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Débat Alakon


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Petite discussion de mise en jambe matinale au boulot aboutissant sur la question suivante: ou se situe la limite entre la liberté d'expression et la violence psychologique?

 

A priori la violence psychologique existe bel et bien. Les femmes sont passées maitresses dans l'art de l'utiliser. Du coup, quid de l'évaluation des blessures engendrées par celles-ci?

 

J'ai mis ca direct en taverne, parce que bon... :D

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DTC

 

Plus serieusement, il me semble impossible, et contre productif, d'essayer de définir la limite par une regle générale, tout est dans les cas particuliers.

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Petite discussion de mise en jambe matinale au boulot aboutissant sur la question suivante: ou se situe la limite entre la liberté d'expression et la violence psychologique?

 

A peu près ici.

 

Tout dépend du poids de la statue de la liberté et de la quantité d'eau d'un lac moyen.

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Le probleme ici c'est que t'as une zone grise liée a la réalité ou non du statut de victime. La victime se dit psychologiquement blessée par tel ou tel propos. Comment le prouver?

 

Pour le fait qu'elle soit blessée, on est obligés de fait de la croire.

 

Pour le fait qu'il y ai un un acte de violence, ça dépends du contexte, des normes attendues en societé, de la volonté de nuire, de la relation entre la "victime" et son "bourreau" du poids du lac et de l'age du capitaine.

 

Ce n'est pas parce que ce n'est pas décidable dans le cas général, que c'est nécéssairement impossible à trancher dans le cas particulier, or la justice ne s'interesse qu'aux cas particuliers (ou du moins est sensé le faire...)

 

 

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J'ai envie de dire que la méthode américaine est pas mal. Interdiction de s'approcher à oins de XX de la personne harcelée/vexée. Si la personne revient à la charge elle fera preuve de harcèlement, sinon c'est peut-être que ce n'était qu'une simple dispute.

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Petite discussion de mise en jambe matinale au boulot aboutissant sur la question suivante: ou se situe la limite entre la liberté d'expression et la violence psychologique?

A priori la violence psychologique existe bel et bien. Les femmes sont passées maitresses dans l'art de l'utiliser. Du coup, quid de l'évaluation des blessures engendrées par celles-ci?

J'ai mis ca direct en taverne, parce que bon... :D

A quoi exactement sertvirait-il d'évaluer les "blessures" en question ? Tu comptes appliquer le Talion pour punir la violence psychologique ? Ou la double-compensation chère à certains libertariens en infligeant le double de "violences psychologiques" à l'aggresseur ? Est-ce que tu comptes monter un marché du dommage psychologique pour monétiser les peines, comme d'autres ont monté des marchés des émissions carbone ?
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Aucun acte de parole ne peut a priori être considéré comme un acte de violence psychologique, et avant tout aucune locution ne peut être considérée comme une violence psychologique a priori. Le fait est qu'à peu près n'importe quelle locution est susceptible de heurter quelqu'un pour des raisons plus ou moins imprévisible, et que ce qui est une insulte pour quelqu'un ne l'est pas pour quelqu'un d'autre. Donc si on se sert des précédents de violence psychologique pour définir l'ensemble des locutions interdites dans l'avenir, on ne va pas non plus s'en sortir. Par ailleurs si on punit le locuteur simplement pour avoir prononcer la locution sans preuve des effets psychologiques de celles-ci, on s'achemine vers des crimes sans victimes en pagaille. Dans le cas et dans le cas seulement où il y a victime psychologique, commence à se poser la question du caractère intentionnel ou accidentel de l'acte.

 

Par conséquent, la seule et unique manière de répondre au problème de l'insulte est d'évaluer au cas par cas et au feeling les conditions de l'émission et de la réception de la locution, et si le cas d'impact psychologique prémédité est avéré et suffisamment grand, on peut imaginer un accord sur des réparations, mais rien de plus. Et mon avis et que ces réparations devraient par défaut être très très difficiles à obtenir.

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A quoi exactement sertvirait-il d'évaluer les "blessures" en question ? Tu comptes appliquer le Talion pour punir la violence psychologique ? Ou la double-compensation chère à certains libertariens en infligeant le double de "violences psychologiques" à l'aggresseur ? Est-ce que tu comptes monter un marché du dommage psychologique pour monétiser les peines, comme d'autres ont monté des marchés des émissions carbone ?

 

Juste a établir si oui ou non il y a une victime. Apres, le degré de sanction va dépendre du degré de la blessure, et ca sera a la justice dans un proces de trancher.

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Jme disais bien qu'on en avait parlé, je me souvenais plus ou.

 

Pour SF, c'est dans le cas ou t'as du pignouf "choqué" en mode "cétrozoribl" parce que tu lui dis que les chomeurs ont qu'a se sortir les pouces du trou de balle. Mais le cas du harcelement moral bien violent ou de l'attaque verbale raciste permanente facon KKK, la position "liberté d'expression, tu peux pas test" ne fait pas le poids, et pas juste parce que la victime est poussée au suicide.

 

Mais merci pour le lien, je vais relire ce fil

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Le problème d'une violence psychologique, c'est qu'elle est psychologique, et conséquemment, je vois pas bien ce qu'on peut y faire, parce que finalement, entre le cas 1 et le cas 2, il n'y a pas de différence fondamentale.

 

La solution est extra-judiciaire, c'est à dire qu'un tribunal ne peut pas faire grand chose contre la violence psychologique en elle même. Au mieux, elle peut tirer sur le messager, en condamnant par exemple le harcèlement physique (stalking, spam de messages insultants, etc...) mais tu peux pas aller voir le juge pour le fait de t'être fait insulter (en soit).

Contre le harcèlement moral ou les violences de ce type, l'ostracisme ça tourne bien. Un mec t'insultes de sale youpin: rappelle à tout le monde comment il est bien raciste, lobbyise pour lui fermer les portes des antennes, des imprimeries, etc... Sinon, je vois pas bien ce qui empêcherait, en partant du cas du harcèlement moral, de condamner aussi le négationnisme.

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Il est certaines nuisances qui n'ont pas à être condamnées par le droit. Par exemple, grand classique : une femme pique le petit ami d'une autre. Evidemment ça engendre de la souffrance psychologique, et dans bien des cas il y a une volonté de nuire plus ou moins refoulée. So what ? Il existe déjà des mécanismes non-juridiques pour régler ce genre d'affaires, de l'insulte au harcèlement : la pression sociale et la réputation. 

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