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Israël Veut "changer Les Règles Du Jeu Au Liban"


pierreyves

Messages recommandés

Même si le Hezbollah a foutu la merde, même si la Syrie et l'Iran ne font rien pour arranger…Israël envahit le Liban et tue des populations innocentes !!!

Le débat est clos :

Des innocents meurent = erreur

Le Hezbollah doit disparaître : Ok, c'est une association non officielle terroriste.

La Syrie et l'Iran sont des Etats qui ont un rôle dans la crise, il faut négocier avec eux, malgré les tensions.

C'est bien avec ses meilleurs ennemis qu'on fait la paix, alors donnons l'exemple.

Le Hezbollah n'est pas le Liban,

Est-ce que la France ne réagirait pas une attaque étrangére qui, aurait comme prétexte qu'une tribu extrémiste dite francophone foute le bordel sur ces terres ?

J'espére que OUI, les extrémistes ne représentent que 20 % (environ) dans n'importe quel pays !

Alors faire en sorte de les dissoudre, oui mais trinquer pour eux non !

Israël doit se retirer et une force internationale doit intervenir.

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Le Hezbollah doit disparaître : Ok, c'est une association non officielle terroriste.

La Syrie et l'Iran sont des Etats qui ont un rôle dans la crise, il faut négocier avec eux, malgré les tensions.

C'est bien avec ses meilleurs ennemis qu'on fait la paix, alors donnons l'exemple.

Le problème c'est que le Hezbollah n'est pas "une association non officielle terroriste". C'est un parti politique reconnu avec 14 députés (sur un total de 128) élus au Parlement libanais. Rapporté à la France, c'est a peu près le nombre de députés UDF+PC et apparentés (30+22 sur un total de 577). De plus comme il est expliqué plus haut dans ce fil, il est supporté par une majorité de Libanais qui voit dans le combat de sa branche armée une revanche aux atrocités qu'Israël lui a (dans le passé) et fait (dans le présent) subir.

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14 députés sur 128 ça fait juste 10 %, ils représentent donc 10 % de la population…ok

Donc, c'est normal qu'Israël explose tout le Sud parce que 10 % des libanais sont représentés par des fous…

J'espére qu'on nous fera jamais chier parce que le FN prend 20 points aux présidentielles !

Les mecs du Hezbollah, c'est comme Hussein : on veut les faire sauter mais on emploie pas la bonne maniére et le résultat final n'est pas fameux…

Le problème c'est que le Hezbollah n'est pas "une association non officielle terroriste". C'est un parti politique reconnu avec 14 députés (sur un total de 128) élus au Parlement libanais. Rapporté à la France, c'est a peu près le nombre de députés UDF+PC et apparentés (30+22 sur un total de 577). De plus comme il est expliqué plus haut dans ce fil, il est supporté par une majorité de Libanais qui voit dans le combat de sa branche armée une revanche aux atrocités qu'Israël lui a (dans le passé) et fait (dans le présent) subir.
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14 députés sur 128 ça fait juste 10 %, ils représentent donc 10 % de la population…ok

Oui, c'est ça…tout comme l'UDF+PC…à l'Assemblée Nationale française…

Donc, c'est normal qu'Israël explose tout le Sud parce que 10 % des libanais sont représentés par des fous…

Ben vu sous cet angle, c'est vrai j'y avais pas pensé….c'est normal! Venant "de la seule démocratie du Proche-Orient"…c'est normal…Et en plus, dans leur normalité ils ne se cantonnent pas au Sud du Liban, ils explosent même le Nord, l'Est et l'Ouest…en fait tout le Liban…en attendant les autres voisins qui les gènent. :icon_up:

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bein, voilà, t'as enfin compris !

a moins que ce soit de l'ironie…mais j'en doute.

Je suis sûr que nous sommes sur la même longueur d'onde :

Dégage le Hezbollah, Israêl retourne chez toi et libére le Liban.

Oui, c'est ça…tout comme l'UDF+PC…à l'Assemblée Nationale française…

Ben vu sous cet angle, c'est vrai j'y avais pas pensé….c'est normal! Venant "de la seule démocratie du Proche-Orient"…c'est normal…Et en plus, dans leur normalité ils ne se cantonnent pas au Sud du Liban, ils explosent même le Nord, l'Est et l'Ouest…en fait tout le Liban…en attendant les autres voisins qui les gènent. :icon_up:

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Et puis ne mélanges pas udf et pc, quand même !

les cocos, laisses les à part comme le FN, sauf qu'à 3 % y'a pas de risque d'explosion !

bein, voilà, t'as enfin compris !

a moins que ce soit de l'ironie…mais j'en doute.

Je suis sûr que nous sommes sur la même longueur d'onde :

Dégage le Hezbollah, Israêl retourne chez toi et libére le Liban.

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Pour aller dans le sens du sujet d'Israël voulant changer les règles du jeu dans la région, un article tout à fait pertinent d'un auteur que je ne connaissais pas, Bruno Guigue, "Stupéfiante indulgence pour un état voyou" ( http://bellaciao.org/fr/article.php3?id_article=32021 ). La fin de l'article met en cause les faucons de Washington, qui voudraient "sortir du bourbier irakien par le haut en poussant à l'extension du conflit israélo-libanais pour justifier des frappes aériennes contre l'Iran". :icon_up:

bein, voilà, t'as enfin compris !

a moins que ce soit de l'ironie…mais j'en doute.

…maaaaiiiiiis noooooon… :doigt:

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Invité jabial
Quelqu'un qui lit le russe pourrait-il traduire, SVP? Cela semble concerner les points faibles du Merkava mais je ne suis pas sûr.

Nan, il dit juste qu'il y a des points faibles, il donne une liste de missiles qui sont "les meilleurs pour atteindre le merkava" et annonce une portée de 4km qui "permet de ne pas craindre de riposte israélienne".

En réalité les pertes IL sont très faibles, la tactique est bonne si la stratégie est mauvaise, et 4 km, c'est du pipi de chat pour une armée moderne munie d'artillerie, de drones et de radars de trajectographie.

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4 km, c'est du pipi de chat pour une armée moderne munie d'artillerie, de drones et de radars de trajectographie.

Clairement: entre les contre batteries ou les MLRS, l'IDF pourrait raser sans aucun soucis le gridsquare d'où on a lancé l'attaque

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Invité jabial
Clairement: entre les contre batteries ou les MLRS, l'IDF pourrait raser sans aucun soucis le gridsquare d'où on a lancé l'attaque

Ca fait plaisir de discuter avec un connaisseur :icon_up:

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Les destructions de tanks israéliens sont pourtant nombreuses et très meurtrières:

http://www.ynetnews.com/articles/0,7340,L-3285821,00.html

Hizbullah’s anti-tank weapons are one of the most complex problems facing IDF troops in south Lebanon. In the past few years, Hizbullah has equipped itself with missile systems and other means against Israeli tanks, which are among the most advanced in the world. The terror group possesses “Fagot” and “Cornet” missiles with tandem warheads that can neutralize tank shields and destroy even the IDF’s advanced tanks.

http://www.dailystar.com.lb/article.asp?ed…rticle_id=74629

Lebanese police reported that four Israeli tanks were destroyed and burnt near Marjayun. Hezbollah claimed the destruction of 14 Merkava tanks in the area.

http://www.haaretz.com/hasen/spages/746929.html

Hezbollah anti-tank fire causing most IDF casualties in Lebanon

Personnellement, je pense que le tank est une arme d'un autre âge, totalement inadaptée à la guerre de 4ème génération. Le nombre incroyable de blindés américains détruits en Irak en témoigne.

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Oui enfin, pour les domaines où Israël est en concurrence avec le Liban*, comme le tourisme, le Liban s'en sortait nettement mieux.

* au sens généralement accepté et FAUX de cette expression lorsqu'elle s'applique à deux états

Melodius (si tu peux te retenir de m'insulter, je t'en serai reconnaissant, cf. autre fil) pourquoi écris-tu ça? Un pays qui subit des attentats suicides ne te parait-il pas pénalisé pour le tourisme?

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Melodius (si tu peux te retenir de m'insulter, je t'en serai reconnaissant, cf. autre fil) pourquoi écris-tu ça? Un pays qui subit des attentats suicides ne te parait-il pas pénalisé pour le tourisme?

Quel rapport avec le roquefort ? Le fait est que le tourisme libanais marchait bien mieux que le tourisme israélien.

Mobius : ils peuvent même lancer la bombe nucléaire s'ils le désirent. Cette guerre sera gagnée par des moyens politiques; l'aspect strictement militaire est secondaire. Si c'était réellement cela qui comptait, cela fait belle lurette qu'on ne parlerait plus du MO.

Je n'aime décidemment pas ce terme de nazislamiste. En revanche, les faits rapportés sont troublants…

Tout le monde essaye de manipuler tout le monde et l'incompétence bien connue des journalistes explique elle aussi bien des choses.

Tout cela est secondaire.

Il est symptomatique que les impérialo-fascistes assoiffés de sang de métèque (AKA néocons,pourquoi se priver d'user de ce vocabulaire dont ils sont si friands ?) se ruent sur ce genre de conneries: sur le fond des choses, ils ont en effet fort peu à dire.

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Tout cela est secondaire.

Il est symptomatique que les impérialo-fascistes assoiffés de sang de métèque (AKA néocons,pourquoi se priver d'user de ce vocabulaire dont ils sont si friands ?) se ruent sur ce genre de conneries: sur le fond des choses, ils ont en effet fort peu à dire.

Exact. Mais ce genre d'exemple montre à quel point les notions même de Journalisme d'Investigation ou de Déontologie Journalistique et le reste sont des broutilles que les uns et les autres s'empressent bien vite de balayer dès lors qu'on leur demande ou que leurs intérêts sont en jeu.

Ca conforte mon opinion que la qualité d'info n'appartient décidemment plus à ce genre de média.

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Sorry.

Y a-t-il quelqu'un ici qui n'est pas encore abonné au seul périodique qui vaut son prix ?

The Lebanese crisis

The search for peace—and a way to rebuild a country

Aug 10th 2006 | BEIRUT, JERUSALEM AND NAQOURA

From The Economist print edition

Hopes for a ceasefire are rising but the war may get even bloodier before it stops

Getty Images

IT HAS taken a full month, with more than 1,000 Lebanese and 100 Israelis killed and over 1m people displaced in this bitter little war. As The Economist went to press, diplomats were inching closer to a deal to separate the combatants, though Lebanon rejected a first draft ceasefire resolution patched together by France and the United States and debated at the UN Security Council. By far the more battered party, Lebanon risks an internal upheaval, some even say a civil war, if at least some of its demands are not met. After the intervention of Arab foreign ministers, who gathered in besieged Beirut to demonstrate their solidarity with Lebanon, some of them may be.

Chief among those demands is for the resolution to call explicitly for Israel's immediate withdrawal from whatever Lebanese territory it has occupied. Even the two Hizbullah members of the Lebanese cabinet have agreed to a plan to deploy some 15,000 Lebanese troops in the south after the Israeli withdrawal to work alongside an expanded UN peacekeeping force; their job would be to keep Hizbullah out of the area. The movement's leader, Hassan Nasrallah (pictured above), said last week his party would stop firing missiles at Israel if Israel stopped bombing Lebanon, though in the same speech he also threatened to strike Tel Aviv, Israel's biggest city, should Israel attack Beirut within its city limits: a threat not yet fulfilled, though Israel bombed parts of Beirut the next day.

But the main argument is over Lebanon's demand that these troops be supported by a beefed-up version of the current UN monitoring force, known as UNIFIL. Israel (which originally wanted only the Lebanese army there) and America say the extra support should come from a multinational mission with a mandate, which UNIFIL lacks, to use force to stop Hizbullah's guerrillas returning to the south or re-equipping with weapons.

Lebanon may be granted some other pacifiers, such as a promise to look into a dispute over the Shebaa Farms, a patch of Israeli-occupied land that Lebanon claims but which the UN considers part of Syria's (Israeli-occupied) Golan heights.

But a final UN deal, which may be passed separately from a ceasefire resolution, is likely to lean more towards Israel's main demand for an empowered multinational force to carry out, once and for all, the UN Security Council's resolution 1559, which called two years ago for Hizbullah's disarmament. Meanwhile, on August 9th Israel's cabinet authorised a wider ground campaign, including a push up to and slightly beyond the Litani River, some 30km (19 miles) into Lebanon. Israeli forces entered Marjayoun, a Christian town 5km inside Lebanon, which had served as Israel's headquarters during its previous occupation of the area. Mr Nasrallah responded by welcoming “Zionist forces to a Lebanese graveyard” and politely told Arabs living in Haifa to quit that Israeli city for their own safety.

In part, Israel's vote for a big push looked designed to put pressure on the UN, since the decision to go ahead still rests with the prime minister, Ehud Olmert. “If people are serious about playing a part to bring about the implementation of 1559 and a more strong and secure Lebanon, they can make the Israeli military operation superfluous,” said Mark Regev, a foreign ministry spokesman. The offer, in short, is that Israel would stop its advance if a UN resolution met Israel's main demand. Getting a more comprehensive UN resolution may take some time, but at least the impression of dithering, or, as many Lebanese and other Arabs insist, of American complicity in prolonging Israel's bombing, may at last dissipate.

An immediate ceasefire, instead of a campaign that could last weeks and cost hundreds of Israeli soldiers' lives (80 have died so far, plus at least 40 Israeli civilians), would take the pressure off Israel's leadership, as well as relieving the suffering in Lebanon, where ten times as many people, mostly civilians, have been killed.

In the face of mounting frustration that four weeks of war have failed to stop Hizbullah rockets falling on northern Israel, Dan Halutz, the Israeli army's chief of staff, took the rare step of putting a different general in charge in mid-campaign. Some generals are keen to push on and chase Hizbullah all the way out of south Lebanon, arguing that a Lebanese or foreign force will never do that job. But Mr Olmert may hope to be in a position to call a halt earlier.

On the ground in Lebanon, signs of peace were nowhere to be seen. Ask Ali Mahdi, who lives in Naqoura, a Shia coastal village of 1,500 souls just three kilometres north of the Israeli border. When the bombs struck, the first one puncturing the flat concrete roof of the three-storey building, the second sucking it down to smash like a plate, he was on the balcony, saying his dawn prayers. A few hours later, a pneumatic forklift from the nearby UN base plucked Ali to safety, blackened, concussed and bruised but protected by a sole surviving column. The same device then hoisted a young man, wearing shorts and a rubber glove, and carrying a fertiliser sack, to collect what little was left of Ali's three companions.

The Ghrayeb brothers were well known in Naqoura. Qasim, aged 21, was the village barber; Haitham, 28, and Hassan, 32, were fishermen. They were also Hizbullah fighters, perhaps charged with co-ordinating, from the top floor of the local butcher's shop, the Katyusha launchers that are still firing from the surrounding guerrilla dreamscape of rocky hills, densely wooded ravines and, in the coastal lowlands, an impenetrable canopy of lush banana groves. They may have been betrayed by informers—non-Shias in Lebanon respect but often quietly loathe Hizbullah—or they may have been spotted by the Israeli drones that buzz ceaselessly overhead, or, perhaps most likely, their chatter on cellphones or walkie-talkies may have been intercepted.

Such signals are beginning to be used to lethal effect by the Israelis. Their guided ordnance can be disturbingly accurate. On August 4th, for example, an Israeli rocket pierced the back of a man riding postilion on a scooter in the centre of Tyre, obliterating his body and beheading the driver.

But with more than 1,000 Lebanese now dead and 3,500 injured, it is hard to determine how successful Israel has been in targeting actual Hizbullah operatives. It is possible, for instance, that a party official was in the apartment building in Beirut's crowded Shiyah district demolished this week by a pair of Israeli bombs. What is sure is that most of the 41 confirmed dead and 70 injured were women and children. Many of those victims were refugees from the south or from the now pulverised Hizbullah stronghold of Haret Hreik, in Beirut's southern suburbs. They had moved to the building because Shiyah, a relatively prosperous area whose political affiliation is with the rival, less militant Shia party, Amal, had not hitherto been targeted.

So far Israel's 8,700 bombing sorties over Lebanon have destroyed some 50 factories, cut 74 roads and demolished 146 bridges, as well as the homes of 100,000 people, according to Lebanon's engineers' union. A nearly total land, sea and air blockade has not yet caused food shortages, but prices have jumped 25%, and scarcity of fuel has prompted long queues, hoarding, and fears that vital medical services, such as hospital incubators and dialysis machines, may be cut. “They have Gaza-fied this country,” says an international relief official.

The bombing has prompted the flight of nearly a million Lebanese, a quarter of the country's population. Perhaps nine-tenths of the refugees are Shia, which is not surprising since the aerial campaign appears to have largely spared Sunni, Druze and Christian settlements, many of which lie in close proximity to the Shia villages and towns of the south and the Bekaa valley. Throngs of the displaced—poor, aimless and, often, in the case of women, headscarved—have replaced central Beirut's fashion-conscious summer crowds. The chic shops and night spots that gave the Lebanese capital a cosmopolitan fizz stand shuttered, their owners and customers having taken to Christian hill towns or been evacuated by ship.

It could get still worse

A 50km-deep swathe of the country north of the Israeli border is now largely deserted. Naqoura's last hold-outs, five women and six men, fled in battered cars, fearfully tagging on to a UN convoy, after the Ghrayeb brothers' death. All crossings of the Litani River have been severed, forcing aid workers to ford the stream on foot and deliver goods by hand. On August 7th Israel said that any vehicle moving south of the river risked being rocketed, virtually sealing off the port city of Tyre and grounding its large contingent of aid workers and journalists.

The movement ban clearly anticipated a possible large Israeli ground offensive. Aside from the intensive pounding of border regions and cautious probing operations that have, in places, feinted as far as 10km into Lebanon, Israeli forces have so far shied away from full-scale armoured advances. They have continued to suffer severe casualties in the rear, for instance in the hamlet of Labbouna, right on the border, and in the ravaged town of Bint Jbeil, which Israel briefly captured in the first week of fighting.

The Israelis' slow progress is due partly to a concern to limit their losses and partly to the effectiveness of Hizbullah's nearly invisible fighting force, which is divided into small, self-contained units that are spirited, well-trained, well-entrenched and well-armed. Its guerrillas' lightweight anti-tank rockets have been especially effective; Hizbullah says it has knocked out 60 of the Merkava-4 tanks that are among the world's most heavily armoured; Israel calls the claim wildly exaggerated.

Yet some experts believe that Hizbullah's fighting force is being whittled down. One seasoned observer of the border says Israel's claim to have killed some 450 guerrillas may be accurate. The daily firing of Katyushas, man-high rockets that can be launched from a simple wooden frame hidden under a tree, has scarcely diminished. But their range is short, their flight imprecise. The more sophisticated launchers for Hizbullah's longer-range rockets, once used, are far easier to spot and destroy. Now that nearly all civilians have fled from the fighting zone, Israel may heed the urgings of some generals and use far more destructive ground-clearing weaponry, such as cluster, phosphorus and concussion bombs.

Israel's big push, should it materialise, would be very messy. It might achieve the declared aim of eliminating—or sharply reducing—Hizbullah's rocket threat. More doubtful is whether it can achieve a bigger goal: restoring the Jewish state's mystique of invulnerability. “Let there be no mistake,” writes Meirav Arlosoroff, in Israel's leftish daily, Haaretz: “This is a war that is being waged over the question of whether Israel will be able to retain the message that having to defend its home front is taboo, and that anyone that dares to violate that taboo will pay an unbearable price.”

The art of survival

Yet in some sense, Hizbullah, by simply holding out and bloodying Israel's nose, has already achieved its own aim, which Bernard Haykel, an expert in political Islam at New York University, says bears no relationship to the actual costs of the war. Its goal instead, he says, is to create a “new psychological state” by embedding the notion that Israel can indeed be hurt and perhaps even brought down.

Even if its offensive military capacity is crippled, Hizbullah will remain the main representative of Lebanon's largest sect (around 40% of the population) and its best armed, trained and motivated force. After previous conflicts, it has been faster and more efficient than everyone else at arranging relief. Shia refugees are being told that Iran will pay for rebuilding their homes; one southerner recalls that when he returned to his house after Israel's campaign in 1996, he found a printed card inside his broken front door, with Hizbullah's apologies for the damage and a telephone number to call for compensation.

Mr Nasrallah is riding high on a region-wide wave of popularity. Yet in the aftermath of war, many Lebanese may drop their mask of solidarity with the “heroic resistance” and begin asking if the devastation of the war was worth the fight. Even among Shias, whose unanimity in calamity has been striking, there are rumbles of dissent about a movement that claimed its arms were a sort of sacred deterrent against Israel but instead provoked ruin.

Hizbullah's critics in Lebanon fear that a combination of economic disaster, friction between displaced Shias and their hosts, and Shia anxiety that other sects may take advantage of a weakened Hizbullah, could reignite a civil war. The party's setbacks, warns Michael Young, a Lebanese analyst, may prompt it “to go on the offensive domestically to refocus the anger of its supporters away from its own responsibility for the disaster and towards its domestic foes.”

That is one reason why Lebanon's beleaguered and divided government has been loth to accept a peace deal that does not offer it some prestige-saving rewards, such as a promise to reconsider who should have the Shebaa Farms. It is also why Lebanon's government has been careful to get Hizbullah to approve such initiatives as an offer to send 15,000 troops from Lebanon's ill-equipped regular army to fill a buffer zone in the south. And it is why the prime minister, Fouad Siniora, a Western-educated Sunni Muslim, has won near-unanimous backing from other Arab states, which fear the weakening, across the region, of secular and modernising trends to the advantage of militant Islamists, who have been tremendously inspired by Hizbullah's example.

AP That was my home

Syria is an exception. Having armed Hizbullah and cheered its successes, the government of President Bashar Assad appears determined to gain from Lebanon's continuing suffering. It has hinted, subtly, that it might be willing to help persuade Hizbullah to desist, but only in exchange for a broader deal that would include talks to return the Golan Heights to Syria. Some Israelis agree, arguing that the only realistic way to seal peace is by engaging Syria so as to block resupplies to Hizbullah. But just now, the imperative to crush enemies seems to dominate Israel's thinking.

As for Lebanon, it may muddle through the complicated aftermath of war, with its delicate sectarian balance preserved, as in the past, by a mutual fear of collapse. Massive aid has already been promised, with both Arab and Western donors determined that they, and not Iran or Hizbullah, should win the credit for reconstruction.

But, at any rate in the short run, in Lebanon and across the region, the mood of outrage against Hizbullah's foes, especially America and Israel, will make it hard to promote coexistence, let alone friendship, between Arabs and the West. “No one believes we can live with Israel any more,” says a liberal-minded Jordanian newspaper editor. “If this goes on much longer, people like myself, who promoted peace, will get stoned in the streets.”

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Tous les anglais ne sont pas pour Blair ou Bush…George Galloway, interrogé par une journaliste israélienne, est un exemple: http://www.youtube.com/watch?v=249JaIaubVw

A voir…

C'est parce que Galloway est écossais et accessoirement socialiste. Mais bon, un partisan de l'indépendance de l'Ecosse ne peut pas être foncièrement mauvais, la preuve.
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Le problème c'est que le Hezbollah n'est pas "une association non officielle terroriste". C'est un parti politique reconnu avec 14 députés (sur un total de 128) élus au Parlement libanais. Rapporté à la France, c'est a peu près le nombre de députés UDF+PC et apparentés (30+22 sur un total de 577). De plus comme il est expliqué plus haut dans ce fil, il est supporté par une majorité de Libanais qui voit dans le combat de sa branche armée une revanche aux atrocités qu'Israël lui a (dans le passé) et fait (dans le présent) subir.

Ce genre d'argument me fait penser au foutage de gueule des irlandais au sujet de l'IRA, bras armé du Sinn Fein. Un parti qui possède une branche armée est clairement partie prenante du mouvement terroriste. Il y a là une hypocrisie révoltante que peu semblent relever.

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Qu'est-ce qu'un terroriste ? C'est une question sérieuse.

De plus, Cadmos pointe quand même un vrai problème, qui est que Hezbollah c'est pas juste trois types qui assouvissent leurs passions personnelles. Partant, c'est bien plus qu'un problème militaro-policier.

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Qu'est-ce qu'un terroriste ? C'est une question sérieuse.

De plus, Cadmos pointe quand même un vrai problème, qui est que Hezbollah c'est pas juste trois types qui assouvissent leurs passions personnelles. Partant, c'est bien plus qu'un problème militaro-policier.

Edit, j'ai fourché:

Si l'on s'en tient à ce qui s'est passé, se passe et continuera de se passer, je serais tenté de dire que l'on nomme terroriste celui qui nous dérange (cf les résistants pour l'occupant allemand, etc.). Pour ma part un terroriste est avant tout un individu appartenant à un groupe armé clandestin (tout au moins au début) dépourvu de tout ce qui permet de l'identifier comme il est d'usage pour les combattants d'une armée régulière.

Dans le cas du Hezbollah, il est clair que l'affaire est complexe et dépasse le cadre libano-israélien.

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Pour ma part un terroriste est avant tout un individu appartenant à un groupe armé clandestin (tout au moins au début) dépourvu de tout ce qui permet de l'identifier comme il est d'usage pour les combattants d'une armée régulière.

Cela n'a rien à voir avec le terrorisme ce que vous décrivez.

Le terroriste est un combattant qui utilise la technique du terrorisme. Le terrorisme est une technique de guerre qui a pour but de terroriser l'adversaire. C'est une technique très ancienne et très répandue. Les assyriens, les mongols ou les alliés durant la seconde guerre mondiale l'ont utilisé avec grand succès. Aujourd'hui, le terrorisme est de moins en moins utilisé par les Etats car l'opinion publique condamne ces actions. Par contre, il est très utilisé par des soldats qui font face à des armées militairement beaucoup plus puissantes qu'eux. N'ayant aucune chance en technique de guerre classique, ces soldats utilisent avec intelligence deux tactiques redoutables qui ont fait leurs preuves durant l'histoire: la guerilla et le terrorisme.

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Bon, je viens de reprendre la lecture de ce fil…

Avant de répondre, je tenais à préciser une chose que je croyais avoir sous entendu à plusieurs reprises : JE NE SAIS PAS ET JE NE COMPRENDS PAS.

Comme vous pourrez le constatez si vous relisez mes précédents post, ils débordent de précautions oratoires, de doutes, d’interrogations et de perplexité. Je pensais avoir été suffisamment clair… mais pas pour tout le monde visiblement :

Tu n'as pas honte de raconter la bouche enfarinée des âneries pareilles? Tu aurais pu écrire que le Hezbollah s'est réjoui de cet incident (ce qui est probablement faux mais au moins n'est pas une idée abjecte) ou rappeler que le nombre de morts fut moins grand qu'initialement annoncé. Cela serait resté décent comme position. Mais, là, si tu es sérieux, c'est vraiment s'abaisser au plus bas niveau de l'apologie de crimes.

Non, je n’ai pas honte car il ne s’agissait pas d’une affirmation mais d’un questionnement. Depuis le début, je m’interroge et j’essaye de comprendre. Ceux qui savent, et ceux qui comprenne… à ce stade… me paraissent suspect, au minimum d’«a priorisme».

Evitons de tomber dans l’émotionnel. L’émotion, même si l’on ne doit pas totalement l’ignorer, peut nuire à la réflexion.

Lis un peu cet article, monsieur l'adepte des théories du complot:

http://www.haaretz.com/hasen/pages/ShArtVt…a&itemNo=746108

J’ai cliqué mais l’article ne s’est pas affiché. Il n’était peut-être disponible que sur une durée limité.

Tu y verras que Tsahal a admis être responsable de la tragédie de Cana, tout en plaidant l'erreur.

(…)

Il est clair maintenant que la tragédie de Cana n'est qu'un acte terroriste, destiné à faire pression sur le gouvernement libanais et les Nations Unies en prenant en otages et en tuant des civils innocents.

Je ne retiendrais que la partie informative de cette partie. Quand vous concluez qu’il s’agit d’un acte délibéré et qu’il y aurait eu volonté de tuer des civils… je pourrais vous retourner la question que vous me posiez un peu plus haut. Dommage que vous vous laissiez aveugler ainsi car je vous trouve souvent intéressant.

[11 septembre]la chute du batiment n'a pu être causé que par une destruction controlée et des explosifs placé avant pour arnarqué les assurances[/11 septembre]

Si tu as l’occasion de voir les images du bâtiment, tu observeras que seuls les derniers étages ont été touché et qu’il ne s’est pas effondré.

Ca doit être ça.

Sans déconner, tu as pas vu les vidéos? Evidemment, leur point de repli est prévu au départ, ils ne le cherchent pas au dernier moment.

L'armée d'Israël fait déja assez de salopperies pour qu'on n'aie pas besoin de leur coller des massacres de civils sans raison apparente sur le dos.

Tu penses peut-être à des vidéos de ce genre :

http://www.guysen.tv/?vida=561

Juste histoire d’aller au plus urgent avant de réagir sur d’autres post.

A plus.

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