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Cloud computing


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"Cloud français" : le projet Orange-Thales reçoit 75 millions d'euros de l'Etat

«L'Etat, via le Fonds national pour la société numérique, a officialisé son investissement de 75 millions d'euros dans le projet de "cloud computing" porté par Orange et Thalès pour stocker les données informatiques stratégiques françaises, au terme d'une série de rebondissements.»

http://www.boursoram…d145f360372ef32

D'abord, ça fait 75 millions d'euros supplémentaires pris au contribuable (bon ok en fait c'est payé grace à la dette mais bon il faudra la payer tôt ou tard) et investis par l'Etat comme si l'Etat savait mieux que le contribuable où il doit placer son argent.

Ensuite, vous en pensez-quoi du cloud computing, vous ??

Moi perso j'y vois au mieux un effet de mode, au pire une tentative pour recentraliser internet.

Y'a peut-être un truc qui m'échappe, par exemple en termes de qualité de service qui ne peut pas être procurée par des systèmes P2P gérés par des amateurs, mais quand même… Pour moi tout ce foin autour du cloud est extrêmement douteux.

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Ensuite, vous en pensez-quoi du cloud computing, vous ??

Beaucoup de bullshit et de mode autour d’une véritable innovation qui n’a strictement aucun rapport avec les nuages : la transformation de la façon d’acheter l’infrastructure technique d’un projet et le passage du mode cathédrale a l’infrastructure just-in-time.

  • Avant le 'cloud' : Tu fait tes specs, tu fait tes pronostics de volumétrie, tu fait tes simulations plus ou moins savantes, tu demande un devis pour ton infrastructure, des tas de bureaucrates gens passent du temps a te faire un devis plus ou moins transparent sur la structure de cout, tu poireaute 6 mois que tu transforme en 2 mois en hurlant comme un putois que chaque minute de retard cause le mauvais gout du beaujolais, le cancer, tue des bébés chats, et fait perdre du business et que Dieu en personne te demande toutes les 5 minutes pourquoi tu n’a pas livré et tu dit que c’est la faute aux gens de l’infra qui sont des tocards.

  • Avec l’IAAS : Tu fait tes specs, tu fait en sorte que ton machin soit scalable sur les axes ou tu le pense nécessaire, tu spécifie l’infrastructure minimale pour faire tourner ton bousin, tu clique sur des machins, tu livre, Dieu t’aime, les chatons sont kro-mignons, c’est une super année pour le sauternes, et Dieu t’a promis un gros bonus (et tu l’a cru, tocard !).

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C'est pas Gallica qui a pris la relève ?

Gallica était pré-existante.

Ensuite, vous en pensez-quoi du cloud computing, vous ??

L'informatique fonctionne par cycles. Les gros main-frames qui calculent avec les petits terminaux passifs qui ne font qu'afficher ça a déjà existé dans les années 70. On était en mode texte, ça passait sur les modems dont on calculait la vitesse en bauds (pas en méga ni même en kilos, hein !).

Interfaces graphiques + multimédia. Ce n'est plus possible de décentraliser. On passe du minicomputer au microcomputer. La puissance de calcul et d'affichage (ça reste relatif, mais mettons nous à l'époque) permet de faire en local ce qui ne passe plus sur le réseau (et puis soyons réalistes, les gens aiment jouer, faire du dilettantisme, un peu de bureautique, mais beaucoup de medias sur leur machines, alors que les institutionnels préfèrent écraser des chiffres et afficher des reports dans des cases bien carrées pas sexys).

Le réseau permet maintenant d'à nouveau déporter l'environnement vers de gros serveurs, et de garder un affichage léger sous la main. On va aller vers le smartphone dans la poche, qui sert à s'autentifier sur le réseau et à garder une session de travail, qu'on va docker sur les terminaux légers qui seront disponibles chez les gens ou dans les lieux publics.

Puis on va passer à un autre paradigme informatique, avec interprétation des gestes de l'utilisateurs, de la voix, du regard, des informations neuronales (utilisation des BCIs), et là à nouveau on va congestionner le réseau, et on aura donc un retour du calcul en local, avec des périphériques qui vont faire du "gros" calcul portés par l'utilisateurs. Puis l'innovation amènera un autre réseau surdimensionné qui permettra à nouveau de déporter ça sans latence.

Le nuage, c'est du vent.

Techniquement, ce n'est pas de l'eau ?

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"Cloud français" : le projet Orange-Thales reçoit 75 millions d'euros de l'Etat

Le cloud français est donc foutu.

Beaucoup de bullshit et de mode autour d’une véritable innovation qui n’a strictement aucun rapport avec les nuages : la transformation de la façon d’acheter l’infrastructure technique d’un projet et le passage du mode cathédrale a l’infrastructure just-in-time.

  • Avant le 'cloud' : Tu fait tes specs, tu fait tes pronostics de volumétrie, tu fait tes simulations plus ou moins savantes, tu demande un devis pour ton infrastructure, des tas de bureaucrates gens passent du temps a te faire un devis plus ou moins transparent sur la structure de cout, tu poireaute 6 mois que tu transforme en 2 mois en hurlant comme un putois que chaque minute de retard cause le mauvais gout du beaujolais, le cancer, tue des bébés chats, et fait perdre du business et que Dieu en personne te demande toutes les 5 minutes pourquoi tu n’a pas livré et tu dit que c’est la faute aux gens de l’infra qui sont des tocards.

  • Avec l’IAAS : Tu fait tes specs, tu fait en sorte que ton machin soit scalable sur les axes ou tu le pense nécessaire, tu spécifie l’infrastructure minimale pour faire tourner ton bousin, tu clique sur des machins, tu livre, Dieu t’aime, les chatons sont kro-mignons, c’est une super année pour le sauternes, et Dieu t’a promis un gros bonus (et tu l’a cru, tocard !).

Bon résumé.

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Évidemment il y a une part de marketing derrière le concept de cloud computing, mais si on fait abstraction de l'effet de mode, je pense quand même que c'est une Étape importante pour l'entrepreneuriat sur internet.

Les offres d'hÉbergement mutualisÉes ont ÉtÉ une Étape importante en permettant à des entreprises qui n'aurait Éventuellement pas ÉtÉ rentables de se crÉer en diminuant la barrière d'entrÉe technique et financière. Par mutualisÉ j'entends aussi le fait d'avoir un serveur qu'on appelle "dÉdiÉ" chez un hÉbergeur. Le cloud est l'Étape suivante : on peut dÉsormais louer du CPU, du stockage, de la bande passante, de la base de donnÉe pratiquement à la carte. Ça permet donc logiquement la crÉation de startups qui n'auraient jamais eu les moyens de dÉmarrer sans une telle offre sur le marchÉ.

Ça lève aussi une barrière importante à la crÉation d'entreprise : plus besoin d'administrateur système et rÉseaux ou de DBA pour dÉmarrer un projet. Et typiquement ce sont des ressources rares sur le marchÉ.

Sinon le cloud franÇais est Évidemment mort-nÉ, surtout avec des compÉtiteurs comme Amazon, Oracle, Microsoft ou Redhat. Donc c'est 75 millions foutus en l'air, mais pas perdus pour tout le monde.

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Si une startup a un problème de budget avec son hébergement, elle a clairement d'autres problèmes. Surtout que le Cloud computing c'est juste renommer ce qu'on appelait les VPS, et le vendre dix fois plus cher (ceci n'est malheureusement pas une exagération).

Ça lève aussi une barrière importante à la crÉation d'entreprise : plus besoin d'administrateur système et rÉseaux ou de DBA pour dÉmarrer un projet. Et typiquement ce sont des ressources rares sur le marchÉ.

Oula, tu te mets le doigt dans l'œuil. Mais oui, je sais très bien que c'est ce qui attire les décideurs pressés vers ce genre de solutions. Quant à ne pas avoir d'administrateur système, c'est déjà dans la culture française, et c'est pas le cloud qui en évitera les conséquences habituelles, c'est même globalement plus complexe à faire correctement.

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Si une startup a un problème de budget avec son hébergement, elle a clairement d'autres problèmes. Surtout que le Cloud computing c'est juste renommer ce qu'on appelait les VPS, et le vendre dix fois plus cher (ceci n'est malheureusement pas une exagération).

Pas d'accord : le VPS c'est juste une solution cheap pour ceux qui ne veulent pas un serveur complet, mais le client reste responsable de ce qu'il installe et du monitoring de son VPS. On peut payer une compagnie pour faire ce travail, mais c'est loin d'être donné, et le peu de cas que j'ai vu en France ne m'ont pas convaincu de la qualité de la prestation (genre le prestataire qui met 2h à réagir alors que la DB ne répond plus).

Dans une solution cloud digne de ce nom (il semble effectivement y avoir des arnaques avec des prix 10 fois plus cher) tous les services comme la DB sont gérés par le prestataire. Ça a aussi un autre avantage : une boîte comme Amazon a les moyens de se payer des experts dans chaque domaine (sécu, DBA, admin sys), chose que ne peut pas se permettre toute entreprise, et a fortiori encore moins une startup.

Oula, tu te mets le doigt dans l'œuil. Mais oui, je sais très bien que c'est ce qui attire les décideurs pressés vers ce genre de solutions. Quant à ne pas avoir d'administrateur système, c'est déjà dans la culture franÇaise, et c'est pas le cloud qui en évitera les conséquences habituelles, c'est même globalement plus complexe à faire correctement.

On dirait qu'on ne parle pas de la même chose : je ne parle pas d'entreprises existantes qui veulent se mettre dans le cloud parceque le décideur à lu dans ZeroUn Informatoc que le cloud va lui permettre de leverager les synergies catalytiques des technologies SKRUT tout en rendant son équipe plus agile :)

Je pense plutôt au cas d'entreprises qui vont pouvoir se créer uniquement en utilisant le modèle de consommation à la carte proposé par le cloud. Mettons un site qui doit supporter des pics de fréquentation énormes : dans un modèle d'hébergement classique il faudrait soit sur-dimensionner la plate-forme pour supporter les pics, soit se retrouver avec un site inutilisable lors des pics. En utilisant une plate forme comme AWS, Ça devient possible de gérer ces pics sans se ruiner en infrastructure dès le lancement du projet.

Mais peut-être aussi que le mot cloud est mal choisi est apporte de la confusion, en fait je préfèrerais le terme d'élastique ou dynamique.

Sinon je n'ai jamais vu d'entreprises sans admin sys, comment est-ce qu'ils font concrètement ? SSII en presta ?

PS :Désolé pour les caractères accentués capitalisés dans mon précédent message, mais je ne sais pas ce qui s'est passé.

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Amazon ne va pas sécuriser tes serveurs. Donc dans le cloud, tu va toujours avoir des serveurs troués et jamais mis à jour, comme dans la boite qui ne veut pas d'admin sys.

Déléguer ça, ça n'a rien, mais absolument rien de nouveau : ça s'appelle l'infogérance. Et Amazon ne le fait pas vraiment.

Ils proposent certains services de base de données, ce qui n'a rien de nouveau non plus en dehors des offres cloud.

On dirait qu'on ne parle pas de la même chose

Non, j'ai très bien vu à quoi tu fais référence. Le problème, c'est que c'est un mythe. Avoir une application capable de fonctionner avec un tas de serveurs, crées dynamiquement, c'est très compliqué. Et peu de gens le font vraiment.

Si tu conçois dès le départ ton application pour fonctionner comme ça, et que tu as des gens super qualifiés, il y a des chances que ça marche. Tout le reste c'est de la blague.

Sinon je n'ai jamais vu d'entreprises sans admin sys, comment est-ce qu'ils font concrètement ? SSII en presta ?

Ils ne font rien et se disent que ça marchera toujours.

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Si tu conçois dès le départ ton application pour fonctionner comme ça, et que tu as des gens super qualifiés, il y a des chances que ça marche. Tout le reste c'est de la blague.

La ou je te rejoins, c'est que si tu a les moyens de recruter un concepteur capable de faire une architecture scalable sur le papier, tu va devoir recruter un BOFH capable de la gérer, qu'elle soit hébergée dans un IAAS ou non.

La réponse a "je n'ai pas les moyens d'avoir des systèmeux compétents et de les laisser faire leur taf", ce n'est pas l'IASS, c'est le PAAS, qui par ailleurs impose l'architecture globale et garantie la scalabilité en échange d'une perte massive de flexibilité, si je devais faire une startup avec des modes d'interaction classiques avec l'utilisateur, je partirait sur de la PAAS pour le time to market, quitte a refaire toute l'infrastructure logicielle et matérielle dans un coin pour quitter la PAAS le plus vite possible pour les fonctions ou la flexibilité est reine (quitte a le garder pour le front-end).

l'IAAS, franchement, c'est pas tant un truc pour startup qu'un truc pour grosse boite ou ça permet d'éliminer d'un gros coup des tas de couches bureaucratiques tout en évitant le syndrome du datacenter 'chocolate factory' (si tu laisse les équipes projet choisir le hardware, tu finit par avoir des dreamcast et des macbooks dans les baies…).

Les gros cloud commerciaux qui marchent, d'ailleurs, sont ceux qui proposent de la PAAS et de l'IAAS et non uniquement de l'IAAS (qui sont en effet en concurrence directe avec les hebergeurs dediés classiques, qui les explosent sur le prix, et vont finir par décrire leur activité comme 'mid cost MAAS' :P).

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Amazon ne va pas sécuriser tes serveurs. Donc dans le cloud, tu va toujours avoir des serveurs troués et jamais mis à jour, comme dans la boite qui ne veut pas d'admin sys.

Je ne comprends pas trop ta critique sur la sécurité d'Amazon : il me semble au contraire que leur plate-forme est bien plus sécurisée que l'infrastructure d'une entreprise dont ce n'est pas la spécialité. Et ils ont des admin sys, beaucoup d'admin sys, et des bons.

Ils proposent certains services de base de données, ce qui n'a rien de nouveau non plus en dehors des offres cloud.

Effectivement ce n'est pas nouveau.

Non, j'ai très bien vu à quoi tu fais référence. Le problème, c'est que c'est un mythe. Avoir une application capable de fonctionner avec un tas de serveurs, crées dynamiquement, c'est très compliqué. Et peu de gens le font vraiment.

Si tu conçois dès le départ ton application pour fonctionner comme ça, et que tu as des gens super qualifiés, il y a des chances que ça marche. Tout le reste c'est de la blague.

Au contraire créer une application web load-balancable c'est pas si compliqué : il suffit de rester 100% stateless, ce qui se fait facilement par exemple en suivant un modèle REST. En plus avec certaines technologies comme PHP, il n'y a quasi pas d'autre choix que de faire comme ça. Et ça pour le coup c'est vraiment pas nouveau, mais alors pas du tout.

Ils ne font rien et se disent que ça marchera toujours.

Un bon gros facepalm…

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La ou je te rejoins, c'est que si tu a les moyens de recruter un concepteur capable de faire une architecture scalable sur le papier, tu va devoir recruter un BOFH capable de la gérer, qu'elle soit hébergée dans un IAAS ou non.

La réponse a "je n'ai pas les moyens d'avoir des systèmeux compétents et de les laisser faire leur taf", ce n'est pas l'IASS, c'est le PAAS, qui par ailleurs impose l'architecture globale et garantie la scalabilité en échange d'une perte massive de flexibilité, si je devais faire une startup avec des modes d'interaction classiques avec l'utilisateur, je partirait sur de la PAAS pour le time to market, quitte a refaire toute l'infrastructure logicielle et matérielle dans un coin pour quitter la PAAS le plus vite possible pour les fonctions ou la flexibilité est reine (quitte a le garder pour le front-end).

l'IAAS, franchement, c'est pas tant un truc pour startup qu'un truc pour grosse boite ou ça permet d'éliminer d'un gros coup des tas de couches bureaucratiques tout en évitant le syndrome du datacenter 'chocolate factory' (si tu laisse les équipes projet choisir le hardware, tu finit par avoir des dreamcast et des macbooks dans les baies…).

Les gros cloud commerciaux qui marchent, d'ailleurs, sont ceux qui proposent de la PAAS et de l'IAAS et non uniquement de l'IAAS (qui sont en effet en concurrence directe avec les hebergeurs dediés classiques, qui les explosent sur le prix, et vont finir par décrire leur activité comme 'mid cost MAAS' tongue.gif).

Mais est-ce que l'IASS peut leverager la MAAS pour créer des synergies avec la PAAS dans un feedback positif de génération de CRASSE ?

:hypocrite:

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Au contraire créer une application web load-balancable c'est pas si compliqué : il suffit de rester 100% stateless, ce qui se fait facilement par exemple en suivant un modèle REST. En plus avec certaines technologies comme PHP, il n'y a quasi pas d'autre choix que de faire comme ça. Et ça pour le coup c'est vraiment pas nouveau, mais alors pas du tout.

Oui, mais non, load-balancable sur le frontal ne signifie en aucun cas scalable, pour avoir une application scalable, il faut au minimum du queuing pour gerer la charge sur les composent backend (donc un middleware de queuing scalable :P) et un datastore qui va faire de son mieux pour scaler plus ou moins linéairement en fonction des contraintes d'integrité et de cohérence, il n'y a pas de regle simple, il faut connaitre le modele fonctionnel de l'application.

Et ensuite, tu va te rendre compte que ton datastore réponds bien au besoin primaire, mais qu'il y a des besoins secondaires qu'il ne fait pas bien, et c'est parti pour les datamarts sur des technos custom, et le datastore de metriques, et les réconciliations, et la data quality.

Et a peine tu a tourné la page de la deuxieme année de startup a succès faite autour d'une super idée et d'une bande de développeurs PHP que tu te prends des failwhale en chaine et ton image high tech et 'always works' se désagrège sous tes yeux, et la, soit y'a un vrai architecte qui viens mettre la dawa avec un énorme bâton et des millions de budget de transformation, soit c'est la défaite totale sur le marché face a une boite qui peut reprendre le business model, mais partir sur une archi mieux pensée dès le départ.

Oui, je sais, je sais, je nerdrage dans le vide, dure semaine…

CoolStoryBro.jpg

Mais est-ce que l'IASS peut leverager la MAAS pour créer des synergies avec la PAAS dans un feedback positif de génération de CRASSE ?hypocrite.gif

LOL, j'ai fait un concours de bullshit bingo avec une senior analyst Gartner hier, et j'ai gagné, bring it on !

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Exactement, sur la plupart des applications, ce n'est pas les frontaux qui coincent, c'est tout ce qui est backend. Lancer des frontaux, ça ne changera rien si c'est le serveur qui fait le reste qui surchargé.

Je ne comprends pas trop ta critique sur la sécurité d'Amazon : il me semble au contraire que leur plate-forme est bien plus sécurisée que l'infrastructure d'une entreprise dont ce n'est pas la spécialité. Et ils ont des admin sys, beaucoup d'admin sys, et des bons.

Comme je l'ai déjà dit il me semble, Amazon ne gère pas les serveurs de ses clients, donc je ne vois pas ce que ça change. Peut-être qu'ils mettent de la poudre verte sur les serveurs ?

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Oui, je sais, je sais, je nerdrage dans le vide, dure semaine…

Je n'osais pas le dire, mais bon :)

Enfin mon propos ce n'est pas tant de dire que la qualité sera supérieure grâce au cloud, mais plutôt qu'on va avoir plus de création d'entreprises. Après tout si on regarde Twitter ça a bien démarré avec une techno pourrite, qui a rencontré plein de problèmes de charge, mais qui a finalement réussi après quelques coups de bâton d'un vrai architecte. Pour moi c'est tout ce qui compte : que plus d'entrepreneurs puissent commencer (baisser la barrière), on fera le tri après :)

LOL, j'ai fait un concours de bullshit bingo avec une senior analyst Gartner hier, et j'ai gagné, bring it on !

Bravo ! :)

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Exactement, sur la plupart des applications, ce n'est pas les frontaux qui coincent, c'est tout ce qui est backend. Lancer des frontaux, ça ne changera rien si c'est le serveur qui fait le reste qui surchargé.

Ben suffit de lancer plus de serveurs de backend…

Comme je l'ai déjà dit il me semble, Amazon ne gère pas les serveurs de ses clients, donc je ne vois pas ce que ça change. Peut-être qu'ils mettent de la poudre verte sur les serveurs ?

Peux-tu être plus explicite s'il te plaît (exemple concret) ?

En même temps si tu pars avec pour objectif la qualité de service de Twitter, tu y arrivera facilement, même avec un datacenter elbonien.

N'empêche que c'est une boîte qui génère de l'emploi et de l'argent. Je n'ai pas vraiment envie d'entrer dans un débat sur la qualité intrinsèque du cloud, mais plus sur les opportunités d'affaire que ça peut offrir.

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Ben suffit de lancer plus de serveurs de backend…

Oui ben justement, c'est pas si simple, sauf à bien y penser avant.

Peux-tu être plus explicite s'il te plaît (exemple concret) ?

Tu as quand même un serveur que tu installe, avec ton application — même si tu utilise certains services d'Amazon, tu as au moins ça a gérer. Ça ne change pas grand-chose par rapport au pas cloud. Je vois pas trop quoi dire de plus.

N'empêche que c'est une boîte qui génère de l'emploi et de l'argent.

Heu, ils perdent de l'argent hein. Leur business model c'est brûler les billets de leur investisseurs.

C'est vraiment pas le bon exemple…

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…, tue des bébés chats, …

je savais que tu allais voter Alf…

bon ceci dit, le cloud computing c'est aussi (et peut etre surtout) une manière d'aller dans la mouvance du tout virtuel. J'en fais toute la journée.

Clairement, il y a du gain de temps puisque tout est physiquement la et que pour deployer une nouvelle zone, bah c'est simple comme un coup de fil…mais qu'on se rassure ITIL veille au grain et surtout au maintien de la bureaucratie.

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Oui ben justement, c'est pas si simple, sauf à bien y penser avant.

Au contraire c'est archi-simple, j'en veux pour preuve que c'est ce qu'on faisait dans la boîte où j'ai débuté. C'est compliqué avec les architectures "modernes" comme J2EE en n-tiers, mais quand tu utilises une plate forme LAMP ça se fait naturellement : un script PHP est par nature stateless. Je suis d'ailleurs assez amusé de voir le monde Java faire du rétro-pédalage en promouvant désormais des architectures REST, après s'être longtemps foutu de la tronche des "script kidies" PHP qui empilaient des machines pour pouvoir scaler.

évidemment ce genre de conception a ses limites, mais pour débuter ça a fait ses preuves.

Tu as quand même un serveur que tu installe, avec ton application — même si tu utilise certains services d'Amazon, tu as au moins ça a gérer. ça ne change pas grand-chose par rapport au pas cloud. Je vois pas trop quoi dire de plus.

Mais c'est une énorme épine du pied que retire Amazon : pas besoin de DBA, d'admin sys, pas besoin de se soucier du backup. C'est typiquement la partie délicate dans l'infrastructure et qui nécessite des compétences pointues pour être bien faite. Sinon effectivement trop de gens pensent que ça va fonctionner tout seul, jusqu'au jour où ils auront un gros pépin (crash sans backup, intrusion dans le réseau) et ils pourront mettre la clé sous la porte.

Après évidemment si l'application est pleine de trous, c'est un autre problème, mais c'est le problème des développeurs pas des admins.

Heu, ils perdent de l'argent hein. Leur business model c'est brûler les billets de leur investisseurs.

C'est vraiment pas le bon exemple…

Certes, il faudrait que j'en trouve un mieux. Instagramm qui se repose sur EC2 ? Bon, honnêtement, je ne sais pas s'ils font de l'argent, mais les patrons doivent être contents :)

http://instagram-engineering.tumblr.com/post/13649370142/what-powers-instagram-hundreds-of-instances-dozens-of

3 admins pour un service de cette taille là… inimaginable en hosting classique.

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Beaucoup de bullshit et de mode autour d’une véritable innovation qui n’a strictement aucun rapport avec les nuages : la transformation de la façon d’acheter l’infrastructure technique d’un projet et le passage du mode cathédrale a l’infrastructure just-in-time.

  • Avant le 'cloud' : Tu fait tes specs, tu fait tes pronostics de volumétrie, tu fait tes simulations plus ou moins savantes, tu demande un devis pour ton infrastructure, des tas de bureaucrates gens passent du temps a te faire un devis plus ou moins transparent sur la structure de cout, tu poireaute 6 mois que tu transforme en 2 mois en hurlant comme un putois que chaque minute de retard cause le mauvais gout du beaujolais, le cancer, tue des bébés chats, et fait perdre du business et que Dieu en personne te demande toutes les 5 minutes pourquoi tu n’a pas livré et tu dit que c’est la faute aux gens de l’infra qui sont des tocards.

  • Avec l’IAAS : Tu fait tes specs, tu fait en sorte que ton machin soit scalable sur les axes ou tu le pense nécessaire, tu spécifie l’infrastructure minimale pour faire tourner ton bousin, tu clique sur des machins, tu livre, Dieu t’aime, les chatons sont kro-mignons, c’est une super année pour le sauternes, et Dieu t’a promis un gros bonus (et tu l’a cru, tocard !).

Très bon résumé. Je dirais quand même pour la petite nuance, que sur le long terme j'imagine qu'une entreprise aura intérêt à avoir sa propre infrastructure. Mais au moins elle aura eu la possibilité d'évaluer ses coûts et ses besoins réels.

Il ne faudrait pas oublier non plus dans tous cela la succès du SaaS, des services tels que Google Apps ou Office en ligne vont avoir un succès fou quand les gens auront compris que collaborer à plusieurs sur un même doc n'implique pas de se l'envoyer 200 fois par e-mail.

Je me rappel de ma fac ou une secrétaire avait fait tomber le serveur mail en envoyant une image de taille A0 d'une poster à toute l'uni.

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quand tu utilises une plate forme LAMP ça se fait naturellement : un script PHP est par nature stateless.

Mais bordel, c'est ce que je me tue à expliquer : tu va multiplier tes instances de PHP (A+P), alors que c'est MySQL (M) qui coince dans la plupart des cas.

pas besoin de se soucier du backup

De ta base MySQL. Le reste, si. Et là encore, rien à voir avec le cloud.

Enfin bon, j'en suis pas à mon premier hipster qui a perdu toute ses données parce qu'il a rien compris au cloud d'Amazon.

Instagramm qui se repose sur EC2 ? Bon, honnêtement, je ne sais pas s'ils font de l'argent, mais les patrons doivent être contents :)

Instagram a zéro revenu. ZÉRO.

3 admins pour un service de cette taille là… inimaginable en hosting classique.

Bien sûr que si.

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Gallica était pré-existante.

L'informatique fonctionne par cycles. Les gros main-frames qui calculent avec les petits terminaux passifs qui ne font qu'afficher ça a déjà existé dans les années 70. On était en mode texte, ça passait sur les modems dont on calculait la vitesse en bauds (pas en méga ni même en kilos, hein !).

Interfaces graphiques + multimédia. Ce n'est plus possible de décentraliser. On passe du minicomputer au microcomputer. La puissance de calcul et d'affichage (ça reste relatif, mais mettons nous à l'époque) permet de faire en local ce qui ne passe plus sur le réseau (et puis soyons réalistes, les gens aiment jouer, faire du dilettantisme, un peu de bureautique, mais beaucoup de medias sur leur machines, alors que les institutionnels préfèrent écraser des chiffres et afficher des reports dans des cases bien carrées pas sexys).

Le réseau permet maintenant d'à nouveau déporter l'environnement vers de gros serveurs, et de garder un affichage léger sous la main. On va aller vers le smartphone dans la poche, qui sert à s'autentifier sur le réseau et à garder une session de travail, qu'on va docker sur les terminaux légers qui seront disponibles chez les gens ou dans les lieux publics.

Puis on va passer à un autre paradigme informatique, avec interprétation des gestes de l'utilisateurs, de la voix, du regard, des informations neuronales (utilisation des BCIs), et là à nouveau on va congestionner le réseau, et on aura donc un retour du calcul en local, avec des périphériques qui vont faire du "gros" calcul portés par l'utilisateurs. Puis l'innovation amènera un autre réseau surdimensionné qui permettra à nouveau de déporter ça sans latence.

C'est à peu près le seul message de ce sujet que je comprends sans difficulté, et je suppose que son auteur n'est pas informaticien.

Soit les autres ne font aucun effort pour être compréhensible, soit il est nécessaire d'en savoir un minimum pour piger.

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C'est à peu près le seul message de ce sujet que je comprends sans difficulté, et je suppose que son auteur n'est pas informaticien.

Soit les autres ne font aucun effort pour être compréhensible, soit il est nécessaire d'en savoir un minimum pour piger.

2 et 3 tu n'a pas tord, je pourrais rendre mon message initial plus clair, le jargon et les références culturelles ont l'avantage de permettre la communication économe, mais limitent la cible…

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Soit les autres ne font aucun effort pour être compréhensible, soit il est nécessaire d'en savoir un minimum pour piger.

Les autres ne font pas d'effort spécifique parce qu'ils s'adressent à d'autres qui les comprennent ;)

Ce que tu dois retenir : toute position extrême, en matière technologique, est louche, surtout quand, derrière, il y a des milliards de dollars en jeu.

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Ce que tu dois retenir : toute position extrême, en matière technologique, est louche, surtout quand, derrière, il y a des milliards de dollars egos en jeu.

Corrigé

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