à la fin du mandat qu'au début» et mauvais par «plus de normes à la fin du mandat qu'au début je suis d'accord».

Mais il faudrait appliquer un tel système à tous les responsables politiques pouvant, de près ou de loin, réglementer.

La réalité est que l'état moderne est une génératrice de normes totalement hors de contrôle et chaque politicien, même le chef de l'état n'y joue qu'un rôle parfaitement mineur. Il me semble utopique ne serait-ce que stopper la vitesse à laquelle les normes de toute sortes sont crées, même avec de lourds incitatifs/punitions. Le clientélisme démocratique donne l'impression au politicien que s'il ne «produit» pas de telles normes, il n'est pas efficace, ce qui conduit à la surenchère que l'on connaît maintenant.

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mais je croyais etre sur un site libéral, donc pas de chef d'état et pas de politique économique, donc pas de bilan parce que un bonne politique économique, c'est de ne pas en avoir :)

Libéraux certes, mais assez lucides pour savoir que l'abolition de l'état ce n'est pas pour demain. Ni pour après-demain.

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Libéraux certes, mais assez lucides pour savoir que l'abolition de l'état ce n'est pas pour demain. Ni pour après-demain.

Contentons nous d'en souhaiter une bonne diminution du tour de taille, et peut être qu'on pourra rêver à après-demain…
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C'était un exemple grossier pour montrer l'idée …

Sous l'ancien régime ce principe existait puisque l'on pouvait saisir tous les biens d'une personnes, de sa famille pour palier les fautes commises dans telle ou telle fonction.

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Sous l'ancien régime ce principe existait puisque l'on pouvait saisir tous les biens d'une personnes, de sa famille pour palier les fautes commises dans telle ou telle fonction.

Et quels en étaient les résultats ?

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C'est pourquoi je me suis demandé pourquoi ne pense-t-on pas a changer ce système d'incitations ? Pourquoi ne pas faire en sorte que le meilleur moyen pour un politique d'arriver à ses fins (carrière) soit de contribuer à la bonne santé de son pays ? Car aujourd'hui le meilleur moyen d'y arriver et de conserver le pouvoir reste la démagogie dans des formes plus ou moins différentes.

Avec un exemple extrême, si on décidait de couper la tête du chef de l'état à la fin de son mandat si son bilan est mauvais, et on le couvrait d'or et de récompenses en cas de bons résultats, on ferait surement fuir pas mal de candidats mais peut-être qu'on attirerait les plus responsables, et par conséquent les électeurs n'auront le choix qu'entre des hommes politiques responsables et confiants.

Petit problème : c'est qui on ?

Deuxième problème : la responsabilité du bilan ne revient pas forcement au chef d'état.

Troisième problème : c'est quoi un bon bilan, c'est quoi un mauvais bilan ?

La solution est plus simple : pas d'état de plus de 1000 habitants (a peu près). Quand les gens se connaissent entre eux, quand le dirigeant connait tout ceux qu'il dirige, ils deviennent plus raisonnables.

D'autant que là, si le chef fout la merde il peut vraiment être décapité, sans institutions.

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Petit problème : c'est qui on ?

La société

Deuxième problème : la responsabilité du bilan ne revient pas forcement au chef d'état.

Et c'est là le gros du problème je pense. L'objectif est de faire porter la responsabilité sur une personne prête à l'assumer.

Dans le premier cas, je peux confier mon troupeau à un berger (président) celui, sachant qu'il quittera quoi qu'il arrive le village dans 2 mois, me le rend avec quelques brebis manquantes en m'expliquant que ce n'est pas de sa faute mais celle des loups ( ou la crise financières, ou la conjoncture mondiale etc…).

Dans le deuxieme cas, je lui prête mon troupeau et signe un contrat qui lui accorde une récompense si il me le ramene intact et une forte amende si il m'en égare. Le berger est tout à fait libre d'acepter ou de refuser.

Je pense qu'avec la deuxieme solutionmes brebis seront bien mieux surveillées qu'avec la première.

Troisième problème : c'est quoi un bon bilan, c'est quoi un mauvais bilan ?

Le candidat définit ses propres objectifs en amont et les comptes sont faits à la fin du mandat.

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Libéraux certes, mais assez lucides pour savoir que l'abolition de l'état ce n'est pas pour demain. Ni pour après-demain.

J'ai pas dit pas d'état, mais pas de chef d'état. En suisse le président de la confédération est élu pour 1 an a seulement un pouvoir de représentation.

Un état devrait seulement gérer les affaires courantes (gestion du personnel pour l'armée ect..) , le législatif devrait ne rien faire et ne pas changer les lois tout le temps.

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La société

Ce qui amène au fait que la société, c'est personne. En réalité, il faudrait mettre en place une institution pour gérer une telle rétribution. Et le problème, c'est que le chef d'état a le pouvoir de faire bouger les institutions (même si on y met une règle constitutionnelle, elle est toujours modifiable en démocratie avec un peu de baratin).

Et c'est là le gros du problème je pense. L'objectif est de faire porter la responsabilité sur une personne prête à l'assumer.

Dans le premier cas, je peux confier mon troupeau à un berger (président) celui, sachant qu'il quittera quoi qu'il arrive le village dans 2 mois, me le rend avec quelques brebis manquantes en m'expliquant que ce n'est pas de sa faute mais celle des loups ( ou la crise financières, ou la conjoncture mondiale etc…).

Dans le deuxieme cas, je lui prête mon troupeau et signe un contrat qui lui accorde une récompense si il me le ramene intact et une forte amende si il m'en égare. Le berger est tout à fait libre d'acepter ou de refuser.

Je pense qu'avec la deuxieme solutionmes brebis seront bien mieux surveillées qu'avec la première.

Je suis absolument d'accord sur le principe d'efficacité. On pourrait même imaginer une gradation.

-Déclencher une guerre : exécution publique

-Ruiner le pays : esclavage

-euh, mon imagination s'arrête-la.

Mais, il reste que la science du déterminisme étant extrêmement opaque, il y a de bonne chance qu'on punisse régulièrement quelqu'un qui n'y était pour rien, et qui n'aurait rien pu faire.

Le candidat définit ses propres objectifs en amont et les comptes sont faits à la fin du mandat.

Election je suppose. Le problème, c'est qui peut-être élu sur des objectifs stupides, et les réaliser ces objectifs stupides.

Et puis, qu'en est-il de la duré du mandas ? Car les résultats d'une mauvaise politique peuvent très bien apparaître bien après la mandature du responsable, tout comme Sarkozy n'est pas seul responsable de la crise actuelle.

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La Cour des comptes est indépendante parce qu'elle n'a aucun pouvoir. Ou l'inverse.

En France ça n'a pas l'air trop foireux. Il arrive qu'elle donne des consignes budgétaires contraires aux objectifs du gouvernement ou qu'elle donne des chiffres ne mettant pas son action en valeur.

La solution est plus simple : pas d'état de plus de 1000 habitants (a peu près). Quand les gens se connaissent entre eux, quand le dirigeant connait tout ceux qu'il dirige, ils deviennent plus raisonnables.

C'est clair que ce serait l'idéal. Mais vu le sentiment national très fort de la plupart des gens, c'est pas prêt d'être fait.

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Il existe différents moyens pour supprimer les incitations à la mauvaise gestion.

D'abord déprofessionnaliser la politique en supprimant les salaires des élus, je peux te dire qu'il y aura déjà moins d'enthousiastes à l'idée de diriger et contrôler notre pays.

Ensuite on peut recopier ce qui existe dans certains pays, il me semble qu'en Slovaquie la loi exige que les salaires des élus et de la fonction publique baissent chaque fois qu'il y a déficit public.

Ensuite, la démocratie directe est une manière d'atténuer le pouvoir politique en redonnant à la société civile la capacité d'être un véritable contre-pouvoir.

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C'est clair que ce serait l'idéal. Mais vu le sentiment national très fort de la plupart des gens, c'est pas prêt d'être fait.

L'un empêche pas l'autre. On pourrait même imaginer un état qui ne s'occuperait que de l'armée, exclusivement pour la défense, et que la totalité des autres fonctions (législation, police, tribunaux) soit délégué aux villes.

Regarde aux USA, ils sont patriotes des états-unis, ce qui n'empêche pas que la législation soir déléguée aux états.

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L'un empêche pas l'autre. On pourrait même imaginer un état qui ne s'occuperait que de l'armée, exclusivement pour la défense, et que la totalité des autres fonctions (législation, police, tribunaux) soit délégué aux villes.

Regarde aux USA, ils sont patriotes des états-unis, ce qui n'empêche pas que la législation soir déléguée aux états.

Tout a fait, sauf que la notion de délégation descendante est un piège logique, l’état ne délègue rien, c’est l’homme qui délègue une partie de ses compétences a son gouvernement, qui lui-même peut déléguer une partie de ses compétences a une fédération.

La subsidiarité, ça pars du bas, pas du haut.

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Il existe différents moyens pour supprimer les incitations à la mauvaise gestion.

D'abord déprofessionnaliser la politique en supprimant les salaires des élus, je peux te dire qu'il y aura déjà moins d'enthousiastes à l'idée de diriger et contrôler notre pays.

Ensuite on peut recopier ce qui existe dans certains pays, il me semble qu'en Slovaquie la loi exige que les salaires des élus et de la fonction publique baissent chaque fois qu'il y a déficit public.

Ensuite, la démocratie directe est une manière d'atténuer le pouvoir politique en redonnant à la société civile la capacité d'être un véritable contre-pouvoir.

Je ne suis pas convaincu par la suppression ds salaires, je ne vois pas qui serait prêt à faire un travail aussi difficile sérieusement et gratuitement. La fonction présidentielle doit rester préstigieuse a mon sens.

La démocratie directe comme contre pouvoir ça ne m'emballe pas non plus, la démocratie directe, bien qu'elle porte de belles valeurs, est la cause proncipale du merdier politique. Loin de nous sauver elle nous maintien pris au piège.

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