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Suite des discussions sur l'amour libre


Métazét

Messages recommandés

- je parle des pluriamoureux (essentiellement, mais ça serait valable pour toute minorité)

- qui subissent généralement la pression sociale des monogames exclusifs (et je parle bien de pression sociale, pas de coercition, les mots ont un sens)

- neuneu2k par exemple, est tout à fait pour cette pression sociale

Hé ben dis donc. Pression sociale rien que ça.

Pour la énième fois : anti-monogamie, mais pas anti-monogame ! Décidément, y'en a qui ont la tête dure…

Distinguer les deux est du charlatanisme : quand on est anti-monogamie, on est antimonogame et réciproquement. Les idées ne flottent pas dans les airs indépendamment des gens. Etre antisémite et anti-juifs c'est la même chose, dans un cas on est poli, dans l'autre on est franc c'est tout.

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Distinction insensée. Si c'est ce que tu entend par anti-adultérin, cette distinction est insensée. Elle a épousé un homme en ayant certains critères, elle demande le divorce car un des critères qu'elle jugeait essentiels n'a pas été respecté. Cela ne veux pas dire qu'elle se lancera dans une campagne de persécution des adultères.

Là ce serait carrément anti-libéral. Ce n'est pas ce que j'avais à l'esprit quand je parlais de non-acceptation de la différence, que j'ai pris soin de distinguer de l'intolérance envers la différence ;

- non-acceptation de la différence : je discrimine, je rejette, j'éloigne ou je m'éloigne, mais sans violence.

- intolérance à la différence : j'use de violences directes (agression envers la personne ou ses biens), de menace de telles violence, ou d'appels à telles violence.

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Là ce serait carrément anti-libéral. Ce n'est pas ce que j'avais à l'esprit quand je parlais de non-acceptation de la différence, que j'ai pris soin de distinguer de l'intolérance envers la différence ;

- non-acceptation de la différence : je discrimine, je rejette, j'éloigne ou je m'éloigne, mais sans violence.

- intolérance à la différence : j'use de violences directes (agression envers la personne ou ses biens), de menace de telles violence, ou d'appels à telles violence.

Je pense que tu n'as pas encore réussi à mettre un mot sur ce que tu as sur le coeur, alors je vais t'aider.

Ce que tu attends, c'est qu'on t'applaudisse, qu'on trouve formidable tout ce que tu as écrit, et qu'on te remercie de nous avoir ouvert les yeux et nous avoir fait sortir des Ténèbres dans lesquelles nous nous trouvions.

Sauf que ça n'arrivera jamais.

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Distinction insensée. Si c'est ce que tu entend par anti-adultérin, cette distinction est insensée. Elle a épousé un homme en ayant certains critères, elle demande le divorce car un des critères qu'elle jugeait essentiels n'a pas été respecté. Cela ne veux pas dire qu'elle se lancera dans une campagne de persécution des adultères.

Tiens ça me fait penser à un truc. Si je dois donner du crédit à ce que tu écris là, alors on peut dire aussi :

"Je ne suis pas anti-"personnes de couleur", c'est juste que pour moi, il est essentiel que mes amis soient blancs, cela fait partie de mes critères. Mais je ne vais pas me lancer dans une campagne de persécution des personnes de couleur, hein"

Si être libéral, c'est seulement s'abstenir de casser la gueule aux gens dont la tête ne nous revient pas, on recrute vraiment à peu de frais…

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Et pourtant, on dit bien d'une personne qui accepte les autres malgré leurs différences : "c'est une personne très libérale". Tu veux redéfinir les mots contre leur usage séculaire ? Je crois que tu n'es pas assez conservateur :dents:

Je suis conservateur par évolutionnisme hayékien (principalement).

Les langues évoluent, c'est une évidence (d'après le même Hayek, c'est même la linguistique qui a formé les premiers modèles d'évolution avant la biologie). En l'occurrence, même si l'étymologie peut apporter un éclairage historique intéressant, le mot "libéralisme" a pris au fil du temps un sens politique bien particulier qui s'éloigne de l'adjectif initial.

Quasiment toutes les sociétés sont dotées d'un état. Donc faut croire que ça marche pas trop mal. Donc si ce n'est pas cassé, ne le répare pas.

(c'est bien parce que tu es anarcap que je te dis ça, hein ; ça ne marcherait pas avec un libéral classique)

C'est en fait un des arguments pertinents contre l'anarcapisme (à condition de remplacer "état" par "gouvernement").

Distinguer les deux est du charlatanisme : quand on est anti-monogamie, on est antimonogame et réciproquement. Les idées ne flottent pas dans les airs indépendamment des gens. Etre antisémite et anti-juifs c'est la même chose, dans un cas on est poli, dans l'autre on est franc c'est tout.

Voilà. L'anti-monogamisme ça revient à vouloir expliquer à tous les monogames que leur style de vie est une erreur qui devrait disparaître. Si c'est pas de la pression sociale…

À moins qu'il y ait une bonne et une mauvaise pression sociale, finalement, un peu comme les féministes pensent qu'il y a le mauvais sexisme (misogynie) et le bon sexisme (misandrie) ?

"Je ne suis pas anti-"personnes de couleur", c'est juste que pour moi, il est essentiel que mes amis soient blancs, cela fait partie de mes critères. Mais je ne vais pas me lancer dans une campagne de persécution des personnes de couleur, hein"

http://www.youtube.com/watch?v=9Lp9-Yo5EW8

Stephen, pourquoi m'as-tu toujours caché que tu as du sang noir dans les veines ?

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Je suis conservateur par évolutionnisme hayékien (principalement).

Les langues évoluent, c'est une évidence (d'après le même Hayek, c'est même la linguistique qui a formé les premiers modèles d'évolution avant la biologie). En l'occurrence, même si l'étymologie peut apporter un éclairage historique intéressant, le mot "libéralisme" a pris au fil du temps un sens politique bien particulier qui s'éloigne de l'adjectif initial.

Fort bien. Mais les mœurs évoluent aussi. Pourquoi accepter l'évolution linguistique mais refuser l'évolution des mœurs ?

C'est en fait un des arguments pertinents contre l'anarcapisme (à condition de remplacer "état" par "gouvernement").

Un état qui ne gouverne pas, c'est encore un état ?…

Voilà. L'anti-monogamisme ça revient à vouloir expliquer à tous les monogames que leur style de vie est une erreur qui devrait disparaître. Si c'est pas de la pression sociale…

À moins qu'il y ait une bonne et une mauvaise pression sociale, finalement, un peu comme les féministes pensent qu'il y a le mauvais sexisme (misogynie) et le bon sexisme (misandrie) ?

Il y a bien un bon et un mauvais usage de la force, alors oui, pourquoi pas une bonne et une mauvaise pression sociale ?

Le problème avec les monogames, c'est que ce que tu appelles leur "style de vie" consiste à 50% à plier leur conjoint au 50% restant de leur "style de vie" (les seuls 50% qui méritent vraiment d'être appelés "style de vie"). Dans ce cas là, alors une forme de pression sociale n'est pas illégitime pour changer cet état de fait.

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Tiens ça me fait penser à un truc. Si je dois donner du crédit à ce que tu écris là, alors on peut dire aussi :

"Je ne suis pas anti-"personnes de couleur", c'est juste que pour moi, il est essentiel que mes amis soient blancs, cela fait partie de mes critères. Mais je ne vais pas me lancer dans une campagne de persécution des personnes de couleur, hein"

Si être libéral, c'est seulement s'abstenir de casser la gueule aux gens dont la tête ne nous revient pas, on recrute vraiment à peu de frais…

On ne parle pas des amis, mais des conjoints.

En terme d'attirance, ça n'a rien de scandaleux qu'une personne décide de ne pas épouser un certain groupe de personne en fonction de leur couleur, leur taille, leur tour de poitrine…

Si je te dis que les femmes de plus de 170 cm ne m'intéressent pas, tu trouve ça scandaleux ?

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On ne parle pas des amis, mais des conjoints.

En terme d'attirance, ça n'a rien de scandaleux qu'une personne décide de ne pas épouser un certain groupe de personne en fonction de leur couleur, leur taille, leur tour de poitrine…

Si je te dis que les femmes de plus de 170 cm ne m'intéressent pas, tu trouve ça scandaleux ?

Non, mais d'une : la taille, c'est quand même quelque chose que tu vois, tu ne peux pas passer outre. Ensuite, de deux, si tu as une femme qui fait 1m69, et que, pour une raison ou une autre, elle gagne 2 cm, alors tu la quittes ?

Ou si, par exemple, ton truc c'est les grosses poitrines, au point que parmi tes critères de choix d'une épouse, ça soit rédhibitoire si elle fasse moins que du 95D. Or, supposons que ta femme, avec qui tu es depuis 10 ans, choppe un cancer du sein et se voit contrainte de subir une masectomie, alors tu la laisses tomber ? Et en plus tu t'énerves après elle parce qu'elle aura fait ça ?

Mais je crois de plus en plus que l'incommunicabilité entre nous est liée à une divergence profonde dans la conception de l'amour : pour moi, l'amour, c'est essentiellement de l'amitié en plus intense et plus complet. Pour vous, l'amour, ça n'a rien à voir avec l'amitié. D'après moi, la différence est de degré, pour vous elle est de nature.

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Non, mais d'une : la taille, c'est quand même quelque chose que tu vois, tu ne peux pas passer outre. Ensuite, de deux, si tu as une femme qui fait 1m69, et que, pour une raison ou une autre, elle gagne 2 cm, alors tu la quittes ?

La question c'est pas « je la quitte », mais je moi je serai tout de suite beaucoup moins attiré par une femme plus grande.
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Mais je crois de plus en plus que l'incommunicabilité entre nous est liée à une divergence profonde dans la conception de l'amour : pour moi, l'amour, c'est essentiellement de l'amitié en plus intense et plus complet. Pour vous, l'amour, ça n'a rien à voir avec l'amitié. D'après moi, la différence est de degré, pour vous elle est de nature.

Oui, c'est exactement ça, à mon avis, et donc, le débat est difficile, pour pas dire impossible

Mais ton point de vue est minoritaire et même si, dans l'absolu il peut paraitre attractif car paisible, il demande en fait un travail sur soi pour la plupart des humains, et ce travail là, pourquoi le faire si on en perçoit pas l'avantage à en retirer ? Ce n'est pas un mouvement spontané, tu comprends ? Il procède d'une volonté à modifier la donne de départ

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Non, mais d'une : la taille, c'est quand même quelque chose que tu vois, tu ne peux pas passer outre.

C'est toi qui a fait allusion à l'apparence, pas moi.

Ensuite, de deux, si tu as une femme qui fait 1m69, et que, pour une raison ou une autre, elle gagne 2 cm, alors tu la quittes ?

169, c'est déjà limite. L'idéal se situe selon moi autour de 160. Tu notera qu'il existe une différence entre un léger changement physique ou une action néfaste.

Ou si, par exemple, ton truc c'est les grosses poitrines, au point que parmi tes critères de choix d'une épouse, ça soit rédhibitoire si elle fasse moins que du 95D. Or, supposons que ta femme, avec qui tu es depuis 10 ans, choppe un cancer du sein et se voit contrainte de subir une masectomie, alors tu la laisses tomber ? Et en plus tu t'énerves après elle parce qu'elle aura fait ça ?

Quel rapport avec le fait d'être en colère, puisqu'il ne s'agit d'une maladie ? Personnellement, j'aime bien les petites poitrines aussi.

Mais je crois de plus en plus que l'incommunicabilité entre nous est liée à une divergence profonde dans la conception de l'amour : pour moi, l'amour, c'est essentiellement de l'amitié en plus intense et plus complet. Pour vous, l'amour, ça n'a rien à voir avec l'amitié. D'après moi, la différence est de degré, pour vous elle est de nature.

L'amour fait parti des concept qui n'ont pas la moindre définition (ou qui les a toutes, ce qui revient au même), il est vain de vouloir l'utiliser dans le cadre d'une discussion rationnelle.

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Oui, c'est exactement ça, à mon avis, et donc, le débat est difficile, pour pas dire impossible

Mais ton point de vue est minoritaire et même si, dans l'absolu il peut paraitre attractif car paisible, il demande en fait un travail sur soi pour la plupart des humains, et ce travail là, pourquoi le faire si on en perçoit pas l'avantage à en retirer ? Ce n'est pas un mouvement spontané, tu comprends ? Il procède d'une volonté à modifier la donne de départ

Je comprends bien que ce n'est pas un mouvement spontané. C'est même pour ça que j'essaye de défendre mon point de vue avec des arguments.

Certains, ici, me lancent régulièrement des phrases du genre : "c'est ton opinion, mais pas celui de la majorité". Merci, j'avais compris. En général on discute assez peu pour prouver l'existence du Soleil ! Si je fais un topic là-dessus et que j'essaye d'apporter des arguments, c'est bien parce que je sais que mon opinion est ultra-minoritaire et que j'espère le faire partager à un plus grand nombre de personnes.

C'est toi qui a fait allusion à l'apparence, pas moi.

Certes, j'admets…

169, c'est déjà limite. L'idéal se situe selon moi autour de 160. Tu notera qu'il existe une différence entre un léger changement physique ou une action néfaste.

Oui, mais de quelle action néfaste parles-tu ?

Quel rapport avec le fait d'être en colère, puisqu'il ne s'agit d'une maladie ? Personnellement, j'aime bien les petites poitrines aussi.

Eh bien, disons que selon l'opinion dominante, on pourrait au moins considérer le pluriamour comme une maladie. Pourquoi y voir un vice moral ? D'après moi, c'est quelque chose de très sain et moral le pluriamour. Seulement, quelqu'un qui ne partage pas mon avis pourrait très bien se contenter de compatir en se disant : "les pluriamoureux sont des personnes malades". Or, c'est rarement le cas. En général, on pointera du doigt un manque de moralité et, au sein du couple, on rejettera.

L'amour fait parti des concept qui n'ont pas la moindre définition (ou qui les a toutes, ce qui revient au même), il est vain de vouloir l'utiliser dans le cadre d'une discussion rationnelle.

N'utilisons pas non plus le mot libertarien dans une discussion rationnelle, ça fait partie des concepts qui n'ont pas la moindre définition (ou qui les a toutes, ce qui revient au même).

Entre libertarien synonyme de libertaire (un des sens du mot libertarian en anglais), libertarien partisan de l'existence du libre-arbitre (selon William Belsham, 1789), libertarien comme libéral classique (signification US) et libertarien comme libéral classique radical (signification française), il y a de quoi s'y perdre…

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Il y a bien un bon et un mauvais usage de la force, alors oui, pourquoi pas une bonne et une mauvaise pression sociale ?

Il me semblait bien aussi qu'on allait en arriver la, confronté a des gens qui ne sont pas mous, tous les types hyper ouverts finissent par se rendre compte que finalement, ils ne sont ouverts qu’a ceux qui sont comme eux, ou à ceux qui n’ont pas de principes forts.

Tu vois, le problème c'est que d'un coté, moi je suis transparent, je suis contre l'usage de la coercition, mais pour l'usage de la pression sociale, pas de souci, tout est clair.

Toi tu es contre les deux, mais bon, quand même, finalement, la pression sociale, ça depends pas de liberté pour les ennemis de la liberté.

Comment je fais pour etre convaincu que ce n'est pas également le cas pour l'usage de la force ?

Comment puis’ je être sur, vu que tu considère que l'usage de la pression sociale n'est pas libéral sauf quand c'est contre la monogamie, que tu ne considère pas que l'usage de la force n'est pas libéral, sauf contre d'autres trucs qui vont se dresser contre tes objectifs d'émancipation.

Finalement, la pression sociale et la contrainte, c’est pareil, ou ce n’est pas pareil ?

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Il me semblait bien aussi qu'on allait en arriver la, confronté a des gens qui ne sont pas mous, tous les types hyper ouverts finissent par se rendre compte que finalement, ils ne sont ouverts qu’a ceux qui sont comme eux, ou à ceux qui n’ont pas de principes forts.

Tu vois, le problème c'est que d'un coté, moi je suis transparent, je suis contre l'usage de la coercition, mais pour l'usage de la pression sociale, pas de souci, tout est clair.

Toi tu es contre les deux, mais bon, quand même, finalement, la pression sociale, ça depends pas de liberté pour les ennemis de la liberté.

Comment je fais pour etre convaincu que ce n'est pas également le cas pour l'usage de la force ?

Comment puis’ je être sur, vu que tu considère que l'usage de la pression sociale n'est pas libéral sauf quand c'est contre la monogamie, que tu ne considère pas que l'usage de la force n'est pas libéral, sauf contre d'autres trucs qui vont se dresser contre tes objectifs d'émancipation.

Finalement, la pression sociale et la contrainte, c’est pareil, ou ce n’est pas pareil ?

Mais t'as rien compris !… Bon, alors jouons à l'andouille : tu es contre l'usage de la coercition ? Ah bon, donc si quelqu'un t'attaque ou attaque quelqu'un d'autre, tu le laisses faire, pour ne pas être coercitif ?

Plus sérieusement : l'usage de la pression sociale, dans le domaine du Bien, est similaire à l'usage de la force, dans le domaine du Droit. On ne doit pas en prendre l'initiative, mais elle est légitime contre ceux qui en prennent l'initiative. Les monogames, ou plus précisément les monogames qui font de la pression sur leur conjoint pour qu'il soit lui aussi monogame, prennent donc l'initiative de faire usage de la pression sociale. Dès lors, il est légitime qu'ils subissent de la pression sociale à leur tour, non pour cesser d'être monogames (qu'ils fassent bien ce qu'ils veulent de leur corps…) mais pour cesser de faire de la pression pour que leur conjoint soit monogame également. La pression sociale, dans ce cas, est légitime, car elle n'est que pression sociale contre une volonté d'appropriation du corps de l'autre. Que chacun cesse de poser des exigences sur la vie des autres - non pour le bien des autres en question mais pour celui de ceux qui posent de telles exigences - et tout ira pour le mieux.

C'est vrai, après tout, quand on y réfléchi bien : si l'on veut que notre conjoint soit monogame, ce n'est pas par souci pour ce dernier, ce n'est pas pour son bien qu'on le veut - et là, il y aurait, au moins, un motif honorable et éthique à la chose - non, c'est pour notre bien propre. Et c'est cela que je conteste vraiment, en fait.

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Fort bien. Mais les mœurs évoluent aussi. Pourquoi accepter l'évolution linguistique mais refuser l'évolution des mœurs ?

Je n'accepte pas toutes les évolutions linguistiques, et elles ne sont pas toutes équivalentes.

On peut déjà faire une distinction entre les tendances spontanées et celles qui sont appliquées délibérément.

Dans les premières, il y a les simplifications grammaticales ("faire montrer") qu'on peut combattre dans une optique de préservation de la pureté de la langue (grammar-nazi style) et les effets de mode (abus de l'adjectif "crasse", expressions journalistiques comme les "grenelles") qu'on peut combattre par conviction esthétique.

Dans les secondes, il y a les développements théoriques qui précisent, redéfinissent ou inventent des concepts (c'est là que tombe l'acceptation moderne du terme libéralisme en philosophie politique), qui se diffusent un peu de la même manière que les effets de mode et qu'on peut combattre si on estime qu'on ne gagne pas au change (mais au bout d'un moment il est difficile de se faire comprendre dans un domaine en utilisant les termes dans un sens archaïque au lieu de respecter le consensus). Enfin, il y a aussi les modifications adoptées dans un but contructiviste (comme la francisation des mots anglais par ces tarés de québecois), et celles-ci on doit les combattre parce que ce n'est pas à la politique de dicter l'évolution d'une langue.

Pour l'évolution des moeurs, c'est un peu pareil en beaucoup plus grave.

Un état qui ne gouverne pas, c'est encore un état ?…

Un état a forcément un gouvernement mais un gouvernement peut exister sans état. L'état moderne, comme son nom l'indique, est une innovation très récente.

Il y a bien un bon et un mauvais usage de la force, alors oui, pourquoi pas une bonne et une mauvaise pression sociale ?

Le problème avec les monogames, c'est que ce que tu appelles leur "style de vie" consiste à 50% à plier leur conjoint au 50% restant de leur "style de vie" (les seuls 50% qui méritent vraiment d'être appelés "style de vie"). Dans ce cas là, alors une forme de pression sociale n'est pas illégitime pour changer cet état de fait.

Ben voyons.

169, c'est déjà limite. L'idéal se situe selon moi autour de 160. Tu notera qu'il existe une différence entre un léger changement physique ou une action néfaste.

S'pèce de tailliste (raciste de la taille).

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tout ca pour des amities amoureuses potentiellement sans sexe moi je dis tu serais pas un peu emo sur les bords?

Le problème avec les monogames, c'est que ce que tu appelles leur "style de vie" consiste à 50% à plier leur conjoint au 50% restant de leur "style de vie" (les seuls 50% qui méritent vraiment d'être appelés "style de vie"

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C'est vrai, après tout, quand on y réfléchi bien : si l'on veut que notre conjoint soit monogame, ce n'est pas par souci pour ce dernier, ce n'est pas pour son bien qu'on le veut -.

qu'est-ce que tu en sais? ca peut correspondre a certaines personnes pas finaudes mais dans la plupart des couples les deux partenaires sont exclusifs.

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Plus sérieusement : l'usage de la pression sociale, dans le domaine du Bien, est similaire à l'usage de la force, dans le domaine du Droit. On ne doit pas en prendre l'initiative, mais elle est légitime contre ceux qui en prennent l'initiative.

Soit, c'est plus clair ainsi, dans ce cas, ça ne dépends en rien de la fin de cette pression sociale, ça dépends de "qui a commencé" (lol) et c'est valide dans les deux sens, pour ma part, pauvre choupinet que je suis, j'ai subi de la vilaine pression sociale par des putain de hippies 68ards, alors je me défends tavu :D (et pour info, c’est moi qui ai gagné à ce petit jeu, au bénéfice de tout le monde :P)

Les monogames, ou plus précisément les monogames qui font de la pression sur leur conjoint pour qu'il soit lui aussi monogame, prennent donc l'initiative de faire usage de la pression sociale. Dès lors, il est légitime qu'ils subissent de la pression sociale à leur tour, non pour cesser d'être monogames (qu'ils fassent bien ce qu'ils veulent de leur corps…) mais pour cesser de faire de la pression pour que leur conjoint soit monogame également. La pression sociale, dans ce cas, est légitime, car elle n'est que pression sociale contre une volonté d'appropriation du corps de l'autre. Que chacun cesse de poser des exigences sur la vie des autres - non pour le bien des autres en question mais pour celui de ceux qui posent de telles exigences - et tout ira pour le mieux.

Ton interprétation n'est valide qu’a deux conditions:

  • Une vue purement contractualiste du mariage, qui ne serait qu’un contrat d'association entre deux personnes, et non une fusion partielle des individualités qui rends hors sujet ton "appropriation du corps de l'autre", vu que ce n'est plus le corps de l'autre, les époux ne font qu’un seul corps.
    Ta vision est une vision du mariage, il se trouve que ce n'est pas la seule, et qu'il suffit d'un seul couple qui ne la partage pas pour ruiner ton universalisme.
  • Que le contrat de mariage ne prévoit pas l'exclusivité, sinon, même dans une vision contractualiste, bien évidemment que ce que fait l'autre de son corps te regarde, ça fait partie du contrat.

Dans ces conditions, ça te regarde, et il est tout a fait légitime de défendre ta position, mais il se trouve que non, tout le monde n'est pas dans ces conditions.

Si tu souhaite évangéliser sans t'en prendre plein la tronche de la pression sociale (et tu t’en prendrait bien plus dans un espace de liberté que dans notre pays aux lois anti-discrimination) il serait bon que tu réalise ce fait, il y a possiblement des gens a qui ton discours peut s'appliquer, mais ce n'est pas du tout universel, a partir du moment ou tu universalise, ta soi-disant ouverture est du pipeau.

L'universalisation de tes idées sur le mariage est tout simplement une insulte a tous ceux qui ne sont pas dans les conditions précitées, c'est ça le truc avec l'universel, tout le monde est concerné, ce n'est pas, ne peut pas être, de la pure théorie, en pratique, il y a des vrais gens comme moi dont tu prétends savoir mieux qu'eux ce qu'ils vivent dans leur cœur forcément, ça ne passe pas.

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Eh bien, disons que selon l'opinion dominante, on pourrait au moins considérer le pluriamour comme une maladie. Pourquoi y voir un vice moral ? D'après moi, c'est quelque chose de très sain et moral le pluriamour. Seulement, quelqu'un qui ne partage pas mon avis pourrait très bien se contenter de compatir en se disant : "les pluriamoureux sont des personnes malades". Or, c'est rarement le cas. En général, on pointera du doigt un manque de moralité et, au sein du couple, on rejettera.

Tu cherches à convaincre que ton opinion est meilleure que les autres, qu'elle est moralement supérieure.

C'est exactement là que tu échoues.

Tu n'as quasiment avancé aucun argument qui aille dans ce sens.

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Oui, mais de quelle action néfaste parles-tu ?

Cela diffère selon les critères personnels de chaque individu.

Eh bien, disons que selon l'opinion dominante, on pourrait au moins considérer le pluriamour comme une maladie. Pourquoi y voir un vice moral ? D'après moi, c'est quelque chose de très sain et moral le pluriamour. Seulement, quelqu'un qui ne partage pas mon avis pourrait très bien se contenter de compatir en se disant : "les pluriamoureux sont des personnes malades". Or, c'est rarement le cas. En général, on pointera du doigt un manque de moralité et, au sein du couple, on rejettera.

Bah voyons. Qu'en est-il du racisme ?

N'utilisons pas non plus le mot libertarien dans une discussion rationnelle, ça fait partie des concepts qui n'ont pas la moindre définition (ou qui les a toutes, ce qui revient au même).

Bien. Définition de l'amour, hop hop.

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Quand même, se taper une thèse bibliographique sur l’identité et ensuite défendre une vision atomiste de celle-ci, en ignorant volontairement les effets de renfort ou d’atténuation de cette identité dans le lien social.

J’ai du mal à croire que tu néglige volontairement la possibilité que l’autonomie personnelle ne soit pas le but ultime de chacun et que l’échange volontaire de perte partielle d’individualité soit pour toi un concept inaccessible.

Que ça ne te plaise pas, c’est une chose, mais que tu n’accepte même pas que ça puisse potentiellement exister, c’est quand même pas super « open » :P

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moi j'ai rien contre, mais pratique comme hobby par des adultes consentants, pas comme modele de societe.Et si des enfants se retrouvent enfats de parents plurimachin, l'impact sur la societe ne peut pas etre bien pire que des parents homo ou alcooliques ou qui regardent france2, donc c'est pas bien grave.

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moi j'ai rien contre, mais pratique comme hobby par des adultes consentants, pas comme modele de societe.Et si des enfants se retrouvent enfats de parents plurimachin, l'impact sur la societe ne peut pas etre bien pire que des parents homo ou alcooliques ou qui regardent france2, donc c'est pas bien grave.

Pour le coup, je plussoie, c'est avant tout l'aspect évangélique de la posture metazetienne que je rejette, pas les actes prives qui ne me regardent pas des masses.

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