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Le fil des fôtes


melodius

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Arrête de renverser la faute, c'est pas mon problème si tu lis n'importe quoi.

Explique-moi comment il se fait que dans ton message de 19h43, "Robert Estienne" est accolé à "Clément Marot" par la conjonction de coordination "et", qui exprime selon le salaud de Robert "un rapprochement entre des éléments de même nature", lui-même ensuite suivi par le délicat avis non objectif : "un médiocre poète de cour". Merci d'avance.

Ce n'est pas ma position, soit tu feins de ne pas la savoir et tu es de mauvaise foi, soit tu ne le sais réellement pas et tu es stupide.

Alors, comment se fait-il que des mots échappent à la masse, existent et sont en plus valables ?

Taratata, c'est toi le défenseur de la prescription, c'est toi qui prétend qu'il existe un Vrai Français dont toi et la pseudo élite à laquelle tu prétends appartenir seriez les phalanges.

Donc le français imaginaire que tu défends n'existe pas. Tout ce temps perdu pour rien.

La qualité d'une innovation se juge à l'usage, rembale ton bon usage, tout le monde s'en fout.

Ca c'est vraiment le truc le plus idiot que tu aies jamais écrit. Comment se fait-il que les mélodies dissonantes ne se transmettent pas ? Si tu es incapable de voir que l'usage n'est pas une simple convention mais la réponse efficace (= esthétique, précise, etc.) à un besoin (= expression), tu n'as vraiment pas compris une dalle à la langue.

Mais à qui donc t'adresses-tu ? Ce n'est pas ma position - en fait plus on avance, et plus je me rends compte que la supériorité intellectuelle à laquelle tu prétends n'est que du vent, puisque tu ne comprends absolument rien à ce que je dis.

C'est ce qu'on appelle une exagération rhétorique. Je m'étonne qu'un linguiste chevronné comme toi, qui maîtrise tous les domaines du savoir et de la pratique liés de près ou de loin à la langue et même aux borborygmes, l'ignore.

Tu as des débordements phychotiques dignes d'un gourou ou d'un alléné mental, moi pas - je conçois que ça puisse te rendre amer, mais au point que tu sois incapable de saisir le sens de mes paroles, c'est quand même fort.

Par contre, tu as manifestement reçu des cours de psychanalyse à ton école de linguistique.

De toutes façons, les autres jugeront sur pièce qui de nous deux fait des efforts d'ouverture, et reconnaît, même du bout des lèvres, certaines de ses faiblesses - imaginez-vous Gadrel ouvrir un fil dans le forum "lecture" pour demander des conseils d'ouvrage de référence en linguistique (s'il le fait après ce message, ça ne compte pas) ?

Qu'est-ce qu'on en a à foutre des autres ? Toujours cette mentalité démocratique, la vérité par le nombre. On est en septembre, pas en mai : la vérité ne naîtra pas des ballots de vote mais de ta capacité à m'opposer autre chose que des faux-fuyants et des insultes.

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Je me permets d'intervenir pour déclarer, qu'avec un peu de réflexion, la faute "comme même" plutôt que "quand même" a ceci d'excusable que c'est une agression contre une locution très agrammaticale pour reprendre le terme de Légion.

C'est comme la polémique sur autant pour moi. Après tout, quand la bonne orthographe émane de la convention et non de la logique grammaticale, la faute n'est peut-être que l'anticipation d'un changement de convention :icon_up:

Je me range du côté de Légion, qui cherche finalement à nous faire comprendre qu'avant de défendre coûte que coûte une règle ou une convention, il faut la mettre en question. Si la réponse est "on a toujours fait comme ça", la règle n'en est pas une.

Qui dit vision dynamique ne dit pas nihilisme. La langue n'est-elle pas un ordre spontané?

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Je me permets d'intervenir pour déclarer, qu'avec un peu de réflexion, la faute "comme même" plutôt que "quand même" a ceci d'excusable que c'est une agression contre une locution très agrammaticale pour reprendre le terme de Légion.

Non. C'est une déviance de l'esprit, et une preuve de l'inculture ou du j'm'en-foutisme du locuteur, bref, un manque de respect pour soi ou pour autrui.

:icon_up:

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Je me permets d'intervenir pour déclarer, qu'avec un peu de réflexion, la faute "comme même" plutôt que "quand même" a ceci d'excusable que c'est une agression contre une locution très agrammaticale pour reprendre le terme de Légion.

Exemple : une collègue d'un autre bureau m'envoie un mail "Ca te dirait d'aller fumer une clope toute suite?"

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Je me range du côté de Légion, qui cherche finalement à nous faire comprendre qu'avant de défendre coûte que coûte une règle ou une convention, il faut la mettre en question. Si la réponse est "on a toujours fait comme ça", la règle n'en est pas une.

Il faut, à l'instar de legion, ne pas connaître le français ni le maîtriser pour s'imaginer que l'objectif des grammairiens est de figer la langue dans une vision réac et illogique. Au contraire, moi qui lis régulièrement des bouquins des 16è et 17è, je constate qu'à l'époque c'était la foire totale, tout le monde utilisait des orthographes et des règles de grammaire différentes, et il me semble évident (mais je dois être idiot) que cela nuisait à la compréhension et à la communication. N'oublions tout de même pas que l'envol de la pensée ne s'est pas produit au 12ème siècle, mais à partir du 18ème, et que l'utilisation de règles communes n'y est pas étrangère. Par ailleurs, il suffit d'ouvrir Le bon usage de Grevisse, par exemple, pour se rendre compte qu'il réfléchit sans cesse à la qualité des formes. Une forme est objectivement supérieure à une autre si elle a pour elle l'esthétique, la logique, l'étymologie, le sens et la cohérence syntaxique. Maintenant, que le français ne soit pas l'esperanto, c'est évident. Mais je constate que le français actuel est bien plus parlé que l'esperanto, fait qui ne doit pas être uniquement dû à l'esprit arriéré des locuteurs du monde entier. Enfin, une langue est le produit d'une histoire. On peut la rapprocher des frontières : je suis sûr qu'il existe dans le monde des géographes idiots qui pensent que les frontières des pays européens sont des non-sens, que rien ne vaut des frontières droites comme celles de certains états américains ou africains, etc. Mais ni monde ni la civilisation ne sont des tables rases. Les reliquats du passé dont nous héritons ont, en plus d'une utilité, une certaine beauté. Les soviets voulurent eux aussi créer la langue nouvelle qui conviendrait à l'homme nouveau, et ce fut - comme toujours - un échec retentissant.

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L'un ne peut aller sans l'autre. Les gens attendaient les miracles des prêtres, ils sont venus des ingénieurs ; ils ont donc remplacé les prêtres par des ingénieurs dans leur quête spirituelle, ce qui n'était pas vraiment une bonne idée.

Le XIXe siècle fut le siècle de la religion de la Raison et du Progrès et, fort logiquement, du socialo-occultisme.

Voir Philippe Muray:

Sorry de faire dévier ce fil. :icon_up:

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Je me range du côté de Légion, qui cherche finalement à nous faire comprendre qu'avant de défendre coûte que coûte une règle ou une convention, il faut la mettre en question. Si la réponse est "on a toujours fait comme ça", la règle n'en est pas une.

Qui dit vision dynamique ne dit pas nihilisme. La langue n'est-elle pas un ordre spontané?

Un ordre spontané ne signifie pas que l'on remette systématiquement et par principe en cause les règles ayant fait leurs preuves.

Le discours hypercritique que tu soutiens dans ce que j'ai mis en gras ne me semble pas recevable.

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[languedepute] certaines personnes m'ont laissé entendre que, dans la vraie vie, [/languedepute]

:icon_up: Et moi des gens qui te connaissent bien m'ont dit que tu as une petite bite rabougrie, que tu bafouilles dès que tu tentes d'adresser la parole à quelqu'un, que tu ne sors presque jamais de chez toi, que tu as les cheveux sales et pleins de pellicules, et que toutes ces immenses qualités, plus quelques autres, expliquent que tu en es toujours réduit à baiser ta main au lieu d'une fille à vingt ans passés. Quelque chose d'intéressant à dire à part ça ?

Le même se plaignait quelques posts plus tôt de la pauvreté en vocabulaire de la langue populaire

Rien du tout, je ne me plaignais pas. Je relevais que le vocabulaire d'un individu moyen s'élevait à 5.000 mots, or vu que, comme tu l'as superbement dit, "la langue est faite par la masse pour la masse", je m'interrogeais sur le statut des 200.000 autres mots (si on compte les domaines techniques).

Ah, le siècle des lumières, la révolution française (grand moment de la promotion du Français unifié comme langue nationale), le socialisme, Victor Hugo, les idéologues des deux guerres mondiales, le pétainisme, le gaullisme, Albert Jacquart, Deleuze, Bourdieu, Derrida, tant de grands moments de la pensée française, comme nous avions besoin d'une langue castrée et docile pour porter bien haut toute la gloire du génie français !

Le monde ne se limite pas aux tribuns et aux foires aux boudins. Les sciences ont explosé à partir du 18è, et la contribution de certains Français fut cruciale.

L'évolution de langue, malheureusement, suit des voies bien moins rationelles : il n'est question que d'arbitraire et de hasard, la moitié des transformations s'effecture de façon totalement inconsciente et chaotique, et l'autre moitié ne sert qu'à réparer, à coup de réaménagement et de réagencement brutaux, les dégats causés par la première. Une même langue peut, en deux points d'un territoire, développer deux transformations qui partent dans des directions opposées, et qui pourant perdureront toutes deux dans les états futurs de la langue.

Mais comment se fait-il que certaines innovations perdurent et pas d'autres ? C'est là qu'entre en jeu tout ce que j'ai écrit plus haut.

D'une part, si tu suivais un peu que ce que j'écris, tu saurais que je suis le premier, sur ce forum, à dire du mal de l'esperanto (mais avec des arguments, moi). D'autre part, si le Français est tant parlé, ce n'est que le résultat des politiques linguicides menées en France depuis des siècles afin d'exterminer les autres langues du territoire (politique qui a culminé à la révolution française, puisque "Le fédéralisme et la superstition parlent bas breton ; l'émigration et la haine de la République parlent allemand ; la contre-révolution parle italien, et le fanatisme parle basque." -Bertrand Barère), puis de la colonisation, qui avait tout aussi peu d'égard pour les langues des pays colonisés. Rien de très glorieux en somme, j'eus préférée une demoiselle un peu frivolle recluse dans le nord de la France à cet eunuque rustre et impérialiste que tu couvres de louanges.

Bref bref bref, la langue est fasciste. Bravo, quelle découverte, cinquante ans après Roland Barthes seulement. Si on a de la chance, dans vingt ans tu vas réinventer le structuralisme, même si j'en doute car tu n'as pas l'intelligence nécessaire. Bonne continuation dans cette formidable aventure intellectuelle.

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