Lexington Posté 9 décembre 2020 Signaler Posté 9 décembre 2020 Article intéressant sur l'effondrement (que j'ignorais) du nombre de tueurs en série aux Etats-Unis : https://www.discovermagazine.com/the-sciences/what-explains-the-decline-of-serial-killers Citation From the 1970s through the ’90s, stories of serial killers like Ted Bundy and the Green River Killer — both of whom pleaded guilty to killing dozens of women — dominated headlines. Today, however, we see far fewer twisted tales in the vein of the Zodiac Killer or John Wayne Gacy. After that three-decade surge, a rapid decline followed. Nearly 770 serial killers operated in the U.S. throughout the 1980s, and just under 670 in the ’90s, based on data compiled by Mike Aamodt of Radford University. The sudden plummet came with the new century, when the rate fell below 400 in the aughts and, as of late 2016, just over 100 during the past decade. The rough estimate on the global rate appeared to show a similar drop over the same period. In a stunning collapse, these criminals that terrorized and captivated a generation quickly dwindled. Put another way, 189 people in the U.S. died by the hands of a serial killer in 1987, compared to 30 in 2015. Various theories attempt to explain this change. In reality it’s not clear whether there truly was a surge of serial killing, or at least not one as pronounced as the data suggest. Advances in police investigation (for example, the ability to link murders more effectively) and improved data collection could help explain the uptick. That said, no one doubts that serial killing rose for several decades, and that rise fits with a general increase in crime. Similarly, everyone agrees on a subsequent fall in serial killing, and that, too, fits with a general decrease in crime. But where did they go? Expand 2
poney Posté 9 décembre 2020 Signaler Posté 9 décembre 2020 Clairement corrélé avec la guerre froide, encore un coup des communistes. 2
Sekonda Posté 9 décembre 2020 Signaler Posté 9 décembre 2020 Est-ce qu'il n'a pas aussi le fait qu'on arrête plus efficacement les tueurs avant qu'ils ne fassent assez de victimes pour être considérés comme "en série"? 3
Lameador Posté 9 décembre 2020 Signaler Posté 9 décembre 2020 Le 09/12/2020 à 11:23, Sekonda a dit : Est-ce qu'il n'a pas aussi le fait qu'on arrête plus efficacement les tueurs avant qu'ils ne fassent assez de victimes pour être considérés comme "en série"? Expand Explication 1 : Qui me semble vraie. Explication 2 : la disponibilité de pornographie et de jeux vidéos, fournissant à tout un chacun un exutoire accessibles à des pulsions sombres. 3
Alchimi Posté 9 décembre 2020 Signaler Posté 9 décembre 2020 En fin d'article: Citation But where did they go? Expand Ils sont juste... DERRIÈRE TOI! 1
ttoinou Posté 9 décembre 2020 Signaler Posté 9 décembre 2020 Le 09/12/2020 à 11:23, Sekonda a dit : Est-ce qu'il n'a pas aussi le fait qu'on arrête plus efficacement les tueurs avant qu'ils ne fassent assez de victimes pour être considérés comme "en série"? Expand Des fonctionnaires qui font mieux leur boulot qu'avant ?
poney Posté 9 décembre 2020 Signaler Posté 9 décembre 2020 Le 09/12/2020 à 11:26, Lameador a dit : Explication 1 : Qui me semble vraie. Explication 2 : la disponibilité de pornographie et de jeux vidéos, fournissant à tout un chacun un exutoire accessibles à des pulsions sombres. Expand 3 : la chute de l'URSS
Alchimi Posté 9 décembre 2020 Signaler Posté 9 décembre 2020 Sinon j'ignorais totalement ce phénomène de décrue de tueurs en série (ou faudrait-il plutôt parler de pic exceptionnel de la fin du 20 èm?) Mais c'est vrai que le thème du tueur en série a un peu disparu de la scène de la culture pop, à bien y regarder. On ne voit quasi plus de films sur le sujet, (quoiqu'il me semble que les séries policières utilisent encore régulièrement le sujet).
Sekonda Posté 9 décembre 2020 Signaler Posté 9 décembre 2020 Le 09/12/2020 à 11:47, ttoinou a dit : Des fonctionnaires qui font mieux leur boulot qu'avant ? Expand Ou qui profitent de l'évolution technologique.
Marlenus Posté 9 décembre 2020 Signaler Posté 9 décembre 2020 Maintenant avec l'ADN, c'est dur de pouvoir faire 40 meurtres sans te faire avoir. Surtout qu'il faut toi tu n'ai jamais été fiché, mais pas non plus un cousin éloigné... 2
Lancelot Posté 9 décembre 2020 Signaler Posté 9 décembre 2020 La perspective qu'il y ait des effets de mode dans la manière d'être taré est intéressante. La mode en ce moment serait passée des tueurs en série aux terroristes et autres mass shooters. 1
Rincevent Posté 9 décembre 2020 Signaler Posté 9 décembre 2020 Le 09/12/2020 à 11:58, Lancelot a dit : La perspective qu'il y ait des effets de mode dans la manière d'être taré est intéressante. La mode en ce moment serait passée des tueurs en série aux terroristes et autres mass shooters. Expand En somme on est passés des tueurs en série aux tueurs en parallèle. 2 1 1 10
PABerryer Posté 9 décembre 2020 Signaler Posté 9 décembre 2020 Y a t il moins de serial killer (ie les conditions favorisant l'émergence de ce type de personnalité ont évoluées ou disparues) ou bien y en a t il autant qu'avant mais ils sont arrêtés biens plus vite ?
Rincevent Posté 9 décembre 2020 Signaler Posté 9 décembre 2020 Le 09/12/2020 à 12:26, Prouic a dit : Ou ils sont tués en chemin Expand Oui tiens, est-ce que ça matche avec l'arrivée des lois de concealed carry ?
Ultimex Posté 9 décembre 2020 Signaler Posté 9 décembre 2020 Sur les raisons qui peuvent expliquer une augmentation puis un effondrement du nombre de tueurs en série, il faudrait peut-être se pencher sur les pays qui ont connu des phénomènes similaires. Là, dans l'immédiat, je pense à l'Allemagne de la République de Weimar, il faudrait vérifier s'il y a eu un pic similaire à celui des Etats-Unis (sachant qu'il y a eu quelques affaires emblématiques qui ont secoué le pays : Fritz Angerstein, Peter Kürten, Fritz Haarmann, etc., suffisamment impressionnantes pour influencer la culture de l'époque : M le maudit est bien une référence à ces événements) ou si ces affaires sont restées isolées. (Personnellement, je trouve l'hypothèse de @Lancelot séduisante : effets de mode dans la manière d'être taré et non amélioration dans les technologies d'enquête).
Mathieu_D Posté 9 décembre 2020 Signaler Posté 9 décembre 2020 C'est pas juste que la violence de haute intensité dans son ensemble a baissé ? Il y a moins de meurtres en tout et moins de serial killer entre autre. 1
Antoninov Posté 10 décembre 2020 Signaler Posté 10 décembre 2020 [hypothese de comptoir] L'age d'or des tueurs en series, c'est l'age d'or de la voiture qui permet de traverser les EU et se promener partout, d'y passer plus facilement inapercu, etc. Jusqu' a ce que la technologie ne compense cela (ADN, cameras, cartes de credit, ...) 2
Antoninov Posté 10 décembre 2020 Signaler Posté 10 décembre 2020 Ah oui, et evidemment le profiling... (a voir: Mindhunter, avec le sosie de Macron) bon je vais lire l'article maintenant, pour voir si j'ai bon ?
Johnnieboy Posté 10 décembre 2020 Signaler Posté 10 décembre 2020 Peut-être que l’on soigne les serial killers en puissance avant qu’ils ne deviennent serial killers, aussi.
Rincevent Posté 10 décembre 2020 Signaler Posté 10 décembre 2020 Le 10/12/2020 à 17:25, Johnnieboy a dit : Peut-être que l’on soigne les serial killers en puissance avant qu’ils ne deviennent serial killers, aussi. Expand Ça se soigne, ça ?
Johnnieboy Posté 10 décembre 2020 Signaler Posté 10 décembre 2020 Le 10/12/2020 à 17:40, Rincevent a dit : Ça se soigne, ça ? Expand À mon avis, pour certains oui. Tu as lu la BD « Mon ami Dahmer » ?
Rincevent Posté 10 décembre 2020 Signaler Posté 10 décembre 2020 Le 10/12/2020 à 17:42, Johnnieboy a dit : À mon avis, pour certains oui. Tu as lu la BD « Mon ami Dahmer » ? Expand Non. Tu m'expliques le rapport ?
Johnnieboy Posté 10 décembre 2020 Signaler Posté 10 décembre 2020 Le 10/12/2020 à 18:06, Rincevent a dit : Non. Tu m'expliques le rapport ? Expand C’est une BD écrite et dessinée par un copain de classe de Dahmer, un serial killer américain. Elle offre une perspective vraiment intime et humaine sur ce qu’est un serial killer avant de passer à l’acte. En la lisant, on comprend que la « thèse » de l’auteur est qu’il aurait pu être aidé si, autour de lui, ses proches, sa famille, ses enseignants avaient pu lire les signes avant-coureurs de sa maladie, son mal-être. Je te la conseille, c’est vraiment une œuvre unique.
Lancelot Posté 10 décembre 2020 Signaler Posté 10 décembre 2020 On pourrait aussi aborder la question de la prédisposition (génétique) à la violence. Il y a toute une littérature scientifique là-dessus : Quote Tiihonen, J., Rautiainen, M. R., Ollila, H. M., Repo-Tiihonen, E., Virkkunen, M., Palotie, A., ... & Saarela, J. (2015). Genetic background of extreme violent behavior. Molecular psychiatry, 20(6), 786-792. In developed countries, the majority of all violent crime is committed by a small group of antisocial recidivistic offenders, but no genes have been shown to contribute to recidivistic violent offending or severe violent behavior, such as homicide. Our results, from two independent cohorts of Finnish prisoners, revealed that a monoamine oxidase A (MAOA) low-activity genotype (contributing to low dopamine turnover rate) as well as the CDH13 gene (coding for neuronal membrane adhesion protein) are associated with extremely violent behavior (at least 10 committed homicides, attempted homicides or batteries). No substantial signal was observed for either MAOA or CDH13 among non-violent offenders, indicating that findings were specific for violent offending, and not largely attributable to substance abuse or antisocial personality disorder. These results indicate both low monoamine metabolism and neuronal membrane dysfunction as plausible factors in the etiology of extreme criminal violent behavior, and imply that at least about 5–10% of all severe violent crime in Finland is attributable to the aforementioned MAOA and CDH13 genotypes. Expand Quote Odintsova, V. V., Roetman, P. J., Ip, H. F., Pool, R., Van der Laan, C. M., Tona, K. D., ... & Boomsma, D. I. (2019). Genomics of human aggression: current state of genome-wide studies and an automated systematic review tool. Psychiatric genetics, 29(5), 170-190. There are substantial differences, or variation, between humans in aggression, with its molecular genetic basis mostly unknown. This review summarizes knowledge on the genetic contribution to variation in aggression with the following three foci: (1) a comprehensive overview of reviews on the genetics of human aggression, (2) a systematic review of genome-wide association studies (GWASs), and (3) an automated tool for the selection of literature based on supervised machine learning. The phenotype definition 'aggression' (or 'aggressive behaviour', or 'aggression-related traits') included anger, antisocial behaviour, conduct disorder, and oppositional defiant disorder. The literature search was performed in multiple databases, manually and using a novel automated selection tool, resulting in 18 reviews and 17 GWASs of aggression. Heritability estimates of aggression in children and adults are around 50%, with relatively small fluctuations around this estimate. In 17 GWASs, 817 variants were reported as suggestive (P ≤ 1.0E), including 10 significant associations (P ≤ 5.0E). Nominal associations (P ≤ 1E) were found in gene-based tests for genes involved in immune, endocrine, and nervous systems. Associations were not replicated across GWASs. A complete list of variants and their position in genes and chromosomes are available online. The automated literature search tool produced literature not found by regular search strategies. Aggression in humans is heritable, but its genetic basis remains to be uncovered. No sufficiently large GWASs have been carried out yet. With increases in sample size, we expect aggression to behave like other complex human traits for which GWAS has been successful. Expand
Rincevent Posté 10 décembre 2020 Signaler Posté 10 décembre 2020 Le 10/12/2020 à 17:25, Johnnieboy a dit : Peut-être que l’on soigne les serial killers en puissance avant qu’ils ne deviennent serial killers, aussi. Expand Le 10/12/2020 à 18:53, Johnnieboy a dit : il aurait pu être aidé Expand Je ne veux pas pinailler, mais "aider" et "soigner", c'est souvent assez différent. (Je note le conseil de lecture, toutefois. ) Le 10/12/2020 à 19:40, Lancelot a dit : On pourrait aussi aborder la question de la prédisposition (génétique) à la violence. Expand Fouyaya, malheureux ! Encore un peu, et on causerait presque de pacification génétique.
h16 Posté 12 décembre 2020 Signaler Posté 12 décembre 2020 Le 10/12/2020 à 17:25, Johnnieboy a dit : Peut-être que l’on soigne les serial killers en puissance avant qu’ils ne deviennent serial killers, aussi. Expand En somme, il faut soigner ceux qui ont l'air Dhamer. Bougez pas, je sors. 2 1
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