Lancelot Posté 6 février Signaler Posté 6 février Quel lien entre liberté individuelle et ce dont je parle ? 2
Adrian Posté 6 février Signaler Posté 6 février Le rêve américain qui est le corrolaire de la croyance plus partagée et plus forte aux Etats-Unis en un monde juste. 1
Daumantas Posté 13 février Signaler Posté 13 février La méritocratie est la face présentable de la technocratie, sous prétexte que quelqu'un a réussi un concours dans sa vingtaine il acquiert un droit inaliénable à mettre ses doigts dans tout ce qu'il estime être du ressort de l'État (donc à terme de son ressort) et surtout il obtient un sésame qui lui permet de se montrer infect avec ceux qui n'ont pas eu le même succès aux concours/examens car il est "meilleur". S'il est évident que le népotisme tel que pratiqué dans beaucoup de pays (Inde par exemple) n'est sans doute pas la solution, je continue à penser que cette obsession méritocratique tue l'Occident à petit feu, dans une méritocratie parfaite on n'aurait pas eu de Robert Peel (qui doit son éducation à son milieu et qui a littéralement acheté sa première circonscription...), à sa place on aurait sans doute eu un technocrate très sûr de lui-même qui n'aurait rien fait pour la liberté. 2
Mathieu_D Posté 13 février Signaler Posté 13 février 38 minutes ago, Daumantas said: La méritocratie [...] a réussi un concours dans sa vingtaine On met décidément le concept de méritocratie à toutes les sauces et à toutes les définitions. 3
Daumantas Posté 13 février Signaler Posté 13 février il y a 38 minutes, Mathieu_D a dit : On met décidément le concept de méritocratie à toutes les sauces et à toutes les définitions. En France c'est le cas (je n'ai jamais vu quelqu'un défendre la "méritocratie" sans faire l'apologie des concours administratifs/prépa), et même plus globalement en Occident le corollaire de la défense de la méritocratie c'est la mise en place de procédures de sélection qui se veulent neutres.
Mégille Posté 13 février Signaler Posté 13 février Tout à fait. L'idée de méritocratie n'a rien à voir avec ce que défend le libéralisme. Le libéral défend la liberté de disposer de leur bien de l'héritier et du gagnant au loto aussi bien que de l'entrepreneur génial, et on ne propose pas de médaille de participation pour l'entrepreneur audacieux qui n'aurait pas eu de chance. Et il ne faut surtout pas que nous prétendions défendre la méritocratie. Car il n'y a aucune métrique objective du mérite -en avoir une supposerait imposer une échelle de valeur subjective à toute la société. Et quelle que soit notre conception du mérite, le résultat du libre jeu des actions individuelles dans une société libre dépendra toujours aussi en partie du hasard. Parmi les entrepreneurs qui échouent, beaucoup étaient au moins tout aussi intelligents, travailleurs et vertueux que ceux qui ont le plus réussi -mais même ces derniers n'avaient pas, et ne pouvaient pas avoir toutes les informations qui leur aurait fait connaître avec certitude qu'ils réussiraient (même si, une fois la réussite obtenue, un biais rétrospectif leur fait souvent croire le contraire). Lorsqu'un gauchiste ironise sur la méritocratie pour attaquer le capitalisme, il part de ce constat, et même s'il grossit le trait en feignant de croire que le mérite ne joue pas du tout, en fait, il exige plus de méritocratie. Même Piketty, Lordon et Friot ne veulent pas d'une égalité absolue, ils veulent d'une juste proportion en fonction de ce qui leur semble être un mérite objectif, commun et calculable. Ils voudraient que le revenu (parce que leur matérialisme a fini, encore plus qu'à droite, par leur faire voir l'argent comme la seule échelle de valeur) soit distribué comme une note par un prof, et faire de la société une grande sale de classe (Nozick le montre très bien dans son article où il se demande pourquoi les universitaires sont plus souvent socialistes). C'est eux les vrais méritocrates, et de ce point de vu là, les petits syndicalistes qui votent Méluche sont du même parti que la noblesse de concours qui votait Macron. Et au cours de l'histoire, la plus parfaite méritocratie était, et est toujours, la Chine, peu importe que ce soit au nom du légisme des origines de l'empire, du confucianisme des grandes époques, ou du communisme actuel. 5
Hugh Posté 13 février Signaler Posté 13 février Le 25/07/2024 à 18:51, Hugh a dit : Et aussi, une option des JO sans doping. Peut être une avec et autre sans le doping. https://www.lalibre.be/international/amerique/2025/02/13/les-jeux-olympiques-du-dopage-letrange-idee-de-donald-trump-jr-JCY2YHKSINGX5DGBHF6E4MJNXM/ Citation "Les Jeux Olympiques du dopage" : l'étrange idée de Donald Trump Jr Le fils du président américain souhaite injecter des millions dans un nouveau projet sportif, dans lequel il serait permis aux athlètes de se doper.
Tramp Posté 13 février Signaler Posté 13 février Le système antidopage est une usine à gaz. C’est souvent le signe qu’il y a un truc qui va pas.
Tramp Posté 20 mars Signaler Posté 20 mars C’est à dire ? Ça ne vit que de subventions ou de marchés publics ?
Tramp Posté 20 mars Signaler Posté 20 mars il y a 8 minutes, Johnnieboy a dit : C'est anormal qu'un entrepreneur se réveille un matin en se disant "Tiens, mon rêve est de créer un logiciel pour les collectivités territoriales !". Après, on peut se consoler en se disant que les entrepreneurs sont opportunistes et suivent l'argent mais quand même, c'est fou de se limiter à une telle niche d'entrée de jeu. A mon avis, ça va de paire avec l’effondrement des campagnes. Les collectivités locales sont devenues un des plus gros acteur solvable local. 2
Rübezahl Posté 20 mars Signaler Posté 20 mars J'ai un lardon dans l'écosystème start-up escrolo. C'est effarant de mimétisme, grégarisme, aveuglement nombriliste. Subvention, état, réglementation, coercition des clients, voilà comment ils pensent (sérieusement) qu'ils vont vivre.
Bézoukhov Posté 20 mars Signaler Posté 20 mars Moi je trouve ça fascinant de faire McKinsey et de se lancer dans la fabrication de slips contraceptifs ou les chaussettes véganes. 2
Neomatix Posté 20 mars Signaler Posté 20 mars Il y a 2 heures, Johnnieboy a dit : Il y a de cela mais, surtout, il y a tellement d'entreprises qui n'existent que pour servir les collectivités territoriales, etc. C'est anormal qu'un entrepreneur se réveille un matin en se disant "Tiens, mon rêve est de créer un logiciel pour les collectivités territoriales !". Après, on peut se consoler en se disant que les entrepreneurs sont opportunistes et suivent l'argent mais quand même, c'est fou de se limiter à une telle niche d'entrée de jeu. Cyniquement, les niches lucratives très réglementées, moi j'aime bien. On avait regardé une boîte qui faisait un logiciel pour gérer les AO publics, ça s'internationalise quand même via du M&A. Être en avance sur la réglementation permet aussi de donner naissance à des leaders plus vite que les autres pays, qui peuvent s'internationaliser une fois que les autres pays s'adaptent (e.g. les Deepki, Citron, avec les décrets tertiaire et BACS). Comme dit Tramp, les boîtes qui fonctionnent (startup ou non) sont celles qui ont des clients sovables. Les jeunes sont les plus à même d'acheter le produit/service innovant d'une startup, sauf qu'en France ils sont pompés par les collectivités. Donc les "startups" qui fonctionnent sont celles qui se concentrent sur les collectivités, ou qui surfent sur les tendances réglementaires. Ce qui est effrayant est la proportion de personnes pas trop bêtes, au niveau macro/national, qui travaillent (dur) tous les jours pour une utilité sociale très limitée : la plupart des jobs en audit, dans l'assurance vie, une grosse moitié des médecins, la FPT, Bercy, la majeure partie des avocats et juristes, des RH, etc. Les startups c'est presque anecdotique à côté. 3 1
cedric.org Posté 20 mars Signaler Posté 20 mars 5 hours ago, Johnnieboy said: Car la culture de l'écosystème des start-ups lui-même est tellement gnangnan et gauchiste. Viens nous voir ! Bon, on n'a jamais voulu être labellisé french tech, ceci explique cela...
Johnnieboy Posté 20 mars Signaler Posté 20 mars il y a 16 minutes, cedric.org a dit : Viens nous voir ! Bon, on n'a jamais voulu être labellisé french tech, ceci explique cela... Je me demande si ma boîte couvre ce que vous faites, en fait...
Rincevent Posté 7 avril Signaler Posté 7 avril Réfléchir aux propos de @Lancelotconcermant les incels a fini par me convaincre de réviser ma position, mais pas d'adopter la sienne pour autant. Je veux bien qu'on se moque des incels à condition qu'on se moque des inbarrens (involuntary barren). Ce terme que je propose a vocation à qualifier les femmes qui n'auront jamais réussi à avoir d'enfants (ou à sécuriser une relation avec un homme qui aboutisse à des enfants), en dépit de leurs tentatives de plus en plus poignantes de désespoir au fil de leur avancée en âge.
Marlenus Posté 7 avril Signaler Posté 7 avril Ou une femme à chat. Tu as un chat quand tu n'as pas d'enfants, je l'ai souvent lu/entendu celle-ci. Bon par contre je ne vois pas quel est la position de Lancelot sur les incels.
Rincevent Posté 7 avril Signaler Posté 7 avril il y a 1 minute, Marlenus a dit : Bon par contre je ne vois pas quel est la position de Lancelot sur les incels. Que c'est une situation trop dramatique pour mériter de devenir une insulte, en gros. 2
Johnnieboy Posté 7 avril Signaler Posté 7 avril il y a 20 minutes, Rincevent a dit : Que c'est une situation trop dramatique pour mériter de devenir une insulte, en gros. Le problème avec les incels, c'est un peu comme pour pas mal de sujets, en fait : dans quelle mesure c'est "involuntary" ? Beaucoup de gens se complaisent dans l'échec puis justifient leur échec par des causes extérieures qui rendent leur situation plus confortable, plus facile à accepter. Un peu comme un pauvre qui deviendrait socialiste. 3
Hugh Posté 7 avril Signaler Posté 7 avril Pourquoi ne pas utiliser les mots: misandrie, misanthropie, mysoginie?
Johnnieboy Posté 7 avril Signaler Posté 7 avril il y a 10 minutes, Hugh a dit : Pourquoi ne pas utiliser les mots: misandrie, misanthropie, mysoginie? Il y a plein de misogynes qui ne sont pas célibataires. 3
Jensen Posté 7 avril Signaler Posté 7 avril 16 minutes ago, Johnnieboy said: Le problème avec les incels, c'est un peu comme pour pas mal de sujets, en fait : dans quelle mesure c'est "involuntary" ? Beaucoup de gens se complaisent dans l'échec puis justifient leur échec par des causes extérieures qui rendent leur situation plus confortable, plus facile à accepter. Un peu comme un pauvre qui deviendrait socialiste. Le fait ça ne soit pas si involuntary que ça justifie l'indifférence/ l'absence de sympathie, mais pas la cruauté qu'on voit émaner de bon nombre de personnes, féministes en tête. IMHO les incels souffrent autant du rejet de la société en général que celui des femmes. Le premier pourrait se régler pour la plupart, mais le 2e, ça donne souvent des pua quand ils tentent de se remédier à la situation. 2
Jensen Posté 7 avril Signaler Posté 7 avril "Si tu veux voir la valeur de quelqu'un, regarde comment il se comporte envers ceux dont il est socialement acceptable de se montrer cruel." Je pense que ca résume assez bien la deuxième moitié de l'équation du phénomène incel.
Johnnieboy Posté 7 avril Signaler Posté 7 avril il y a 11 minutes, Jensen a dit : "Si tu veux voir la valeur de quelqu'un, regarde comment il se comporte envers ceux dont il est socialement acceptable de se montrer cruel." Je pense que ca résume assez bien la deuxième moitié de l'équation du phénomène incel. Sur internet, c'est dur d'échapper à la cruauté ou aux moqueries. Tous les groupes y ont droit. Mais si tu parles d'acceptation large au sein d'une société, je ne sais pas si se moquer des incels de façon cruelle est communément accepté. Globalement, la cruauté est relativement peu acceptée en société. Pour terminer, j'imagine que cela dépend aussi de quels incels on parle. Je ne m'imagine vraiment pas me moquer d'un homme qui n'arriverait pas à trouver une compagne et en souffrirait... sauf s'il commence à me sortir toute une rhétorique red pill. Un peu comme un pauvre, encore une fois : je ne vais pas me moquer de celui qui essaie de s'en sortir mais n'y arrive pas. Par contre, le pauvre qui deviendrait communiste...
Jensen Posté 7 avril Signaler Posté 7 avril Les féministes n'avaient pas beaucoup de retenue sur les plateau tv. Et essayer de faire fermer tous les espaces en ligne qu'ils utilisent pour former un semblant de communauté, je trouve que ça a un aspect "voler sa bouteille d'alcool à un clodo". Ces types veulent essentiellement rester dans leur coin sombre du web pour leur pity party. J'en pense ce que j'en pense, mais on pourrait au moins leur laisser ça. Je me rappelle aussi d'une qui appelait à faire la chasse aux incels pour les virer dans les boîtes tech, sans rencontrer beaucoup d'opposition. 2
Lameador Posté 7 avril Signaler Posté 7 avril Je pense que la mise de place de bordels légaux (où plutôt la non-interdiction par l'état d'échanges consentis impliquant intimité et argent) ainsi que des sexbots de qualité feraient ENORMEMENT de bien à la société. Un incel ne serait plus très différent d'un.e bobo trop conne pour cuisiner ses plats et/ou passer l'aspirateur dans son appart. 1
Rübezahl Posté 7 avril Signaler Posté 7 avril Il y a 2 heures, Jensen a dit : Le fait ça ne soit pas si involuntary que ça justifie l'indifférence/ l'absence de sympathie, mais pas la cruauté qu'on voit émaner de bon nombre de personnes, féministes en tête. Du moment que des gens font le libre choix de rendre public quelque chose, ils s'exposent par définition à des commentaires publics sur la chose. Tu ne peux pas avoir simultanément un droit à interpeller les gens (qui plus est avec des questions persos/intimes), et un joker qui interdirait aux gens de réagir dans un sens qui ne te convient pas. Je soupçonne que c'est un nième cas où des hérauts auto-désignés d'une "cause", font du tort à la majorité silencieuse de ladite cause.
Rincevent Posté 7 avril Signaler Posté 7 avril il y a 46 minutes, Johnnieboy a dit : Le problème avec les incels, c'est un peu comme pour pas mal de sujets, en fait : dans quelle mesure c'est "involuntary" ? Beaucoup de gens se complaisent dans l'échec puis justifient leur échec par des causes extérieures qui rendent leur situation plus confortable, plus facile à accepter. Aucune différence avec les inbarrens.
Rincevent Posté 7 avril Signaler Posté 7 avril à l’instant, Johnnieboy a dit : Non, mon intention n'était pas d'illustrer une différence. Entre amis, je me moque régulièrement des femmes de 40 qui sont sur les apps de rencontre et inscrivent à propos de leur désir d'enfants "Ouverte aux enfants" ou "Veut des enfants", etc. En gros, si tu as 40 ans et que tu veux des enfants, c'est hier qu'il fallait s'y mettre et c'est pas sur une app de rencontres que tu trouveras. Les statistiques sont même plus cruelles encore. Aux USA par exemple, 50 % des femmes n'ont pas encore eu d'enfants à 30 ans, et parmi elles la moitié n'y arriveront jamais, et 80 % de ces dernières le regretteront tout le reste de leur vie. Ça fait donc 20 % des femmes à partir de la ménopause qui seront animées d'un sentiment viscéral de vide, de regret et de rancune. Pas de quoi anticiper un avenir sain pour la société.
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