Aller au contenu

Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres


Nick de Cusa

Messages recommandés

Au fait je ne m’appelle pas Jean Louis dans la vie de tous les jours, (mes parents m'ont épargné cet affront huhu) c'est juste que je suis mauvais pour trouver des pseudos donc par voie de conséquence...

Lien vers le commentaire

 

Les bases de la domination étatique et de la soumission publique

 

Par Robert Higgs

Lundi 28 Avril 2014

 

La familiarité peut en effet, comme le dit le dicton, engendrer le mépris, mais il peut aussi entraîner une sorte de somnolence. Les gens qui n'ont jamais connu qu'un certain état des choses - même quand cet état des choses est extrêmement problématique - ont tendance à ne rien remarquer du tout, à ne rien soupçonner, ils sont pour ainsi dire comme des somnambules. Telle est la situation de l'homme moderne par rapport à l’État. Ils l'ont toujours vu sous le même angle, et ils le prennent totalement comme un acquis, le considérant comme ils opinent sur le temps qu'il fait : s'il pleut ou fait beau, s'il y aura des éclairs ou des brises printanières apaisantes ; l’État est toujours là, comme un aspect de la nature elle-même. Même lorsque qu'il s'avère destructeur, ses exactions sont admises comme des "actes de Dieu".

 

Nous sommes lié à l’État à travers ce somnambulisme non pas parce que cela est inscrit dans nos gènes, mais parce que nos conditions de vie et de un long conditionnement historique à vivre sous la domination de l'État nous prédisposent à réagir de cette manière inconsciemment. Les gens qui ont vécu dans d'autres circonstances, néanmoins, ont réagi très différemment. Ce n'est que lorsqu'une population adopte l'agriculture et la sédentarité qu'elle se montre vulnérable à la domination de l’État. A l'époque l'humanité ne s'organisait qu'en bandes de chasseurs et de cueilleurs, la fondation d'un État était impossible : les gens n'avaient que peu ou pas de biens non périssables à titre de richesse qui pouvait être pillée, et si quelqu'un tentait d'imposer sa domination comme l’État actuelle sur la bande à laquelle il appartenait, ses membres s’enfuyaient tout simplement, mettant ainsi autant de distance entre eux et les exploiteurs que possible pour échapper à la prédation de l’État. (Voir, par exemple, l’analyse récente de James C. Scott intitulée : The Art of Not Being Governed: An Anarchist History of Upland Southeast Asia)

 

Cependant, durant les 5.000 à 10.000 dernières années, pour la quasi-totalité des habitants de la planète, l’État a existé comme un prédateur omniprésent et agresseur des droits de l'homme. Son pouvoir de dominer et de piller s'étayait et s'appuie toujours sur son exploitation habile de la peur des gens, dont beaucoup étaient et sont associés à l’État lui-même, quant aux menaces pesants sur leur vie et leur intégrité physique. Dans cet état de fait, presque l'intégralité de la population a fini par devenir incapable de même imaginer de vivre sans État.

 

Pour les rares exceptions qui ont réussi à s'extirper de cet état d'aveuglement par rapport à l’État, deux questions principales se précipitent dans leur esprit :

 

1) Qu'est ce que ces gens - les pivots centraux de l'État, sa garde prétorienne, ses lèche-bottes, et ses supporters du secteur privé - pensent ils qu'ils sont pour nous traiter comme ils le font ?

 

2) Pourquoi la quasi-totalité d'entre nous s’accommode de ce traitement scandaleux ?

 

Ces questions peuvent facilement former - et ont en effet déjà formé - le cœur de nombreux livres, articles et manifestes. Bien que rien, même pas l'approche d'un consensus n'ait émergé, il semble assez clair que les réponses à la question (1 ont beaucoup à voir avec la forte prévalence des gens malintentionnés, arrogants avec un avantage comparatif en terme de violence et pour berner leurs victimes. Face au choix fondamental entre ce que Franz Oppenheimer appelait les moyens économiques d'obtenir la richesse (par la production et l'échange) et les moyens politiques (par le vol et l'extorsion de fonds), les membres des classes dirigeantes ont opté résolument pour la seconde. Et c'est en vertu de ce choix que le pape Grégoire VII (1071-1085), chef de la capitale révolution papale qui a commencé pendant son pontificat et a suivi son cours sur une période de près de cinquante ans (voire plus en Angleterre), n'a pas mâché ses mots quand il a écrit (cité par Harold Berman): "Qui ne sait pas que les rois et les princes tirent leurs origines d'hommes ignorants Dieu et qui ne s'élèvent au-dessus de leurs camarades que par l'orgueil, le pillage, la trahison, l'assassinat, - bref, par tout type de crime - à l'instigation du diable, le prince de ce monde, qui aveugle les hommes par leur cupidité et les rend intolérant dans leur audace." Il est possible, bien sûr, que certains dirigeants politiques croient sincèrement qu'il y ait une base juste légitimant leur domination sur leurs semblables - de nos jours surtout via la conviction qu'une victoire électorale est équivalent à l'onction divine - mais aucune de ces tromperies ne modifient la réalité de leur situation.

 

Quant à savoir pourquoi nous nous soumettons aux outrages de l'État, les réponses les plus convaincants ont à voir avec la peur de l'État (et de nos jours, pour beaucoup, la peur des responsabilités personnelles également), avec l'appréhension de se distinguer de la masse lorsque d'autres victimes ne voudront prendre le risque d'unir leurs forces avec ceux qui résistent et, probablement la plus importante raison, avec l'"hypnose" idéologique (comme Léon Tolstoï l'a caractérisé) qui empêche la plupart des gens d'être en mesure d'imaginer la vie sans Etat ou de comprendre pourquoi la demande d'immunité intrinsèque de l'Etat vis à vis de la morale qui lie tous les êtres humains est une pure sottise. Si une personne ordinaire ne peut moralement assassiner ou voler une autre, aucun individu composant l’État ne le peut; et, bien sûr, les particuliers ne peuvent pas déléguer de droits à voler ou assassiner à l’État parce qu'ils n'ont pas ces droits au préalable. Comme Tolstoï, de nombreux auteurs ont reconnu que les classes dirigeantes travaillent très dur pour imprégner leurs victimes d'une idéologie qui sanctifie l’État et ses actions criminelles. À cet égard, on se sent obligé de convenir que de nombreux États ont historiquement été étonnamment talentueux dans cette voie. Ainsi, sous les nazis, le citoyen Allemand lambda pensait qu'il était libre, tout comme aujourd'hui les Américains pensent qu'ils sont libres. La capacité de l'idéologie a borné l'esprit des citoyens et les incliner vers le syndrome de Stockholm semble avoir peu de limites, même quand un régime tel que celui de l'URSS, qui a verrouillé sa population dans une pauvreté persistante, poursuivait ses tentatives d’enchantement idéologique avec des retours sur investissement de plus en plus faibles.

 

Ainsi, une astucieux combinaison de force arrogante et d'insolente fraude peut être considérée comme les ingrédients principaux que l’État emploie dans ses efforts multiformes pour induire la somnolence de ses victimes. Bien sûr, quelques actes de cooptation ajoutent un piquant essentiel au mélange, et ainsi tous les États effectuent de légers efforts redistributifs aux victimes dont ils ont arraché une partie de leur propriété. Pour ce "don" gracieux, ils deviennent généralement très reconnaissants.

 

Article également publié dans The Beacon.

 

Je vous conseil de vérifier la traduction de la partie en rouge.

L'article original est celui ci.

Lien vers le commentaire

La phrase est : to understand why the state’s claim to intrinsic immunity from the morality that binds all other human beings is the purest bunk. C'est le passage en gras qui me chiffonne mais ta traduction me semble juste. Du moins, elle va dans le sens de l'argumentation de l'auteur.

Lien vers le commentaire

Je vous conseil de vérifier la traduction de la partie en rouge.

L'article original est celui ci.

 

Il y a le logo CC by en bas de https://mises.org et https://mises.org/about (ça me semble récent ?)

... mais pas en bas de l'article lui-même.

J'ai regardé ça, car je repiquerais bien l'article pour uplib.fr une fois qu'il aura fait sa vie sur CP, enfin si le traducteur et CP sont d'accord ?

Lien vers le commentaire

Propos offensants

Peut-on encore dire ce qu’on pense ? Oui, mais le marché libre pourrait vous punir.

La semaine dernière, quand la NBA a viré l’entraîneur raciste Donald Sterling, certains ont dit: « Mais, et la liberté d’expression ? Peut-on encore dire ce qu’on pense ? » La réponse est: oui, on peut. Mais le marché libre pourrait bien vous punir. En Amérique aujourd’hui, c’est le marché qui pénalise vertement les racistes.

Cette punition n’est pas de la « censure ». La censure est quelque chose que seul un gouvernement peut faire. Les écrivains disent souvent que leurs éditeurs les censurent. Mais ce n’est pas de la censure: c’est de l’édition.

Il n’y a pas de problème si la NBA - ou n’importe quelle autre entité privée - souhaite restreindre la liberté de parole sur son propre domaine. Le public des matchs ou les gens qui travaillent pour la NBA consentent préalablement à ces règles. De même, Fox est libre de me virer si ce que je dis ne leur plaît pas. C’est le marché en action, par l’expression des préférences des propriétaires et des clients.

Mais il est crucial que le gouvernement n’ait pas la capacité de nous faire taire. Nous avons beaucoup d’entreprises, d’universités et de clubs sportifs. Si l’un d’eux nous ordonne de « nous taire », nous pouvons toujours aller ailleurs. Par contre il n’y a qu’un seul gouvernement, qui peut nous prendre notre argent et nos libertés. Tout ce qu’une entreprise peut, c’est refuser de faire affaire avec moi, ce qui m’oblige à m’adresser à un concurrent. Le gouvernement, lui, peut m’interdire de faire affaire avec qui que ce soit.

Bien sûr, le gouvernement n’admet jamais causer du tort. Partout dans le monde, chaque fois qu’un gouvernement se met à censurer, il prétend le faire pour protéger le public. Mais en punissant ceux qui critiquent les politiciens, il ne fait que se protéger lui-même.

C’est pour cela que les Fondateurs ont donné à l’Amérique le Premier Amendement, une interdiction formelle faite au gouvernement de « restreindre la liberté d’expression ». Mais je me demande si les jeunes avocats d’aujourd’hui approuveraient le Premier Amendement si sa ratification devait avoir lieu de nos jours.

Il y a un nouveau commandement à l’université d’aujourd’hui: « Tu ne feras point de mal aux autres avec des mots. » Les étudiants ont pour ordre de ne pas offenser. A l’Université de Wake Forest, par exemple, les étudiants ne peuvent pas poser d’affiche ou de messages pouvant être jugés « raciste, sexiste, obscène ou injurieux ».

L’objectif poursuivi est noble: maintenir un environnement plus agréable. Mais qui décide la limite de « dommage » qu’il est permis d’infliger ? Récemment, un enseignant de second cycle en Caroline du Nord a été condamné à suivre une formation à la sensibilité après avoir expliqué à ses élèves le sens du mot « niggardly » (NdT: ce terme peut se comparer à l’expression « faire son Juif »). Quand le pouvoir de censure est dans les mains des gens les plus facilement offensés, il devient sans limite.

Il y a quelques années, j’ai demandé aux élèves de Droit à l’Université de Seton Hall s’il devrait y avoir des limitations imposées au Premier Amendement. Beaucoup préconisèrent d’exclure de sa protection les « propos haineux ».

« Il n’y a aucune valeur dans la parole de haine » m’a dit un futur avocat. « Nous devons réglementer le fait de brûler les drapeaux, et les blasphèmes » m’a dit un autre. Un élève voulait interdire aux entreprises toute expression politique, et un autre trouvait acceptable de mettre en prison ceux qui produisent des vidéos de scènes de chasse.

C’est seulement après avoir sorti une copie de la Constitution et y avoir ajouté leurs « exceptions » que l’un d’eux s’est exclamé « On est allé trop loin ! »

Alors, est-ce que la liberté d’expression nous condamne à devoir subir les propos haineux dans la sphère publique ? Non.

Je les combattrai en les dénonçant publiquement, en argumentant contre, en boycottant celui qui s’y adonne. C’est ce que les employés de la NBA et leurs clients ont exigé, et ils ont été satisfaits rapidement.

Ce qui m’a convaincu que tout propos devrait être légal c’est le livre « Kindly inquisitors: the new attacks on free thought » de Jonathan Rauch (Les inquisiteurs bien-intentionnés: les nouvelles attaques contre la libre pensée). Il y explique comment le savoir augmente par le débat.

Rauch est gay. Dans une postface ajoutée par la suite, il raconte comment le monde a changé pour les gens comme lui. Il y a vingt ans, « les américains gay ne pouvaient pas travailler pour le gouvernement, obtenir une accréditation de sécurité, servir dans l’armée … étaient arrêtés pour avoir fait l’amour, même dans leur propre foyer … battus et assassinés en pleine rue, piégés et enlevés par la police par caprice. »

Tout cela a changé en seulement deux décennies, dit-il, parce qu’il y avait débat. Les gays n’avait « aucun pouvoir politique, rien que la force de nos arguments. Mais dans une société où l’échange libre est la loi, cela a suffi. »

Combattez l’intolérance avec plus de liberté d’expression.

Lien vers le commentaire

A ce propos, l'article n'est vraiment pas simple à traduire, il faudrait que vous le relisiez avant de le publier.

Je me prends la tête dessus pour vous rendre une traduction de qualité mais là c'est vraiment chaud...

Lien vers le commentaire

 

London Cops Begin Body Cameras Trial

Matthew Feeney|May. 9, 2014

Pour le second article, il pourrait être pertinent de faire un "Lu ailleurs"/"Brève" avec appel aux bonnes volontés pour la traduction. Qu'en pensez-vous?

Lien vers le commentaire

 

Les eurosceptiques sont sous la menace de tout perdre.

 

Vendredi 2 mai 2014

 

David Cameron n'aurait pas pu être plus catégorique. « Je ne continuerais pas d'être Premier ministre à moins d'avoir la garantie absolue que ce référendum ira de l'avant sur une base de choix dedans/dehors », a t’il annoncé dans une conversation téléphonique ce dimanche.

Il a, en d'autres termes, crée un référendum en faisant du retrait de l'UE une condition de sa participation dans une future coalition. Rien en ce qui concerne la défense ou la fiscalité ou le système de vote : l'Europe.

 

Maintenant, vous pourriez répondre en applaudissant au dessus de vos oreilles et crier « Nah-nah-nah, on ne peut vous entendre ». Ou vous pourriez exprimer le même sentiment à la façon dont les gens à un peu plus intelligents le font parfois, en disant : «Vous ne pouvez croire au moindre mot prononcé par tout politicien ». Vous pourriez enfin - et je sens que certains de mes commentateurs réguliers ont déjà des démangeaisons rien qu'à y penser - commencer à parler de "la fonte de Dave". (Cast-Iron Dave)

Si vous partez du principe que tout ce qu'un politicien profère est un mensonge, par définition, je ne vais pas parvenir à vous convaincre. Mais je vais vous demander de réfléchir sur les actions, et pas seulement les mots, du Parti conservateur. Chaque député conservateur a voté pour un référendum « dedans/dehors » en Juillet. Les Travailleurs et les Libéraux Démocrates, après avoir discuté du projet de loi, étaient trop lâches pour voter contre dans la Chambre des Communes, et l'ont tué tranquillement dans la Chambre des Lords. Mais si un député conservateur a assez d'audace au cour du scrutin du projet de loi à la future initiative parlementaire, celui ci sera réintroduit et, le cas échéant, soumis à la loi du Parlement.

 

Le projet de loi énonce ce que sera l'électorat (les personnes pouvant voter aux élections générales ainsi que les citoyens de Gibraltar - l'autre territoire britannique dans l'UE), ainsi que la façon dont la question apparaîtra sur le bulletin de vote (« Pensez-vous que le Royaume-Uni doit être membre de l'Union européenne ? ") Encore une fois, si vous êtes inquiet que les résidents de l'UE puissent être affranchis, ou la question chargés, vous n'avez pas à prendre la parole de n'importe qui en considération : vous pouvez lire la législation.

 

Qu'en est il des accusations dont nous avons brisé les promesses dans un référendum? C'est une initiative justifiée de se jeter sur Gordon Brown, qui s'esquiva sur l'engagement des travaillistes pour un référendum sur le traité de Lisbonne en affirmant qu'un changement de nom aurait été inutile. Une plainte peut également être portée, avec force, contre Nick Clegg, qui s'est battu aux dernières élections en promettant un sondage dedans / dehors, mais a depuis remué ciel et terre pour l'empêcher.

 

Quand il s'agit des conservateurs, cependant, il n'est que juste d'être précis à propos de la chronologie. À l'exception de quelques absents, chaque député conservateur a voté pour un référendum sur le traité de Lisbonne. Lorsque le vote a été perdu, et le traité ratifié, le parti a annoncé qu'il ne demanderait pas a posteriori un référendum sur quelque chose qui avait déjà été adopté.

 

Cette décision était une erreur terrible, et a sans doute coûté au parti une majorité absolue l'année suivante. Je le pensais inconcevable, et le rejet du front européen devint un signe de protestation. Mais une erreur n'est pas la même chose qu'un mensonge. Un mensonge aurait été de lutter contre l'élection de 2010 en promettant un référendum, puis de revenir sur ses propos plus tard, à la Clegg. C'est précisément parce qu'il ne voulait pas que les gens se sentent trompés que David Cameron a annoncé la nouvelle politique bien avant la campagne électorale.

 

Je me rends compte que cette histoire a peut-être dépassé le point de correction: l'idée que les conservateurs aient promis un référendum à la dernière élection est en quelque sorte lui-même logé dans beaucoup d'esprits. C'est paradoxal que, des trois partis de Westminster, celui qui est le plus fréquemment accusé de mentir sur un référendum est le seul qui ne l'a pas fait.

Ceci importe, notamment parce que beaucoup de ceux qui protestent d'être privé d'un vote ne semblent pas particulièrement intéressés de gagner. Et il pourrait être à notre portes très bientôt.

Pourquoi supposer qu'un Coalition réélu attendrait jusqu'en 2017? Si Clegg a accepté un référendum dedans / dehors - et il n'est pas crédible que le premier ministre se soit exprimé comme il l'a fait ailleurs - il a probablement insisté pour qu'il soit tenu tôt, afin d'éviter l'impopularité à mi-parcours qui afflige tout gouvernement.

Mon souci est que si la campagne du "Non" est dominé par l'Ukip, et se concentre sur la question de l'immigration, il perdra. Je ne blâme pas l'Ukip pour galvaniser ses voix; mais presque rien de ce qu'il énonce séduits les électeurs indécis sur l'adhésion à l'UE. D'où le paradoxe que plusieurs politologues ont observé: le meilleur sont les résultats de l'UKIP dans les sondages, le pire est le soutien pour la sortie de l'Europe.

 

Le cas de l'indépendance doit être encourageant, porteur d'optimisme, internationaliste. Nous devons expliquer pourquoi l'UE est superflu face à l'avancée technologique, pourquoi cela n'a plus de sens d'être pris au piège dans une union douanière à la baisse. Ce n'est pas que l'UKIP se trompe sur l'immigration: de toute évidence, nous ne devrions pas exclure des professionnels hautement qualifiés provenant de l'extérieur de l'UE afin de libérer de l'espace pour les migrants non qualifiés de l'intérieur. Mais cela ne peut être le message principal. Nous avons besoin d'une campagne du "Non" qui fait appel aux électeurs de gauche, de droite et du centre, les enfants d'immigrés, les Écossais, des travailleurs à col blanc du secteur public aux étudiants. Nous avons besoin d'évoquer la vision d'une Grande Bretagne à l'envergure mondiale, intéressée et impliquée dans les affaires de tous les continents, y compris en Europe.

Avant tout, nous devons nous assurer que nous obtenons un tel référendum; et cela signifie de soutenir un parti qui peut le délivrer.

 

Voila le texte, comme je vous ai dit il est à réviser.

La source : http://blogs.telegraph.co.uk/news/danielhannan/100269924/eurosceptics-are-in-danger-of-losing-everything/

Lien vers le commentaire

Pour le second article, il pourrait être pertinent de faire un "Lu ailleurs"/"Brève" avec appel aux bonnes volontés pour la traduction. Qu'en pensez-vous?

perso oui,

la seule fois où on l'a fait, ça avait marché.

 

ça vaudrait le coup de grossir l'échantillon !

 

 

Lien vers le commentaire

Voila le texte, comme je vous ai dit il est à réviser.

La source : http://blogs.telegraph.co.uk/news/danielhannan/100269924/eurosceptics-are-in-danger-of-losing-everything/

 

Absolument relire et relire parce que là c'est vraiment très éloigné du texte et sans aucun sens parfois...

 

J'ai tout repris mais ça m'a pris une heure :

 

 

David Cameron n'aurait pas pu être plus catégorique : « je ne continuerai pas à être Premier ministre à moins d'avoir la garantie absolue que ce référendum se fera avec le choix entre deux options : dans l'UE/hors de l'Europe », a t’il annoncé dans une conversation téléphonique ce dimanche.

Dans les faits, cela revient à faire du référendum sur la sortie de l'UE une condition de la participation du parti conservateur à toute future coalition. Rien en ce qui concerne la défense, la fiscalité ou le système de vote : juste l'Europe.

Maintenant, vous pourriez répondre en vous bouchant les oreilles et crier « Nah-nah-nah, on ne peut vous entendre ». Ou vous pourriez exprimer le même sentiment à la façon dont les gens à un peu plus intelligents le font parfois, en disant : «vous ne pouvez croire au moindre mot prononcé par tout politicien ». Vous pourriez enfin - et je sens que certains de mes commentateurs réguliers ont déjà des démangeaisons rien qu'à y penser - commencer à parler de Cast-Iron Dave (NdT ; en référence à la Cast-Iron guarantee donnée par David Cameron déjà sur l'Europe. Voir cet article).

Si vous partez du principe que tout ce qu'un politicien profère est un mensonge, par définition, je ne vais pas parvenir à vous convaincre. Mais je vais vous demander de réfléchir sur les actions, et pas seulement les mots, du Parti conservateur. Chaque député conservateur a voté pour un référendum « in or out » en juillet. Les Travaillistes et les Libéraux Démocrates, après avoir discuté du projet de loi, étaient trop lâches pour voter contre à la Chambre des Communes, et l'ont tué tranquillement à la Chambre des Lords. Mais si un député conservateur a assez d'audace au cour du scrutin du projet de loi à la future initiative parlementaire, celui ci sera réintroduit et, le cas échéant, soumis à la loi du Parlement.

Le projet de loi précise qui pourra voter (les personnes pouvant voter aux élections générales ainsi que les citoyens de Gibraltar - l'autre territoire britannique dans l'UE), ainsi que la façon dont la question apparaîtra sur le bulletin de vote ("Pensez-vous que le Royaume-Uni doit être membre de l'Union européenne ?"). Encore une fois, si vous êtes inquiets que les résidents de l'UE au Royaume-Uni puissent voter, ou la question puisse être changée, ne vous fiez pas uniquement à cet article et aller directement à la source : vous pouvez lire ici le texte.

Qu'en est-il des accusations de promesse de référendum non tenues dans le passé ? C'est une accusation justifiée envers Gordon Brown, qui s'esquiva sur l'engagement des travaillistes pour un référendum sur le traité de Lisbonne en affirmant qu'un changement de nom aurait été inutile. Elle est également justifiée, avec force, contre Nick Clegg, qui s'est battu aux dernières élections en promettant un sondage in or out, mais qui a depuis remué ciel et terre pour l'empêcher.

Quand il s'agit des conservateurs, cependant, il n'en a pas été ainsi, comme on peut le voir avec la chronologie des événements passés : à l'exception de quelques absents, chaque député conservateur a voté pour un référendum sur le traité de Lisbonne. Lorsque le vote a été perdu, et le traité ratifié, le parti a annoncé qu'il ne demanderait pas un référendum a posteriori sur quelque chose qui avait déjà été adopté.

Cette décision était une erreur terrible, et a sans doute coûté au parti une majorité absolue l'année suivante. Cette décision était inconcevable pour moi, et a motivé ma sortie du PPE. Mais une erreur n'est pas la même chose qu'un mensonge. Un mensonge aurait été de lutter contre l'élection de 2010 en promettant un référendum, puis de revenir sur ses propos plus tard, comme Nick Clegg. C'est précisément parce qu'il ne voulait pas que les gens se sentent trompés que David Cameron a annoncé la nouvelle politique bien avant la campagne électorale.

Je me rends compte que l'idée fausse du contraire est pourtant présente chez beaucoup : que les conservateurs aient promis un référendum à la dernière élection est une idée ancrée profondément dans beaucoup d'esprits. C'est paradoxal que, des trois principaux partis du pays, celui qui est le plus fréquemment accusé de mentir sur un référendum est le seul qui ne l'a pas fait.

Ceci importe, notamment parce que beaucoup de ceux qui s'insurgent pour être privé d'un vote sur l'Europe ne semblent pas particulièrement intéressés de gagner. Et il pourrait être à notre porte très bientôt.

Pourquoi supposer qu'un Coalition réélue attendrait jusqu'en 2017 pour l'organiser ? Si Nick Clegg a accepté un référendum in or out - et il est improbable que le premier ministre se soit exprimé comme il l'a fait sans l'accord de Clegg - il a probablement insisté pour qu'il soit tenu tôt, afin d'éviter l'impopularité à mi-parcours qui afflige tout gouvernement.

Mon souci est que si la campagne du "Non" est dominé par UKIP et se concentre sur la question de l'immigration, le camp du out perdra. Je ne blâme pas UKPI pour tenter de maximiser ses voix; mais presque rien de ce que  ce parti défend ne séduit les électeurs indécis sur l'adhésion à l'UE. D'où le paradoxe que plusieurs politologues ont observé : plus élevé seront les résultats de l'UKIP dans les sondages, plus bas sera le soutien à la sortie de l'Europe.

L'argument pour la sortie de l'UE doit être porteur d'optimisme, internationaliste. Nous devons expliquer pourquoi l'UE est superflu face à l'avancée technologique, pourquoi cela n'a plus de sens d'être pris au piège dans une union douanière sur le déclin. Ce n'est pas que UKIP se trompe sur l'immigration : de toute évidence, nous n'avons pas besoin refuser les travailleurs hautement qualifiés provenant de l'extérieur de l'UE et d'accepter automatiquement les immigrants non qualifiés de l'intérieur de l'UE comme nous le faisons aujourd'hui. Mais cela ne peut être le message principal. Nous avons besoin d'une campagne du "Non" qui fasse appel aux électeurs de gauche, de droite et du centre, aux enfants d'immigrés, aux Écossais, aux travailleurs à col blanc du secteur public, aux étudiants. Nous avons besoin d'évoquer la vision d'une Grande Bretagne à l'envergure mondiale, intéressée et impliquée dans les affaires de tous les continents, y compris en Europe.

Avant tout, nous devons nous assurer que nous obtenons un tel référendum; et cela signifie de soutenir un parti qui peut le délivrer.

Lien vers le commentaire

Absolument relire et relire parce que là c'est vraiment très éloigné du texte et sans aucun sens parfois...

 

J'ai tout repris mais ça m'a pris une heure :

 

Je suis navré d'en arrivé là.

C'est la première fois qu'un texte me gêne autant à traduire.

 

Lien vers le commentaire

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant
×
×
  • Créer...