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La crise ?


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Vous me conseillez d'acheter de l'or alors qu'il est au presque au plus haut depuis 10 ans? :icon_up:

est ce que ca peut s'écrouler comme une action ?

Les experts affirment une continuité dans l'augmentation du prix du baril au moins encore pour un an avant d'envisager une quelconque stabilisation.

Ce qui signifie qu'en fait le dollar n'a pas fini de se dévaluer.

Si le dollar se dévalue, l'euro subit l'onde de choc (parfois de façon accentuée) et donc, tant que nos monnaies de singe baissent, l'or semblera augmenté. L'avantage de l'investissement en or en ce moment n'est pas l'augmentation de l'or mais la diminution de nos monnaies par rapport à l'or.

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Si tu as les mêmes sources que moi, tu sais que le pentagone et la CIA préparent un second 9/11: l'or va beaucoup augmenter, c'est le moment où jamais! :mrgreen:

:icon_up:

:mrgreen:

J'emet des doutes sur les évenements du 11/9 telle qu'ils nous ont été décrit. C'est tout. Désolé mais l'histoire du méchant terroriste afghan ben laden, c'est bien ca qui tient du conte pour enfants. C'est bien cette histoire qui est " :doigt: " .

c'est un peu comme pearl harbour, on ne saura jamais le fin de mot de l'histoire de toute façon, donc bref pas la peine d'en discuter plus, surtout dans ce fil.

En attendant, j'ai pas trop envie de me faire entuber mes petites économies comme le citoyen lambda qui pense que tout est immuable.

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Mais tout est immuable;

Le socialisme est éternelle car les gens seront toujours cons.

L'économie mondiale sera toujours parasitée car les gens seront toujours cons.

L'inflation des ressources sera toujours positive car les gens seront toujours cons.

Ah… Ptêt pas liberaux.org, quand il sera devenu politiquement incorrect et qu'il sera interdit par le Patriot Act français…

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Les experts affirment une continuité dans l'augmentation du prix du baril au moins encore pour un an avant d'envisager une quelconque stabilisation.

Ce qui signifie qu'en fait le dollar n'a pas fini de se dévaluer.

Si le dollar se dévalue, l'euro subit l'onde de choc (parfois de façon accentuée) et donc, tant que nos monnaies de singe baissent, l'or semblera augmenté. L'avantage de l'investissement en or en ce moment n'est pas l'augmentation de l'or mais la diminution de nos monnaies par rapport à l'or.

Certaines personnes affirment qu'on ne peut pas craindre une crise comme en Argentine, car c'est un cas isolé, et que nous sommes dans l'Europe, plusieurs pays utilisent l'euro, les banques types SG et Credit Agricole, se verront toujours renflouer par l'Etat si il faut. Que dire?

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De nombreux indicateurs sont au plus bas (bourse, immobilier, crise de confiance…), sommes nous à l'aube d'une crise économique majeure?

Non.

God bless America.

C'est ce que je dis depuis un an. La récession aux Etats Unis est une vaste connerie. Jusqu'a preuve du contraire, les américains sont au boulot et consomment autant que d'habitude. Ils ne se jettent meme pas du rez-de-chaussée ou ils habitent généralement quand leurs actions "Fannie Mae" perdent 45% par jour.

Meme pas pour nous rassurer… Meme pas pour le geste.

Cette crainte de revoir 1929 me fait marrer dans un monde qui regorge de liquidité et ou la croissance est de 5%.

Clair. La seule raison de revoir 1929 est l'absence de régulation des pratiques financières.

Ca passe mal sur un forum libéral mais c'est la stricte vérité. Les memes connards irresponsables qui ont spéculé sur les junks bonds, les starts-up, les montages financiers les plus complexes au travers de leur hedge funds… (etc) , ont spéculé sur les crédits sub-primes.

Tu as encore des actions ???

Faut vendre là, et prendre des puts, et de l'or.

bof.

Perso, j'ai gagné 3600 euros en juillet, en étant acheteur dans ce marché de m…

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En comparaison de la zone euro, le PIB des Etats-Unis a baissé de 50% en cinq ans.

C'est juste, l'unité de compte est de la monnaie fiat manipulée à loisir.

Par ailleurs, le PIB, ça ne veux rien dire.

Non.

God bless America.

C'est ce que je dis depuis un an. La récession aux Etats Unis est une vaste connerie. Jusqu'a preuve du contraire, les américains sont au boulot et consomment autant que d'habitude.

Tu ne dois pas lire les mêmes news que moi.

Le chômage augmente aux US, il y a une restriction de crédit à la consommation. Cela va se ressentir dans la consommation.

Quelle part du PIB mondial représentait le PIB des USA en 1929?

Je crois que la notion de PIB a commencé à se répandre dans le monde après WWII (vu comme un indicateur économique dans la planification de la reconstruction).

On aura du mal à pouvoir comparer des pays sur le PIB avant cette date.

Et puis, je ne vois pas ce que cela représenterait. Entre temps, bcp de pays se sont bcp développés.

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Je crois que la notion de PIB a commencé à se répandre dans le monde après WWII (vu comme un indicateur économique dans la planification de la reconstruction).

On aura du mal à pouvoir comparer des pays sur le PIB avant cette date.

Et puis, je ne vois pas ce que cela représenterait. Entre temps, bcp de pays se sont bcp développés.

Justement comme beaucoup de pays se sont développés je vois mal une récession mondiale de type 1929 se produire dans le monde d'aujourd'hui.

Alors qu'à l'époque le poids de l'économie US dans l'économie mondiale devait, je pense, être au moins le double de maintenant!

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Ceci correspond beaucoup mieux avec ce que je constate. Notez qu'il y a plus de danger de trop de croissance que de trop peu:

The new new world order

Skyrocketing oil prices. Double-digit inflation. Is the great global economic boom finally coming to an end?

By Barney Gimbel, writer

Last Updated: July 14, 2008: 12:04 PM EDT

(Fortune Magazine) -- What may be the world's busiest grocery store is a Carrefour "hypermarket" in the Gubei area of Shanghai's Changning District.

Seven days a week, from 8:30 A.M. to 11 P.M., customers jam the aisles of this 126,000-square-foot market and fill their baskets with a dizzying array of produce, meats, and electronics from around the world. Last year six million people - more than twice the population of Chicago - shopped here and dropped $155 million along the way.

There are no signs of a global slowdown in these aisles. Carrefour's sales in China were up 25% in the first quarter of this year. Sales in places like Brazil and Romania jumped more than 50%. Poland is hot. So are Argentina, Turkey, and Colombia.

But the picture isn't the same in Carrefour's home country: France grew an anemic 2.6% last year. "If you're a consumer sitting in Paris and you're reading newspapers or watching TV, it looks like the world is coming to an end," says Carrefour executive David Shriver. "But consumers in places like China and Brazil simply don't see it that way."

Welcome to the new, precariously bipolar world.

While gross domestic product growth is cooling a bit in emerging markets, the results are still tremendous compared with the U.S. and much of Western Europe. The 54 developing markets surveyed by Global Insight will post a 6.7% jump in real GDP this year, down from 7.5% last year. The 31 developed countries will grow an estimated 1.6%.

The difference in growth rates represents the largest spread between developed and developing markets in the 37-year history of the survey. "The fact that the U.S. is no longer the locomotive of growth it was a few years ago," says Nariman Behravesh, Global Insight's chief economist, "doesn't seem to be that important anymore."

Put another way, the American consumer is still hungry, but the world consumer is voracious.

Consider the growing middle class in China, which is expected to multiply sevenfold by 2020, to 700 million people, according to Euromonitor, and India, where the number of middle-income folks will grow more than tenfold, to 583 million, says consultancy McKinsey & Co. First they want new homes with electricity - witness the quadrupling prices since 2000 of steel, oil, and copper. Then, as incomes rise, so does demand for everything from toothpaste to telephones, from automobiles to airplanes.

At first blush this sounds like great news for Global 500 companies: Chinese and Indian consumers essentially offsetting belt-tightening by Americans and Western Europeans. And indeed, overseas growth has been a bright spot - so far - for many of the world's largest corporations. Wal-Mart's (WMT, Fortune 500) international sales grew 17.5% this year - triple what it saw Stateside - and now constitute 24% of the company's total revenue, up from 8.9% a decade ago. Roughly half of GE's (GE, Fortune 500) gas turbines produced in Greenville, S.C., end up in Saudi Arabia, which is building four new cities; rival Abu Dhabi is spending $200 billion on attractions, including a Guggenheim museum.

"There is still a lot of double-digit growth out there," says John Rice, GE's vice chairman. "The clearly tougher financial markets in the U.S. don't appear to be impacting global demand for everything."

But double-digit growth is also creating double-digit inflation. Americans whine about $4 gasoline and $5 Cheerios, but elsewhere in the world the reaction is much more serious. Truckers in South Korea, France, and Spain have blocked highways to protest high fuel prices, and angry Egyptians barricaded roads after a cut in flour subsidies. In India inflation rose to above 8% in May from below 4% last August. Chinese inflation was 7.7% in May, up from 1% in early 2006.

It's worse in the smaller markets: Inflation now exceeds 30% in Ukraine and Venezuela and 25% in Vietnam. This translates into some pretty jaw-dropping price increases: Rents are up 82% in Dubai in 12 months, and rice prices in India have nearly tripled since January. Such rapid inflation can stifle growing economies, and many analysts think the great global boom eventually will flame out - or at least dramatically slow.

And let's not forget that many of the countries experiencing strong growth today depend on exports to the U.S. to keep their economies humming; a slowdown in U.S. spending surely will have ripple effects in places like India, China, Vietnam, and Mexico.

The problem is how to fix it. Most experts believe that to break the back of double-digit inflation, central bankers have to raise interest rates dramatically, which can result in higher fuel prices, rising unemployment, and eventually a recession.

"This kind of situation always ends in tears," says Global Insight's Behravesh. "If you let inflation get out of control, it hurts. If you try to clamp down, it hurts."

For the rest of the planet, a slowdown in the emerging world would be a double-edged sword: Once-hot markets for, say, L'Oréal lipstick or Tide detergent would cool, hurting corporate growth prospects. A less ravenous China or India, though, would surely lead to a drop in the price of many commodities, including oil, offering much-needed relief to pocketbooks worldwide.

What is the CEO of a Global 500 company to do? Listen to the doom-and-gloom economists and act cautiously, or keep pushing into fast-growing but fragile economies?

Smart executives are doing a bit of both, seeking new growth markets with the full understanding that their plans will be shaped and changed by global forces. Some of those trends are huge and long-lasting, like the rise of the global middle class. Others are not: Carrefour, for example, almost had a disaster on its hands when Chinese consumers threatened to boycott the chain over an event it could not foresee or control: A pro-Tibetan protester in Paris assaulted a wheelchair-bound Chinese Olympic torchbearer.

Robert McDonald, Procter & Gamble's (PG, Fortune 500) chief operating officer, has borrowed a military term to describe this new business world order: "It's a VUCA world," he says - volatile, uncertain, complex, and ambiguous. "The idea that a butterfly flaps its wings in Africa and an earthquake occurs somewhere else in the world is our reality. It's no longer just a nice book that Thomas Friedman wrote," he adds, referring to the New York Times columnist's book on globalization. "It's my life."

http://money.cnn.com/2008/07/11/magazines/…rtune/index.htm

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Justement comme beaucoup de pays se sont développés je vois mal une récession mondiale de type 1929 se produire dans le monde d'aujourd'hui.

Alors qu'à l'époque le poids de l'économie US dans l'économie mondiale devait, je pense, être au moins le double de maintenant!

Je ne pense pas. A mon avis, il devait être à peu près le même qu'aujourd'hui, soit environ 21 à 22%. En effet, les Etats-Unis ont vraiment enfoncé l'Europe surtout juste après la seconde guerre mondiale. Le maximum dut être atteint vers 1950 ou 1960.

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[…] En effet, les Etats-Unis ont vraiment enfoncé l'Europe surtout juste après la seconde guerre mondiale. Le maximum dut être atteint vers 1950 ou 1960.

1945-46 plutôt : après, les USA croissent, mais moins vite que l'Europe des Trente Glorieuses. Les USA représentaient à cette date 50 % du PIB mondial.

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Tu ne dois pas lire les mêmes news que moi.

Le chômage augmente aux US, il y a une restriction de crédit à la consommation. Cela va se ressentir dans la consommation.

Ouep, allons plus au fond. Au moins un instant vu que je ne compte pas revenir poster ce week-end…

Disons que les marchés, et les commentateurs sur ces marchés, ont une forte tendance a confondre ralentissement et krach. Ca la fou mal pour des économistes.

Alors a quoi sert cette vaste connerie, selon laquelle les Etats-Unis vont plonger, et le reste du monde avec? A faire baisser le marché. Point barre.

Les acheteurs ont le dernier mot a l'heure actuelle, ils sont en position de force. En fait c'est une manipulation de cours au niveau mondial, car ils ont obtenu l'adhésion (assez large) des commentateurs et autres analystes. Dur de faire baisser un marché action quand la croissance mondiale est a son plus haut niveau historique, et que la mondialisation fait exploser les profits des groupes cotés.

Alors, on lit la meme presse, ou pas? Peut etre que tu lis et que je… réfléchis?

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Ouep, allons plus au fond. Au moins un instant vu que je ne compte pas revenir poster ce week-end…

Disons que les marchés, et les commentateurs sur ces marchés, ont une forte tendance a confondre ralentissement et krach. Ca la fou mal pour des économistes.

Alors a quoi sert cette vaste connerie, selon laquelle les Etats-Unis vont plonger, et le reste du monde avec? A faire baisser le marché. Point barre.

Les acheteurs ont le dernier mot a l'heure actuelle, ils sont en position de force. En fait c'est une manipulation de cours au niveau mondial, car ils ont obtenu l'adhésion (assez large) des commentateurs et autres analystes. Dur de faire baisser un marché action quand la croissance mondiale est a son plus haut niveau historique, et que la mondialisation fait exploser les profits des groupes cotés.

Alors, on lit la meme presse, ou pas? Peut etre que tu lis et que je… réfléchis?

C'est ENOOOOOOORME. Un vaste complot ourdi par une tripotée d'acheteurs fous qui veulent ramasser du papier, avec l'aide des commentateurs serviles.

Il faudrait pour cela qu'il y ait un groupe homogène qui soit liquide. Très difficile… Sans compter l'extraordinaire coordination.

Moi tout ce que je vois, ce sont des bulles qui explosent (immobilier, crédit, Chine), bulles repérées par les économistes depuis assez longtemps. Cela demande une recomposition, assez douloureuse (notamment pour les États vivant du crédit, comme le notre), et des turbulences à court-moyen terme, en Occident et en Chine.

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Faut shorter les S&P, cac, etc …

Dow en dessous de 10000 avant la fin de l'année.

Tu as encore des actions ???

Faut vendre là, et prendre des puts, et de l'or.

:icon_up:

C'est vraiment une période étrange. En industrie, les carnets de commande sont pleins, on refuse des commandes et on ne trouve pas de gens à recruter pour pouvoir augmenter la production.

Peut-être qu'il y a un crash majeur au tournant mais ce n'est pas du tout l'impression que ça donne en ce moment même.

+1.

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De nombreux indicateurs sont au plus bas (bourse, immobilier, crise de confiance…), sommes nous à l'aube d'une crise économique majeure?

Un chiffre: $1 000 000 000 000 , c'est en gros ce qu'il y avait à éponger juste à cause des subprimes… si on ajoute tous les mésinvestissements collatéraux…

… ce chiffre est à peu prêt équivalent au PIB cumulé des 50% des états les plus pauvres de la planète.

Conclusion: plus grosse crise depuis 1970 garantie à mon avis… depuis 1929 si Bernanke et Paulson continuent à faire boulette sur boulette.

Les experts affirment une continuité dans l'augmentation du prix du baril au moins encore pour un an avant d'envisager une quelconque stabilisation.

Ce qui signifie qu'en fait le dollar n'a pas fini de se dévaluer.

Si le dollar se dévalue, l'euro subit l'onde de choc (parfois de façon accentuée) et donc, tant que nos monnaies de singe baissent, l'or semblera augmenté. L'avantage de l'investissement en or en ce moment n'est pas l'augmentation de l'or mais la diminution de nos monnaies par rapport à l'or.

Le dollars continuera à baisser tant que l'économie américaine ne sera pas restructurée (sinon déstructurée)… et Bernanke fait tout pour retarder ce moment.

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Ouep, allons plus au fond. Au moins un instant vu que je ne compte pas revenir poster ce week-end…

Disons que les marchés, et les commentateurs sur ces marchés, ont une forte tendance a confondre ralentissement et krach. Ca la fou mal pour des économistes.

Alors a quoi sert cette vaste connerie, selon laquelle les Etats-Unis vont plonger, et le reste du monde avec? A faire baisser le marché. Point barre.

Les acheteurs ont le dernier mot a l'heure actuelle, ils sont en position de force. En fait c'est une manipulation de cours au niveau mondial, car ils ont obtenu l'adhésion (assez large) des commentateurs et autres analystes. Dur de faire baisser un marché action quand la croissance mondiale est a son plus haut niveau historique, et que la mondialisation fait exploser les profits des groupes cotés.

Alors, on lit la meme presse, ou pas? Peut etre que tu lis et que je… réfléchis?

Ce n'est pas toi qui est venu demander ici ce qu'était un CDO ?

http://www.liberaux.org/index.php?showtopi…mp;#entry308907

Le sujet de la crise étant justement tout ce qui tourne autour de la structuration / dérivés de crédit.

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Un chiffre: $1 000 000 000 000 , c'est en gros ce qu'il y avait à éponger juste à cause des subprimes… si on ajoute tous les mésinvestissements collatéraux…

… ce chiffre est à peu prêt équivalent au PIB cumulé des 50% des états les plus pauvres de la planète.

Conclusion: plus grosse crise depuis 1970 garantie à mon avis…

:icon_up:

Le dollars continuera à baisser tant que l'économie américaine ne sera pas restructurée (sinon déstructurée)…

L'économie américaine n'a jamais été aussi forte qu'aujourd'hui.

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:icon_up:

L'économie américaine n'a jamais été aussi forte qu'aujourd'hui.

C'est une illusion de force que le marché a commencé à corriger en baissant la valeur du dollar de 50%, rendant l'économie américaine déjà sensiblement moins forte qu'il y a 5 ans.

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C'est une illusion de force que le marché a commencé à corriger en baissant la valeur du dollar de 50%, rendant l'économie américaine déjà sensiblement moins forte qu'il y a 5 ans.

Ce n'est pas parce que le dollar perd 50% que l'économie américaine est moins forte. L'économie américaine n'a jamais été aussi forte car les entreprises américaines sont solides, gagnent énormément d'argent et ont des perspectives de croissance extraordinaires.

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Ce n'est pas parce que le dollar perd 50% que l'économie américaine est moins forte.

Ce n'est pas ce que j'ai dit. La baisse du dollar n'est pas la cause de la faiblesse de l'économie américaine, elle en est la conséquence. La cause de la faiblesse de l'économie américaine, c'est principalement les mauvais investissements qui ont été réalisés un peu partout à cause de mauvais signaux des autorités depuis des années.

L'économie américaine n'a jamais été aussi forte car les entreprises américaines sont solides, gagnent énormément d'argent et ont des perspectives de croissance extraordinaires.

Les faillites d'entreprise sont pourtant en très forte hausse, preuve que les entrepreneurs ne sont pas aussi optimistes que toi:

http://www.mcclatchydc.com/227/story/44717.html

Là où tu as raison cependant, c'est que l'économie américaine est mieux armée que l'économie européenne pour rebondir, grâce à sa plus grande liberté. Mais encore faut-il que cette liberté puisse s'exprimer. On se dirige plutôt dans la direction opposée pour l'instant.

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Ce n'est pas ce que j'ai dit. La baisse du dollar n'est pas la cause de la faiblesse de l'économie américaine, elle en est la conséquence.

Tu admettras alors que tu t'étais mal exprimé:

C'est une illusion de force que le marché a commencé à corriger en baissant la valeur du dollar de 50%, rendant l'économie américaine déjà sensiblement moins forte qu'il y a 5 ans.
La cause de la faiblesse de l'économie américaine, c'est principalement les mauvais investissements qui ont été réalisés un peu partout à cause de mauvais signaux des autorités depuis des années.

Non ça c'est la cause qui fait que l'économie américaine est moins forte que ce qu'elle pourrait être. Mais elle est très loin d'être faible!

Les faillites d'entreprise sont pourtant en très forte hausse, preuve que les entrepreneurs ne sont pas aussi optimistes que toi:

Ca ça ne veut pas dire grand chose. Les faillites ont été multipliées par deux et demi mais les créations ont été multipliées par combien?

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Tu admettras alors que tu t'étais mal exprimé:

Si tu veux. Disons que cette correction de la valeur du dollar est une conséquence du passé mais une cause pour l'avenir, puisqu'elle obère le pouvoir d'achat des Américains.

Ca ça ne veut pas dire grand chose. Les faillites ont été multipliées par deux et demi mais les créations ont été multipliées par combien?

En supposant qu'elles aient sensiblement augmenté et compensent les faillites (ça m'étonnerait), cela démontrerait que l'économie américaine se restructure. Si ce n'est pas le cas, ce n'est pas très bon signe.

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Les investisseurs regardent l'avenir, pas le présent. Les fluctuations bousières réprésentent les anticipations (correctes ou non, c'est un autre problème) de l'activité économique.

Aujourd'hui les carnets de commande sont pleins. Il y a 7-8 mois le Cac était à 5700. Le Cac est à 4300 aujourd'hui. Si la crise existe vraiment, on va la ressentir à partir de la rentrée.

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C'est ENOOOOOOORME. Un vaste complot ourdi par une tripotée d'acheteurs fous qui veulent ramasser du papier, avec l'aide des commentateurs serviles.

Il faudrait pour cela qu'il y ait un groupe homogène qui soit liquide. Très difficile… Sans compter l'extraordinaire coordination.

Moi tout ce que je vois, ce sont des bulles qui explosent (immobilier, crédit, Chine), bulles repérées par les économistes depuis assez longtemps. Cela demande une recomposition, assez douloureuse (notamment pour les États vivant du crédit, comme le notre), et des turbulences à court-moyen terme, en Occident et en Chine.

mouarf….

On n'a pas besoin de retenir le terme de complot pour voir que j'ai raison, au moins partiellement. On peut compter sur les opérateurs de marché pour transformer un pet de lapin en crise mondiale. Je dis juste que cette crise là tombe trop bien pour etre honnete.

Ce n'est pas toi qui est venu demander ici ce qu'était un CDO ?

http://www.liberaux.org/index.php?showtopi…mp;#entry308907

Le sujet de la crise étant justement tout ce qui tourne autour de la structuration / dérivés de crédit.

Je n'ai pas dis que les raisons, ou le mode de transmission de cette crise étaient simples a comprendre pour Monsieur tout le monde (pétrole, dollar, sub-prime…). J'ai juste dit que c'était une arnaque intellectuelle.

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Je n'ai pas dis que les raisons, ou le mode de transmission de cette crise étaient simples a comprendre pour Monsieur tout le monde (pétrole, dollar, sub-prime…). J'ai juste dit que c'était une arnaque intellectuelle.

Pour toi, les pertes ne sont pas réelles ?

Les >400 milliards de writedown des banques n'existent pas ?

La moyenne des estimations totales des writedown sont à plus de 1000 milliards, càd que nous serions au milieu de la crise.

Les restrictions d'accès sont déjà réelles, les taux et les conditions d'accès pour les entreprises ou les particuliers ne cessent de monter.

Le fait est que des banques ont prété à des gens ou des entreprises qui ne rembourseront pas. Il faudra forcément que ça se paye quelque part.

Effet classique d'une bulle. Dont les conséquences sont aussi parfaitement connue. L'Etat va collectiviser encore un peu plus l'économie. tiens, encore 300 milliards pour fannie mae et freddie mac…. La FED va augmenter son pouvoir sur les marchés, restrictions sur les marchés futures, etc…

C'est toujours le citoyen de base qui paye les conneries des puissants.

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Ce qui m'inquiète le plus, ce ne sont pas les conséquences économiques de la crise. En soi, c'est plutôt sain que la bulle du crédit se dégonfle, sous l'effet d'une grande lessiveuse qui permet de faire le ménage et de punir les imprudents. Ou plutôt cela devrait être ainsi dans une économie libre. La perspective rassurante c'est que les pays émergents continueront à tirer la croissance mondiale, même si la locomotive US tombe en panne. Comme dit Timur on peut être assez optimiste de ce côté-là, en ce qui concerne la santé et le taux de profit des entreprises. Mais d'un autre côté on voit que la FED et les politiciens ne corrigent pas leurs erreurs et préparent un nouveau cycle inflationniste, qui créera une nouvelle bulle, de même que la bulle de l'immobilier a été organisée pour relancer la machine après le crack de la bulle internet.

Ce qui est alarmant, ce sont les conséquences politiques de la crise, le retour des politiques protectionnistes et des réactions nationalistes qu'elles entraînent dans la population. Si la croissance mondiale n'est pas menacée à terme, on peut être légitimement pessimiste quant à la situation dans la zone euro, dont la monnaie unique ne nous protège plus de l'inflation. Le bouclier de l’euro a permis, hélas, la poursuite de la ruine organisée par les gouvernements sociaux-démocrates. Il est clair qu'il existe à présent de fortes tensions inflationnistes en Europe. On voit aussi que l'Espagne et l'Irlande commencent à être touchées par la crise de l'immobilier, situation qui n'est pas étrangère au résultat du référendum irlandais (même s'il m'a fait plaisir). Lorsque j'observe la situation européenne, la montée du protectionnisme et d'une demande d'autoritarisme, je me dis que la tendance, même si elle n'est pas encore comparable à celle des années 30, tend à s'en rapprocher. Dans ce genre de climat, le risque est grand de voir émerger un nouveau populisme de gauche néo-fasciste.

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