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  1. Un bel exemple d'usine à gaz bureaucratique poussée par la technocratie, trouvée sur LinkedIn. Il s'agit du "schéma français de gouvernance de l'IA". Le plus cynique dans cette affaire est de présenter ce système de flicage bureaucratique comme un dispositif public "décentralisé", "efficient" et... "favorable à l'innovation".
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  2. 1/ Le ras-le-bol induit le mouvement initial, mouvement qui est spontané, désorganisé et bordélique 2/ à peine démarré, les organisations d'EG surveillent le machin. Si ça avorte, on ignore. Si la mayo fait mine de prendre, hop les organisations rodées viennent prendre, facilement, le contrôle du mouvement initial. C'est stricto-sensu du squat. Et les bonnes volontés initiales voyant la prise de contrôle, se barrent. L'EG reste seule aux manettes. Bref, ce n'est pas le mouvement initial qui se transforme de lui-même en un mouvement d'EG. C'est juste que les initiateurs perdent le contrôle (de gré ou de force) au profit de l'EG. J'ai vu ça en direct sur les ronds-points des GJ chez moi. Les gars de LFI venaient avec du café, des viennoiseries, etc. C'en était gênant. Et tous les GJ sympas du début se sont barrés. Et tristes de se barrer.
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  3. J'ai du mal avec ce concept de sur-tourisme. C'est quelque chose qui fait très NIMBY de mon point de vue et qui est surtout un sentiment personnel. Je doute que les restaurateurs que l'on voit pleurer à chaque saison estivales pensent qu'il y a du sur-tourisme par chez eux, par contre ceux qui arrivent pas à se loger car leur ville s'est transformé en AirBnB géant, beaucoup plus. Par contre qu'il y ait un vrai phénomène de tourisme de masse qui s'est développé autour de certains points en particulier, ça 100% d'accord. Là où cela m'a le plus frappé c'était à Prague il y 2-3ans. J'ai eu la chance d'y aller avec quelqu'un qui y était allé dans les années 90, cela avait changé du tout au tout. Ou plutôt cela avait changé sur ce qui était fléché tourisme. Dès que c'est vu comme touristique c'est invivable de mon point de vue. Dès que tu t'éloignes un peu par contre c'est très vivable et intéressant. Mais tout dépend ce que tu cherches dans le tourisme. Pour faire un parallèle avec la peinture, si tu veux voir la Joconde, ton expérience sera moche, mais tu auras vu LA toile que tout le monde connait et tu pourras en parler. Si tu veux voir de belles peintures dans une expérience agréable, tu as pleins de choix, par contre tu auras du mal à partager cette expérience vu que peu de personnes sauront de quoi tu parles.
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  4. Je vous avais promis que j'aurais des choses à dire sur The Dictator's Handbook. En voici un résumé plus quelques remarques. L'ambition du bouquin est de réduire toutes les questions politiques, ou au moins une grande partie, à la proportion de différents groupes dans la société considérée. Ces groupes sont: Le "nominal selectorate", ou les "interchangeables", qui regroupe la population générale qui n'a pas d'influence politique particulière (l'électeur lambda dans une démocratie). Le "real selectorate", ou les "influentials", est la sous-partie du nominal selectorate composée de gens qui ont une réelle influence politique, par exemple les membres du parti dans un régime communiste ou le chef d'un village qui décide pour qui tout le monde va voter dans son patelin, ou en France les maires dont les signatures sont nécessaires pour se présenter à la présidentielle. La "winning coalition", ou les "essentials", est la sous-partie du real selectorate qui regroupe les personnes dont le soutient est nécessaire au dirigeant pour continuer à être dirigeant. Dans une démocratie ça sera la majorité. Le dirigeant Cette classification a pour ambition de pouvoir décrire n'importe quel régime politique de manière plus fine que la simple dichotomie entre démocratie et dictature. Pour situer les choses l'idéal-type d'un régime qualifié de dictature aura typiquement seulement une poignée d'essentials et peu d'influencials, tandis que celui d'un régime qualifié de démocratie aura typiquement un très grand nombre d'essentials et d'influentials. Chaque personne a pour but de survivre, d'amasser de la richesse, de conserver son pouvoir si elle en a et éventuellement d'en obtenir plus, mais la manière d'y arriver dépend du groupe où elle se trouve. Pour le dirigeant les règles à suivre sont (1) avoir aussi peu d'essentials que possible pour mieux les surveiller et ne pas trop ruiner les coffres en les gavant de pognon, (2) avoir autant d'interchangeables que possible qu'il pourra sortir de son chapeau pour remplacer les influentials et essentials déloyaux, (3) contrôler la richesse, la situation idéale étant que tout le monde soit aussi misérable que possible (ça leur évite de se faire des idées) sauf les essentials, (4) ne pas trop payer les essentials pour ne pas qu'ils deviennent trop gourmands, (5) payer les essentials assez pour maintenir leur loyauté, en particulier ne pas leur enlever de l'argent des poches pour l'utiliser à améliorer le sort du peuple ou autre lubie. Ces règles marchent tout aussi bien en démocratie, et les auteurs donnent un exemple de chacune dans le cadre des États-Unis : le gerrymandering pour la règle (1), l'immigration et le vote pour les migrants pour la règle (2), les batailles autour du code des impôts pour la règle (3), la défense du système social par les démocrates pour la règle (4), la défense des baisses d'impôts et le combat contre le système social par les républicains pour la règle (5). Partant de là les auteurs continuent avec plusieurs chapitres thématiques que je résume très brièvement : Comment arriver au pouvoir. En dictature il faut attendre un moment de faiblesse, typiquement quand le gars précédent va mourrir ou n'a plus assez d'argent pour arroser ses essentials, aller le plus vite possible pour ne pas qu'un rival puisse réagir, mettre la main sur le trésor et se débarasser de ceux qui ne sont pas d'accord. En démocratie arriver au pouvoir est moins violent physiquement mais implique de se battre pour trouver la combinaison gagnante de l'électorat à coup de postures populaires. Dans les deux cas le processus peut être adoucit quand le dirigeant actuel a un successeur officiel. Comment rester au pouvoir. Le plus important est de maintenir le contrôle sur les essentials en les remplaçant sans hésitation dès que leur loyauté est en doute, si c'est impossible en augmentant leur nombre pour diluer l'opposition, en divisant pour mieux régner chez les opposants, en corrompant les influentials etc. L'économie. Le dirigeant doit trouver de l'argent à tous prix pour arroser sa coalition. Il peut le faire en taxant les interchangeables, et personne ne s'en prive, mais quand on taxe trop les gens ils finissent par fuir ou mourir ce qui peut devenir contre-productif. La seconde solution est d'exploiter les ressources naturelles quand on en a ce qui est mieux puisque ça nécessite moins de main d'oeuvre et qu'on peut laisser le reste du peuple crever. Ça explique pourquoi les dictatures avec beaucoup de ressources sont pires. La dernière solution est de s'endetter autant que possible, et c'est au final le mieux surtout quand les dettes sont facilement annulées après quelques promesses en l'air. Les dépenses publiques. Les dictatures procurent uniquement ce qui est essentiel pour que les gens travaillent sans se révolter, par exemple une éducation basique et un système de santé pour les gens productifs mais pas trop de routes qui permettraient de fuir ou de réseaux de communication qui permettraient de s'organiser. En démocratie par contre on retrouve typiquement des biens publics pour tous qui vont de la liberté à plein de "droits à", parce que ces services sont considérés comme essentiels par la majorité des électeurs ce qui implique qu'il est nécessaire de les promettre pour être élu et de continuer à les procurer pour être réélu. La corruption. Faire des lois contre la corruption là où elle est endémique est contre productif puisque tout le monde est nécessairement corrompu, donc ça ne fait que donner des armes au dirigeant qui décidera qui peut l'être impunément (la coalition) ou pas (l'opposition). Il vaut donc mieux changer le système pour qu'il y ait moins d'incitation à être corrompu ce qui peut être fait d'après les auteurs en augmentant autant que possible le nombre d'essentials qui auront chacun moins de pouvoir, donc moins de tentation, et se surveilleront entre eux. L'aide au développement. Les aides sont un miroir aux alouettes, elles sont toujours détournées par le gouvernement local qui décide exactement ce qui va où, et généralement très peu va à l'objectif initialement visé. Les agences sont impuissantes à contrôler ça et d'ailleurs se gavent aussi au passage. Les gouvernements des pays riches utilisent les aides comme des moyens de pression pour faire adopter telle ou telle politique qu'ils estiment préférables comme "combattre le communisme" ou "fournir du pétrole pas cher", avec en démocratie la bénédiction des électeurs. Le dirigeant local de son côté n'est pas con et fait jouer les enchères par exemple entre les États-Unis et l'URSS pour avoir toujours plus de pognon. La guerre. Pour les dictatures la guerre se passe comme décrit par Sun Tzu, il faut privilégier des campagnes courtes où on pille tant qu'on peut et la défaite n'est pas très grave tant que ça ne touche pas les essentials. Pour les démocraties c'est différent, perdre une guerre a des conséquences catastrophiques pour le dirigeant. Les démocraties ont donc tendance à investir beaucoup plus de ressources dans les guerres et à se battre jusqu'au bout, ce qui explique qu'elles ont un bon track-record de victoire contre les dictatures. Les démocraties vont également ne vouloir entrer en guerre que quand elles sont raisonnablement certaines de gagner, donc contre des pays petits et/ou pauvres et/ou des dictatures, ce qui explique le mythe de l'absence de guerre entre démocraties. Au final la guerre est bien la continuation de la politique par d'autres moyens, le moyen précédent pour les démocraties étant d'offrir des aides contre des concessions politiques comme on l'a vu au dessus. En particulier ça ne pose absolument aucun problème de remplacer un dirigeant plus démocrate par le pire des dictateurs à condition que le dictateur soit plus conciliant. L'important est avant tout d'être réélu. Le reste du livre est dédié à des conseils pour améliorer la situation d'un pays en prenant en compte les règles décrites précédemment. Le principal moyen d'agir suggéré est un système qui conditionnerait l'annulation de dettes et les aides à des contreparties. Concrètement une somme d'argent serait bloquée sur un compte pour être reversée au dirigeant uniquement après qu'il aura mis en place les réformes voulues. Les dirigeants qui ne sont pas prêts à s'engager de cette manière ne devraient pas être sauvés du risque de faire faillite qui les incitera à enclencher eux-mêmes des réformes libérales pour enrichir le pays et sauver leur peau, ou finira par déclencher des révoltes et les renverser. Ensuite il faut s'attaquer aux causes du problèmes et pas aux conséquences. On a vu que la corruption est une conséquence et que s'y attaquer ne fait que servir le dirigeant en place, de même pour la pauvreté (les dictatures avec le plus de ressources sont les pires) ou l'absence d'élection (en forçant des élections on ne fait qu'obtenir des résultats à la soviétique). Quelles sont alors les vraies causes ? C'est résumé par les toutes dernières phrases du livre : Une chose qui m'a moyennement convaincu est la comparaison récurrente au cours du texte entre un gouvernement et la direction d'une entreprise privée, qui est sans doute valable dans certains cas mais je ne suis pas certain de l'équivalence morale qui aboutirait logiquement à défendre une sorte de modèle d'entreprise démocratique. Plus profondément, j'ai l'impression en lisant des passages comme le dernier paragraphe cité qu'ils passent à côté de beaucoup de nuance sur les phénomènes autoritaires qui peuvent avoir lieu en démocratie. Est-ce qu'on doit par exemple considérer que les confinements pour le covid sont une bonne chose dès lors qu'ils ont eu lieu dans des démocraties et que la majorité des gens les ont trouvé acceptables ? Doit-on défendre un régime de référendum permanent ? Il me semble qu'il y a là une sorte de démocratisme naïf. Je peux imaginer les auteurs me répondre que je pleure la bouche pleine et que, dans leur grille de lecture qui inclut la Corée du Nord, la différence entre la France et mon utopie est négligeable. Je comprends bien mais c'est une différence importante pour moi et je préfèrerais avoir des outils d'analyse qui me permettent de la prendre en compte.
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  5. Quand tu vois son parcours, il est évident qu'elle a toujours considéré l'impôt comme ce qu'on lui devait et non pas ce qu'on lui prenait.
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  6. Ils ont bien saisi que plus la Russie est embourbée en Ukraine et plus ils ont les mains libres avec l’Armenie.
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  7. Trump acte que la Russie, la Chine et l'Inde sont dans le même camp: https://truthsocial.com/@realDonaldTrump/posts/115151159839778614 Pour l'inde, il ne peut s'en prendre qu'à lui même. N'empêche, je me demande comment son style passe auprès des autres cultures. En Occident il divise, je me demande si c'est la même chose ailleurs.
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  8. Le numéro 2 du gouvernement, aile gauche du labour, forcée de démissionner suite à une enquête du telegraph révélant qu'elle a sous payé 40,000 de taxe lors de l'achat de son appart en bord de mer... Ça me fait plaisir car : 1/ il y a encore une presse au UK avec une certainr influence / indépendance (des deux bords) 2/ il s'agit du ministre qui poussait le plus à une augmentation des taxes, notamment sur les propriétés : hypocrisie justement récompensée. 3/ il sera politiquement plus difficile d'augmenter les taxes sur propriétés en octobre / novembre - ce qui était attendu https://www.telegraph.co.uk/politics/2025/09/05/angela-rayner-resigns-over-tax-scandal/
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  9. C’est horrible cette persécution de l’école autrichienne à l’université
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  10. L'Azerbaïdjan a transféré des MiG 29 à l'Ukraine. Pour un pays non membre de l'OTAN et frontalier de la Russie, c'est plutôt osé.
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  11. C'est mignon, et ça va être directement passé aux assurés ça, garanti. "On fait pas notre boulot de maintien de l'ordre, mais on va magouiller pour que vous soyez remboursés". Les assurés pourront donc payer deux fois pour leur insécurité, une fois par les impôts, une fois par ça (si fait proprement, ils paieront via leur prime en moyenne le coût des dégâts + frais....)
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  12. "From time to time, I wonder about this guy..."
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  14. Dans les coins où le tourisme est la dernière industrie qui reste (ce qui est le cas dans beaucoup de coins touristiques), et que c'est cette industrie qui tire tout le reste ... ils vont peut-être faire attention. J'étais en Sicile cette année, les coins non-touristiques, mais qui pourraient l'être, c'est la misère à l'état brut. Il n'y a vraiment rien à envier aux sites touristiques. Le tourisme est une industrie, et ça pollue. C'est délicat de régler le curseur.
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  15. Centre gauche. Très similaire a macron, là où le ndp est plutôt lfi (toute proportions gardées). Ils ont historiquement une minorité non négligeable de sièges, mais plus depuis la dernière élection, où même le chef du parti a perdu son siège
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  16. La dispute, on s’en fiche. Mais il faudra bien expliquer pourquoi la police a dit avoir vu les images et n’a donc arrêté que la fille armée quand une des filles a semble-t-il fini à l’hôpital. Quand une fille de 12/14 ans finit à l’hôpital après une altercation avec des adultes, le minimum est d’arrêter les adultes sauf si on est sûr à 100% qu’il s’agissait de légitime défense. En l’occurrence, la police a fait croire qu’elle était persuadée à 100% de l’innocence des adultes pour ensuite les arrêter. Une des décisions est fausse et représente une grave faute de la police.
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  17. Il y a quelque part des fonks qui font, systématiquement, le nécessaire pour que ces individus restent.
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  18. Celui qui renomme le ministère de la défense en ministère de la guerre car il veut gagner des guerres comme WWI et WWII? C'est symbolique, mais c'est pas le symbole de ne pas être interventionniste.
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  19. L'homme et la femme auraient été arrêtés par la police. J'ai hâte d'entendre les explications de la police.
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  20. Au sens strict il y a trois problèmes économiques à régler en France : Le niveau de marge des entreprises (trop faible) qui obère l'investissement productif ; La rémunération marginale du travail qui rend la chasse au HLM et aux aides diverses plus rentable que de bosser ; L'incapacité de l'Etat à avoir un solde primaire positif. Le problème de "redistribution des actifs vers les retraités", c'est surtout un problème parce que c'est un élément majeur de la faiblesse de la rémunération du travail. La question politique assez insoluble, c'est qu'il faut sûrement mener les trois batailles de front. Macron a essayé au début de ne faire que du 1. ; ça ne suffit pas. Je vais peut être un peu vite, mais ma conviction, c'est qu'il faut surtout répondre à "comment on sort du modèle social français ?" Je suis persuadé qu'on peut construire une majorité dessus, mais il faut être pertinent et convaincant sur la méthode. Au fond, Sarkozy avait plus ou moins été élu sur cette promesse.
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  21. C'est à moitié hors-sujet d'ailleurs. Une bonne partie du problème c'est les outre-mer ; et en particulier la Nouvelle-Calédonie, où on a parlé d'émeutes pour être politiquement corrects et ne pas avoir à envoyer le porte-avion.
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  22. Tu parles des logiciels basées sur le protocole Matrix ? Ça compare comment avec Microsoft Teams et Nextcloud Talk.
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  23. Cela ne dit pas pourquoi ils restent en France. Déjà que l'on a dû mal à gérer nos propres concitoyens souffrant de problèmes psychiques...
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  24. J'ajouterais à celle-ci système centralisé vs retraites individuelles. Un système purement individualiste n'est pas vendable aux français (et tournerait sûrement à la catastrophe vu l'absence de culture financière), mais un système analogue aux piliers suisses pourrait se vendre assez facilement.
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  25. Oui mais ce système ne résulte pas d'une opposition des uns contre les autres. Ce ne sont pas d'un côté des boomers qui défendent le système de retraite actuel contre de l'autre côté des jeunes qui se sentiraient exploités et s'y opposeraient. Ce ne sont pas d'un côté des fonctionnaires qui défendent le système contre de l'autre côté des salariés du privé qui se sentiraient exploités et s'y opposeraient. Non, ce qu'ont montré tous les sondages lors de la dernière réformette des retraites, c'est que l'ENSEMBLE des Français, vieux comme JEUNES, fonctionnaires comme SALARIES, adhèrent à ce système. Une écrasante majorité des Français, de tout âge, de tout statut, est convaincue de profiter d'un modèle-social-que-le-monde-entier-nous-envie. Et les jeunes comme les vieux défendent ce système bec et ongle. Et les salariés du privé comme les fonctionnaires défendent ce système bec et ongle. Ce dont rêvent les jeunes aujourd'hui ce n'est pas de renverser ce système pourri : ils aspirent à pouvoir profiter à leur tour le plus rapidement possible de ce système au détrimant des générations futures. Pour paraphraser Bastiat, le "modèle social français", c'est la grande fiction à travers laquelle tout le monde espère pouvoir vivre un jour aux dépens de tout le monde. Tant que les Français, vieux comme jeunes, fonctionnaires comme salariés, n'auront pas compris qu'ils gagneraient à capitaliser l'équivalent de leurs cotisations sociales, ce système perdurera. Tout gentilhomme libéral qui se repecte ne devrait pas tomber dans ce travers de jouer l'idiot utile du système en opposant les uns aux autres.
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  26. Oui, on veut faire des villes des musées et ensuite on se plaint qu’il y a que des touristes.
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  27. Je n'en peux plus de cet argument sur le 2 pour 1. Je vous laisse faire le calcul de ce que ça fait comme rendement annualisé pour de l'argent bloqué sur 40 ans. Spoiler, c'est nul. Voilà. Ça me hérisse le poil aussi l'argument "les retraites géantes des boomers". Plus tu as une grosse retraite plus tu t'es fait avoir par le système. La répartition c'est vraiment le système magique où tout le monde est perdant. Les cotisants se font prelevé des sommes énormes et les pensionnés touchent mais tellement moins que s'ils avaient épargné eux même . Il y a quand même un problème systémique de redistribution des actifs vers les retraités, auxquels les premiers paient la retraite, la santé et le logement. Ça rejoint ce que tu dis, modèle social de merde. (Dont le pillage générationnel est une composante importante.)
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  28. J'ai pas de stats, mais je ne serais pas étonné que des délinquants, expulsés de famille/l'aide à l'enfance et troublés mentaux ne soient pas pris en charge dans les pays du Maghreb et, faute d'opportunité local, finissent par débarquer en France, et devenir SDF etc... Il suffit d'une petite minorité, dans le flux des gens du Maghreb qui viennent en France, pour remplir les pages de fait-divers.
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  29. Le débat politico-médiatique sur la retraite est afflgeant. On oppose les uns contre les autres : les boomers contre les jeunes, les fonctionnaires contre les salariés du privé, les intellectuels qui ont soi-disant des carrières tranquilles contre les travailleurs manuels qui seraient les seuls à avoir des carrières pénibles, etc. Même la plupart des libéraux tombent dans ce travers. Enculer les mouches permet d'éviter le seul débat qui compte : le "modèle social français" est-il vraiment envié par le monde entier ou une grosse merde ? La seule opposition qui devrait être débattue est celle concernant les systèmes de retraite (et non les catégories de personnes) : capitalisation vs répartition.
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  30. Il va falloir m'expliquer pourquoi il avait encore un titre de séjour. Si la Tunisie se soucie réellement du bien être de ses ressortissants, elle devrait envoyer une note à tout ceux qui ont un casier judiciaire pour leur dire de rentrer, la France n'étant manifestement pas sûre pour les criminels.
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  31. Pendant que les clandestins se font payer l’hôtel 4 étoiles par le contribuable, mon beauf albanais n’a pas eu son visa pour me rendre visite avec ma sœur après 210 balles de frais…
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  32. Sans vouloir troller c'est une nouveauté qui a pour origine les boomers qui il y a 20 ans étaient les touristes qui venaient en août dans leur résidence secondaire en bord de mer et saturaient la station, mais qui maintenant sont en retraite dans leur même résidence secondaire et se plaignent des parisiens qui envahissent la station le mois d'août. L'enfer c'est les autres. La dessus un peu de socialisme municipale qui n'aime pas les multinationales américaines comme Airbnb et on invente le sur-tourisme et l'état qui va légiférer (sinon c'est la loi de la jungle ).
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  33. En même temps... C'est littéralement "c'est pas bien car c'est des bougnoules"... Pas un seul argumentaire, rien. Comme tu le dis, ça marche si Borne répond, à la manière de Trump.
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  34. Ils auraient investi en OAT ils auraient plus. Le scandale c’est le rendement minable du système. A fortiori pour les gens « riches » qui doivent avoir un rendement sous les 1%. Après, maintenant que la coupe est remplie, faut savoir qui paye. Mais pas se tromper de victime expiatoire. Ça veut dire quoi ? Comme les retraites du privé ne sont pas à 100€ par mois, je suppose qu’on compare des choux et des carottes. Enfin, faudrait révoquer les magistrats de la cour des comptes qui n’ont pas exigé une comptabilisation de ce type de hors bilan à mon sens. Ça résoudrait pas le problème, mais ça remettrait cette institution dans le droit chemin de l’honnêteté intellectuelle.
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  35. LFI pense que la liberté d'expression en France est comme celle de la Chine. Chine qui n'est d'ailleurs pas une dictature, un homme ne décidant pas seul. Au moins ils sont cohérent avec eux. https://www.huffingtonpost.fr/politique/article/la-deputee-lfi-sophia-chikirou-affirme-sans-ciller-que-la-chine-n-est-pas-une-dictature_254396.html (Rappel, Chikirou est la compagne de Mélenchon et est candidate à la Mairie de Paris).
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  36. C'est mignon mais un peu amateur tout de même, le véritable power move c'est celui là:
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  37. C'est bizarre de lire sur liborg un élément de langage des constructivistes qui est récent et à la mode; "le sur-tourisme". Bien entendu seul l'état peut faire quelque-chose sur un problème imaginaire, à part qq sites que l'on peut éviter.
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  38. https://www.bfmtv.com/police-justice/la-tunisie-denonce-le-meurtre-injustifie-de-l-assaillant-au-couteau-abattu-par-la-police-a-marseille_AD-202509030971.html
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  39. J’étais en Italie donc c’était peut être un peu différent. En soit ça fonctionnait assez normalement mais le contrôleur qui peste que les gens ont des bagages pour aller à l’aéroport … ligne Florence - Pise
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  40. Achievement unlocked : un agent de la SNCF suite à un problème entièrement de sa faute nous a déclaré que si nous n'étions pas content on n'avait qu'a prendre la voiture. Au moins ils ne s'en cachent même plus.
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  41. J'ai l'impression que la perte de signification de l'état de droit est liée à l'érosion de la culture politique libérale en Occident et à sa captation idéologique par l'oligarchie progressiste, qui cherche à en faire un instrument pour contrer le populisme (politique, judiciaire, sécuritaire).Hayek, dans La Constitution de la liberté, fait du Rechtsstaat le fer de lance du mouvement libéral contre l'émergence du pouvoir administratif au XIXe siècle, c'est-à-dire la soumission de l'autorité administrative au droit (qu'il s'agisse du droit commun, comme en Autriche, ou du droit administratif, comme en France). En général, les commentateurs s'insurgent contre son développement par principe contre-majoritaire en démocratie, car il vise à restreindre l'emprise de la majorité sur la minorité par excellence, l'individu (et ses droits), tout comme la concentration des pouvoirs au sein des institutions politiques. Assurer un cadre légal pour protéger les libertés individuelles, obliger les institutions à respecter les limites des pouvoirs qui leur sont conférés ou encore insister sur l'égalité juridique sont des éléments constitutifs de l'état de droit. Le droit de l'état de droit n'est pas censé protéger les criminels au détriment des innocents, puisque la présomption d'innocence, le droit à un procès équitable, les juridictions d'appel, etc., s'appliquent à tous les citoyens (voire, dans certaines circonstances, à tous les êtres humains).Avec l'européanisation du droit français et l'influence grandissante du droit nord-américain en Europe ces trente dernières années, les expressions « état de droit » et « règle de droit » sont devenues à la fois assez semblables et connotées positivement (par exemple, protection des droits fondamentaux, comme l'article 6 du TUE). On est loin des débats du XIXe siècle sur le positivisme juridique face à l'état républicain, comme évoqué plus haut. Cependant, aujourd'hui, ce qu'on observe, c'est la perte de pouvoir politique (la souveraineté et ses organes) des instances élues au profit des institutions technocratiques et de l'expertise, ce qui modifie le rapport de force entre instances élues et institutions contre-majoritaires. La « sécession des élites », dont parle Christopher Lasch, correspond aussi à la concentration effective des pouvoirs au sein de toutes les institutions par une même classe partageant une même mentalité, une éducation similaire et une socialisation accrue. Les juges, en particulier dans les instances les plus hautes, partagent des traits idéologiques communs avec les élites politiques, administratives et économiques de tous les pays occidentaux, et donc les mêmes intérêts et préjugés de classe. En France, ce sont des macronistes mentaux, comme n'importe quel membre de Renaissance. Depuis une dizaine d'années, la peur du populisme a rendu ses défenseurs au sein de l'institution judiciaire plus politiques, et l'état de droit est devenu un outil pour contrer les politiques jugées contraires à la conception éthérée qu'ils se font de la démocratie libérale. Que ce soit le rôle des procureurs aux États-Unis avec Trump, la Cour constitutionnelle en Roumanie, la rhétorique européiste contre Orbán, ou, désormais en France, la nomination de moins en moins discrète de militants au sein des institutions administratives suprêmes en vue de préparer l'arrivée du RN au pouvoir (sans parler du précédent du PNF avec Fillon). Ce n'est plus la culture partagée de la liberté qui anime ses thuriféraires, mais l'idéologie progressiste qui confisque certains leviers de pouvoir par intérêt de classe, groupisme et rejet du populisme, tout en abandonnant sa vertu principale : celle de tempérer la concentration du pouvoir politique aux mains d'une clique d'upper-class twits.
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  42. Justement, là c'est trié par coût total employeur, le focus de cette représentation est sous cet angle.
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  43. Le problème c'est que le montant brut ne veut rien dire puisqu'il n'est pas brut à proprement parler. Partir du superbrut ou du supernet a plus de sens puisqu'on parlerait alors d'une base commune : ce que l'employeur paye ou ce que le salarié reçoit
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  44. Ca rendrait presque le problème simple. Ils vivent à 80% au crochet du contribuable et à 20% de la dette (le contribuable futur qui ne vote même pas).
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  45. Grâce @Bézoukhov et @Lexington, je découvre ce graphique : Ca dit que même en ne comptant pas les pensions de retraite comme un transfert social, 45% des ménages vivent aux crochets du contribuable. Ce qui veut dire qu’avec les pensions, on doit être à 60% des ménages facilement. Et ensuite si tu ajoutes les fonctionnaires… CPEF.
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  46. Ce tweet référencé dans le dernier article d'h16 est collector.
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