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Le père ne pourra plus imposer son nom de famille


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Bouffonnerie et strawman

Ta position est équivalente à défendre que l'apartheid est un régime purement égalitaire puisque "Noirs et Blancs y avaient un développement séparé obéissant aux règles similaires".

Le rôle du juge est de décider de l'application de la loi (générale) à un cas judiciaire concret, pas de décider des équilibres d'icelle. Ce point est du pur ressort du législatif, et les apologistes de la séparation des pouvoirs (dont, en tant que libéraux nous devrions tous être) devraient se rappeler ce point

C'est pas la peine de monter sur tes grands chevaux, d'être injurieux et de passer pour un débile bourré à 23h.

Je ne faisais que soulever le fait que le rôle du juge est d'interpréter la loi et que donc par définition il y a des jugements différents.

Vouloir l'inverse revient vouloir supprimer le juge.

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Je ne faisais que soulever le fait que le rôle du juge est d'interpréter la loi et que donc par définition il y a des jugements différents.

Vouloir l'inverse revient vouloir supprimer le juge.

 

Le problème c'est qu'en matière de divorces, les jugements sont insuffisamment différents

  • Yea 1
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Le problème c'est qu'en matière de divorces, les jugements sont insufisamment différents

Est ce que ce ne serait pas du au fait que la nature rend la chose très différente également ?

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Bref, vous êtes en train de faire comme si, dans le cas de naissance d'un enfant, les deux partis étaient égaux alors que, de fait, la nature fait qu'ils ne le sont pas.

 

Je veux bien entendre cet argument en ce qui concerne la décision de l'IVG.

Mais dans le cas où l'enfant naît, je ne vois aucune différence naturelle qui justifie qu'une mère puisse se dégager de ses responsabilités sans l'accord du père, alors que l'inverse n'est pas possible.

 

Mets toi à la place d'un homme. A 8 mois de grossesse, ta femme peut t'annoncer qu'elle est en droit d'abandonner votre enfant, et de te laisser te débrouiller tout seul sans aucune aide de sa part si tu jamais veux l'élever. Imagine juste ton indignation si l'inverse était légal, comme le propose Marcela Iacub. C'est une décision qui devrait se prendre à deux, sans exclure le père.

 

Maintenant, je suis d'accord avec toi pour dire que cette situation n'arrive presque jamais. Mais le principe est quand même assez dégueulasse et injustifiable, non ?

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C'est une décision qui devrait se prendre à deux, sans exclure le père.

Maintenant, je suis d'accord avec toi pour dire que cette situation n'arrive presque jamais. Mais le principe est quand même assez dégueulasse et injustifiable, non ?

Ah mais moi, tu me demanderais mon avis, je te dirai que je même l'IVG est une décision qui devrait se prendre à deux.

Et oui je suis d'accord avec toi la dessus. Après comme j'ai dit, je ne pense pas, contrairement à toi, que la société soit de moins en moins en faveur du père.

En soi, sur le topic j'ai deux avis

1) tant mieux ça laisse plus de choix. Et de toutes façons, la tradition a bon dos, donc il y en a pour un moment avant que des enfants ne portent pas automatiquement le nom du père.

2) ça vaut autant que le fait d'appeler une jeune fille mademoiselle ou madame. C'est chiant de l'enlever mais bon. On s'en moque un peu au final.

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Est ce que ce ne serait pas du au fait que la nature rend la chose très différente également ?

 

De mon point de vue non. Cela vient plus du fait que la société du XIX était patriarcale, et que la pratique légale du XXI a abrogé les cotés "défavorables aux femmes" du régime antérieur sans en retirer de façon symétrique les cotés (moindres) défavorables aux hommes.

 

Pour faire simple, la notion actuelle de communauté réduite aux acquêts fait sens dans une société "victorienne", révolue et pas spécialement regrettée, où seul l'homme gagne un revenu et où la femme s'investit totalement dans les tâches domestiques en y délaissant ses perspectives personnelles de carrière. Ce point de vue peut correspondre à certains couples (chacun y insérera ses exemples) mais correspond de mon point de vue très mal au cas plus courant d'un couple mixte marié à 25 ans, qui divorce à 35 ans avec deux enfants de 5 ans, dans lequel les deux ont un emploi (monsieur à un emploi bien rémunéré, madame est employée ou sans profession) et où monsieur paie une pension alimentaire (sensée pérenniser le train de vie de madame) sans avoir aucun droit, à part éventuellement un week-end sur deux de voir ses rejetons à condition de ne pas avoir déménagé.

  • Yea 1
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En quoi ?

Par nature, on sait que la mère est bien la mère des enfants. On ne sait pas pour le père.

Par ailleurs, de façon naturelle, comme je l'ai indiqué tout à l'heure, une mère est naturellement plus encline à protéger sa progéniture.

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@lameador: je comprends ce que tu veux dire et je vois.

Si madame est employée mais n'est pas bien rémunérée, ça m'étonnerait que ce soit pour financer son "train de vie" que la pension alimentaire soit la. Des gamins ça coûte très cher.

La nana non plus ne peut pas déménager si le père a obtenu garde alternée je rappelle. Même si ce n'est que le week-end.

Ce qui est de plus en plus le cas.

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Le problème c'est qu'en matière de divorces, les jugements sont insuffisamment différents

Dans 80% des cas, pour ce qui est des enfants, c'est le choix des parents, à deux, qui est désigné par le juge...

Cfr lien de Philibert te en première page.

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J'adhère complètement à l'analyse de Lameador.
 

Ah mais moi, tu me demanderais mon avis, je te dirai que je même l'IVG est une décision qui devrait se prendre à deux.

Et oui je suis d'accord avec toi la dessus. Après comme j'ai dit, je ne pense pas, contrairement à toi, que la société soit de moins en moins en faveur du père.

En soi, sur le topic j'ai deux avis
1) tant mieux ça laisse plus de choix. Et de toutes façons, la tradition a bon dos, donc il y en a pour un moment avant que des enfants ne portent pas automatiquement le nom du père.
2) ça vaut autant que le fait d'appeler une jeune fille mademoiselle ou madame. C'est chiant de l'enlever mais bon. On s'en moque un peu au final.


On a déjà deux exemples d'inégalités de droits flagrantes en défaveur du père, c'est quand même symbolique du peu de considération à son égard.
Mais il n'y a pas que ça.
Dans les faits, autour de moi, je vois de plus en plus d'enfants séparés de leur père, comme si c'était devenu une banalité absolue. Au delà des questions de droit, et tout en sachant qu'il existe bien d'autres facteurs sociétaux à l'origine cette évolution, j'ai l'impression que la baisse de considération pour le rôle du père accentue cette banalisation. Dans cet occident assez féministe et féminisée, les caractéristiques traditionnelles du père, symbole de l'autorité et d'une certaine fermeté, sont méprisées. Au risque de me répéter, les pères modernes sont donc incités à adopter une posture plus féminine, basée sur la sensibilité, le compromis, le dialogue, la pédagogie douce et la tendresse. Du coup, ils deviennent des secondes mères, et ne sont donc plus indispensables. Quand l'altérité des rôles disparaît, alors le couple parental homme/femme n'a plus forcément de nécessité en soi. C'est en ce sens que je parle de déclin du père (que les progressistes verront comme une apologie de la tyrannie paternelle, ce qui est loin d'être ma position).

Je trouve cette dislocation des rôles parentaux assez dramatique, notamment pour les enfants. Et ce n'est pas l'école actuelle qui compense cela. D'où ma révolte contre ce processus, indépendamment des lois dont on parle. Je ne veux pas faire le réac borné qui n'entrevoit aucune autre possibilité que l'image du père autoritaire, car chaque individu est libre d'agir comme il le désire, mais je suis dérangé par la destruction morale de ce symbole qui malgré tout peut avoir son importance dans l'équilibre familial, les repères, la construction des enfants.

Enfin, si je fais une fixette sur ces questions, c'est également parce que j'en ai marre de lire ou d'entendre chaque jour les complaintes médiatiques sur l'homme dominant, sur les inégalités hommes / femmes unilatérales, sur la parité, sur les maris indignes qui ne font pas le ménage, sur le mythe des inégalités salariales, sur des conneries comme le "manspreading", alors qu'il existe de vraies inégalités dans le droit de la famille qui devraient être intolérables dans leur logique égalitariste, mais dont personne ne parle jamais. Je trouve ces gens d'une malhonnêteté crasse. Peut-être suis-je devenu un peu paranoïaque, mais en tant qu'homme je ressens un malaise, comme une attaque perpétuelle contre tout ce qui touche à la masculinité, même si je ne nie pas les difficultés que peuvent vivre les femmes également.

Veuillez me pardonner mon coup de blues de sale conservateur, mais je crois qu'il résume un peu mon ressentiment profond à chaque fois qu'on aborde un sujet comme celui-ci. Je n'ai plus rien à rajouter du coup.

  • Yea 2
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 À part bien choisir sa femme 

En même temps c'est juste la base indispensable.

 

Après si tu choisis mal ta femme, c'est ton problème.

 

 

Car si on veut sortir des lois et regarder la réalité, je vois tout autant de père qui ne payent pas leur pension alimentaire, qui refusent de voir leurs enfants car leur nouvelle compagne n'en veut pas, etc.

Que de père qui ont des problèmes pour voir leur enfants à cause d'une salop.

 

 

 

On remarquera d'ailleurs, toujours dans les fameuses inégalités, qu'un père peut assez facilement s'organiser pour "oublier" tout à faire ses enfants. Il n'exerce juste pas son droit de visite, et organise son insolvabilité pour la PA (certains sont très fort pour ça). Et même sans l'insolvabilité, si tu sais utiliser la loi, c'est pas si dur de quasiment rien payer.

 

 

 

Donc ouais, tu peux faire toutes les lois et autres que tu veux, si tu épouses un con ou une conne tu vas en baver sévère et tes enfants avec.

 

 

 

Pour le coup, je trouve les hommes et les femmes très très cons quand il s'agit de choisir leur conjoint souvent.

Quand je lis des histoires de divorce, dans 90% des cas, tu vois qu'il y avait un problème avant même de se marier.

 

 

Et les hommes et les femmes sont tout aussi con pour le coup.

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Mouais, je suis assez d'accord avec Marlenus.

En cas de séparation c'est à con / con et demi très souvent hélas, et l'intérêt de l'enfant bien secondaire ; les mecs qui se dérobent pour payer la pension, c'est monnaie courante, et les nanas qui se croient les reines des abeilles aussi.

Les conflits de séparation exacerbent et réveillent la connerie en sommeil et chacun utilise l'arsenal législatif dans son intérêt

J'ai suffisamment reçu et entendu des "adultes" à ce sujet.

 

Quant à la législation favorable aux mères, je serais plus nuancée ; l'égalité en droits par ailleurs étant assez récente, les droits de l'homme en tant que père n'ont pas forcément été mis sur le même plan, mais les hommes se sont ils battus pour cela au même titre que les femmes ? Beaucoup n'éprouvent ils pas un certain confort à faire gouzi gouzi un week end sur deux et ne pas se faire chier avec l'intendance ?

SC Bastiat, je conçois ta frustration et ton regret que la place traditionnelle du père, figure d'autorité, se trouve affaiblie actuellement ; et que beaucoup se trouvent à assumer des tâches jusque là dévolues aux mamans, mais est ce vraiment dommage que les pères puissent paterner et les mères porter l'autorité ? Dans chaque couple et en fonction des personnalités les rôles peuvent s'interchanger sans que l'enfant ait à souffrir de cette "confusion" des rôles.

Il se trouve que ce sont les femmes qui enfantent, et de là certainement découlent les préférences et faveurs accordées par le législateur ? Comme si la nature prenait le pas sur la culture, enfin tu vois ce que j'exprime mal... c'est peut être une question de temps avant que la loi entérine cette nouvelle donne, mais à condition que les papas se bougent un peu pour défendre leur droits (oui, je sais, on en voit certains qui campent en haut des arbres) de manière organisée et non arboricole 

 

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Par ailleurs, de façon naturelle, comme je l'ai indiqué tout à l'heure, une mère est naturellement plus encline à protéger sa progéniture.

 

Si tu veux en savoir plus il y a une magnifique quote-battle-delamort sur le fil du féminisme qui date de l'été dernier :)

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