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Poids de l'état francais


jmserigny

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L'espace public n'est pas vraiment le domaine public. D'ailleurs, le domaine public dans le code civil ne peut faire l'objet d'un droit de propriété. Cela étant, le domaine public, en droit public, peut appartenir à l'état, donc à tous les contribuables, autrement dit à personne en particulier.

Maintenant pour le restaurateur, il ne fait qu'occuper le domaine public.

Ben voyons. Quand je parle d'espace public, je parle de rue, de places, d'endroits dans lesquels on peut passer librement ou relativement librement. C'était pourtant clair dans mon message, non? Evidemment que ces endroits peuvent appartenir à quelqu'un. Alors pourquoi introduire des notions parasites, comme le code civil ou les contribuables? Gardons la discussion sur ce qui compte: le droit naturel et l'état.

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Je te signale au passage que durant ton absence du forum la baudruche de la pseudo-cohérence nanarcap a été dégonflée plus d'une fois. Il va falloir trouver autre chose pour nous impressionner.

Je vous crois absolument incapable (et pour cause, ce n'est pas faisable) d'avoir démontré que le rejet total de l'État était plus ou même autant incohérent que son rejet partiel, mais vas-y voir, dis-donc, si jamais.

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Sous-Commandant Marco : soit, mais dans ce cas à qui appartient-il - à qui et non à quoi?

J'ai supposé qu'il appartient au peuple (soit l'ensemble des personnes qui ont le droit de vote), représenté par l'état, dans le sens de l'ensemble des représentants du peuple. Implicitement, je me place donc dans le cadre démocratique. Ne me dis pas que c'est une hypothèse absurde: il y a des entreprises qui ont des millions d'actionnaires.

Ce que je veux démontrer est très simple. La critique de Bastiat par les nanarcaps est malvenue car Bastiat place une conditon draconienne sur le fonctionnement de l'état: pour que l'impôt ne soit pas une spoliation, l'état doit créer plus de valeur qu'il n'en prend aux contribuables. A mon sens, cette démarche utilitariste est beaucoup plus féconde que la nanarcapie. Le droit de propriété seul n'est pas suffisant pour fonder le libéralisme ou l'anarcho-capitalisme car il permet au propriétaire de se comporter comme un dictateur chez lui.

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Je vous crois absolument incapable (et pour cause, ce n'est pas faisable) d'avoir démontré que le rejet total de l'État était plus ou même autant incohérent que son rejet partiel, mais vas-y voir, dis-donc, si jamais.

Cohérence par rapport à quoi ?

Réfléchis donc justement à la pertinence des critères au regard desquels on peut apprécier cette "cohérence" et tu parviendras peut-être à sortir de ce conformisme nanarcap qui te fait régurgiter sans prise de recule les slogans simplistes qui te servent de prêt-à-penser.

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Cohérence par rapport à quoi ?

Réfléchis donc justement à la pertinence des critères au regard desquels on peut apprécier cette "cohérence" et tu parviendras peut-être à sortir de ce conformisme nanarcap qui te fait régurgiter sans prise de recule les slogans simplistes qui te servent de prêt-à-penser.

Le problème de la cohérence est qu'elle est parfaitement inutile. C'est un joujou pour logiciens. Des systèmes politiques incohérents éclairent le monde depuis des lustres tandis que des sytèmes parfaitement cohérents ne verront jamais la lumière du jour (humour), faute d'être réalistes.

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N'importe quoi : s'il y a consentement, ou adhésion, comme vous dite, il n'y a pas impôt. Personne ici ne s'oppose à l'idée de contribution, tant qu'elle est individuellement consentie.

Oui individuellement. Mais le problème c'est qu'il n'y a pas à ce jour, dans l'histoire de l'humanité, d'organisations sociales où l'individu règne en maître de façon absolue.

En ce sens que même dans les organisations les plus individualistes l'individu est obligé de prendre sur son individualité, c'est le compromis, c'est le vivre ensemble. Et il y a là une règle toute naturelle, qui se vérifie depuis les débuts de l'humanité.

Et puis cette contrainte n'est pas absolue comme elle peut l'être dans le cas de l'esclavage. La liberté dans ce domaine peut se conquérir, tu as des gens à notre époque, qui vivent en homme libre et qui pourtant sont partis de rien.

Il faut arrêter avec cette conception socialisante voire communiste de la liberté, qui tend à en faire quelque chose d'absolu et d'automatique pour l'individu et qui fait qu'à partir du moment ou l'individu rencontre un pet de contrainte, les libertariens concluent à l'esclavage.

Et je persiste, et je signe : esclavage - racket - vol, c'est un continuum linéaire, c'est le même crime à différents degré. J'ai démontré pourquoi. Si vous-autres cuide que c'est faux, j'attends une démonstration raisonnée.

Tu n'as rien démontré du tout. Ou sont tes arguments ? Ce que tu avances manque cruellement de profondeur dans la réflexion.

Ton argumentation se limite à " on me prend quelque chose alors que je veux pas, donc c'est du vol", c'est de la logique de petit garçon de cour d'école.

Le but de tout libéral c'est tout de même de réduire le poids de l'Etat et par voie de conséquence, l'impôt.

Non ça c'est le but libertarien et anarchiste. Dans une acception libérale on se pose la question de savoir pour quelles missions l'Etat est fait. Dans une acception libertarienne on se pose la question de savoir comment on va se passer d'Etat.

Donc la réduction du poid de l'Etat pour les libéraux elle n'est pas automatique, elle dépend du contexte (et en France oui, les libéraux veulent une réduction du poid de l'Etat dans certains domaine et une augmentation dans d'autres). A contrario des libertariens pour qui cette réduction est nécessaire.

Les libéraux "classiques" ou les minarchistes soutiennent l'impôt puisque leur vision des choses ne peut s'en passer. J'aimerais tout de même qu'il reconnaissent l'impôt comme un mal nécessaire plutôt qu'ils essaient de le légitimer par tout les moyens quitte à détourner le sens des mots et en faisant prendre aux gens des vessies pour des lanternes.

C'est la position que tient Bastiat. Mais c'est plus une position rhétorique, faite pour limiter les abus de l'impôt. J'ai la flemme d'expliquer pourquoi.

Et Bastiat était effectivement incohérent, mais il avait une excuse de taille : à l'époque, personne n'était plus cohérent lui.

Oyez ! Oyez ! Braves gens, monsieur Legion trouve que Bastiat est incohérent ! :icon_up:

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J'ai supposé qu'il appartient au peuple (soit l'ensemble des personnes qui ont le droit de vote), représenté par l'état, dans le sens de l'ensemble des représentants du peuple. Implicitement, je me place donc dans le cadre démocratique. Ne me dis pas que c'est une hypothèse absurde: il y a des entreprises qui ont des millions d'actionnaires.

Je comprends ce que tu veux dire mais la démarche n'est pas la même : un individu choisit de devenir actionnaire alors que je ne peux décier à moi seul d'avoir tel représentant, et donc de consentir à l'action de l'état.

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Je comprends ce que tu veux dire mais la démarche n'est pas la même : un individu choisit de devenir actionnaire alors que je ne peux décier à moi seul d'avoir tel représentant, et donc de consentir à l'action de l'état.

Si tu relis mon message, tu verras que ton cas est pris en compte. Soit tu es dans la minorité qui désapprouve (i.e. tu votes systématiquement contre le gouvernement), soit tu as renoncé à exercer ton droit de propriété (i.e. tu ne votes pas, tu es expatrié, etc…).

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J'ai supposé qu'il appartient au peuple (soit l'ensemble des personnes qui ont le droit de vote), représenté par l'état, dans le sens de l'ensemble des représentants du peuple. Implicitement, je me place donc dans le cadre démocratique.

Tu passes de "l'espace public appartient à l'Etat" à "l'espace public appartient au peuple". Outre que cette idée d'une adéquation entre peuple et Etat par l'intermédiaire de la représentation nationale est une fumisterie maintes fois réfutée (par exemple, quid des minorités?), tu places ton raisonnement dans un cadre social-démocrate et pas simplement démocratique en envisageant le peuple comme un sujet abstrait et homogène doué de volonté, dont le gouvernement est l'instrument. Autrement dit tu présupposes la construction d'une entité qui ne va pas de soi, puisque c'est celle-ci dont il faut démontrer l'utilité ou la légitimité. Or le libéralisme ne peut concevoir d'entité politique que sous la forme d'une association, qui n'est elle même qu'un moyen de défense des droits individuels. Mon impression est que tu réinventes ici la théorie du contrat social dans sa forme rousseauiste, qui présuppose une volonté collective et donc un bien commun.

Ce que je veux démontrer est très simple. La critique de Bastiat par les nanarcaps est malvenue car Bastiat place une conditon draconienne sur le fonctionnement de l'état: pour que l'impôt ne soit pas une spoliation, l'état doit créer plus de valeur qu'il n'en prend aux contribuables. A mon sens, cette démarche utilitariste est beaucoup plus féconde que la nanarcapie. Le droit de propriété seul n'est pas suffisant pour fonder le libéralisme ou l'anarcho-capitalisme car il permet au propriétaire de se comporter comme un dictateur chez lui.

Tu sais bien que la notion de droit de propriété dans la compréhension anarcap, s'entend au sens large comme le contrôle de soi et des fruits de son travail, pas seulement comme un droit sur un patrimoine. D'autre part l'anarcapie peut se fonder sur des conceptions très diverses comme on le voit dans nos débats, selon les approches possibles: conséquencialiste, déontologique, axiomatique ou finaliste. Ici ta critique s'adresse plutôt à une vision caricaturale du droit axiomatique.

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ça tombe bien puisque c'est généralement la position tenue par les libéraux.

Non, par les socialistes.

L'impôt ne serait-il alors pas légitime? Pour des raisons de cohérence interne, ne devriez-vous pas exprimer la condition que l'état ne soit aucunement propriétaire de l'espace national avant de vous avancer à critiquer le grand Bastiat?

Absolument.

Je te signale au passage que durant ton absence du forum la baudruche de la pseudo-cohérence nanarcap a été dégonflée plus d'une fois.

Jamais. Et il ne peut en être autrement.

Ce que je veux démontrer est très simple. La critique de Bastiat par les nanarcaps est malvenue car Bastiat place une conditon draconienne sur le fonctionnement de l'état: pour que l'impôt ne soit pas une spoliation, l'état doit créer plus de valeur qu'il n'en prend aux contribuables.

Si je te prends 100 euros sans ton consentement, de force, et que j'en crée 100 autres avec et que je te les rends ensuite, cela signifie que je ne t'ai pas volé au départ? D'autre part comment tu peux estimer que j'aurais créé plus de valeur que si je te les avait laissés?

A mon sens, cette démarche utilitariste est beaucoup plus féconde que la nanarcapie. Le droit de propriété seul n'est pas suffisant pour fonder le libéralisme ou l'anarcho-capitalisme car il permet au propriétaire de se comporter comme un dictateur chez lui.

Oui il vaut mieux être dictateur chez les autres… :icon_up:

Oui individuellement. Mais le problème c'est qu'il n'y a pas à ce jour, dans l'histoire de l'humanité, d'organisations sociales où l'individu règne en maître de façon absolue.

Complètement faux.

Parfois je me demande si je suis bien sur un forum libéral…

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Tu passes de "l'espace public appartient à l'Etat" à "l'espace public appartient au peuple". Outre que cette idée d'une adéquation entre peuple et Etat par l'intermédiaire de la représentation nationale est une fumisterie maintes fois réfutée (par exemple, quid des minorités?), tu places ton raisonnement dans un cadre social-démocrate et pas simplement démocratique en envisageant le peuple comme un sujet abstrait et homogène doué de volonté, dont le gouvernement est l'instrument. Autrement dit tu présupposes la construction d'une entité qui ne va pas de soi, puisque c'est celle-ci dont il faut démontrer l'utilité ou la légitimité. Or le libéralisme ne peut concevoir d'entité politique que sous la forme d'une association, qui n'est elle même qu'un moyen de défense des droits individuels. Mon impression est que tu réinventes ici la théorie du contrat social dans sa forme rousseauiste, qui présuppose une volonté collective et donc un bien commun.

Tu n'as pas compris ma démarche. Je suis parfaitement au courant de l'invalidité du concept de représentation démocratique. Tu ne m'apprends rien. Je cherche à démontrer que la critique de Bastiat au nom du seul droit de propriété est infondée.

Tu sais bien que la notion de droit de propriété dans la compréhension anarcap, s'entend au sens large comme le contrôle de soi et des fruits de son travail, pas seulement comme un droit sur un patrimoine. D'autre part l'anarcapie peut se fonder sur des conceptions très diverses comme on le voit dans nos débats, selon les approches possibles: conséquentialiste, déontologique, axiomatique ou finaliste. Ici ta critique s'adresse plutôt à une vision caricaturale du droit axiomatique.

Mais c'est aux nanarcaps que je m'adresse, pas aux anarcaps.

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[…] Absolument.

En prétendant que l'impôt est forcément une spoliation, vous avez donc été incohérents sur ce coup-là.

Si je te prends 100 euros sans ton consentement, de force, et que j'en crée 100 autres avec et que je te les rends ensuite, cela signifie que je ne t'ai pas volé au départ? D'autre part comment tu peux estimer que j'aurais créé plus de valeur que si je te les avait laissés?

Tu commences à comprendre. Je vais enfoncer le clou.

[nanarcap]Tout d'abord, ces 100 euros, l'état ne te les a pas pris de force. C'était un droit de péage pour la rue qui est en bas de chez toi, auquel tu as librement consenti en pénétrant sur le territoire de l'état. Et puis, puisque tu as consenti à payer ce péage, le fonctionnaire qui l'a prélévé n'a rien à justifier sur l'usage qu'il en fait. L'argent lui appartient désormais et il peut acheter un canapé explosif ou une porte déchiqueteuse si ça lui chante.

[/nanarcap]

Oui il vaut mieux être dictateur chez les autres… :icon_up:

Ce à quoi le nanarcapisme mène inmanquablement par les notions de copropriété et de droit de propriété absolu.

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Mon impression est que tu réinventes ici la théorie du contrat social dans sa forme rousseauiste, qui présuppose une volonté collective et donc un bien commun.

Pour qu'un contrat social existe, il faut que chaque individu ait consenti aux règles auxquelles il est soumis. Un actionnaire d'une entreprise a choisi (à un moment donné) de devenir actionnaire. Pas un citoyen français. Pour que le contrat social existe en France, il suffit d'une loi: le droit de sécession. Une loi suffit à transformer ce pays en anarcapie.

Je cherche à démontrer que la critique de Bastiat au nom du seul droit de propriété est infondée.

Tu n'es pas pris d'y parvenir alors…

Mais c'est aux nanarcaps que je m'adresse, pas aux anarcaps.

Seul les nanarcaps sont anarcaps, et donc libéraux.

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C'est rigolo Largo, dès que je te demande de démontrer une de tes affirmations, tu modifies la question que tu avais toi-même posé pour ne pas avoir à répondre, de là à y voir de la mauvaise foi, il n'y a qu'un pas à franchir, et, comme disais Desproges, j'vais pas gêner !

Et puisque vous aimez bien Bastiat :

Dans une fausse voie on est toujours inconséquent, sans quoi on tuerait l'humanité. Jamais on n'a vu ni on ne verra un principe faux poussé jusqu'au bout. J'ai dit ailleurs: l'inconséquence est la limite de l'absurdité. J'aurais pu ajouter: elle en est en même temps la preuve.

Si une doctrine n'est pas cohérente, je ne cherche même pas plus loin : vous racontez n'importe quoi, point (réalisme mon cul oui).

Merci d'avoir joué !

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Je trouve, pour ma part, que ce débat anarcap/nanarcap devient vraiment pesant et stupide. Soyons sérieux, les 100 euros que l'état m'a pris n'ira pas directement dans la construction de la route en bas de chez moi ; je ne sais d'ailleurs pas où va mon argent, et ça reste difficile de demander des comptes.

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En prétendant que l'impôt est forcément une spoliation, vous avez donc été incohérents sur ce coup-là.

Encore une fois, s'il n'y a pas spoliation (c'est à dire s'il y a consentement), ce n'est pas un impôt, c'est une contribution (ou alors il faut utiliser la formule "impôt volontaire").

[nanarcap]Tout d'abord, ces 100 euros, l'état ne te les a pas pris de force. C'était un droit de péage pour la rue qui est en bas de chez toi, auquel tu as librement consenti en pénétrant sur le territoire de l'état.

Stop. Là est ton erreur.

Ce à quoi le nanarcapisme mène inmanquablement par les notions de copropriété et de droit de propriété absolu.

Non, car dans ce cas, il y a bien consentement.

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Pour qu'un contrat social existe, il faut que chaque individu ait consenti aux règles auxquelles il est soumis. Un actionnaire d'une entreprise a choisi (à un moment donné) de devenir actionnaire. Pas un citoyen français. Pour que le contrat social existe en France, il suffit d'une loi: le droit de sécession. Une loi suffit à transformer ce pays en anarcapie.

Tu ne sais pas que tu peux renoncer à la citoyenneté française? Il ya une loi à ce sujet et il suffit d'un décret au JO pour que ce soit effectif. Mais ça ne te dispensera pas de payer des impôts, au nom du sacro-saint principe que l'état français est "propriétaire" (au sens timurien) de la région qu'il administre.

Tu n'es pas pris d'y parvenir alors…

Tel est prêt qui croyait prendre.

Seul les nanarcaps sont anarcaps, et donc libéraux.

Comme je l'ai démontré, les nanarcaps sont surtout des dictateurs qui s'ignorent, prêt à justifier n'importe quel coup fourré pourvu qu'il soit commis par un propriétaire ou quelqu'un qui se dit tel.

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Parfois je me demande si je suis bien sur un forum libéral…

Moi aussi ! Copain ! :icon_up:

En fait je me pose également cette question quand des libertariens distribuent des certificats de bon ou mauvais libéralisme à des libéraux, sans avoir compris que les seconds n'ont jamais eu la prétention de plaire aux premiers. Les deux sont certes de la même famille, mais ne découlent pas du même questionnement intellectuel.

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Tu ne sais pas que tu peux renoncer à la citoyenneté française? Il ya une loi à ce sujet et il suffit d'un décret au JO pour que ce soit effectif. Mais ça ne te dispensera pas de payer des impôts,

Ce n'est pas un droit de sécession alors.

au nom du sacro-saint principe que l'état français est "propriétaire" (au sens timurien) de la région qu'il administre.

Non.

Comme je l'ai démontré, les nanarcaps sont surtout des dictateurs qui s'ignorent, prêt à justifier n'importe quel coup fourré pourvu qu'il soit commis par un propriétaire ou quelqu'un qui se dit tel.

Pour l'instant c'est toi qui veut nous fourrer avec ton "Etat propriétaire".

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ça tombe bien puisque c'est généralement la position tenue par les libéraux.

"L'impôt c'est la civilisation" de Wallace ne m'a pas vraiment donné cette impression, ni même Delanouille qui "Revendique l'importance de l'impôt et la place de l'État"

:icon_up: De la part d'anarcap dont la spécialité est justement de redéfinir sans arrêt le sens des mots pour se donner l'illusion de bâtir une théorie cohérente, cette remarque ne manque pas de sel.

Je me gausse.

Ce n'est pas en retournant cette critique qui est faite aux minarchistes que tu feras mouche. ça m'a tout l'air d'être une provocation si ce n'est de la mauvaise foi.

Que tu ne sois pas anarcap, je le conçois aisément mais j'aimerais bien que tu me montres en quoi les anarcap sont incohérents.

Tu peux donc te gausser, tu n'en a pas l'air moins ridicule, au contraire.

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Parfois je me demande si je suis bien sur un forum libéral…

+1

Mais c'est aux nanarcaps que je m'adresse, pas aux anarcaps.

Ha tiens donc, les anarcaps existent toujours. Bientôt on va lire que les anarcaps acceptent et revendiquent l'impôt…

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[…] Pour l'instant c'est toi qui veut nous fourrer avec ton "Etat propriétaire".

L'"état propriétaire", ce n'est pas moi qui l'ai inventé. C'est la conséquence logique du principe du sacro-saint droit de propriété dont tu es le héraut.

Pour prendre un exemple: en 1958, l'ensemble des propriétaires français de l'époque a approuvé la constitution de la Vème République. Ils ont donc confié mandat à l'état français d'administrer le "domaine public" (i.e. la copropriété) et de prélever des "péages" (j'emploie ce terme car la définition même d'impôt fait polémique) sur toute personne qui fait usage de l'espace public. Les "impôts" que tu paies, Timur, ne sont donc que des péages.

Tu peux parfaitement faire sécession. Dans ce cas, tu dois t'engager à ne faire aucun usagede l'espace public français. Il te suffit de renoncer à ta nationalité française et de t'expatrier.

Donc, je ne vois pas de quoi tu te plains. Je ne vois qu'une copropriété, administrée avec sagesse par un grand timunier.

+1

Ha tiens donc, les anarcaps existent toujours. Bientôt on va lire que les anarcaps acceptent et revendiquent l'impôt…

Je ne vois pas en quoi cela m'empêche de ne pas m'adresser à eux. Je m'adresse aux nanarcaps seulement car leur critique de Bastiat au nom du droit de propriété seul n'est pas cohérente. L'impôt est une spoliation, à condition de ne pas utiliser l'espace qui appartient à l'état. Vous avez oublié cette condition dans votre critique.

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Pour prendre un exemple: en 1958, l'ensemble des propriétaires français de l'époque a approuvé la constitution de la Vème République.

Non.

Je suis très proche des idées que tu exposes, mais pour que cela fonctionne, il faut que chaque individu ait consenti aux règles. Et ce n'est pas le cas.

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La cohérence entendue comme un terme logique a une acception précise. En l'occurrence parler de cohérence en dehors d'un système formel est déjà un abus de langage. De plus la cohérence d'un système n'est pas vraiment quelque chose d'intéressant en soit. D'ailleurs on peut très bien montrer la cohérence d'un système incohérent (car par définition un système incohérent est un système où tout est démontrable), donc une démonstration de cohérence doit être manipulée/exhibée avec des pincettes. Il y a un exemple historique de Per Martin-Löf qui se fait démonter en direct par Girard : P ML avait montré la cohérence formelle d'un système logique mais Girard a sorti en pleine conf un paradoxe dans ce système. Depuis P ML est traumatisé et refuse l'imprédicativité, mais ça c'est son problème et est relativement éloigné de ce qui nous occupe ici.

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L'"état propriétaire", ce n'est pas moi qui l'ai inventé. C'est la conséquence logique du principe du sacro-saint droit de propriété dont tu es le héraut.

Ton erreur ici c'est de poser l'Etat comme la condition effective et le garant légal du droit de propriété, ce qui rendrait en effet légitime l'impôt dans la hiérarchie des normes. Sous-entendu : sans Etat protecteur, il n'y aurait pas de droit de propriété.

Mais si on accepte l'idée que la propriété précède l'Etat (et historiquement on peut le vérifier), dans ce cas le rôle de protecteur ou d'Etat actionnaire que tu lui prêtes n'est qu'un prétexte pour justifier la spoliation à grande échelle et son extension incontrolée.

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[…] Et puisque vous aimez bien Bastiat :

[…]

Je crois que tu es passé à côté de ce que veut dire Bastiat. Bastiat écrit en substance qu'une mauvaise doctrine appliquée dans le monde réel (c'est la partie que tu as oubliée) est forcément incohérente et qu'un système incohérent lorsqu'il est appliqué dans le monde réel est forcément mauvais.

Je vais prendre un exemple. Les socialistes disent que les impôts sont forcément bons. Si on pousse cette logique à son terme, on impose à 100%. Or aucun régime socialiste n'impose à 100%. Donc tous les régimes socialistes sont incohérents et reconnaissent qu'il faut laisser à chacun une part du fruit de son travail. C'est la preuve que la prémisse ("l'impôt est forcément bon") est fausse.

Dans sa dernière phrase, Bastiat ne dit pas qu'un système incohérent sur le papier est forcément mauvais. Implicitement, il parle de systèmes appliqués dans le monde réel. Cette phrase peut très bien se voir comme une critique du droit de propriété intégral, inapplicable dans le monde réel (où a-t-il déjà été appliqué intégralement et sans rien y ajouter?) et puis Bastiat ne dit pas non plus qu'un système bon sur le papier est forcément cohérent.

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