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Affichage du contenu avec la meilleure réputation depuis le 11/08/2025 dans Messages

  1. J'ai l'impression que la perte de signification de l'état de droit est liée à l'érosion de la culture politique libérale en Occident et à sa captation idéologique par l'oligarchie progressiste, qui cherche à en faire un instrument pour contrer le populisme (politique, judiciaire, sécuritaire).Hayek, dans La Constitution de la liberté, fait du Rechtsstaat le fer de lance du mouvement libéral contre l'émergence du pouvoir administratif au XIXe siècle, c'est-à-dire la soumission de l'autorité administrative au droit (qu'il s'agisse du droit commun, comme en Autriche, ou du droit administratif, comme en France). En général, les commentateurs s'insurgent contre son développement par principe contre-majoritaire en démocratie, car il vise à restreindre l'emprise de la majorité sur la minorité par excellence, l'individu (et ses droits), tout comme la concentration des pouvoirs au sein des institutions politiques. Assurer un cadre légal pour protéger les libertés individuelles, obliger les institutions à respecter les limites des pouvoirs qui leur sont conférés ou encore insister sur l'égalité juridique sont des éléments constitutifs de l'état de droit. Le droit de l'état de droit n'est pas censé protéger les criminels au détriment des innocents, puisque la présomption d'innocence, le droit à un procès équitable, les juridictions d'appel, etc., s'appliquent à tous les citoyens (voire, dans certaines circonstances, à tous les êtres humains).Avec l'européanisation du droit français et l'influence grandissante du droit nord-américain en Europe ces trente dernières années, les expressions « état de droit » et « règle de droit » sont devenues à la fois assez semblables et connotées positivement (par exemple, protection des droits fondamentaux, comme l'article 6 du TUE). On est loin des débats du XIXe siècle sur le positivisme juridique face à l'état républicain, comme évoqué plus haut. Cependant, aujourd'hui, ce qu'on observe, c'est la perte de pouvoir politique (la souveraineté et ses organes) des instances élues au profit des institutions technocratiques et de l'expertise, ce qui modifie le rapport de force entre instances élues et institutions contre-majoritaires. La « sécession des élites », dont parle Christopher Lasch, correspond aussi à la concentration effective des pouvoirs au sein de toutes les institutions par une même classe partageant une même mentalité, une éducation similaire et une socialisation accrue. Les juges, en particulier dans les instances les plus hautes, partagent des traits idéologiques communs avec les élites politiques, administratives et économiques de tous les pays occidentaux, et donc les mêmes intérêts et préjugés de classe. En France, ce sont des macronistes mentaux, comme n'importe quel membre de Renaissance. Depuis une dizaine d'années, la peur du populisme a rendu ses défenseurs au sein de l'institution judiciaire plus politiques, et l'état de droit est devenu un outil pour contrer les politiques jugées contraires à la conception éthérée qu'ils se font de la démocratie libérale. Que ce soit le rôle des procureurs aux États-Unis avec Trump, la Cour constitutionnelle en Roumanie, la rhétorique européiste contre Orbán, ou, désormais en France, la nomination de moins en moins discrète de militants au sein des institutions administratives suprêmes en vue de préparer l'arrivée du RN au pouvoir (sans parler du précédent du PNF avec Fillon). Ce n'est plus la culture partagée de la liberté qui anime ses thuriféraires, mais l'idéologie progressiste qui confisque certains leviers de pouvoir par intérêt de classe, groupisme et rejet du populisme, tout en abandonnant sa vertu principale : celle de tempérer la concentration du pouvoir politique aux mains d'une clique d'upper-class twits.
    3 points
  2. Pour moi, c'est typiquement le genre d'histoire où ce qu'il s'est vraiment passé, ou même qui est vraiment l'homme, ce n'est pas ce qui est important. Ce qui est important c'est que l'image qui en est ressorti a trouvé écho à une certaine partie de la population. Un homme identifié comme un migrant musulman non-blanc clandestin se fait remettre à sa place par une fillette blanche qui a le courage de lui faire face de façon armée. Cela donne de super même: Qu'au final il soit bien migrant mais blanc, en règle et chrétien (visiblement orthodoxe) ne change rien finalement et que l'on ne sache pas ce qui s'est réellement passé on s'en fout. Qu'une fillette de 12ans se trimballe dans la rue avec une hache et un couteau, on s'en fout. L'image est belle, cela peut être un symbole de révolte et réveiller les consciences car des filles tuées par des migrants clandestins malheureusement c'est trop courant (voir récemment au pays-bas) et c'est ça qui est important. Là c'est une image qui est importante pour la droite. Mais la gauche a aussi ce genre d'affaire. Si demain une jeune fille accuse une super-star de droite de viol, la gauche va cancel de suite la super-star et la droite va crier à la présomption d'innocence. Et oui, le fait que beaucoup d'hommes de pouvoir ont abusé de jeunes femmes est une vérité, donc forcément cela va parler à celles qui dénoncent le patriarcat. La vérité sur le cas spécifique n'a pas d'importance, ce qui est important c'est le symbole. La justice de toutes façons est beaucoup trop longue et la vérité cela prend du temps de la connaitre si un jour on la connait. Cela me fait penser à l'affaire du chat qui miaule et la SNCF. Une femme blanche présente un chat tout mignon et explique qu'elle a été verbalisé à tort par la SNCF. Cela parle à tout le monde, des amendes qui nous tombe dessus dont on estime qu'elles sont injustes alors que les délinquants pullulent de façon impuni cela nous énerve. Haro sur la SNCF et ses contraventions débiles. Puis c'est pas comme si nous n'avons pas 15k exemples du même type qui sont des marronniers des journalistes. Qu'au final la femme a été verbalisé car elle était ingérable, qu'elle insultait le wagon et les autres passagers qui lui demandaient de s'occuper de son chat, qu'elle ait refusé tout arrangement, ben ce n'est pas important. C'est le symbole qui est important qui permet de parler de ses frustrations. Comme le dit l'expression, on est dans une ère de post-vérité.
    2 points
  3. Un bel exemple d'usine à gaz bureaucratique poussée par la technocratie, trouvée sur LinkedIn. Il s'agit du "schéma français de gouvernance de l'IA". Le plus cynique dans cette affaire est de présenter ce système de flicage bureaucratique comme un dispositif public "décentralisé", "efficient" et... "favorable à l'innovation".
    1 point
  4. 1/ Le ras-le-bol induit le mouvement initial, mouvement qui est spontané, désorganisé et bordélique 2/ à peine démarré, les organisations d'EG surveillent le machin. Si ça avorte, on ignore. Si la mayo fait mine de prendre, hop les organisations rodées viennent prendre, facilement, le contrôle du mouvement initial. C'est stricto-sensu du squat. Et les bonnes volontés initiales voyant la prise de contrôle, se barrent. L'EG reste seule aux manettes. Bref, ce n'est pas le mouvement initial qui se transforme de lui-même en un mouvement d'EG. C'est juste que les initiateurs perdent le contrôle (de gré ou de force) au profit de l'EG. J'ai vu ça en direct sur les ronds-points des GJ chez moi. Les gars de LFI venaient avec du café, des viennoiseries, etc. C'en était gênant. Et tous les GJ sympas du début se sont barrés. Et tristes de se barrer.
    1 point
  5. J'ai du mal avec ce concept de sur-tourisme. C'est quelque chose qui fait très NIMBY de mon point de vue et qui est surtout un sentiment personnel. Je doute que les restaurateurs que l'on voit pleurer à chaque saison estivales pensent qu'il y a du sur-tourisme par chez eux, par contre ceux qui arrivent pas à se loger car leur ville s'est transformé en AirBnB géant, beaucoup plus. Par contre qu'il y ait un vrai phénomène de tourisme de masse qui s'est développé autour de certains points en particulier, ça 100% d'accord. Là où cela m'a le plus frappé c'était à Prague il y 2-3ans. J'ai eu la chance d'y aller avec quelqu'un qui y était allé dans les années 90, cela avait changé du tout au tout. Ou plutôt cela avait changé sur ce qui était fléché tourisme. Dès que c'est vu comme touristique c'est invivable de mon point de vue. Dès que tu t'éloignes un peu par contre c'est très vivable et intéressant. Mais tout dépend ce que tu cherches dans le tourisme. Pour faire un parallèle avec la peinture, si tu veux voir la Joconde, ton expérience sera moche, mais tu auras vu LA toile que tout le monde connait et tu pourras en parler. Si tu veux voir de belles peintures dans une expérience agréable, tu as pleins de choix, par contre tu auras du mal à partager cette expérience vu que peu de personnes sauront de quoi tu parles.
    1 point
  6. C'est strictement pareil en France. L'organisme en charge est : https://fr.wikipedia.org/wiki/Mobilier_national En 2007, peu avant son départ, le Premier ministre de l'époque, Dominique de Villepin, avait fait diligenter un inventaire général, transmis à son successeur François Fillon, et qui avait permis à la commission de récolement, et de l'inventaire physique, de constater la disparition de plus de 17 000 pièces, soit environ 19,1 % des objets prêtés[20],[21]. Plus récemment, la Cour des comptes, dans son rapport 2014, indique que 625 objets, ainsi que 32 œuvres prêtées par les musées nationaux, sont signalés comme « non vus »[22],[23], ce que la Cour des comptes assimile à de pures et simples « disparitions »[Note 3]. Avec un taux de perte de 26 %, le ministère des Affaires étrangères est le plus mauvais élève. Les ambassades, richement dotées, sont les plus faciles à dépouiller. En particulier en Europe de l’Est, où l’on a retrouvé des objets provenant des représentations françaises sur le marché de Naschmarkt, à Vienne, en Autriche[24]. Toute la caste au pouvoir se sert : ministres, haut-fonctionnaires, préfets, sous-préfets, c'est open bar. Les pièces disparaissent par centaines chaque année, mais c'est sans risques, il n'y a jamais de condamnation. Le pire c'est de devoir rendre les objets volés, mais même ça n'arrive pas souvent.
    1 point
  7. Je suis actuellement à Copenhague et j’y observe, comme partout, un véritable déclassement de la classe moyenne supérieure (et donc forcément de toutes les classes en-dessous). Mon ami est anesthésiste, sa petite amie en médecine aussi et ils vivent en coloc dans un appartement décent mais vraiment sans plus (mais dans le centre). Nous avons été invités à dîner chez une de leurs collègues et tout le monde s’extasiait de son logement avec une chambre dans un lotissement probablement bâti il y a des décennies pour les classes populaires. Je me demande jusqu’où et jusqu’à quand nous allons tomber. Il va falloir une sacrée chute de population via la disparition des générations précédentes + une absence de remplacement de celle-ci via l’immigration pour retrouver un confort de vie décent dans les grandes villes européennes. Bref, pas de notre vivant malheureusement. De plus, créer une generation entière qui ne pourra pas accéder à la propriété tout en vivant dans une culture qui valorise énormément le fait d’être propriétaire ne peut que renforcer le ressentiment gauchiste des jeunes. C’est vraiment mal barré.
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  8. Je vous avais promis que j'aurais des choses à dire sur The Dictator's Handbook. En voici un résumé plus quelques remarques. L'ambition du bouquin est de réduire toutes les questions politiques, ou au moins une grande partie, à la proportion de différents groupes dans la société considérée. Ces groupes sont: Le "nominal selectorate", ou les "interchangeables", qui regroupe la population générale qui n'a pas d'influence politique particulière (l'électeur lambda dans une démocratie). Le "real selectorate", ou les "influentials", est la sous-partie du nominal selectorate composée de gens qui ont une réelle influence politique, par exemple les membres du parti dans un régime communiste ou le chef d'un village qui décide pour qui tout le monde va voter dans son patelin, ou en France les maires dont les signatures sont nécessaires pour se présenter à la présidentielle. La "winning coalition", ou les "essentials", est la sous-partie du real selectorate qui regroupe les personnes dont le soutient est nécessaire au dirigeant pour continuer à être dirigeant. Dans une démocratie ça sera la majorité. Le dirigeant Cette classification a pour ambition de pouvoir décrire n'importe quel régime politique de manière plus fine que la simple dichotomie entre démocratie et dictature. Pour situer les choses l'idéal-type d'un régime qualifié de dictature aura typiquement seulement une poignée d'essentials et peu d'influencials, tandis que celui d'un régime qualifié de démocratie aura typiquement un très grand nombre d'essentials et d'influentials. Chaque personne a pour but de survivre, d'amasser de la richesse, de conserver son pouvoir si elle en a et éventuellement d'en obtenir plus, mais la manière d'y arriver dépend du groupe où elle se trouve. Pour le dirigeant les règles à suivre sont (1) avoir aussi peu d'essentials que possible pour mieux les surveiller et ne pas trop ruiner les coffres en les gavant de pognon, (2) avoir autant d'interchangeables que possible qu'il pourra sortir de son chapeau pour remplacer les influentials et essentials déloyaux, (3) contrôler la richesse, la situation idéale étant que tout le monde soit aussi misérable que possible (ça leur évite de se faire des idées) sauf les essentials, (4) ne pas trop payer les essentials pour ne pas qu'ils deviennent trop gourmands, (5) payer les essentials assez pour maintenir leur loyauté, en particulier ne pas leur enlever de l'argent des poches pour l'utiliser à améliorer le sort du peuple ou autre lubie. Ces règles marchent tout aussi bien en démocratie, et les auteurs donnent un exemple de chacune dans le cadre des États-Unis : le gerrymandering pour la règle (1), l'immigration et le vote pour les migrants pour la règle (2), les batailles autour du code des impôts pour la règle (3), la défense du système social par les démocrates pour la règle (4), la défense des baisses d'impôts et le combat contre le système social par les républicains pour la règle (5). Partant de là les auteurs continuent avec plusieurs chapitres thématiques que je résume très brièvement : Comment arriver au pouvoir. En dictature il faut attendre un moment de faiblesse, typiquement quand le gars précédent va mourrir ou n'a plus assez d'argent pour arroser ses essentials, aller le plus vite possible pour ne pas qu'un rival puisse réagir, mettre la main sur le trésor et se débarasser de ceux qui ne sont pas d'accord. En démocratie arriver au pouvoir est moins violent physiquement mais implique de se battre pour trouver la combinaison gagnante de l'électorat à coup de postures populaires. Dans les deux cas le processus peut être adoucit quand le dirigeant actuel a un successeur officiel. Comment rester au pouvoir. Le plus important est de maintenir le contrôle sur les essentials en les remplaçant sans hésitation dès que leur loyauté est en doute, si c'est impossible en augmentant leur nombre pour diluer l'opposition, en divisant pour mieux régner chez les opposants, en corrompant les influentials etc. L'économie. Le dirigeant doit trouver de l'argent à tous prix pour arroser sa coalition. Il peut le faire en taxant les interchangeables, et personne ne s'en prive, mais quand on taxe trop les gens ils finissent par fuir ou mourir ce qui peut devenir contre-productif. La seconde solution est d'exploiter les ressources naturelles quand on en a ce qui est mieux puisque ça nécessite moins de main d'oeuvre et qu'on peut laisser le reste du peuple crever. Ça explique pourquoi les dictatures avec beaucoup de ressources sont pires. La dernière solution est de s'endetter autant que possible, et c'est au final le mieux surtout quand les dettes sont facilement annulées après quelques promesses en l'air. Les dépenses publiques. Les dictatures procurent uniquement ce qui est essentiel pour que les gens travaillent sans se révolter, par exemple une éducation basique et un système de santé pour les gens productifs mais pas trop de routes qui permettraient de fuir ou de réseaux de communication qui permettraient de s'organiser. En démocratie par contre on retrouve typiquement des biens publics pour tous qui vont de la liberté à plein de "droits à", parce que ces services sont considérés comme essentiels par la majorité des électeurs ce qui implique qu'il est nécessaire de les promettre pour être élu et de continuer à les procurer pour être réélu. La corruption. Faire des lois contre la corruption là où elle est endémique est contre productif puisque tout le monde est nécessairement corrompu, donc ça ne fait que donner des armes au dirigeant qui décidera qui peut l'être impunément (la coalition) ou pas (l'opposition). Il vaut donc mieux changer le système pour qu'il y ait moins d'incitation à être corrompu ce qui peut être fait d'après les auteurs en augmentant autant que possible le nombre d'essentials qui auront chacun moins de pouvoir, donc moins de tentation, et se surveilleront entre eux. L'aide au développement. Les aides sont un miroir aux alouettes, elles sont toujours détournées par le gouvernement local qui décide exactement ce qui va où, et généralement très peu va à l'objectif initialement visé. Les agences sont impuissantes à contrôler ça et d'ailleurs se gavent aussi au passage. Les gouvernements des pays riches utilisent les aides comme des moyens de pression pour faire adopter telle ou telle politique qu'ils estiment préférables comme "combattre le communisme" ou "fournir du pétrole pas cher", avec en démocratie la bénédiction des électeurs. Le dirigeant local de son côté n'est pas con et fait jouer les enchères par exemple entre les États-Unis et l'URSS pour avoir toujours plus de pognon. La guerre. Pour les dictatures la guerre se passe comme décrit par Sun Tzu, il faut privilégier des campagnes courtes où on pille tant qu'on peut et la défaite n'est pas très grave tant que ça ne touche pas les essentials. Pour les démocraties c'est différent, perdre une guerre a des conséquences catastrophiques pour le dirigeant. Les démocraties ont donc tendance à investir beaucoup plus de ressources dans les guerres et à se battre jusqu'au bout, ce qui explique qu'elles ont un bon track-record de victoire contre les dictatures. Les démocraties vont également ne vouloir entrer en guerre que quand elles sont raisonnablement certaines de gagner, donc contre des pays petits et/ou pauvres et/ou des dictatures, ce qui explique le mythe de l'absence de guerre entre démocraties. Au final la guerre est bien la continuation de la politique par d'autres moyens, le moyen précédent pour les démocraties étant d'offrir des aides contre des concessions politiques comme on l'a vu au dessus. En particulier ça ne pose absolument aucun problème de remplacer un dirigeant plus démocrate par le pire des dictateurs à condition que le dictateur soit plus conciliant. L'important est avant tout d'être réélu. Le reste du livre est dédié à des conseils pour améliorer la situation d'un pays en prenant en compte les règles décrites précédemment. Le principal moyen d'agir suggéré est un système qui conditionnerait l'annulation de dettes et les aides à des contreparties. Concrètement une somme d'argent serait bloquée sur un compte pour être reversée au dirigeant uniquement après qu'il aura mis en place les réformes voulues. Les dirigeants qui ne sont pas prêts à s'engager de cette manière ne devraient pas être sauvés du risque de faire faillite qui les incitera à enclencher eux-mêmes des réformes libérales pour enrichir le pays et sauver leur peau, ou finira par déclencher des révoltes et les renverser. Ensuite il faut s'attaquer aux causes du problèmes et pas aux conséquences. On a vu que la corruption est une conséquence et que s'y attaquer ne fait que servir le dirigeant en place, de même pour la pauvreté (les dictatures avec le plus de ressources sont les pires) ou l'absence d'élection (en forçant des élections on ne fait qu'obtenir des résultats à la soviétique). Quelles sont alors les vraies causes ? C'est résumé par les toutes dernières phrases du livre : Une chose qui m'a moyennement convaincu est la comparaison récurrente au cours du texte entre un gouvernement et la direction d'une entreprise privée, qui est sans doute valable dans certains cas mais je ne suis pas certain de l'équivalence morale qui aboutirait logiquement à défendre une sorte de modèle d'entreprise démocratique. Plus profondément, j'ai l'impression en lisant des passages comme le dernier paragraphe cité qu'ils passent à côté de beaucoup de nuance sur les phénomènes autoritaires qui peuvent avoir lieu en démocratie. Est-ce qu'on doit par exemple considérer que les confinements pour le covid sont une bonne chose dès lors qu'ils ont eu lieu dans des démocraties et que la majorité des gens les ont trouvé acceptables ? Doit-on défendre un régime de référendum permanent ? Il me semble qu'il y a là une sorte de démocratisme naïf. Je peux imaginer les auteurs me répondre que je pleure la bouche pleine et que, dans leur grille de lecture qui inclut la Corée du Nord, la différence entre la France et mon utopie est négligeable. Je comprends bien mais c'est une différence importante pour moi et je préfèrerais avoir des outils d'analyse qui me permettent de la prendre en compte.
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  9. Lorsque Constantinople tomba en 1453, il est dit que les derniers grands intellectuels byzantins discutaient du sexe des anges. Alors que la France est entrain de s'effondrer sous les coups du socialisme, les liborgiens discutent du sideboob d'une photo qu'ils ne savent pas classer dans le bon fil.
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  10. Pour ceux que ça intéresse : https://substack.com/@guerredesblocs/note/c-144571476?fbclid=IwY2xjawMH5CNleHRuA2FlbQIxMQABHnomS9-EU67Jfq_1F8y_nphbhe6bhJOzw6XHbS-3LAKLqZg-Natxo9Ww9LQF_aem_FMH8m58sXJSfolJm87kmhQ
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  11. Les asiatiques sont beaucoup plus décomplexés !
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  12. Il faudrait un sujet « la taxe de la semaine » dédiée à Trump On n’a pas du voir autant d’arbitraire avec aussi peu de respect pour la loi et la coutume depuis FDR.
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  13. https://xcancel.com/JeanMizrahi/status/1953873356278968538
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  14. Je veux pas me faire l’avocat du diable et je ne connais pas la situation de Bagdad. Mais ça ne m’étonnerait pas que tu aies plus de chance de te faire agresser à DC qu’à Bagdad (hors agression sexuelle). Après, il semblerait que cela fait 30 ans que DC n’a pas été aussi safe donc cette administration semble encore faire n’importe quoi.
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  15. Une gamine tout juste démoulée de Sciences-Po, toute fière de son diplôme et des tours qu'on lui a appris comme un bon toutou intellectuel, et qui croit que c'est l'alpha et l'oméga de la réflexion.
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  16. Un très bon article de Unherd sur la gérontocratie française. https://unherd.com/2025/08/the-tyranny-of-gerontocracy/
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  17. Ca s’appelle l’anarchotyrannie
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  18. Bof. J'ai pleine confiance dans le législateur pour promouvoir simultanément 2 trucs opposés. Du moment que c'est tribuable qui paye l'incohérence, où est le souci.
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  19. https://www.wikiberal.org/wiki/Les_Électrons_libres
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  20. On a le même problème en France. Tu ne peux afficher tes voleurs, sinon tu risques d'être condamné. D'ailleurs, c'est plutôt logique avec le principe de présomption d'innocence.
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  21. Tiens, coincidence : https://www.telegraph.co.uk/politics/2025/08/10/sharing-pictures-shoplifters-against-data-protection-rules/ Police got their priorities straight.
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  22. Le vol est devenu un crime gratuit au UK. Ça m'a déprimé de voir tous ces produits sous scellés que je suis passé il y a qques semqines. Indication d'un problème économique (notamment merci Rachel et la NI qui ne touche pas les travailleurs) et social (not. le temps que les flics passent à arrêter des auteurs de tweets "offensants" n'est pas passé à enquêter sur des vrais crimes)
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  23. Je rejoins @Marlenus il s'agit d'un foulard agité pour exciter la foule et éviter de parler des hausses d'impôts et des non baisses de dépenses.
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  24. Laffer c'est le nouveau nom pour censure? Allez petite théorie du complot, les 2 jours ce n'est que de la poudre aux yeux, ils ne veulent pas vraiment le faire. Cela permet juste aux gens de se concentrer dessus en oubliant le reste. Cela permettra de pouvoir l'abandonner au dernier moment pour avoir l'abstention bienveillante du RN. Il aura fait passer son budget pendant que le RN pourra dire qu'ils ont réussit à faire plier le gouvernement.
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  25. 0 point
  26. En l'occurrence c'était surtout les Macronistes de l'époque, i.e.: le parti radical, qui tenaient le Sénat. Cela a été voté 4 fois au parlement, toujours repoussé par le Sénat sous la IIIème. La dernière fois sous le front populaire avec 495 voix pour et 0 contre (27 abstention) au parlement.
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  27. Entendu dans une vidéo sur le train et les lignes abandonnées comme Bordeaux-Lyon et de leur réouverture serpent de mer des politiques locaux: "Ce qui est populaire c'est de dire qu'on va le faire, ce qui serait impopulaire c'est de le faire [NdM: au vu des coûts]" J'aime bien cette phrase, je pense que je vais la ressortir.
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  28. Pas (encore) lu le livre, mais ce n'est pas l'impression que j'en avais. Principalement basée sur cette revue par Rob Henderson: https://www.robkhenderson.com/p/the-rise-of-western-individualism
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  29. C'est tout à fait ça. Et sinon moi aussi je comprends pas le danger d'acheter une tour eiffel miniature.. à part que c'est un attrape-gogo de merde de première (mais il suffit de voir tout les magasins de souvenirs pour touristes en bas du Sacré-Coeur. Je sais même pas comment ils survivent avec le loyer, ils doivent blanchir du fric).
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  30. Et puis que les vendeurs à la sauvette soient noirs ou autres n'est pas très important. Ils sont probablement des personnes en situation irrégulière ou en procédure (asile, renouvellement visa etc) mais sans pouvoir travailler ou se loger à cause de cela. Souvent être dans un imbroglio administratif met les personnes dans les difficultés.
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  31. Ce n'est pas un article, mais un nouveau média, lancé en mai 2025. Le point de vue est similaire à celui de humanprogress.org. https://lel.media/ Leurs articles sont diffusés en priorité sur les réseaux sociaux. Une interview du fondateur. Il ne se revendique pas libéral, mais il ne rejette pas l'étiquette: https://www.lefigaro.fr/vox/medias/les-electrons-libres-ce-media-techno-optimiste-qui-utilise-l-ia-et-qui-l-assume-20250523
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  32. 0 point
  33. C'est moi ou le vendeur a un petit air de Macron ?
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  34. AMHA, le mécanisme n'est pas le racisme anti blanc, mais l'impossibilité moral de mettre un noir qui a le mauvais rôle, cela fait le jeu de l'ED, donc on met un blanc.
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  35. Professionnellement on utilise Gemini 2.5 Flash. (Contexte e-commerce, pour nos RAG, génération de texte sur des fiches produits, comme llm as a judge, pour remplir le knowledge graph automatiquement en ce qui concerne notre use cases.) Pour coder Claude. Pour chercher Perplexity. Pour reformuler Chatgpt. (Je le trouve plus littéraire, au feeling.)
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  36. Oui c'est une vraie affiche. C'est même une campagne. Le message est simple : c'est l'homme blanc cisbidule qui est le problème, contrairement à ce qu'on pourrait croire si on n'était pas éclairé par les lumières gauchistes.
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  37. Jusqu'à récemment leurs services étaient hébergés en Suisse uniquement. Jusqu'à récemment, à cause de ce maudit Beat Jans.
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  38. 0 point
  39. Proton engage sa réputation sur cette promesse. Je ne pense pas qu'il y ait plus ou moins de raison qu'elle soit respectée que pour le VPN par exemple. Cela fait longtemps qu'il est possible d'utiliser un chatbot complètement privé : il suffit de choisir des modèles et logiciels open source et les héberger soit même. Évidemment ça coûte cher et ça demande trop d'efforts. Une entreprise comme Proton est complètement dans son rôle en proposant ce genre de produit.
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  40. On paye ce truc à tout le monde chez nous. gains de productivité incroyable. Et la moitié de mes amis le prennent en perso.
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  41. https://www.interconnects.ai/p/gpt-5-and-bending-the-arc-of-progress D'après cet article, GPT-5 va se faire maltraiter par les critiques mais va très bien marcher.
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  42. @Nick de Cusa tu devrais aimer ce monologue:
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  43. Liberte d’expression Invasion de propriété
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  44. Il va perdre son titre de séjour: https://www.europe1.fr/politique/info-europe-1-bruno-retailleau-va-retirer-le-titre-de-sejour-du-marocain-qui-a-profane-la-tombe-du-soldat-inconnu-768332 21 condamnations pour injures racistes, rebellion, outrage, etc. il peut rester en France, absolument aucun problème avec ça. Il allume sa cigarette avec la flamme du soldat inconnu, hop direction l'avion. Le sens des priorités est bon.
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  45. Le point qui fait débat sur le web c'est surtout de savoir si les pensions de retraites des fonctionnaires sont déportées dans la dépense sociale "retraite" ou si elles sont affectées au ministère concernée. Par exemple, est-ce que les pensions de retraite des enseignants sont affectées au coût de l'enseignement ou aux pensions globales ?
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  46. Pour une fois que je suis solvable plus longtemps que le marché est irrationnel...
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