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Dette, plans de relance, gesticulations en France


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Dette publique: Comment éviter une «spirale explosive»?

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ECONOMIE - Nicolas Sarkozy a organisé ce jeudi une réunion pour réfléchir aux moyens de diminuer les déficits. 20minutes.fr décrypte les enjeux…

C'est quoi la dette publique?

C'est l'endettement des administrations publiques. L'Etat dépense beaucoup en raison notamment de ses plans de relance et «de son laxisme dans la gestion de ses budgets, chaque année déficitaires, depuis les années 1970», précise à 20minutes.fr l'économiste Nicolas Bouzou.

«Mais l'endettement ne concerne pas uniquement l'Etat», assure à 20minutes.fr Eric Heyer, économiste à l'OFCE (Observatoire Français des Conjonctures économiques). La dette publique provient également des collectivités locales et de la sécurité sociale.

La crise est la principale responsable de son explosion en 2010, en ayant «un impact négatif sur les recettes de l’Etat et en provoquant une augmentation des dépenses sociales (chômage, RSA…)», explique Nicolas Bouzou. Le résultat? «En dix-huit mois, la dette publique est passée de 63% à 83,2% du PIB, et le déficit public de 2,5% à 8,2% du PIB», d'après Eric Heyer.

Qui provoque le plus d'endettement en France?

«Les dépenses les plus importantes proviennent de la sécurité sociale dont le déficit a explosé», indique Eric Heyer. Si le gros de la dette publique s'est constitué de manière conjoncturelle, les déficits des deux branches de la sécurité sociale, vieillesse et maladie, sont en majorité structurels, donc pas forcément dûs à la crise.

Cependant, Eric Heyer estime que la France est tenue de continuer à dépenser pour la sécurité sociale: «La santé, c'est toujours un investissement d'avenir. Un pays en bonne santé assure une meilleure productivité.»

Pourquoi c'est grave d'être très endetté?

Parce qu'un endettement trop important peut rapidement se transformer en «spirale explosive». Des Etats et des agents privés prêtent de l'argent à l'Etat. Mais qui dit prêt d'argent dit intérêts.

Des intérêts qui pourraient augmenter étant donnée la conjoncture. Et là, ce serait le drame, «la spirale explosive», selon Eric Heyer. Nicolas Bouzou rappelle qu'à l'heure actuelle, les recettes issues de l'impôt sur le revenu servent uniquement à rembourser les intérêts de prêts contractés par l'Etat.

Comment remédier à cet endettement trop important?

L'idée n'est pas de «diminuer la dette mais de la stabiliser», selon Nicolas Bouzou. Le gouvernement s'est tout de même engagé à retrouver un équilibre de ses finances publiques en 2013, c’est-à-dire de passer la dette publique de 83,2% à 60% du PIB et le déficit de 8,2% à 3%.

«Cela paraît très difficile à respecter», estime Eric Heyer. «On peut y arriver, mais cela implique une croissance gigantesque de 5% pendant trois ans, une augmentation des impôts ou une forte baisse des dépenses publiques.»

Le gouvernement semble envisager la troisième solution, ce qui implique notamment de mutualiser certaines dépenses, en externaliser d'autres, de réorganiser la sécurité sociale mais aussi de réduire les dépenses publiques des collectivités locales. Ce qui est «injuste», selon Nicolas Bouzou qui estime que l'Etat est tout aussi «coupable» dans la mauvaise gestion des finances publiques.

Corentin Chauvel

http://www.20minutes.fr/article/380189/Eco…e-explosive.php

On n'est pas tirés d'affaire avec des "solutionnistes" pareils.

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2010 sera l'année de la fausse reprise et 2011 l'année des cadeaux électoraux pour 2012. Hier, j'ai encore entendu un "économiste" dire que la France continuera à n'avoir aucun problème pour vendre ses OAT. Il n'y a donc strictement aucune chance que la dette cesse d'augmenter. Le bateau va donc continuer à couler, à la japonaise.

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Fillon t'a entendu : http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2010/01…tideficits-.php

Avec le président de la République, nous sommes déterminés à faire des efforts sans précédent qui nécessitent une mobilisation nationale. Ce plan prévoit que les dépenses publiques globales progresseront à un rythme inférieur à 1% par an.

Traduction : “Comme nous courrions vers la catastrophe, le gouvernement a décidé un effort sans précédent : nous allons maintenant trottiner.”

Franchement : :icon_up:

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Quand on voit la souffrance que ces gens vont causer, par quelle définition du mot criminel pourrait-on arriver à la conclusion qu'ils n'en sont pas?

"Celui qui dirige mal son peuple ne pourra jamais expier son péché", disaient déjà les Maximes des Pères, il y a 2 000 ans.

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François Fillon n'exclut pas d'augmenter les cotisations retraites

http://www.20minutes.fr/article/380455/Fra…s-retraites.php

La majorité des Français veulent maintenir l’âge légal de la retraite à 60 ans

http://www.20minutes.fr/article/380381/Fra…te-a-60-ans.php

Différentes solutions pour sauver le système des retraites sont envisageables. Travailler plus longtemps est la meilleure option pour 51% des Français, tandis que 31% d’entre eux préfèrent payer plus.
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François Fillon n'exclut pas d'augmenter les cotisations retraites

http://www.20minutes.fr/article/380455/Fra…s-retraites.php

La majorité des Français veulent maintenir l’âge légal de la retraite à 60 ans

http://www.20minutes.fr/article/380381/Fra…te-a-60-ans.php

Toujours hallucinant de voir que le débat sur les retraites se portent toujours uniquement sur le secteur privé.

C'est à croire que les retraites de la fonction publique sont provisionnées.

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Liberté, fraternité et égalité, qu'ils disaient.

«La porte» ne restera pas l'apanage du privé

ÉTAT - Un projet de décret autorise le licenciement d’un fonctionnaire refusant trois offres d’emploi…

Les syndicats de fonctionnaires sont ulcérés par le décret sur le reclassement des fonctionnaires de l'Etat. Ce mode d'emploi pour les agents dont le poste est supprimé à la suite d'une restructuration de leur administration doit être soumis le 11 février au Conseil supérieur de la fonction publique.

Le reclassement, intitulé «période de réorientation», concerne les agents «qui ne pourront être réaffectés sur un emploi correspondant à leur grade». Pendant sa durée - indéfinie - l'agent sera normalement payé et suivra des formations. Son administration, ou une autre, pourra aussi lui demander de remplir des missions de trois mois maximum. La «réorientation», enclenchée par arrêté ministériel, se terminera lorsque le fonctionnaire sera recasé, parti dans le privé ou… viré. Car celui qui refuserait trois offres s'expose à « une mise en disponibilité d'office » (ni salaire ni emploi). Et s'il récidive après avoir demandé sa réintégration, l'administration pourra le licencier, après avis d'une commission. Le gouvernement jure de tout faire pour éviter un tel scénario. Dès le premier mois, chacun établira avec son responsable des ressources humaines «un projet personnalisé d'évolution professionnelle» précisant les postes, les formations et les responsabilités envisagées ainsi qu'un calendrier. Un bilan aura lieu au moins tous les deux mois.

http://www.20minutes.fr/article/381602/Eco…ge-du-prive.php

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… Ce n'est pas de licenciement dont il est question, mais de "mise en dispo"; c'est un peu différent (même si, dans les faits, ça revient au même).

Et évidemment, je pense que c'est une mesure qui aurait dû être prise depuis des lustres (voire qui devrait même exister de base dans les statuts).

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Oh, des grèves en vue.

Mobilité des fonctionnaires: «Tous les tirs sont orientés vis-à-vis de la fonction publique»

http://www.20minutes.fr/article/382084/Fra…on-publique.php

REACTIONS - Le projet de décret porté par Eric Woerth déclenche les passions…

C'était attendu, le décret sur la mobilité des fonctionnaires n'est pas du goût de tout le monde. Le projet, proposant leur mise en disponibilité en cas de refus de trois offres dans le cadre d'une restructuration, a suscité de nombreuses réactions dans la classe politique et chez les partenaires sociaux.

>> Les internautes de 20minutes.fr aussi ont leur avis sur la question. Retrouvez leurs témoignages en cliquant ici

François Goulard (UMP/libéral-villepiniste) évoque une «rupture du contrat de travail du fait de l'employeur. Que la fonction publique, dont le statut est en effet plus protecteur, devienne plus dur vis-à-vis de ses agents que le secteur privé, cela paraît impensable». Selon lui, «on a besoin d'intelligence dans la fonction publique et de sortir de ces règles terriblement rigides. Oui, il y a des changements à apporter, mais pas des changements de cette nature-là. Ce n'est pas par la sanction que l'on motive».

De son côté, Jean-Marie Le Guen (député PS de Paris, proche de DSK) déplore qu'«à travers ce décret, le gouvernement manie la provocation politique pour ranimer une partie de son électorat mécontent avant les régionales». Mais il prévient que «le coût à payer va être cher. On divise les Français et l'on rend plus fragile la négociation sociale à l'intérieur de la fonction publique».

Une «provocation» également dénoncée par François Chérèque. «Tous les tirs sont orientés vis-à-vis de la fonction publique», a affirmé le secrétaire général de la CFDT sur France Inter. François Chérèque a cité «le non-remplacement d'un fonctionnaire sur deux», «la révision générale des politiques publiques (…) qui désorganise le travail» tandis qu'«on attaque les retraites des fonctionnaires» et qu'«on dit qu'on va pouvoir licencier sans indemnité, sans autre procès» des agents publics.

Son confrère Jean-Claude Mailly évoque, lui, une «sérieuse attaque contre le statut» de la fonction publique. Le secrétaire général de FO a rappelé que «la garantie de l'emploi» des fonctionnaires vise à leur «permettre d'avoir une neutralité» à l'égard du pouvoir politique. Selon lui, «le gouvernement est en train de se dire: "on va accélérer les fermetures (de services publics) mais on va être coincé avec cette garantie de l'emploi, donc il faut qu'on trouve un système qui fasse qu'à un moment donné qu’on puisse dégager les fonctionnaires"», a-t-il expliqué, dénonçant «un objectif comptable».

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Alerte rouge aux déficits en zone euro

FINANCE - La Grèce fait craindre un effet domino…

Tout se joue à l'ouverture des Bourses ce lundi matin. Soit l'onde de panique qui a saisi la planète finance vendredi se tasse, soit elle dérape. De Shangai à Wall Street, les marchés ont plongé dans le sillage des places européennes. La Grèce est à l'origine de la chute, son niveau d'endettement ayant poussé la Commission européenne à la placer sous tutelle mercredi. Le pays a promptement réagi, annonçant hier une loi, dès cette semaine, pour restructurer le secteur public. Reste à savoir si cela suffira.

«Les inquiétudes des investisseurs sont mondiales face aux dettes de la Grèce mais aussi de l'Espagne et du Portugal», résume un opérateur de Macquarie Private Wealth à Sydney.

Les marchés commencent à douter de la capacité de certains pays à rembourser leur dette et à redresser leurs économies. Un échec affecterait toute la zone euro, l'entraînant dans une spirale de crise. Toutefois, plusieurs observateurs des marchés estiment que l'agitation relève de la spéculation. Des fonds entretiendraient la panique pour en tirer profit en achetant et revendant les bons produits financiers au bon moment, explique Jean-François Jamet, économiste à la Fondation Robert Schumann.

Angeline Benoit

http://www.20minutes.fr/article/382882/Eco…n-zone-euro.php

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La Cour des Comptes pointe une série d'anomalies dans la gestion des deniers publics

La hausse historique du déficit de la France ne tient pas seulement à la crise mais aussi à la gestion du gouvernement

Oh ? :icon_up:

Conséquence: réformes et règles budgétaires ne suffiront pas et «la dégradation des comptes, notamment dans le domaine social, est telle qu'il faudra aussi augmenter le produit des prélèvements»… c'est-à-dire les impôts, avertit la Cour dans son rapport. Une solution à laquelle le gouvernement a pourtant promis de ne pas recourir.

http://www.20minutes.fr/article/383404/Fra…ers-publics.php

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La crise grecque peut-elle avoir des conséquences en France?

Et les conséquences sur l’euro?

La crise grecque fait baisser l’euro parce que les marchés font le lien entre le défaut de paiement de la Grèce et une fin possible de la zone euro. Mais la Grèce n’a aucun intérêt à en sortir et ses partenaires ne peuvent l’exclure.

De toute façon, cette situation contente tout le monde, car on a toujours voulu un euro plus faible - une «amélioration» selon la ministre de l’Economie Christine Lagarde, alors que l’euro fort pénalise les exportations -en temps de reprise. Et pour l’instant, il ne se trouve pas à un niveau très faible et le dollar reste très bas.

http://www.20minutes.fr/article/383756/Eco…s-en-France.php

Alors, contents ? :icon_up:

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La crise grecque peut-elle avoir des conséquences en France?

http://www.20minutes.fr/article/383756/Eco…s-en-France.php

Alors, contents ? :icon_up:

Se réjouir de la baisse de la monnaie, qui sanctionne l'augmentation des déficits et la faiblesse des exportations, c'est-à-dire la baisse de compétitivité, c'est vraiment crétin. C'est un peu comme si un élève se réjouissait d'avoir eu 2/20 sous prétexte qu'il lui sera plus facile de fare mieux la prochaine fois que s'il avait eu 18/20. De plus, Lagarde oublie que la balance commerciale de la France est encore lourdement déficitaire (-44 milliards en 2009). La baisse de la monnaie va aussi surenchérir les importations, de pétrole notamment, et provoquer une hausse des taux d'intérêt, ce qui va sans doute étouffer la reprise dans l'oeuf.

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Les Français opposés au recul de l'âge de départ à la retraite

SOCIAL - Ils ne veulent pas non plus que la durée de cotisation soit allongée…

L’année s’annonce difficile pour le gouvernement. Alors que Nicolas Sarkozy se fait fort de réformer les retraites en 2010, en commençant d’ailleurs dès le sommet social de lundi, les Français ne semblent pas décider à vouloir bouger sur le sujet.

Ainsi, sont-ils à la fois opposés au recul de l'âge de départ à la retraite au-delà de 60 ans et à l'allongement de la durée de cotisation, selon un sondage Ifop pour Dimanche Ouest France. Les deux principales pistes évoquées par le gouvernement…

Avis partagé sur les fonds de pension

Interrogées sur des «solutions envisagées pour réformer notre système de retraite», 59% des personnes interrogées se disent défavorables à un recul de l'âge de départ à la retraite au-delà de 60 ans, contre 41% qui y sont favorables. 55% se prononcent contre un allongement de la durée de cotisation, 45% pour.

Sur l'idée de «compléter le système de retraites par répartition au moyen de fonds de pension», les avis sont assez partagés, avec 50% de contre et 48% de pour, 2% ne se prononçant pas.

En outre, 95% des sondés sont défavorables à l'idée d'une diminution du niveau des retraites (5% favorables) et 73% sont contre une augmentation des cotisations sociales (27% pour).

Edit : source 20 minutes

Creusons, creusons joyeusement le gouffre des générations actuelles et à venir.

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On se gargarise sur les générations futures et après ça parle de solidarité intergénérationelle alors qu'on a un passif implicite (si on passait à la capitalisation) de je ne sais combien de fois le pib, ou de générosité tout court alors qu'un type au Smic quand il prendra sa retraite aura perdu 250 000 euros par rapport à ce que lui aurait rapporté une retraite en capitalisation sachant que seul les plus riche pourront épargner pour se prémunir contre la faillite certaine du sytème. Je ferai tout ce qui possible pour ne jamais cotiser 1 centime à leur foutu schéma de Ponzi puant…et ça fait la morale aux financier. Just :icon_up:.

PS : ça fait du bien

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Je reprends du début, pour mettre l'accent sur le coté financier du probleme.

Admettons que la valeur des OAT (et autres BTAN et autres BTF, ne les oublions pas, je les aime bien pour avoir travaillé dessus) chute et que le marché ne soit plus en état de bouffer de l'OAT au rythme actuel.

Je trouve qu'il y a la plusieurs points. D'abord la valeur des OAT ne m'affolerait pas tant que ca. Cette valeur, en cas de chute, incluerait des éléments spéculatifs (le risque croissant de faillite), et donc cette valeur pourrait remonter aussi vite qu'elle est descendu (façon CAC 40 par temps trouble).

Plus emmerdante est la capacité de l'Etat français a survivre sans son cash hebdomadaire bien frais… Qui sait combien de temps l'Etat français survivrait? Combien de temps il pourrait payer ses fonctionnaires? et les retraites? et rembourser sa dette au fil de l'eau, car sinon j'imagine qu'on est effectivement sur une catastrophe financière sans précédent, si l'Etat ne rembourse plus ses OAT, précisément.

Bref, je me dis que je ne m'en fais pas pour la valeur des OAT, mais je ne sais pas si l'Etat tiendrait beaucoup plus longtemps que Northern Rock.

Si vous le savez ca m'intéresse. Ont-ils développé des scénarios de crise a Bercy? Sont ils capables de geler toutes les dépenses, sauf celles qui signifieraient la faillite de fait, en un temps record.

J'imagine que si des cranes d'oeuf bossent sur ce scénario, ils le font discrètement!

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