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Liberté De L'enseignement En Belgique


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… visant à supprimer le droit fondamental des parents à inscrire leurs enfants dans une école de leur choix et donc à les changer d’école lorsqu’ils estiment que ce changement est opportun …

cet avant-projet (voté ce 8 février en Commission de l'Enseignement) sera soumis au vote du Parlement de la Communauté française le 27 février prochain !!

http://www.petitiononline.com/nodecret/

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Bien vu. Signé et diffusé.

Sur le même sujet, la Communauté française vient de publier les résultats d'une étude, d'un état des lieux de l'enseignement. L'étude publie 30 indicateurs.

En lien avec la mixité sociale, de niveau, ethnique, … je vous conseille l'indicateur 30:

"Degré de ségrégation des établissements secondaires (élèves de 15 ans)"

http://www.enseignement.be/prof/dossiers/i…teurs/index.asp

Comment est défini cet indicateur?

Comme le pourcentage d'élèves qu'il faut changer d'école pour rétablir une mixité (sociale, économique, …)

:icon_up:

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Qu'est-ce qui prouve la ségrégation?

En partie l'indicateur 30 mentionné ci-dessus. Il montre un taux de ségrégation en Belgique plutot élevé par rapport à la moyenne européenne.

Cependant:

AUCUNE explication sur la répartition géographique de cette ségrégation. Par exemple, quel est l'impact du fait que les immigrés se concentrent à Bruxelles et quelques autres villes? Le projet de loi va-t-il diminuer cette ségrégation?

L'indicateur 30 MENTIONNE EXPLICITEMENT qu'il n'y a PAS DE LIEN prouvé entre niveau de ségrégation et taux de réussite.

Et par quoi commence le projet de loi?

"Augmenter le taux de mixité sociale constitue dès lors un objectif s'inscrivant assurément dans la perspective de l'amélioration de la qualité, de l'efficacité et de l'équité de notre système scolaire. "

Quelle preuve pour une telle pétition de principe?

Pourquoi une mesure bonne sur plan pédagogique (maintien par cycle) doit-elle être imposée? Est-elle bonne pour tout le monde? Pourquoi l'école ne pourrait-elle pas décider?

Interdire le "consumérisme scolaire". Cette expression figure dans le projet de loi. Interdire à des élèves de changer plusieurs fois d'école pendant leur parcours secondaire. Déjà la formulation.. Ce ne sont pas les élèves qui changent d'école, ce sont les parents qui les changent décole. En QUOI est-ce un problème, on n'en sait rien. Si l'enfant est en difficulté, en quoi le forcer à rester dans la même école va aider? On en sait rien.

Bon je ne vais pas parcourir tous le texte…

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… visant à supprimer le droit fondamental des parents à inscrire leurs enfants dans une école de leur choix et donc à les changer d’école lorsqu’ils estiment que ce changement est opportun …

cet avant-projet (voté ce 8 février en Commission de l'Enseignement) sera soumis au vote du Parlement de la Communauté française le 27 février prochain !!

http://www.petitiononline.com/nodecret/

C'est fait.

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http://www.ecoledemocratique.org/article.php3?id_article=378

http://www.ecoledemocratique.org/article.php3?id_article=376

A peu près la moitié des écoles belges sont des ghettos de riches ou des ghettos pauvres. Il y en a, proportionnellement, deux fois moins dans un pays comme la Finlande par exemple. Qui plus est, les écarts de résultats, en math ou en lecture, entre ces écoles dites "d’élite" et ces écoles dites "poubelles" sont huit fois plus élevés chez nous qu’en Finlande

Ils considèrent apparemment la Finlande comme un modèle de système d'éducation,

je ne sais pas si le choix est libre pour les parents Finlandais mais voici quelques infos sur ce système (http://ecolesdifferentes.free.fr/FILNLMOTIV.htm) :

Un système entièrement décentralisé, pas de cours magistraux, des chefs d’établissement seuls maîtres à bord, des profs recrutés sur leur pédagogie autant que sur leurs connaissances…
Notre système est organisé autour de la réussite de l’élève», explique Matti Meri, professeur au département des sciences de l’éducation de l’université d’Helsinki. La formule est familière aux oreilles françaises. Seule différence: ici elle a été mise en application. «On fait en sorte que les élèves se sentent bien à l’école», poursuit Matti Meri. C’est frappant quand on pénètre dans un établissement …
En Finlande, si l’élève est au cœur du système, les professeurs ne sont pas oubliés non plus. Spécialisés ou non, tous ont suivi cinq ans d’études supérieures au minimum. La formation continue est obligatoire et se poursuit tout au long de la vie, en dehors du temps de travail. Mikko Asikainen est instituteur, il a 43 ans, il se souvient des trois épreuves de sélection qu’il a passées pour entrer à la fac. Elles n’ont pas changé. «J’ai écrit un essai sur un livre de pédagogie, puis j’ai dû faire faire un cours de 15 minutes à des élèves, devant un jury qui jugeait mon aisance, mes aptitudes à transmettre des connaissances. Une autre épreuve consistait à débattre d’un sujet avec six autres candidats devant ce même jury, qui jugeait notre capacité à argumenter, à convaincre.»Un candidat sur six est retenu. Chaque année, la sélection est aussi sévère. Car le métier reste prisé. Pas tant pour le salaire, plutôt modeste (entre 2 200 et 3 000 euros mensuels), ce qui explique qu’un dixième des profs, surtout ceux de maths et de sciences naturelles, finissent par filer dans le privé, où ils sont trois fois mieux payés. Mais pour la reconnaissance sociale et, prosaïquement, de bonnes conditions de travail. Dans les établissements scolaires, la salle des profs affiche un luxe à faire pâlir d’envie leurs collègues français. Il faudrait plutôt parler de quartier général, qui regroupe, comme dans un grand appartement, l’administration, le bureau du directeur, la grande salle commune avec des tables et des fauteuils confortables, des plantes vertes et des casiers, du café et des gâteaux… N’en jetez plus! Il y a même un vestiaire, un coin cuisine, parfois une salle informatique ou une salle de travail pour ceux qui préparent leurs cours à l’école

On voit d’ici les esprits chagrins ricaner et imaginer que cette débauche de moyens doit donc coûter bien cher. Eh bien non. La part des dépenses d’éducation est moins élevée en Finlande qu’en France (voir tableau). L’argent est utilisé au plus juste. «Notre système est complètement décentralisé», explique Irmeli Halinen, au ministère de l’Education, une administration poids plume, qui ne compte que 300 fonctionnaires. Les établissements scolaires sont financés par les 446 communes finlandaises. L’argent vient pour plus de la moitié de l’Etat, le reste étant prélevé sur le budget municipal. Le directeur et les professeurs décident de tout: des achats, des activités des élèves, des travaux à entreprendre. Ils définissent aussi les contenus des programmes dans les différentes matières, à l’intérieur d’un cadre très large fixé par le ministère de l’Education tous les quatre ans. Le tout en concertation avec la municipalité. Inimaginable en France, où la seule perspective de décentralisation des personnels techniques et d’entretien suffit à donner des sueurs froides à toute la machine!

Autre hérésie, vu de l’Hexagone: l’école se charge elle-même de l’embauche des professeurs. L’idée qu’un enseignant puisse être, comme en France, parachuté dans un établissement sans avoir été choisi par l’équipe des professeurs semble saugrenue. «Quand un poste se libère, je reçois directement des dizaines de candidatures et je fais passer les entretiens. On doit avoir les mêmes objectifs pour pouvoir travailler ensemble», énonce comme une évidence le directeur de l’école Torpparinmäki à Helsinki.

Décentralisé à l’extrême, le système se gère tout seul ou presque. Il n’y a même plus d’inspecteurs pour contrôler le travail! Les professeurs se concertent entre eux, se fixent des objectifs et tentent d’améliorer leur pratique si leurs résultats laissent à désirer. Chaque année, au niveau de la troisième, un échantillon d’écoles est évalué par le ministère de l’Education. Mais les résultats de ces études restent à usage interne. «Nous savons combien la publication d’un classement pourrait avoir d’effets pervers sur les parents, en leur faisant croire qu’on travaille mieux dans une école parce qu’elle a de meilleurs résultats», dit Irmeli Halinen. Tout comme certains établissements de quartiers difficiles bénéficient de subventions supplémentaires, sans que les municipalités en fassent état, pour éviter toute stigmatisation. Observée depuis la Finlande, la France semble s’inventer des difficultés inutiles. «Vous perdez tellement d’énergie et d’argent à valider et à contrôler! s’exclame Kauko Hämäläinen, directeur du centre de formation continue des professeurs à Helsinki. La démarche est contre-productive. Ici, nous déléguons et nous faisons confiance, et cela marche plutôt mieux.» Parole de champion du monde!

Tout cela me semble bien éloigné de ce qui nous est promis …..

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Ils considèrent apparemment la Finlande comme un modèle de système d'éducation…

Ce qui est d'une parfaite hypocrisie car le problème des écoles poubelles est bien la mauvaise intégration des certaines populations immigrées en Belgique. Or les étrangers représentent 2,16% de la population finlandaise - et dont la moitié sont Russes, Estoniens, Suédois ou Allemands ; les Africains ou Turcs n'arrivant même pas à 0,2% de la population totale - contre, officiellement, 9,54% en Belgique - où la population africaine ou turque représente 2% et, qui plus est, est très mal répartie sur le territoire -.

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Ils considèrent apparemment la Finlande comme un modèle de système d'éducation,

je ne sais pas si le choix est libre pour les parents Finlandais mais voici quelques infos sur ce système (http://ecolesdifferentes.free.fr/FILNLMOTIV.htm) :

Tout cela me semble bien éloigné de ce qui nous est promis …..

Que dire? Ihanaa leijonat, ihanaaaaaaaaaaaaa :icon_up:

Que dire, en France les séléctions pour les formations d'éduc spé sont assez proches. Je viens de récévoir les résultats des 1eres écoles où j'ai passé les écrits. Bon les oraux m'attendent. Ces oraux se déroulent en 2 temps: Entretien avec un psychologue puis Epreuve de groupe….ça resemble un peu aux épreuves finlandais pour la séléction des profs.

J'ai passé une année, il y a quelques années, à l'IUFM pour preparer un CAPES. Aucun cours sur la psychologie des ado, rien, que des savoirs brutes. En faite ceux qui buchaient le plus avaient le concours, même s'ils étaient peut-être pas fait pour le taf….

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Ce qui est d'une parfaite hypocrisie car le problème des écoles poubelles est bien la mauvaise intégration des certaines populations immigrées en Belgique. Or les étrangers représentent 2,16% de la population finlandaise - et dont la moitié sont Russes, Estoniens, Suédois ou Allemands ; les Africains ou Turcs n'arrivant même pas à 0,2% de la population totale - contre, officiellement, 9,54% en Belgique - où la population africaine ou turque représente 2% et, qui plus est, est très mal répartie sur le territoire -.

Assez d'accord avec ceci…on ne peut pas comparer la société finlandaise avec la société française ou la société belge et donc les 2 systemes d'éducation. En Finlande il y a 5 millions de Vikings tandis qu'en en France il y a 60 millions de euhhh français? (alors que la superficie des 2 pays est grosso modo la même). Les problemes ne sont pas les mêmes. La Finlande ne connait pas cette mixité culturelle que la France connait, l'histoire que la France a. Si vous voulez la Finlande est cet endroit peinard où tout le monde est beau et gentil…il y a que des forets et des lacs.

C'est bien cela qui est bon :icon_up:

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Les finlandais ne sont pas des vikings, ils sont plus proches des russes !

Je ne sais pas si les finlandais sont des vikings…ce qui est sûr c'est que dans les pays nodiques les gens boivent de la biere, en France du vin, les gens mangent en 10 min, en France en 1 heure…

Disons que la France est peut-être plus "civilisée" que les barbares nordiques. De plus la France de par son histoire (la révolution, elle a comme même coupé la tête du roi…, Napoleon, Etc…), sa culture (langue, penseurs…) restera, de par même cet héritage, un des pays les plus respectés de l'Europe et du monde.

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Je ne sais pas si les finlandais sont des vikings…

Non.

…dans les pays nodiques les gens boivent de la biere, en France du vin, les gens mangent en 10 min, en France en 1 heure…

Ouaip ! Et de mère on n'en a qu'une et les nègres ont le rythme dans le sang.

…la France de par son histoire … sa culture … restera … un des pays les plus respectés de l'Europe et du monde.

:icon_up:

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Lucilio, tu es méchant de te moquer de cette phrase:

la France de par son histoire (la révolution, elle a comme même coupé la tête du roi…, Napoleon, Etc…), sa culture (langue, penseurs…) restera, de par même cet héritage, un des pays les plus respectés de l'Europe et du monde.

Tout le monde sait que pour un adorateur de la Fraônce, il n'y a que la France en Europe et au monde :icon_up:

Sinon, pétition signée et diffusée comme il se doit.

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