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Macron : ministre, candidat, président... puis oMicron


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Alors sur ce sujet je veux bien une série historique et un benchmark international. S'il y a bien un truc que font tous les politiques toujours et partout ce sont des célébrations de choses et d'autres dans tous les sens.

(Et plus ils en font, moins ils nous font suer. Laissons les inaugurer les chrysanthèmes.)

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Il y a 10 heures, Largo Winch a dit :

Plus la société française se fracture et part en morceaux, plus Macron saisit toute occasion pour organiser, jusqu'à l'overdose, de grands-messes grégaires en vue d'exalter le sentiment national. J'y vois une relation de cause à effet : une tentative dérisoire et vaine de l'Etat de recoller les pots cassés et de recolmater une société disloquée par sa bureaucratie, sa gouvernance autocratique et sa politique social-démocrate .


J’ai toujours vu ça comme un egotrip de Macron (que par ailleurs plus personne ne veut écouter ; ça lui donne une audience captive) que comme un truc réfléchi politiquement.

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Du coup j'ai demandé à chatgpt une romance entre les deux :
 

Citation

Tout a commencé lors d'une conférence sur le climat à Paris. Emmanuel Macron, connu pour son engagement passionné envers la protection de l'environnement, avait attiré l'attention de nombreux dirigeants du monde entier, y compris Lula, dont le Brésil abritait une part significative de l'Amazonie, le poumon vert de la planète. Leurs regards se croisèrent au milieu de l'agitation diplomatique, et quelque chose de spécial s'éveilla entre eux.
 

Au fil des discussions sur les accords climatiques et les enjeux mondiaux, une complicité grandissante se développa entre Emmanuel et Lula. Ils découvrirent qu'ils partageaient non seulement une vision commune pour l'avenir de la planète, mais aussi une passion pour la justice sociale et le progrès économique.
 

Les médias internationaux commencèrent à remarquer leur proximité, spéculant sur la nature de leur relation. Mais pour Emmanuel et Lula, ces conjectures étaient loin d'être leur priorité. Leurs moments volés lors des pauses entre les réunions étaient remplis de conversations profondes et de rires partagés.
 

Un soir, alors que Paris s'illuminait sous les étoiles, Emmanuel invita Lula à une promenade le long de la Seine. Les rives scintillantes et les ponts historiques semblaient témoigner de leur romance naissante. C'est là, au bord de l'eau, qu'ils se retrouvèrent face à face, leurs cœurs battant à l'unisson.
 

"Tu es comme le soleil qui réchauffe mon pays, cher Lula", déclara Emmanuel, ses yeux bleus brillant d'admiration. "Ta passion pour ton peuple et pour notre planète m'inspire chaque jour."
 

Lula sourit, touché par les mots sincères du président français. "Et toi, Emmanuel, tu es le vent qui porte l'espoir et le changement. Ta détermination est une source d'inspiration pour des millions de personnes dans le monde."
 

Leurs mains se rencontrèrent timidement, scellant leur lien indéniable. Dans ce moment magique le long de la Seine, Emmanuel et Lula comprirent qu'ils étaient destinés l'un à l'autre, que leurs différences politiques et culturelles ne faisaient que renforcer leur connexion.

Leur histoire d'amour transcenda les frontières, unissant la France et le Brésil d'une manière inattendue. Ensemble, ils continuèrent à œuvrer pour un avenir meilleur, où l'amour, la compassion et la coopération entre les nations guideraient chaque action.

 

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A l’Elysée, la revanche de Bruno Roger-Petit, récit d’une discrète lutte d’influence autour d’Emmanuel Macron

 

Citation

La première dame est magnanime : pour elle, comme pour « BRP », l’émission phare de la chaîne de Vincent Bolloré est un incomparable thermomètre de l’humeur des Français.

 

Gouverné par Bruno Roger-Petit l'ancien scribouillard nul de Le post il y a 10 ans et Brigitte Macron ; et tous les deux pensent que l'heure des pros est un bon thermomètre des Français :facepalm:

 

Citation

Il serait au cœur du tournant droitier destiné à contrer la progression du RN, au détriment de « l’esprit de 2017 », quand progressisme et multi­culturalisme étaient vantés. Un virage que peinent à masquer les avancées sociétales, comme l’inscription du droit à l’interruption volontaire de grossesse dans la Constitution, votée le 4 mars, ou la future loi sur la fin de vie. « Faut-il que les éditos de CNews guident la politique ?  », se lamente, peu avant son départ du gouvernement, Pap Ndiaye.

Citation

Le numéro de duettistes de « BRP » et Jonathan Guémas, qui partagent la même lecture verticale de la Ve République, est rodé : l’un est l’auteur de la formule « régénération », l’autre « réarmement », les deux piliers de l’« opération reconquête » lancée par Emmanuel Macron en janvier. Le conseiller mémoire vante « une cohérence intellectuelle, politique et narrative retrouvée ».

Citation

La première dame, qui a Bernard Montiel, l’ancien animateur de l’émission « Vidéo Gag », comme confident, n’a jamais caché sa sympathie pour Nicolas Sarkozy, incarnation de la « droite gourmette », ironise l’un de ces Mormons.

 

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La plume de Prisca Thévenot (porte parole du gouvernement) démissionne après la divulgation de son passé.

 

Pour résumer il a été recruté entre autre pour lutter contre l'ED.

Cela tombe bien, il en a été un fervent partisan pendant quelques années.

Son engagement le plus visible étant pour défendre Soral.

Un de ses articles:

https://philitt.fr/2013/11/14/dialogues-desaccordes-dalain-soral-et-eric-naulleau-combat-de-boxe-entre-super-welters/

 

 

 

 

Autant je pense qu'ED classique serait passé sans trop de problèmes, mais soralien dans ce moment où on combat l'antisémitisme chez LFI cela passe moins bien.

 

 

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Macron est tellement l'incarnation de Jésus, qu'il empêche son entourage de fonctionner correctement. Ce n'est plus du fanatisme, mais de l'ordre du religieux ici !

 

 

 

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Le « passe colo » sera proposé pour les enfants de 11 ans à partir du 15 avril

 

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Dès le 15 avril, les foyers cumulant jusqu’à 4 000 euros de revenus mensuels nets pourront prétendre à cette aide, qui leur permettra de déduire entre 200 et 350 euros du prix du voyage affiché, une somme qui variera selon le quotient familial.

Cette aide, annoncée en juillet 2023 par Aurore Bergé, alors ministre des solidarités, et attribuée sous conditions de ressources, sera cumulable avec d’autres dispositifs (financement des comités d’entreprises, etc.). Selon les calculs du ministère chargé de l’enfance et des familles, 80 % des enfants de 11 ans, nés en 2013, devaient y être éligibles.
 

« Avec le “passe colo”, nous visons un nouveau rite républicain », qui « va rejoindre l’entrée à l’école et l’obtention au baccalauréat parmi les moments qui jalonnent un parcours », explique à l’Agence France-Presse la ministre chargée de l’enfance et des familles, Sarah El Haïry.

En « facilitant l’accès aux activités en plein air », le gouvernement entend « promouvoir le bien-être des enfants, et donc prévenir les soucis de santé mentale, d’obésité, d’attachement aux écrans », ajoute la ministre. « Lutter contre les nounous numériques et l’usage déraisonné des écrans pendant les vacances implique de proposer des alternatives aux parents », assure-t-elle.

« Une colonie de vacances c’est le souvenir d’une vie, c’est apprendre sur soi, apprendre des autres, apprendre autrement : la vie en collectivité est complémentaire des apprentissages scolaires », conclut Sarah El Haïry.

 

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Il paraît que ça répare aussi les ordinateurs et fait revenir l’amour perdu. 

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C'est une vraie campagne pour draguer les vieux cons en ce moment :mrgreen: Ils ont peur de les perdre maintenant qu'ils ne sont plus terrifiés par le covid ?

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il y a 12 minutes, Lancelot a dit :

Ils ont peur de les perdre maintenant qu'ils ne sont plus terrifiés par le covid ?

Ceci, très exactement. 

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Entre les réformes scolaires, le SNU, le pass colo, les rites républicains... Que de chantiers pour la jeunesse française...

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Macron commémore la résistance dans le Vercors: "Sur ce plateau, depuis toujours, la liberté est comme chez elle"

 

C'est bien.  Maintenant on sait où s'installer.  Pas besoin d'émigrer à l'autre bout de la planète.

 

https://www.francetvinfo.fr/france/debarquement-du-6-juin-1944/direct-commemoration-de-la-liberation-suivez-l-hommage-d-emmanuel-macron-aux-resistants-et-aux-victimes-civiles-du-plateau-du-vercors_6488213.html

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16 hours ago, fm06 said:

Macron commémore la résistance dans le Vercors

 

C'est le fameux "Hommage national de la semaine" dont j'avais parlé plus haut :

 

On 3/22/2024 at 10:18 AM, Largo Winch said:

Lib.org a un fil "Taxe de la semaine". Peut-être faudrait-il songer à ouvrir un sujet "Hommage national de la semaine".

 

Je vois que je ne suis pas le seul à constater que Macron use et abuse de l'exercice de commémoration par rapport à ses prédécesseurs : l'édito du Figaro d'hier ressemble fortement à mon post précédent.

 

Quote

Plus encore que ses prédécesseurs, Emmanuel Macron apprécie l’exercice. Depuis son arrivée à l’Élysée, en 2017, il a procédé à vingt-six commémorations nationales et cinq entrées au Panthéon, avec, récemment, celles des époux Manouchian. Quant aux hommages, très divers, on ne les compte plus, de Johnny Hallyday à Robert Badinter en passant par l’écrivain Maryse Condé, en ce début de semaine. Jusqu’à la fin de cette année olympique, ponctuée par la réouverture de Notre-Dame, en décembre, il va fêter le 80e anniversaire de la Libération. Ce mardi, il a salué les maquisards du Vercors après ceux des Glières, début avril.

 

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Je ne parviens pas à y voir autre chose que les gesticulations d'un régime en plein déclin, un peu comme ce qui se passait au Kremlin en 1990-1991. D'autant plus qu'on se demande ce qui en ressortira, les textes sont là (bien que fortement atténués pour les mineurs ce que je considère très normal) mais ne sont pas appliqués hormis dans les cas les plus médiatiques.

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  • 2 weeks later...
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Macron défend le devoir de visite pour les pères au lieu du droit de visite:

 

https://www.bfmtv.com/politique/elysee/parents-separes-emmanuel-macron-envisage-un-devoir-de-visite-pour-les-peres-absents_AN-202405070828.html#xtor=AL-68

 

 

Quote

"Quand il y a un père, il faut qu'il exerce tous ses devoirs, et que la maman, quand elle est dans cette situation-là, puisse exiger des visites régulières. Elle doit pouvoir s'assurer que le père aussi (...) est partie prenante de l'éducation de l'enfant"

 

 

En théorie cela fait une belle intention, on combat la génération d'enfant sans père. Mais, même en partant du principe que la mère soit favorable à cela, tu obliges comment une personne qui ne veut pas s'occuper de son enfant à s'en occuper (autrement qu'en piquant dans son portefeuille)?

 

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à l’instant, Marlenus a dit :

(autrement qu'en piquant dans son portefeuille)

Hé hé hé, justement... :lol:

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Virtue signalling féministe. Macron bouffe à tous les râteliers tant que ça n'implique pas de changer un quelconque status quo.

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Pour le coup, je pense que le virtue signalling il est plutôt vers les anti-féministes.


Les féministes ont tout sauf envie que les hommes démissionnaires soient obligé de prendre leur gosse les WE.

Le fric, oui, ça elle prenne.

Mais le devoir de visite, je doute fortement que cela les enchante.

Ce sont les premières à demander à ce qu'un père défaillant perde son droit de visite, alors instaurer un devoir...

 

 

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Les fameux anti-féministes qui partent du principe que les pères sont des connards qu'il faut forcer à voir leurs enfants, oui oui.

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15 minutes ago, Lancelot said:

Les fameux anti-féministes qui partent du principe que les pères sont des connards qu'il faut forcer à voir leurs enfants, oui oui.

Le discours de Macron c'est que les pères qui n'entretiennent pas de lien avec leurs enfants ce sont des pères qu'il faut faire intervenir dans l'éducation de l'enfant.

 

Moi je veux bien savoir quelle féministe défend l'idée qu'il faut faire intervenir, par un devoir de visite, un père qui s'est cassé dans l'éducation de son enfant.

 

Pour moi, cela va largement plus chercher du côté de ceux qui pensent qu'un père, même défaillant, c'est mieux pour l'enfant et que l'éducation sans père est une catastrophe dont nous payons le prix actuellement.

 

Maintenant je suis ouvert à changer d'avis sur le sujet.

 

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Le jour où ça ne sera pas présenté comme une pénalité pour un père de s'occuper de ses enfants, on pourra commencer à parler d'anti-féminisme.

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Ce jour on va l'attendre longtemps.

 

Déjà car tous les discours sur la parentalité sont dirigé vers ce qui est le mieux pour l'enfant en zappant ce qui est le mieux pour les parents.

Un discours qui ferait passer les intérêt du parent avant celui de l'enfant va se faire descendre en flèche par tous les côtés.

 

Ensuite car de manière générale, le discours ambiant sur la parentalité c'est que c'est de la merd. et que si tu n'es pas un parent comme le veut la société, on va te le faire payer.

La proposition de Macron n'est qu'un énième avatar du discours:

"Les enfants sont mal élevés, le problème de notre pays c'est notre jeunesse, on va faire payer les parents pour les conneries de leurs enfants."

 

Et de façon général la parentalité est de plus en plus vu comme une charge.

Pas pour rien que la natalité est en baisse.

 

 

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Il y a 9 heures, Marlenus a dit :

Le discours de Macron c'est que les pères qui n'entretiennent pas de lien avec leurs enfants ce sont des pères qu'il faut faire intervenir dans l'éducation de l'enfant.


On se demande bien ce qu’il en sait. 

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10 hours ago, Marlenus said:

Le discours de Macron c'est que les pères qui n'entretiennent pas de lien avec leurs enfants ce sont des pères qu'il faut faire intervenir dans l'éducation de l'enfant.

 

Moi je veux bien savoir quelle féministe défend l'idée qu'il faut faire intervenir, par un devoir de visite, un père qui s'est cassé dans l'éducation de son enfant.

 

Maintenant je suis ouvert à changer d'avis sur le sujet.

 

 Le féminisme misandre, mais surtout celui en mode "on va faire chier un peu plus les pères divorcés".

Essaie d'imaginer le rituel d'humiliation que sera la visite forcée d'un père privé de toute autorité parentale réelle, de tout pouvoir éducatif et sommé de garder les mouflets pour que son ex parte en WE.

Ou l'effet de levier que va obtenir une mère divorcé qui pourra de facto interdire (ou gêner) la possibilité de démanager de son ex.

Ou lui imposer de long trajets juste pour le faire chier.

 

Et in fine, l'autre cible c'est les boomers, désormais non concernés par la mesure, qui sont content de faire chier les actifs et qui sont en plus se disent que l'insécurité est en partie causée par l'absence de père dans l'éducation des jeunes.

Posté

Et encore on est en France. Aux US on pourrait te forcer à appeler ton gamin par les pronoms que sa mère en crise de la 40aine lui aura choisi.

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