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Les Possibilités Qu'offre Le Web D'influer En Politique


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Invité Arn0
La SACEM est un monopole partiellement non obligatoire. Les artistes ne sont pas contraints de signer. Mais s'ils veulent récupérer des droits, il n'y a qu'elle d'autorisée pour le faire. C'est la liberté version collectiviste.
Le fait que seul la Sacem soit autorisé à collecter des droits est injuste. Solution : on abolit les droits ! :icon_up:
En revanche, si tu organises une fête chez toi, même avec de la musique exclusivement non SACEMisée, une contribution à la SACEM n'en est pas moins obligatoire.

J'appelle ce système "un monopole" sans trop abuser me semble-t-il.

Je suis presque sur que c'est faux. D'ailleurs Eolas l'avait expliqué il me semble.
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Invité Aurel

La SCAM rassemble les auteurs multimedia, la SACD les auteurs compositeurs dramatiques, …

Mais encore une fois, la collecte des droits, c'est le rôle de la SACEM. Et elle ne fait pas dans la dentelle. Les artistes non sociétaires sont obligés de payer des droits à la SACEM lorsqu'ils produisent leurs propres oeuvres sur scène par exemple. De toute manière, le principe de devoir payer des droits lorsque je diffuse un disque qui pourtant m'appartient parce que des amis sont présents est absurde, dément.

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Tu remarqueras, dans un domaine qui ne respecte pas cette vision orthodoxe des DADV, que les sites pornographiques vivent très très bien alors que le porno gratuit existe largement sur le net. Tout est dans la qualité de la prestation : ergonomie, renouvellement, diversité…

Les bénévoles offrent rarement cette qualité-là, aussi les consommateurs préfèrent-ils payer plutôt que de passer des heures à avoir des crampes dans les phalanges et les yeux qui piquent pour trouver du gratuit. :icon_up:

Nonobstant Melodius qui dans le portrait qu'il fait de moi fait en comparaison passer Machiavel pour un ange et Karl Rove pour un enfant de choeur, j'ai quelques principes. Aussi, par déontologie, je vais étudier de près l'exemple que tu indiques, sans doute rencontrer et interviewer quelques unes des jeunes femmes qui voient ainsi leurs photos diffusées sans droits d'auteur sur le net. Puis, nourri de connaissances, je poursuivrai le débat.

Rien à voir. Est-ce qu'on a déjà diffusé ici cette perle de Jean-Luc Mélenchon?

Partout en Europe, le peuple vomit les liberaux.

Paru dans VSD, le duel, face à Karoutchi

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Invité Arn0
La SCAM rassemble les auteurs multimedia, la SACD les auteurs compositeurs dramatiques, …

Mais encore une fois, la collecte des droits, c'est le rôle de la SACEM. Et elle ne fait pas dans la dentelle. Les artistes non sociétaires sont obligés de payer des droits à la SACEM lorsqu'ils produisent leurs propres oeuvres sur scène par exemple.

Je ne crois pas. Sauf si leur oeuvre dérive d'une manière ou d'une autre d'une oeuvre enregistré à la Sacem.
De toute manière, le principe de devoir payer des droits lorsque je diffuse un disque qui pourtant m'appartient parce que des amis sont présents est absurde, dément.
Quand tu achète un DVD par exemple il y a un message d'avertissement sur l'emballage et au début du visionnage : strictement réservé à l'usage dans un cadre familial (ou un truc du genre). Si tu achète c'est que tu te soumet aux conditions fixées (c'est un contrat) ou alors tu n'achètes pas.
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Est-ce qu'on a déjà diffusé ici cette perle de Jean-Luc Mélenchon?

Mélenchon est une racaille porcine populiste. Tout ce qu'il peut dire finira un jour par lui revenir au groin.

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Quand tu achète un DVD par exemple il y a un message d'avertissement sur l'emballage et au début du visionnage : strictement réservé à l'usage dans un cadre familial (ou un truc du genre). Si tu achète c'est que tu te soumet aux conditions fixées (c'est un contrat) ou alors tu n'achètes pas.

Vrai; seulement je crois qu'on s'apercevrait très vite qu'il y un marché plus important pour les producteurs qui n'interdisent pas la copie…

Ceci étant, je reconnais volontiers que le cinéma est un topic beaucoup plus compliqué que la musique, eu égard à la quantité d'intervenants et au montant des investissements.

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Invité Arn0

Ce qui me semble évident c'est que le marché de la création artistique va continuer à énormément évoluer, et qu'il est difficile de savoir vers quoi (on a les grandes tendances comme l'individualisation par exemple, mais on est pas à l'abri de surprise). Dans une logique réglementaire (et donc non libéral) les hommes politiques aurait du attendre de voir et ne rien changer pour le moment, car les règlements (relativement) applicable aujourd'hui ne le seront peut être plus très bientôt. Malheureusement c'est trop leur demandé.

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AK72, comment explique-tu que j'achète des CD alors que je les possède déjà en MP3 ?

c'est à toi de nous l'expliquer :icon_up:

quand c'est un artiste peu connu cela peut se rapprocher du mécénat

ou alors c'est pour avoir la pochette?

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c'est à toi de nous l'expliquer :icon_up:

quand c'est un artiste peu connu cela peut se rapprocher du mécénat

ou alors c'est pour avoir la pochette?

C'est pour les deux, mécénat, et le plaisir de posséder l'objet (hé, je suis un libéral assoiffé de propriété, que voulez-vous).

Et franchement dans les milieux des passionnés de musique (regardez par exemple le moindre forum sérieux de metal…) quasiment tout le monde achète des CD, voire n'utilise pas de P2P.

Ce qui est à mon avis très clair, c'est que les plus grosses "victimes" sont les majors et les artistes de merde. Qu'ils crèvent, et que l'Etat arrête de faire des lois liberticides (je ne parle même pas de droit d'auteur, mais des différents essais d'interdire le P2P en lui-même, de taxer les médias vierges…) rien que pour eux. C'est la loi du capitalisme sauvage (au sens noble du terme), merde !

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Lorsque Springsteen sort un album, il n'est pas subventionné par le ministère de la Culture. Il vit de ses consommateurs libres et consentants. En renonçant aux droits d'auteur, on condamne justement l'artiste à vivre de mécènes, publics ou privés, à être un assisté.

Normal, puisqu'aux USA il n'existe pas de ministre de la culture.

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C'est pour les deux, mécénat, et le plaisir de posséder l'objet (hé, je suis un libéral assoiffé de propriété, que voulez-vous).

Et franchement dans les milieux des passionnés de musique (regardez par exemple le moindre forum sérieux de metal…) quasiment tout le monde achète des CD, voire n'utilise pas de P2P.

Ce qui est à mon avis très clair, c'est que les plus grosses "victimes" sont les majors et les artistes de merde. Qu'ils crèvent, et que l'Etat arrête de faire des lois liberticides (je ne parle même pas de droit d'auteur, mais des différents essais d'interdire le P2P en lui-même, de taxer les médias vierges…) rien que pour eux. C'est la loi du capitalisme sauvage (au sens noble du terme), merde !

Exactement. :icon_up:

J'ose à peine dire combien de CD je possède, tellement c'est excessif. D'ailleurs, j'ai arrêté de compter.

Tu es bizarre Pankkake. Moi cela fait longtemps que je copie les CD de mes copines mes CD sur mon lecteur MP3 40 GO, c'est tellement plus pratique d'avoir tout dans une boite, et que de temps gagné!

Ca te pose un problème moral de copier un CD que tu n'as pas acheté ?

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"Ca te pose un problème moral de copier un CD que tu n'as pas acheté ?"

moral, non. Non pas que je n'ai pas de morale (je te vois venir), mais je me dis, comme tout le monde, "ce n'est pas parce que moi, AK72, je ne vais pas acheter le disque de Y qu'il va mourir de faim." Il m'est déjà arrivé de copier quelques disques.

Cela dit, entre l'acte de fraude individuelle, et légitimer la fraude individuelle, vouloir en faire la norme, en pensant que l'artiste n'a qu'à se débrouiller pour vivre sans ses consommateurs, la distance est énorme.

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Cela dit, entre l'acte de fraude individuelle, et légitimer la fraude individuelle, vouloir en faire la norme, en pensant que l'artiste n'a qu'à se débrouiller pour vivre sans ses consommateurs, la distance est énorme.

Y a-t-il quelqu'un ici que défende cette idée ? Soit tu ne comprends pas ce qu'on écrit, soit tu déformes sciemment les opinions des autres.

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Cela dit, entre l'acte de fraude individuelle, et légitimer la fraude individuelle, vouloir en faire la norme, en pensant que l'artiste n'a qu'à se débrouiller pour vivre sans ses consommateurs, la distance est énorme.

Tout d'abord il ne me semble pas que quelqu'un ait souhaité que les artistes vivent sans leurs clients ou ait encouragé les gens à frauder systématiquement.

Ensuite je ne trouve pas cohérent de se baser sur l'exception ou l'occasionnel.

Soit le système est libre et chacun y trouve sa place et son compte (nous avons été plusieurs à donner de nombreux exemples de gains autres que les fruits des ventes et diffusion CD mais qui restent totalement liés au travail de l'artiste), soit on continue à vouloir augmenter la rigidité d'un système qui actuellement ne protège pas mieux ou moins bien les "grosses machines" et ne permet pas aux artistes méconnus de vivre convenablement.

Au passage est-ce que quelqu'un ici est capable de me communiquer les pertes chiffrées et avérées d'un artiste suite au téléchargement de ses créations ?

A contrario peut-on mesurer les gains occasionnés par les mêmes opérations de téléchargement (impact sur l'image de marque, la popularité, publicité gratuite faite par cette occasion, extension phénoménale du public touché etc…) ?

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Invité Arn0
Ce qui est à mon avis très clair, c'est que les plus grosses "victimes" sont les majors et les artistes de merde. Qu'ils crèvent, et que l'Etat arrête de faire des lois liberticides (je ne parle même pas de droit d'auteur, mais des différents essais d'interdire le P2P en lui-même, de taxer les médias vierges…) rien que pour eux. C'est la loi du capitalisme sauvage (au sens noble du terme), merde !
D'ailleurs AL plutôt que de proposer une hypothétique réforme du droit d'auteur, dont on peut douter de la cohérence et de la conformité avec les engagements européens et internationaux de la France, ferait mieux de se contenter de proposer la surpression de la taxe pour copie privée et des autres mesures de ce genre. Simple, efficace et pour le coup indiscutablement libéral.
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D'ailleurs AL plutôt que de proposer une hypothétique réforme du droit d'auteur, dont on peut douter de la cohérence et de la conformité avec les engagements européens et internationaux de la France, ferait mieux de se contenter de proposer la surpression de la taxe pour copie privée et des autres mesures de ce genre. Simple, efficace et pour le coup indiscutablement libéral.

Voilà, qu'au moins les majors se démerdent toutes seules avec leurs pigeons :icon_up:

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mais il fait ce qu'il veut, s'il a les moyens!

il y a aussi des auteurs qui paient pour être publiés, c'est leur choix.

Tu n'as pas compris ou fait semblant de ne pas comprendre: la version papier de son livre se vend toujours très bien malgré (grâce?) à la diffusion gratuite en ligne.

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Tu n'as pas compris ou fait semblant de ne pas comprendre: la version papier de son livre se vend toujours très bien malgré (grâce?) à la diffusion gratuite en ligne.

ça n'a rien d'étonnant, les gens n'aiment pas lire un livre sur écran.

j'ai un pda de 4 Go, palm lifedrive, sur lequel je peux stocker toute une bibliothèque, et sur lequel j'ai bon nombre de pdf et de ebooks de toutes sortes, mais je ne les lis jamais, c'est vraiment pas marrant de lire la Recherche sur un écran.

En revanche, pour la musique et pour les films, ça m'étonnerait que les ventes restent les mêmes en cas de diffusion gratuite.

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Invité Arn0

Après Rothbard et Bastiat (dans un autre fil) voici Molinari qui défend (radicalement) la propriété intellectuelle :

LE SOCIALISTE.

Où commence notre droit de propriété sur les objets extérieurs et où finit-il ?

L'ÉCONOMISTE.

Il commence au moment où nous appliquons aux choses que la nature a mises gratuitement à notre disposition une portion de nos forces, de nos facultés ; au moment où nous complétons l'œuvre de la nature en donnant à ces choses une façon nouvelle ; au moment où nous ajoutons à la valeur naturelle qui est en elles une valeur artificielle ; il finit au moment où cette valeur artificielle périt.

LE CONSERVATEUR.

Qu'entendez-vous par valeur ?

L'ÉCONOMISTE.

J'entends par valeur, la propriété qu'ont les choses ou qui leur est donnée de satisfaire aux besoins de l'homme.

L'homme possède donc son être et les dépendances naturelles ou artificielles de son être, ses facultés, son corps et ses œuvres.

Les œuvres de l'homme, objet de la propriété extérieure, sont de deux sortes, matérielles et immatérielles.

La loi reconnaît à perpétuité la propriété matérielle, à perpétuité, c'est-à-dire, autant que dure l'objet de la propriété ; en revanche elle limite à un délai assez bref la propriété immatérielle. Cependant l'une et l'autre ont la même origine.

LE CONSERVATEUR.

Comment ? vous assimilez la propriété d'une invention ou d'un air de musique à la propriété d'une maison ou d'une terre.

L'ÉCONOMISTE.

Absolument. L'une et l'autre n'ont-elles pas également leur origine dans le travail ? Du moment qu'il y a un effort accompli et valeur créée, que l'effort vienne des nerfs ou des muscles, que la valeur soit appliquée à un objet palpable ou intangible, une nouvelle propriété est créée. Peu importe la forme sous laquelle elle se manifeste !

S'il s'agit d'un fonds de terre mis en culture, c'est principalement de la force physique qui a été dépensée ; s'il s'agit d'un air de musique, ce sont des facultés intellectuelles aidées de certaines facultés physiques ou morales qui ont été mises en œuvre. Mais à moins de placer les facultés de l'intelligence au-dessous des forces physiques, ou bien encore, à moins de prétendre que l'homme possède son intelligence à un titre moins légitime que sa force physique, peut-on établir une différence entre ces deux sortes de propriétés ?

Le chapitre entier : http://herve.dequengo.free.fr/Molinari/SRSL/SRSL_2.htm
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Invité Arn0
De la PROPRIETE intellectuelle vraiment ?

Tu veux dire que ça permettrait d'interdire le vol ou l'altération d'une… idée ? Explique moi comment je peux voler ou modifier une idée.

Oui, je me répète, mais j'aimais bien qu'on me réponde.

Euh… le texte n'est pas de moi mais de Molinari :icon_up:

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