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Hollande plus socialiste encore que Sarkozy


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En fait, autant il y a un lien entre la grande criminalité et le trafic de drogue, autant ce meme trafic et cette mème grande criminalité à plutot tendence à pacifier les cités et à limiter l'insécurité réelle.

Les gros caids ne sont pas du tout des racailles.

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Ce qui ne répond pas à ma question : dans telle cité urbaine, combien de kalash? Chaque voyou en a une ou bien il y en a une qui est mutualisée et utilisée par un grand nombre de personnnes? Avec un système de location?

 

Rent-A-Gun ?

Concept intéressant.

 

rent-a-gun.jpg

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En fait, autant il y a un lien entre la grande criminalité et le trafic de drogue, autant ce meme trafic et cette mème grande criminalité à plutot tendence à pacifier les cités et à limiter l'insécurité réelle.

Les gros caids ne sont pas du tout des racailles.

 

+1

 

Quand les échauffourées ont commencé apres la mort de Bouna et Zyed (avec couvre-feu et tout le tralala), certaines cités du 94 sont restées tres calmes, parce que justement on voulait pas attirer l'oeil.

 

Ce qui veut aussi dire que si on libéralise les drogues et qu'on a de nouveau des émeutes, elles feront beaucoup plus de dégats que celles de 2005/06.

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Toujours en direct de mon iPhone et en direction de ma fac, je te remercie h16 pour le billet sur l'impolie, inconséquente et dépourvue d'éducation, ainsi appelée Léonarda Di Capricia.

Que je suis heureux de te voir traiter cette affaire sans les débordements caramel de cette histoire que j'ai très peu suivie tant elle me consterne.

Bref, quand je vois la vie politique française...

Je vous aime, amis libéraux et libertariens !

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Trop technique et pas assez sociétal, non ? Autant attaquer sur Les Pigeons II : Ca passe mieux avec de la vaseline.

 

Sinon, dans L'Opinion du jour, l'éditorial de Beytout disait que Hollande était vachement cynique ; ce qui chez moi s'oppose à "complétement idiot et dépassé par les événements". Maintenant, je me pose la question de savoir si c'est un plan brillant de Hollande :saute: .

 

 

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Excelllent article d'h16 à propos de Leonarda.

Maintenant je me demande quelle sera la prochaine polémique WTF dans ce pays?

 

Le truc sur Titan est un gentil candidat, mais les écoutes de la NSA (bis, ter, quadra, etc) tiennent largement la corde.

 

Pendant ce temps : http://h16free.com/2013/10/22/26315-pendant-que-leonarda-occupe-la-galerie-les-coulisses-continuent-de-bruler

 

(En gros, qui a vu passer le scandale des financements de syndicat ? Des nouvelles taxes & ponctions ? Personne. Les journaux ont fait service minimum, et couverture maximale pour la Kosovare)

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Hollande ne peut pas remettre au pas ses ministres car il est déjà trop tard, il s'est fait mettre à l'amende par une kosovar de 15 ans.

 

Ce qu'il devrait faire : juste avant les fêtes de Noël, il demande à tous ses ministres leur feuille de route jusqu'à la fin du quinquennat. Il suffira ensuite de faire le communiqué suivant (par exemple) pour virer tel ou tel ministre sans attendre sa démission : "J'ai décidé de mettre fin aux fonctions de Cécile Duflot. Celle-ci, avec courage et abnégation, a réussi la première phase de XXX, maintenant une nouvelle page avec monsieur ou madame machin bidule doit s'ouvrir, pour le plus grand bien pour les français".

Le message codé étant : le plan de Duflot c'était de la grosse merde, c'est une tocarde, allez dehors la pastèque.

 

Dans la foulée, il ordonne à Harlem Désir de couper tout lien avec les écolos. De toute façon le PS va se faire latter aux élections, autant se faire latter en faisant croire que c'est grâce au courage politique du raïs, etc.

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La chronique de Nicolas Baverez

En mai 1358 éclata la grande Jacquerie qui vit les paysans aisés se révolter contre la noblesse. Elle fut écrasée dans le sang, notamment lors du siège de Meaux, et s'acheva avec l'exécution de Guillaume Carle à Clermont-de-l'Oise. L'insurrection avait été déclenchée par quatre événements: la guerre de Cent Ans et les défaites humiliantes de Crécy (1346) et Poitiers (1356) contre les Anglais ; la montée de l'insécurité dans les campagnes dévastées par les grandes compagnies ; la crise économique, avec l'effondrement des prix agricoles ; enfin l'envol des impôts. Ces mêmes causes provoquèrent de nombreux soulèvements paysans durant l'Ancien Régime sous Richelieu, durant la Fronde puis pendant la guerre des farines qui préfigura la Révolution de 1789.

Dans les années 1950, Pierre Poujade modernisa ce type de mobilisation en se faisant le héraut de la colère des classes moyennes contre l'inflation, les contrôles fiscaux, la défaite en Indochine et la débâcle de l'expédition de Suez, enfin l'impuissance de la IVe République. Aux élections législatives de 1956, son mouvement obtint deux millions de voix et fit élire 52 députés, dont Jean-Marie Le Pen.

La France voit naître en 2013 une nouvelle grande jacquerie. Elle se distingue des mouvements sociaux traditionnels de la Ve République, dominés par le secteur public ou par la jeunesse. Elle mobilise en priorité les classes moyennes, les producteurs et les salariés du secteur privé. Leur révolte emprunte cinq formes.

La première, politique, est celle du vote en faveur du Front national qui gagne toutes les catégories sociales et tous les territoires. Tout montre que 2014 devrait être placée sous le signe d'une percée de l'extrême droite aux élections municipales et européennes.

La deuxième, sécuritaire, conduit les citoyens à s'organiser en milices ou en forces d'autodéfense pour répondre à la disparition de l'ordre public. Il n'y a plus de liberté dans un pays où la sûreté des personnes et des biens n'est plus assurée. Ceci est tout particulièrement vrai dans les zones qui jouxtentles ghettos urbains et dans les zones rurales que le retrait et la démobilisation des forces de gendarmerie ont transformées en vide de sécurité.

«Après la dénégation puis l'apathie devant le lent déclin du pays, les Français sont en train de verser dans la colère»

La troisième, fiscale, voit l'impôt tuer l'impôt. Le choc fiscal qui a augmenté les prélèvements de 2 % du PIB en 2013 ne produira au mieux que 15 milliards de recettes supplémentaires au lieu des 30 milliards attendus. L'envolée des impôts et des taxes fait basculer des pans entiers de l'activité dans l'économie clandestine comme le montre la chute de 8 % en un semestre des heures déclarées au titre des emplois familiaux ou le recul des autoentrepreneurs. La prochaine étape est la grève de l'impôt et des charges que l'on voit poindre chez les PME et les artisans, confrontés au durcissement des contrôles fiscaux et à un nombre record de faillites.

La quatrième, économique, résulte de la démobilisation des producteurs et de l'arrêt des financements extérieurs qui enferment l'économie française dans la stagnation et la coupent de la reprise du monde développé. Il en résulte un exil sans précédent des jeunes diplômés - dont 80 % cherchent du travail à l'étranger -, des familles fortunées - plus de 5000 départs depuis le début de 2013 -, des capitaux, des centres de décision et de recherche.

La dernière, territoriale, voit la levée en masse de certains territoires laminés par la crise, à l'image de la Bretagne, confrontée à l'effondrement de son modèle de production et aux surcoûts qui ruinent la compétitivité de la filière agroalimentaire, ou, demain, de la Franche-Comté face à la déconfiture de PSA.

Après la dénégation puis l'apathie devant le lent déclin du pays, les Français sont en train de verser dans la colère. Elle réunit toutes les conditions des grandes jacqueries. L'humiliation devant le déclassement de la France, marginalisée par le leadership allemand sur l'Europe et ridiculisée lors de la crise syrienne. L'indignation devant la trahison de la noblesse d'État qui ne travaille qu'au maintien de ses privilèges adossés à la dépense et à la dette publiques. L'interminable crise économique et sociale marquée par l'euthanasie de la production et de l'emploi privés, le chômage permanent et la paupérisation des masses. Le choc fiscal de près de 4 % du PIB depuis 2010, aggravé par l'émancipation des services fiscaux du respect de l'État de droit.

« Le dernier fil qui tenait encore la nation était la stabilité des institutions et le refus de l'extrémisme»

Cette crise nationale prend place sur fond des krachs de la mondialisation et de l'euro qui ne sont nullement derrière nous. Les pays développés ont investi le tiers de leur richesse nationale pour conjurer la double menace de la déflation et de l'extrémisme. Ceux qui ont réalisé des réformes de structure sont en train de s'extirper de ce qui fut le piège fatal des démocraties dans les années 1930. En refusant tout réel effort de compétitivité et de baisse de ses dépenses publiques, la France s'est engagée dans la voie de la déflation par la désintégration de la production, du chômage et de la paupérisation. Elle se donne toutes les chances pour être la première grande démocratie à mettre les populistes au pouvoir en ce début de XXIe siècle.

Le dernier fil qui tenait encore la nation était la stabilité des institutions et le refus de l'extrémisme. C'est ce fil qui est en passe d'être cassé par l'incapacité de François Hollande à assumer la fonction de chef de l'État et de l'opposition à lui opposer un projet alternatif crédible. Jamais depuis les guerres coloniales, les périls n'ont été aussi grands. Jamais sous la Ve République, théoriquement construite pour affronter les crises, la France ne les a affrontées avec un tel discrédit de la parole politique, gangrenée par le déni, le mensonge et l'incohérence érigés en système.

Devant l'irresponsabilité de la classe politique et la veulerie des élites publiques, on peut comprendre la colère qui monte. Mais il reste de la responsabilité de chaque citoyen de refuser de céder à la tentation de l'extrémisme et de la violence. Le redressement ne viendra pas des dirigeants, des partis politiques ou de l'État. La résistance se joue dans le cœur des Français, dans leur attachement à la liberté et leur volonté de se mobiliser pour reconstruire leur pays.

 

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Mais il reste de la responsabilité de chaque citoyen de refuser de céder à la tentation de l'extrémisme et de la violence.

 

 

fuck that, a un moment il est de la responsabilite de chaque citoyen d'etre violent.

 

La résistance se joue dans le cœur des Français, dans leur attachement à la liberté et leur volonté de se mobiliser pour reconstruire leur pays.

 

 

des mots.Exactement la meme phrase pourrait setrouver dans la bouche d'un coco.La resistance est un terme militaire, 'se mobiliser' aussi.Et avant de reconstruire il y a un certain nombre de choses a detruire.Les appels a la sagesse pacifiste de mes couilles seront pour apres.

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fuck that, a un moment il est de la responsabilite de chaque citoyen d'etre violent.

+1, mais le probleme en france c'est que quand la foule deviens violente, elle à une facheuse tendence à très mal choisir ses cibles et a faire des dommages collatéraux considérables.

Autant la résistance armée ne me pose aucun problème, autant la foule avide de sang, non merci, si c'est pour voir des femmes et des enfants se faire couper la tète pour décorer les piques d'une bande de déglingués ayant trop bu, je préfère encore la sociale démocratie.

On n'est, malheureusement, pas en Tunisie, et la révolution en France, le recul de l'histoire ne permet pas l'optimisme.

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+1, mais le probleme en france c'est que quand la foule deviens violente, elle à une facheuse tendence à très mal choisir ses cibles et a faire des dommages collatéraux considérables.

Totalement d'accord. Dès qu'il y a des manifestations, on peut le voir. Même dans la lutte de l'écotaxe en ce moment, les manifestants bloquent les routes (réputées publiques) et emmerdent les particuliers au lieu d'aller ennuyer ceux qui vont faire respecter cette loi. Je dis ça parce que j'étais dans le Finistère ce week-end et ça m'a bien énervé. CPEF.

 

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okay, mais en l'occurrence ce qui m'enerve c'est le petit refrain classique du journaliste qui oscille entre superiorite morale et peur d'avoir l'air d'appeler a la revolution.

 

Attends c'est Baverez qui écrit ça, personnage aussi exubérant qu'un croque-mort, habituellement plus mesuré dans son langage qu'un banquier et plus prudent qu'un sioux. Pour qu'il en vienne à soutenir à demi mots les velléités poujadistes ambiantes et les débuts de jacqueries, il faut vraiment que la situation soit grave.  

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Et voici, mesdames et messieurs... la limitation du nombre de stagiaires dans les entreprises ! Il ne faudrait surtout pas que les jeunes rentrent un jour sur le marché du travail.

 

http://lexpansion.lexpress.fr/economie/le-nombre-de-stagaires-en-entreprise-bientot-limite-par-des-quotas_406301.html

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Et voici, mesdames et messieurs... la limitation du nombre de stagiaires dans les entreprises ! Il ne faudrait surtout pas que les jeunes rentrent un jour sur le marché du travail.

 

http://lexpansion.lexpress.fr/economie/le-nombre-de-stagaires-en-entreprise-bientot-limite-par-des-quotas_406301.html

 

Quand on a un marteau en main, tous les problèmes ressemblent à des clous...

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En gros :

"On" crée le statut "stagiaire" dont on fixe le prix à 450€ à la louche.

Les entreprises engagent, du coup, beaucoup de stagiaires.

On gueule parce que ça fait beaucoup de travailleur pauvre.

On limite le nombre de stagiaire en injuriant les capitalistes ne voyant que le pognon et le profit.

 

 

C'est marrant, en Belgique, y a pas de stagiaire à 450€.

C'est quoi déjà la première étape ?

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J'ai toujours pensé que quand la France connaitrait la même crise qu'ont connu les pays du sud comme l'Italie, l'Espagne et le Portugal -je mets la Grèce à part qui est franchement dans le marasme- elle réagirait beaucoup plus mal et de manière plus hard. On y arrive -le chomage est quand même à plus de 20% (le vrai chomage, classe A,B,C,D,E)- on va bien voir.

La montée des extrêmes en France n'est pas aussi visible électoralement parlant dans ces pays, encore que l'Italie a toujours eu un système institutionnel instable, la révolte est plus bruyante en France. Et surtout je sens les français complètement abattus et bien plus déprimés, c'est grise mine autour de moi alors que mes collègues espagnols et portugais semblent bien plus joyeux à côté. J'ai la sensation que la France réagira plus mal (mais peut-être est-ce un bien si cela correspond à une vraie prise de conscience qu'il faut un changement).

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