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Monogamie, couple & hifi


Fagotto

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En fait en couple, la nana fait genre elle est super amoureuse, te pompe l'air comme pas possible, demande sans arrêt des preuves et fait des test bidons plus ou moins consciemment. Et puis en cas de rupture, finalement la nana oublie et passe à autre chose comme elle changerait de paire de bottes. Et le mec reste déchiré longtemps alors qu'il semblait le moins impliqué. 

C'est en effet assez récurrent et il y a fort à parier que cela vient d'une évolution psycho-biologique : à l'époque préhistorique, lorsque les tribus se faisaient la guerre, les hommes de la tribu vainqueur gagnaient la possession des femmes de la tribus vaincue, les fécondées, etc.

 

Ainsi donc, pour le bien de leur progéniture, pour le bien de l'espèce humaine, les femmes ont probablement développées des schémas mentaux qui leur permettaient d'oublier rapidement leur ancien compagnon et de s'attacher rapidement à un nouveau.

 

 En gros, les femmes, sous leurs airs sensibles et fragiles, sont des monstres froids. C'est le diable, c'est même plus ou moins expliqué dans la Bible. Moi, j'arrête, c'est faux. On ne m'y reprendra plus. 

On pourrait aussi arguer que les femmes sont excitées par les traits sociopathiques chez les hommes. Ce qui récompense ce genre de comportements et  donc contribue au malheur sur Terre.

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  • 2 years later...

 

Antoine Belgodère a évoqué la question de la polygamie, et l’idée bien connue selon laquelle celle-ci est nuisible pour les femmes. Mais est-ce vraiment le cas?

 

Le sujet a été récemment abordé par Robert Frank dans un article du New York Times (€) (une version raccourcie est reproduite sur le blog de Mark Thoma). Le raisonnement est le suivant :

Si l’on considère que la polygamie est nuisible pour les femmes, c’est que nous commettons deux erreurs. La première est d’associer polygamie et contrainte exercée envers des jeunes filles pour se marier contre leur gré (ce qui est, il est vrai, souvent le cas en pratique). Mais après tout, les mariages forcés existent aussi dans les sociétés monogames : il n’y a aucune raison, a priori, de lier mariage forcé et polygamie. Supposons que dans nos sociétés ouvertes et libérales, on décide de légaliser la polygamie. Considérons une femme qui souhaite épouser un homme, qui veut l’épouser également, mais qui veut avoir plusieurs femmes. Quel serait le choix de cette femme? Elle peut soit décider d’être l’une des épouses de cet homme, soit décider d’aller chercher ailleurs.

On peut penser que bon nombre de femmes refuseraient d’être la seconde, ou troisième, épouse d’un homme. Mais on peut également penser qu’un certain nombre d’entre elles accepteraient cette situation (après tout, être la seconde épouse de Brad Pitt peut avoir ses avantages). Supposons que 10% de la population féminine soit disposée à vivre dans un ménage polygame, et que ceux-ci, en moyenne, comprennent trois épouses pour un mari; qu’en est-il des autres, qui veulent vivre dans un ménage monogame?

N’oublions pas qu’il y a, à peu de choses près, autant de femmes que d’hommes dans la population. Le « marché du mariage monogame » comprendrait donc 90% des hommes, et 70% des femmes. Inutile de dire que la compétition entre hommes pour celles-ci serait rude, et que les femmes se trouveraient face à un choix de conjoint potentiel bien plus grand. En termes économiques, l’apparition de la polygamie améliore les termes de l’échange des femmes sur le marché du mariage. Cette amélioration se traduirait probablement par une répartition des tâches ménagères bien plus à l’avantage des femmes qu’aujourd’hui.

La situation des hommes, elle, est la symétrique de celle des femmes. Pour eux, l’existence de la polygamie implique moins d’épouses potentielles disponibles, et une plus grande compétition. La simple arithmétique permet donc de conclure que contrairement aux idées reçues, la légalisation de la polygamie aurait tendance à bénéficier aux femmes, bien plus qu’aux hommes. Les hommes qui se déclarent favorables à la polygamie s’imagine que LEUR charme irrésistible leur permettrait, bien entendu, de faire partie des heureux polygames : ils oublient qu’ils ont beaucoup plus de risques, dans une société polygame, de se retrouver célibataires forcés, ou de devoir faire des efforts considérables pour avoir une chance dans la dure compétition d’obtention d’une épouse (cette erreur est un bon exemple de sophisme de composition).

Quelle forme cette compétition prendrait-elle? Les biologistes ont constaté, dans le règne animal, une règle intéressante. Dans chaque espèce, l’écart de taille entre mâles et femelles est directement corrélé avec le nombre moyen d’épouse par mâle. Dans les espèces strictement monogames, mâle et femelle sont exactement de même taille; par contre, dans les espèces polygames, les mâles sont significativement plus gros que les femelles. L’espèce la plus notable, de ce point de vue, est l’éléphant de mer (voir photo), dont les mâles pèsent 4 fois plus que les femelles (trois tonnes contre 750 kg). Comment expliquer cet écart? La sélection naturelle seule ne peut le faire (elle ne peut qu’expliquer la taille de l’espèce, en fonction des caractéristiques de l’environnement).

En réalité, c’est la sélection sexuelle – la compétition entre mâles pour obtenir les faveurs des femelles – qui explique cette différence de poids. Chez l’éléphant de mer, les combats entre mâles sont d’une violence inouïe, mais les vainqueurs règnent sur des harems comprenant jusqu’à 50 femelles, qu’ils sont les seuls à féconder. Dans ces combats, être plus gros que les autres mâles est un atout : de ce fait, le poids des mâles a eu tendance à augmenter (dans le sens ou les mâles les plus lourds ont été aussi ceux qui se reproduisaient, les autres se retrouvant sans épouses ni progéniture). Cette hausse de poids a un coût, qui réduit considérablement l’espérance de vie de l’animal : une telle masse exige de beaucoup plus grandes quantités de nourriture, et en fait une proie plus facile pour les prédateurs. Mais c’est le prix à payer pour avoir des chances d’avoir une progéniture.

Qu’en est-il de l’espèce humaine? le mâle humain, en moyenne, est un peu plus grand et corpulent que la femelle, ce qui suggère une espèce dans laquelle la polygamie a certainement toujours existé, mais de façon modérée. Cela signifie que les pénuries d’épouses ont été chose courante; comment se sont-elles résolues? Probablement par conflit. Il y a de bonnes raisons de penser que les conflits entre hommes, entre clans, dont l’enjeu était la possibilité d’avoir une ou plusieurs épouses, ont existé depuis très longtemps (voir par exemple ce livre). L’histoire et les mythes vont aussi dans ce sens; pensons par exemple à l’épisode de l’enlèvement des Sabines par les Romains, à Troie détruite pour l’enlèvement d’une femme. On peut constater aussi que dans les sociétés humaines, les harems ont été souvent l’apanage d’hommes puissants, dont la puissance venait de la brutalité. L’empereur du Maroc « Moulay Ismael le sanguinaire » a eu de ses multiples épouses 888 enfants (c’est le record historique documenté). Son surnom en dit long sur sa forme d’exercice du pouvoir.

Dans nos sociétés, on use heureusement de moyens moins violents. La compétition pour la séduction passe par d’autres outils. Si l’on autorisait la polygamie dans nos sociétés, les hommes feraient plus de dépenses de séduction : ils achèteraient plus de vêtements de prix, de voitures de sport, de bouteilles de champagne au Macumba Club, d’abonnement à des clubs de sports, de cosmétiques, d’opérations de chirurgie plastique, et doubleraient la taille des bouquets de fleurs à la saint Valentin. Mais ces dépenses sont positionnelles : elles ne visent qu’à améliorer sa position relative par rapport aux autres. Pour les hommes dans leur ensemble, cela ne changerait rien : il y aurait toujours le même nombre d’hommes mariés, et le même nombre de malheureux célibataires. Simplement, tous seraient amenés à supporter plus de dépenses individuellement utiles mais collectivement inutiles. Et il subsisterait probablement une bonne dose de violence masculine. Si nos sociétés ont adopté la monogamie comme institution, c’est aussi parce que cette institution protège les hommes contre de telles courses aux armements positionnelles.

La monogamie s’apparente à un partage sur le marché du mariage, organisé par le cartel des hommes. Comme tous les cartels, ceux-là mêmes qui en bénéficient ont bien du mal à le respecter, et nombreux sont les hommes qui sont tentés par les aventures extra-conjugales, ou qui pratiquent la polygamie séquentielle (à l’exemple d’Eddy Barclay). Mais cette institution mérite probablement d’être défendue, car les effets sur le bien-être général de sa levée seraient probablement des gains de bien-être mineurs, largement compensés par le coût représenté par la course aux armements qu’elle entraînerait. Les éléphants de mer n’ont pas, comme nous, la chance de pouvoir surmonter les conséquences nocives de leur nature par des règles.

 

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http://madame.lefigaro.fr/societe/polyamour-3-femmes-se-marient-legalement-au-bresil-271015-99042

 

 

Un trio de femmes vient d'officialiser son union à Rio de Janeiro. Le trouple a aussi affirmé sa volonté d'avoir un enfant. C'est le deuxième mariage de ce genre au Brésil depuis 2012 alors que les législateurs conservateurs luttent pour imposer un modèle de famille unique homme-femme.

 

Je me porte volontaire.

 

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L'un n'empêche pas l'autre.

Je vois pas ce qui peut te faire croire qu'Oscar Wilde a été heureux en mariage ni sa femme. À moins que tu penses que vivre dans le mensonge puisse apporter le bonheur.

De nos jours, ils ne se

seraient pas mariés et il serait probablement devenu son meilleur pote gay.

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Des témoignages même de l'époque. C'est uniquement sur pression familiale que sa femme a du s'éloigner de lui quand il a été emprisonné. Sans doute n'était il pas le mari idéal mais elle y était très attaché.

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Des témoignages même de l'époque. C'est uniquement sur pression familiale que sa femme a du s'éloigner de lui quand il a été emprisonné. Sans doute n'était il pas le mari idéal mais elle y était très attaché.

 

wtf je suis mort de rire.En gros c'etait une grosse ordure pedophile mais "c'est correct vu qu'il etait cool avec sa femme, d'ailleurs tripoter les enfants ca ne compte pas comme infidelite."

Il aurait peut-etre mieux fait de fermer sa tronche et d'aller se pendre plutot que de nous faire des petites phrases.

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Des témoignages même de l'époque. C'est uniquement sur pression familiale que sa femme a du s'éloigner de lui quand il a été emprisonné. Sans doute n'était il pas le mari idéal mais elle y était très attaché.

Un mari qui ne fait pas l'amour à sa femme mais à des jeunes hommes est-il encore un mari ? Et qu'ils apparaissaient heureux en public ne nous dit rien de leur vie privée. À partir de là, on ne peut que se référer aux actes : il ne couchait plus au foyer familial depuis des années, il se tapait des adolescents, elle lui a fait signer l'abandon de ses droits parentaux, elle ne l'a pas rejoint à Paris après sa libération (par contre, lui est parti faire la nouba avec son beau), etc

La vache de mariage heureux. Cette pauvre Constance Loyd s'est fait écraser par le poids de cette ère victorienne conservatrice à l'extrême. Et on peut défendre autant que l'on veut l'institution du mariage, il y a tout de même des personnes qui ne sont pas faites pour être mariées ensemble.

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wtf je suis mort de rire.En gros c'etait une grosse ordure pedophile mais "c'est correct vu qu'il etait cool avec sa femme, d'ailleurs tripoter les enfants ca ne compte pas comme infidelite."

Il aurait peut-etre mieux fait de fermer sa tronche et d'aller se pendre plutot que de nous faire des petites phrases.

Son amant est né est 1870 et ils se sont rencontrés en 1891. Il avait donc 21 ans au minimum...

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Un mari qui ne fait pas l'amour à sa femme mais à des jeunes hommes est-il encore un mari ? Et qu'ils apparaissaient heureux en public ne nous dit rien de leur vie privée. À partir de là, on ne peut que se référer aux actes : il ne couchait plus au foyer familial depuis des années, il se tapait des adolescents, elle lui a fait signer l'abandon de ses droits parentaux, elle ne l'a pas rejoint à Paris après sa libération (par contre, lui est parti faire la nouba avec son beau), etc

La vache de mariage heureux. Cette pauvre Constance Loyd s'est fait écraser par le poids de cette ère victorienne conservatrice à l'extrême. Et on peut défendre autant que l'on veut l'institution du mariage, il y a tout de même des personnes qui ne sont pas faites pour être mariées ensemble.

Elle s'est séparé qu'au moment de l'emprisonnement et Wilde a, au vu de son comportement à sa sortie, été traumatisé par son emprisonnement. De plus Constance a toujours refusé le divorce malgré les pressions.

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Pas sûr que les prostitués qu'il se tapait en Algérie en compagnie de Gide avaient le même âge (ou étaient tout simplement consentants)

Je parlais de l'affaire pour laquelle il a été condamné et qui est la plus célèbre. Que Gide ait eu ded relation pedophile en Algérie ne fait aucun doute mais il était avec Paul Laurens et non Wilde d'ailleurs je ne crois pas que Wilde y soit jamais allé.

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