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Éthique médicale, touche-touche & tournesol


Adrian

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De faits que je crois anecdotiques....grosso modo le professeur de CHU qui autorise sa cour d'externes (étudiants de 4 5 et 6ieme année ) à faire un toucher pelvien à une dame sous anesthésie generale...à la queuleuleu...

C'est quand même bof effectivement
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Caractère sexuel devient donc "intention d'en retirer un plaisir sexuel.

Dans ce contexte oui sinon que répondre aux barbus qui refusent de voir leur femme examinée par un autre homme?

D'ailleurs MST se contredit en refusant le caractère sexuel de l'examen gyneco aux islamistes et en le prônant pour les examens médicaux.

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Je les crois tout sauf anecdotique. Pour citer Martin Winckler, "en faculté de médecine, en France, il a longtemps été – et il est encore – d’usage que les étudiants « apprennent » à faire des examens gynécologiques sur des patientes endormies, en salle d’opération.".

Bon, c'est Martin Winckler donc le reste de son post a un ton gauchiste, mais le fond est indéniable.

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Je les crois tout sauf anecdotique. Pour citer Martin Winckler, "en faculté de médecine, en France, il a longtemps été – et il est encore – d’usage que les étudiants « apprennent » à faire des examens gynécologiques sur des patientes endormies, en salle d’opération.".

Bon, c'est Martin Winckler donc le reste de son post a un ton gauchiste, mais le fond est indéniable.

J'ai été interne de gyneco pendant 6 mois pendant mon internat...dans un CHU français. Je n'ai jamais vu ça.

Bon mon expérience de la gyneco se limite à ça.

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Encore une fois, ça doit largement dépendre des CHU. C'est sans doute inexistant dans certains, coutumier dans d'autres, et occasionnel dans le reste.

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Je les crois tout sauf anecdotique. Pour citer Martin Winckler, "en faculté de médecine, en France, il a longtemps été – et il est encore – d’usage que les étudiants « apprennent » à faire des examens gynécologiques sur des patientes endormies, en salle d’opération.".

Bon, c'est Martin Winckler donc le reste de son post a un ton gauchiste, mais le fond est indéniable.

 

Le fond de quoi ? C'est un pur argument d'autorité.

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Personne n'a pris la peine de lire les articles et les témoignages ?

 

De faits que je crois anecdotiques....grosso modo le professeur de CHU qui autorise sa cour d'externes (étudiants de 4 5 et 6ieme année ) à faire un toucher pelvien à une dame sous anesthésie generale...à la queuleuleu...

 

"Selon l'étude, qui repose sur les chiffres déclarés par les doyens de facultés de médecine, le consentement préalable des patients n'est demandé que dans 67% des cas, quand ces examens sont effectués, sur des personnes sous anesthésie générale, par des étudiants dans les trois premières années du cursus général de médecine. Pour les étudiants de deuxième cycle (quatrième, cinquième et sixième année), le consentement n'est toujours pas demandé dans 20% des cas."

 

Suivant des chiffres déclarés, le phénomène ne m'a pas l'air si anecdotique.

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Personne n'a pris la peine de lire les articles et les témoignages ?

 

...

 

Suivant des chiffres déclarés, le phénomène ne m'a pas l'air si anecdotique.

 

Il n'y a rien dans les chiffres que tu as donné qui permettent de juger de l'importance du phénomène.

On sait que le consentement est demandé dans 70 à 80 % des cas, mais on ne connait pas le nombre total de cas.

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Bon, bah, il y a des hommes qui profitent de leur position, de leur boulot pour abuser de la vulnérabilité, voire l'inconscience de patient(e)s durant des interventions. Rien de nouveau, en fait. Ce sont juste des enfoirés qui assouvissent leur désir de domination, à  condamner donc si ils se font pincer.

Il y a ceux qui utilisent les corps inconscients comme des "objets" d'apprentissage pour leurs élèves, c'est pas glamour, mais c'est peut être inévitable ; l'idéal serait de demander au patient si il est d'accord, et de faire confiance, parce que bon.... une fois endormi, hein...

Moi, ça me gêne pas qu'on explore mon corps à des fins scientifiques et sérieuses.

C'est l'intention le problème, pas le geste.

 

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Que c'est l'avis de leur femme qui compte.

Ben justement voyons ce qu'en pense l'échantillon de femmes qu'on a ici :

 

Je me suis jamais sentie tripotée par mon gynéco

Je crois que tout est là : l'interne ne "s'amuse pas à trifouiller" ! Il travaille.

Donc a priori tension sexuelle chez le gynéco = 0.

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Ben justement voyons ce qu'en pense l'échantillon de femmes qu'on a ici :

Donc a priori tension sexuelle chez le gynéco = 0.

1) Ça c'est de la stat.

2) Elles sont consentantes. Le consentement c'est la chose qui fait la différence entre un rapport SM et un acte de torture et de barbarie ou entre un viol et un examen gynécologique.

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Voilà !

Il va falloir expliquer ça aux juges qui condamnent des gens pour homicide involontaire.

Le fait qu'ils fassent cela en profitant de l'anesthésie générale et donc in fine en sachant que le patient ne serait probablement consentant est la preuve de l'intention criminelle.

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Bon, bah, il y a des hommes qui profitent de leur position, de leur boulot pour abuser de la vulnérabilité, voire l'inconscience de patient(e)s durant des interventions. Rien de nouveau, en fait. Ce sont juste des enfoirés qui assouvissent leur désir de domination, à condamner donc si ils se font pincer.

Il y a ceux qui utilisent les corps inconscients comme des "objets" d'apprentissage pour leurs élèves, c'est pas glamour, mais c'est peut être inévitable ; l'idéal serait de demander au patient si il est d'accord, et de faire confiance, parce que bon.... une fois endormi, hein..

Totalement d'accord

Moi, ça me gêne pas qu'on explore mon corps à des fins scientifiques et sérieuses.

C'est l'intention le problème, pas le geste.

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Suis-je bête ! C'est pourtant évident que les organes sexuels n'ont aucun caractère sexuel !

L'anus et la cavité buccale ne sont pas des organes sexuels mais une sodomie subie et une fellation subie sont des viols.

 

Ps dans l'ancien code pénal le viol était un coït illégal avec une femme que l'on savait non consentante. Pas de viol entre époux ni de viol homosexuel et la sodomie n'était pas un viol. 

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Ben par exemple je me suis fait enlever les dents de sagesse sous anesthésie générale. Sans être un expert j'imagine que ça implique que des gens ont mis les doigts dans ma bouche. Je ne sais pas combien de personnes l'ont fait et à vrai dire je m'en fous. Pourtant d'après la définition étendue ça peut être considéré comme un viol oral.

  • Yea 1
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L'anus et la cavité buccale ne sont pas des organes sexuels mais une sodomie subie et une fellation subie sont des viols.

Ben ouais, un pénis c'est un organe sexuel. Et je pense que tu confonds reproducteur et organe sexuel.

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Il va falloir expliquer ça aux juges qui condamnent des gens pour homicide involontaire.

Le fait qu'ils fassent cela en profitant de l'anesthésie générale et donc in fine en sachant que le patient ne serait probablement consentant est la preuve de l'intention criminelle.

Probablement..   Et la présomption d'innocence.

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Il va falloir expliquer ça aux juges qui condamnent des gens pour homicide involontaire.

Le fait qu'ils fassent cela en profitant de l'anesthésie générale et donc in fine en sachant que le patient ne serait probablement consentant est la preuve de l'intention criminelle.

Criminelle est un mot bien trop fort.

Si ces examens pelviens à la queuleuleu existent, ils sont le fait de mandarins qui ont une tête énorme et bien peu de sens déontologique...de là à parler de crime!

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Bon, bah, il y a des hommes qui profitent de leur position, de leur boulot pour abuser de la vulnérabilité, voire l'inconscience de patient(e)s durant des interventions. Rien de nouveau, en fait. Ce sont juste des enfoirés qui assouvissent leur désir de domination, à  condamner donc si ils se font pincer.

Il y a ceux qui utilisent les corps inconscients comme des "objets" d'apprentissage pour leurs élèves, c'est pas glamour, mais c'est peut être inévitable ; l'idéal serait de demander au patient si il est d'accord, et de faire confiance, parce que bon.... une fois endormi, hein...

Moi, ça me gêne pas qu'on explore mon corps à des fins scientifiques et sérieuses.

C'est l'intention le problème, pas le geste.

 

Justement, il s'agit bien de s'assurer du consentement des patients et des patientes, pas d'empêcher la formation des médecins.

 

Mais pourquoi ?

Je vois vraiment aucun rapport, c'est encore la faute a la patriarchie ? Même quand c'est sur un homme ?

 

http://www.franceculture.fr/emission-sur-les-docks-collection-temoignages-maltraitance-gynecologique-2015-09-28

 

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Il va falloir expliquer ça aux juges qui condamnent des gens pour homicide involontaire.

Le fait qu'ils fassent cela en profitant de l'anesthésie générale et donc in fine en sachant que le patient ne serait probablement consentant est la preuve de l'intention criminelle.

Doublon   :(

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