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Concours Du Squat D'immeuble : C'est Le Cic Qui A Gagné !


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Dieux seul sait

Woah trop cool !!! Depuis le temps que je souhaite parler à un polythéiste !!!!! Sinon c'est rassurant de voir que Kelkun ne se serait sur le principe opposé à la location si les conditions y étaient favorables.

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Invité jabial
C'est le même raisonnement que tiennent les pouvoirs publics quand ils s'approprient un immeuble vide…

Il y a quand même une différence entre "inutilisé" et "à l'abandon".

Ca reste un délit, mais il y a selon moi des circonstances atténuantes.

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Il y a quand même une différence entre "inutilisé" et "à l'abandon".

Ca reste un délit, mais il y a selon moi des circonstances atténuantes.

Certes, mais la différence est ténue.

Vous faites comment, sur le terrain, pour savoir si c'est à l'abandon ou simplement pas utilisé ou maintenu depuis quelque temps?

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Invité jabial
Certes, mais la différence est ténue.

Vous faites comment, sur le terrain, pour savoir si c'est à l'abandon ou simplement pas utilisé ou maintenu depuis quelque temps?

De toute façon vous n'êtes pas censé le faire. Comme je l'ai dit ça reste un délit. C'est le juge qui appréciera.

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Certes, mais la différence est ténue.

Vous faites comment, sur le terrain, pour savoir si c'est à l'abandon ou simplement pas utilisé ou maintenu depuis quelque temps?

Tu demandes au propriétaire. S'il te dit « je m'en fous, tu peux squatter », tu squattes. Sinon, tu ne squattes pas.

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je crois que KeLkUn part malgré tout d'une interrogation légitime, "pas de crime sans victime" et il ne voit pas où est la victime dans le squat.

C'est là où il a tort. La victime est le propriétaire. Légitimer l'utilisation d'un bien par n'importe qui sous prétexte qu'à un instant donné il n'est utilisé par personne, cela s'appelle de la collectivisation. Par exemple, je n'utilise ma voiture que quelques heures dans la journée, un individu pourrait très bien me l'emprunter sans que je m'en aperçoive. Cela ne rend pas le vol légitime.

En me rendant propriétaire de mon véhicule, j'ai acquis la liberté d'en faire ce que je veux, je peux exclure autrui de l'utiliser.

J'aurais pu opter pour une location, ainsi chacun serait libre de louer le même véhicule à condition qu'il soit libre. Notons que même dans ce cas, la voiture n'est pas un bien public, c'est une propriété privée et le propriétaire à choisi de la louer.

En me rendant propriétaire, j'ai acquis la faculté d'être le seul à pouvoir choisir l'utilisation de mon bien. C'est cela la liberté et rien d'autre.

Nier la propriété c'est prôner soit la loi de la jungle (j'ai vu un appartement libre, je m'y suis installé), soit le totalitarisme (le gouvernement décide ce qui doit être attribué, dans quelles conditions et à qui). Dans les deux cas, exit la liberté.

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Woah trop cool !!! Depuis le temps que je souhaite parler à un polythéiste !!!!!

Je fais des fautes d'orthographe…: Perspicace!

Cela dit si ça dérange à ce point je m'en excuse et je vais tenter de remédier à ce problème.

Et c'est tellement moins drôle… :icon_up:

Il y a un concours de caricatures? Veuillez m'excuser mais à aucun moment je n'ai affirmé "tu vois c'est plus cool" ou "c'est trop d'la balle le squatt". Je parle de liberté.

C'est là où il a tort. La victime est le propriétaire.

… Je pense avoir une opinion différente en effet. Tort? Non. Ni plus ni moins que vous à mon avis.

Légitimer l'utilisation d'un bien par n'importe qui sous prétexte qu'à un instant donné il n'est utilisé par personne, cela s'appelle de la collectivisation.

Oui, mais je ne le considère pas comme un gros mot. A condition que la collectivisation soit totalitaire…

Par exemple, je n'utilise ma voiture que quelques heures dans la journée, un individu pourrait très bien me l'emprunter sans que je m'en aperçoive.

Te la rendre et peut être même la laver et faire le plein, c'est pas merveilleux?

Cela ne rend pas le vol légitime.

En me rendant propriétaire de mon véhicule, j'ai acquis la liberté d'en faire ce que je veux, je peux exclure autrui de l'utiliser.

Donc vous vous reservez le droit d'exclure autrui d'avoir la liberté de l'utiliser? (c'est juste une question naïve)

J'aurais pu opter pour une location, ainsi chacun serait libre de louer le même véhicule à condition qu'il soit libre. Notons que même dans ce cas, la voiture n'est pas un bien public, c'est une propriété privée et le propriétaire à choisi de la louer.

En me rendant propriétaire, j'ai acquis la faculté d'être le seul à pouvoir choisir l'utilisation de mon bien. C'est cela la liberté et rien d'autre.

Comme je l'ai dit, si "c'est ça la liberté et rien d'autre" je n'ai rien à faire sur ce forum alors même que mon interrogation porte sur la liberté. J'avoue que ça me fait un peu peur d'entendre "tu te trompes sur ce qu'est la liberté" ("nous on va te montrer ce que c'est la vrai liberté" serait-on tenté d'ajouter).

Nier la propriété c'est prôner soit la loi de la jungle (j'ai vu un appartement libre, je m'y suis installé), soit le totalitarisme (le gouvernement décide ce qui doit être attribué, dans quelles conditions et à qui). Dans les deux cas, exit la liberté.

Tu peux coller le mot que tu veux à ce concept mais en général j'associe loi de la jungle à loi du plus fort sur le plus faible alors que dans ce concept ce n'est pas du tout le cas. Il n'y a plus aucune autorité régulant les libertés et si vous en trouvez une je vous prie de me la montrer du doight et je me ferais un plaisir de la corriger.

Pour dire vrai, je ne vois pas comment on peut mettre la propriété (un objet) et la personne (une entité vivante) sur un même plan. Je ne condamne ni ne juge, j'affirme simplement ne pas comprendre. Pour ma part je serais agréablement surpris si je savais que quelqu'un était entré chez moi, avait lu mes bouquins, et s'en serait allé sans n'avoir rien emporté avec lui ni dégradé les lieux. Imaginez qu'avec ça il laisse un mot de remerciement. Ca me ferait plaisir d'avoir fait plaisir à quelqu'un sans le vouloir. Bien qu'il y ait violation de propriété je ne considérerais pas qu'il y ait préjudice sur ma personne.

Si on met les deux entités (propriété et personne) sur un seul et unique plan on en revient à dire je suis ces objets et ces objets sont moi. Comme dirait l'autre, "les objets que l'on possède finissent par nous posséder".

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Pour dire vrai, je ne vois pas comment on peut mettre la propriété (un objet) et la personne (une entité vivante) sur un même plan. Je ne condamne ni ne juge, j'affirme simplement ne pas comprendre. Pour ma part je serais agréablement surpris si je savais que quelqu'un était entré chez moi, avait lu mes bouquins, et s'en serait allé sans n'avoir rien emporté avec lui ni dégradé les lieux. Imaginez qu'avec ça il laisse un mot de remerciement. Ca me ferait plaisir d'avoir fait plaisir à quelqu'un sans le vouloir. Bien qu'il y ait violation de propriété je ne considérerais pas qu'il y ait préjudice sur ma personne.

Je peux te dire que tu es l'un des seuls dans ce cas. Je peux te dire que ceux qui subissent une intrusion dans leur domicile, même avec pas ou très peu de dégâts le ressentent quasiment comme un viol. Un domicile est considéré comme un lieu protecteur où l'on peut ne doit rien avoir à craindre. Le fait que quelqu'un d'étranger y pénètre est une atteinte énorme à ce sentiment d'intimité. D'ailleurs, ce phénomène est également perceptible dans les familles; un frère ne peut entrer impunément dans la chambre de sa soeur, ou une mère dans la chambre de son fils… :icon_up:

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Te la rendre et peut être même la laver et faire le plein, c'est pas merveilleux?
ça c'est ta perception, c'est pour ça que tu accepteras d'être squatté, un autre propriétaire verra des dommages que toi tu ne considères pas, le fait que son bien soit indisponible, le risque de dégradation, l'évaluation est subjective et tu n'as pas à imposer ton calcul. Maintenant tu peux argumenter dans le sens du squat auprès des propriétaires mais tu n'as pas à imposer ta vision (si tu as une voiture j'imagine que tu ne laisses pas les clés dessus?)
Donc vous vous reservez le droit d'exclure autrui d'avoir la liberté de l'utiliser? (c'est juste une question naïve)

la propriété c'est par définition le droit d'exclure, crois tu en la propriété privée?

Comme je l'ai dit, si "c'est ça la liberté et rien d'autre" je n'ai rien à faire sur ce forum alors même que mon interrogation porte sur la liberté. J'avoue que ça me fait un peu peur d'entendre "tu te trompes sur ce qu'est la liberté" ("nous on va te montrer ce que c'est la vrai liberté" serait-on tenté d'ajouter).

Tu peux coller le mot que tu veux à ce concept mais en général j'associe loi de la jungle à loi du plus fort sur le plus faible alors que dans ce concept ce n'est pas du tout le cas. Il n'y a plus aucune autorité régulant les libertés et si vous en trouvez une je vous prie de me la montrer du doight et je me ferais un plaisir de la corriger.

Si la propriété privée n'existe plus (plus de possibilité d'exclure) alors c'est le plus fort qui s'approprie les objets.
Pour dire vrai, je ne vois pas comment on peut mettre la propriété (un objet) et la personne (une entité vivante) sur un même plan. Je ne condamne ni ne juge, j'affirme simplement ne pas comprendre. Pour ma part je serais agréablement surpris si je savais que quelqu'un était entré chez moi, avait lu mes bouquins, et s'en serait allé sans n'avoir rien emporté avec lui ni dégradé les lieux. Imaginez qu'avec ça il laisse un mot de remerciement. Ca me ferait plaisir d'avoir fait plaisir à quelqu'un sans le vouloir. Bien qu'il y ait violation de propriété je ne considérerais pas qu'il y ait préjudice sur ma personne.

Si on met les deux entités (propriété et personne) sur un seul et unique plan on en revient à dire je suis ces objets et ces objets sont moi. Comme dirait l'autre, "les objets que l'on possède finissent par nous posséder".

ça n'est pas sur le même plan, mais le droit de propriété est une composante essentielle de la liberté.

Et par ailleurs oui il existe une unique vérité, reste à déterminer la quelle, si tu ne crois pas à la vérité il est inutile de débattre.

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Oui, mais je ne le considère pas comme un gros mot. A condition que la collectivisation soit totalitaire…

Libre à toi d'accepter une collectivisation de ce qui était auparavant TA propriété, et de la laisser en libre utilisation.

Mais un autre propriétaire doit rester libre de sa propriété. Utiliser la violence (suqat, emprunt forcé,..) contre ce propriétaire est une agression, un mini acte totalitaire disons :-). La considérer comme normale et acceptable est contraire au libéralisme.

Donc vous vous reservez le droit d'exclure autrui d'avoir la liberté de l'utiliser? (c'est juste une question naïve)
Oui.
Comme je l'ai dit, si "c'est ça la liberté et rien d'autre" je n'ai rien à faire sur ce forum alors même que mon interrogation porte sur la liberté. J'avoue que ça me fait un peu peur d'entendre "tu te trompes sur ce qu'est la liberté" ("nous on va te montrer ce que c'est la vrai liberté" serait-on tenté d'ajouter).

Tant que la discussion continue, pas la peine de te sentir en danger :-)

Cependant, c'est vrai que ce forum est libéral. Les libéraux y discutent entre eux ou tentent de répondre aux interrogations de ceux qui s'intéressent au libéralisme.

Tu peux coller le mot que tu veux à ce concept mais en général j'associe loi de la jungle à loi du plus fort sur le plus faible alors que dans ce concept ce n'est pas du tout le cas.
Si les droits du propriétaire sur son terrain ou son immeuble ne sont plus protégés, alors un groupe de 10-15 individus, ou un seul individu armé peut s'y installer. C'est le règne du plus fort. Celui qui menace ou utilise la force de manière illégitime dans ce cas-ci.
Il n'y a plus aucune autorité régulant les libertés et si vous en trouvez une je vous prie de me la montrer du doight et je me ferais un plaisir de la corriger.

L'idée est que la liberté de ndoit pas être régulée (toi qui t'intéresse à la liberté!). L'autorité, pour rester général ne doit que régler les conflits en protégant les droits des individus.

Pour dire vrai, je ne vois pas comment on peut mettre la propriété (un objet) et la personne (une entité vivante) sur un même plan. Je ne condamne ni ne juge, j'affirme simplement ne pas comprendre. Pour ma part je serais agréablement surpris si je savais que quelqu'un était entré chez moi, avait lu mes bouquins, et s'en serait allé sans n'avoir rien emporté avec lui ni dégradé les lieux. Imaginez qu'avec ça il laisse un mot de remerciement. Ca me ferait plaisir d'avoir fait plaisir à quelqu'un sans le vouloir. Bien qu'il y ait violation de propriété je ne considérerais pas qu'il y ait préjudice sur ma personne.

Si on met les deux entités (propriété et personne) sur un seul et unique plan on en revient à dire je suis ces objets et ces objets sont moi. Comme dirait l'autre, "les objets que l'on possède finissent par nous posséder".

Comme il t'a déjà été répondu, c'est ta perception, et quelqu'un d'autre pourrait se sentir agressé dans son espace personnel.

Mais, beaucoup plus fondamental: Les biens matériels ont été obtenu par un certain travail, qui a nécessité que son propriétaire y consacre du temps. En prenant de force ces biens, le voleur fait main basse sur ce temps. Ce temps a été perdu puisque le propriétaire ne jouit plus de ce qu'il a obtenu en sacrifiant ce temps. En quelque sorte, le propriétaire peut maintenant voir ce temps comme une minipériode d'esclavage. Tu (je parle pas de toi) as donc agressé sa personne en le volant.

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Invité Arn0
Certes, mais la différence est ténue.

Vous faites comment, sur le terrain, pour savoir si c'est à l'abandon ou simplement pas utilisé ou maintenu depuis quelque temps?

Pour moi un immeuble abandonné est un immeuble qui n'a plus de propriétaire, dont le propriétaire ne veut plus ou dont il ne sait même plus (voir même pas) qu'il en est le propriétaire. Sinon ce n'est pas vraiment de l'abandon.

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Tu peux coller le mot que tu veux à ce concept mais en général j'associe loi de la jungle à loi du plus fort sur le plus faible

Voilà, c'est exactement cela: tu prônes la loi du plus fort.

Un voleur qui ne se fait pas prendre est le plus fort.

Seulement toi tu légitimes le vol de ceux qui ont plus que toi, alors que nous, libéraux, soutenons qu'un vol reste un vol quelque soit la nature du propriétaire (sa richesse, sa taille, sa beauté, sa chance, etc.).

Si tu nies cela, ce n'est pas l'anarchie que tu souhaites mais l'anomie, c'est à dire l'absence de règle. Autrement dit, la loi du plus fort.

En pratique, parce que visiblement les considérations morales et philosophiques te passent au dessus de la tête, comment imagines-tu un monde ou il serait légitime et légal "d'emprunter" la propriété d'autrui comme bon nous semble, sans même en avertir le propriétaire?

N'as-tu pas la vague idée qu'être propriétaire n'aurait plus aucun sens? Plus aucun intérêt? Dans ce cas, comment imagines-tu la construction de nouveaux logements et la rénovation des anciens?

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Je peux te dire que tu es l'un des seuls dans ce cas. Je peux te dire que ceux qui subissent une intrusion dans leur domicile, même avec pas ou très peu de dégâts le ressentent quasiment comme un viol. Un domicile est considéré comme un lieu protecteur où l'on peut ne doit rien avoir à craindre. Le fait que quelqu'un d'étranger y pénètre est une atteinte énorme à ce sentiment d'intimité. D'ailleurs, ce phénomène est également perceptible dans les familles; un frère ne peut entrer impunément dans la chambre de sa soeur, ou une mère dans la chambre de son fils… :warez:

Eh bien je peux te dire que je suis loin d'être le seul dans ce cas :warez:

Non mais, c'est parce qu'on en fait une règle qu'on a l'habitude de penser que je suis le seul dans ce cas alors que ce n'est en rien une règle et je connais un paquet de gens dans mon cas. Il y a une semaine environ un pote à mon père nous racontait que quand il habitait en banlieue il laissait sa maison ouverte et n'importe qui pouvait entrer et se servir un verre (et n'importe qui entrait et se servait un verre). Ca ne le dérangeait pas plus que ça dans la mesure où il n'y a pas l'intention de faire du mal. Par contre après certains l'ont fortement inciter à fermer sa maison à clef (parce que bon quand même il habite en banlieue hein!) et c'est là qu'il s'est fait cambriolé. Mais c'est la même chose avec les inuites (je crois que c'est eux) chez qui n'importe qui peut entrer sans que cela ne tracasse qui que ce soit. Cela tend à prouver que c'est plus une conception de l'esprit qu'une règle et je trouve la nuance assez importante.

ça c'est ta perception, c'est pour ça que tu accepteras d'être squatté, un autre propriétaire verra des dommages que toi tu ne considères pas, le fait que son bien soit indisponible, le risque de dégradation, l'évaluation est subjective et tu n'as pas à imposer ton calcul. Maintenant tu peux argumenter dans le sens du squat auprès des propriétaires mais tu n'as pas à imposer ta vision (si tu as une voiture j'imagine que tu ne laisses pas les clés dessus?)

A l'avenir je tacherais de ne squatter que des propriétés de l'état si je suis susceptible de porter à ce point préjudice aux propriétaires :icon_up:

la propriété c'est par définition le droit d'exclure, crois tu en la propriété privée?

Je ne sais pas…

Si la propriété privée n'existe plus (plus de possibilité d'exclure) alors c'est le plus fort qui s'approprie les objets.

Je n'en suis pas si certain… Perso j'ai pas mal d'expériences collectivistes et dans 100% des cas on fait plus attention à l'autre qu'à soit même. C'est vraiment donner sans compter.

Et par ailleurs oui il existe une unique vérité, reste à déterminer la quelle, si tu ne crois pas à la vérité il est inutile de débattre.

Je crois en la vérité mais je trouve prétentieux de prétendre la détenir (je ne te vise pas). Je ne vais pas croire qu'une chose est véritable pour la simple raison qu'on me l'a dit…

Mais un autre propriétaire doit rester libre de sa propriété. Utiliser la violence (suqat, emprunt forcé,..) contre ce propriétaire est une agression, un mini acte totalitaire disons :-). La considérer comme normale et acceptable est contraire au libéralisme.

J'avoue que dans le contexte d'un système à base de propriété privée je n'avais pas vu les choses sous cet angle…

Mais, beaucoup plus fondamental: Les biens matériels ont été obtenu par un certain travail, qui a nécessité que son propriétaire y consacre du temps. En prenant de force ces biens, le voleur fait main basse sur ce temps. Ce temps a été perdu puisque le propriétaire ne jouit plus de ce qu'il a obtenu en sacrifiant ce temps. En quelque sorte, le propriétaire peut maintenant voir ce temps comme une minipériode d'esclavage. Tu (je parle pas de toi) as donc agressé sa personne en le volant.

Attention quand même, je n'ai pas parlé de vole :doigt: .

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Je n'en suis pas si certain… Perso j'ai pas mal d'expériences collectivistes et dans 100% des cas on fait plus attention à l'autre qu'à soit même. C'est vraiment donner sans compter.

je pense que c'est quelque chose qu'on retrouve chez beaucoup d'anarchistes, ils ont vécu pendant quelques mois en squat selon des principes collectivistes et ils pensent que comme cette expérience s'est bien passée, il est possible de la généraliser à l'ensemble de la société, alors que ça devient en fait une question complètement différente.

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Voilà, c'est exactement cela: tu prônes la loi du plus fort.

Un voleur qui ne se fait pas prendre est le plus fort.

Seulement toi tu légitimes le vol de ceux qui ont plus que toi, alors que nous, libéraux, soutenons qu'un vol reste un vol quelque soit la nature du propriétaire (sa richesse, sa taille, sa beauté, sa chance, etc.).

Si tu nies cela, ce n'est pas l'anarchie que tu souhaites mais l'anomie, c'est à dire l'absence de règle. Autrement dit, la loi du plus fort.

Oulà oulà oulà attention!!! Tu as oublié l'autre partie de la phrase qui est "alors que dans ce concept (c'est à dire celui que j'ai exposé ci dessus, quelque soit sont improbabilité) ce n'est pas du tout le cas". Je ne légitime pas du tout et ne légitimerais jamais la loi du plus fort.

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Eh bien je peux te dire que je suis loin d'être le seul dans ce cas :icon_up:

Non mais, c'est parce qu'on en fait une règle qu'on a l'habitude de penser que je suis le seul dans ce cas alors que ce n'est en rien une règle et je connais un paquet de gens dans mon cas. Il y a une semaine environ un pote à mon père nous racontait que quand il habitait en banlieue il laissait sa maison ouverte et n'importe qui pouvait entrer et se servir un verre (et n'importe qui entrait et se servait un verre). Ca ne le dérangeait pas plus que ça dans la mesure où il n'y a pas l'intention de faire du mal. Par contre après certains l'ont fortement inciter à fermer sa maison à clef (parce que bon quand même il habite en banlieue hein!) et c'est là qu'il s'est fait cambriolé. Mais c'est la même chose avec les inuites (je crois que c'est eux) chez qui n'importe qui peut entrer sans que cela ne tracasse qui que ce soit. Cela tend à prouver que c'est plus une conception de l'esprit qu'une règle et je trouve la nuance assez importante.[…]

Si une personne dit à tout le monde "servez-vous de mon appart' comme vous l'entendez", alors grand bien lui fasse. Il en fait ce qu'il veut, il peut le donner ou l'abandonner, puisque c'est (ou c'était) à lui. Mais ce n'est pas parce qu'on peut utiliser cet appart' qu'on peut en faire de même pour tous les appartements.

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Non mais, c'est parce qu'on en fait une règle qu'on a l'habitude de penser que je suis le seul dans ce cas alors que ce n'est en rien une règle et je connais un paquet de gens dans mon cas. Il y a une semaine environ un pote à mon père nous racontait que quand il habitait en banlieue il laissait sa maison ouverte et n'importe qui pouvait entrer et se servir un verre (et n'importe qui entrait et se servait un verre). Ca ne le dérangeait pas plus que ça dans la mesure où il n'y a pas l'intention de faire du mal. Par contre après certains l'ont fortement inciter à fermer sa maison à clef (parce que bon quand même il habite en banlieue hein!) et c'est là qu'il s'est fait cambriolé. Mais c'est la même chose avec les inuites (je crois que c'est eux) chez qui n'importe qui peut entrer sans que cela ne tracasse qui que ce soit. Cela tend à prouver que c'est plus une conception de l'esprit qu'une règle et je trouve la nuance assez importante.

j'en connaissais un qui a l'inverse laissait sa porte ouverte mais pour d'autres raions. il avait la flemme de faire un double des clés et pensait qu'il n'y avait pas grand chose à voler. jusqu'au jour où tout le mobilier est parti… depuis la porte est blindée…

mais si c'est ton choix de laisser les gens entrer comme ils veulent et de ne pas mettre de serrure, c'est ton droit. on ne peut pas te le reprocher (à la limite, file nous des adresses, ça peut servir… :icon_up: ). mais tu ne peux imposer aux autres ta présence dans leur propriété, surtout que tu ne peux savoir ce que représente cette propriété sentimentalement pour cette personne.

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Eh bien je peux te dire que je suis loin d'être le seul dans ce cas :warez:

Non mais, c'est parce qu'on en fait une règle qu'on a l'habitude de penser que je suis le seul dans ce cas alors que ce n'est en rien une règle et je connais un paquet de gens dans mon cas. Il y a une semaine environ un pote à mon père nous racontait que quand il habitait en banlieue il laissait sa maison ouverte et n'importe qui pouvait entrer et se servir un verre (et n'importe qui entrait et se servait un verre). Ca ne le dérangeait pas plus que ça dans la mesure où il n'y a pas l'intention de faire du mal. Par contre après certains l'ont fortement inciter à fermer sa maison à clef (parce que bon quand même il habite en banlieue hein!) et c'est là qu'il s'est fait cambriolé. Mais c'est la même chose avec les inuites (je crois que c'est eux) chez qui n'importe qui peut entrer sans que cela ne tracasse qui que ce soit. Cela tend à prouver que c'est plus une conception de l'esprit qu'une règle et je trouve la nuance assez importante.

A l'avenir je tacherais de ne squatter que des propriétés de l'état si je suis susceptible de porter à ce point préjudice aux propriétaires :icon_up:

Je ne sais pas… Je n'en suis pas si certain… Perso j'ai pas mal d'expériences collectivistes et dans 100% des cas on fait plus attention à l'autre qu'à soit même. C'est vraiment donner sans compter.

Le mot qui me vient à l'esprit en te lisant, c'est "idéaliste". Tu penses que la société pourrait fonctionner si chacun laissait ses biens en libre utilisation.

Est-ce bien cela? Les expériences de collectivisation volontaires ne marchent qu'avec des groupes bien identifiés, qui passent une espèce de contrat entre eux. Pour la vie dans une ferme ou pour la manière d'interagir entre eux, mais pas avec le reste du monde. Une telle organisation ne pourra pas s'appliquer à tous.

Question pour toi: Imaginons-nous un instant dans ce monde idéal où tout le monde partage tout. Que devrait-on faire face à à un jeune adulte qui tout à coup, voudrait garder pour lui ce qu'il vient de fabriquer, ou bien fabriquerait des objets et trouvait des personnes disposées à lui donner de l'argent contre ces objets. Bref, s'il "recréait" le concept de propriété?

La liberté c'est la liberté de chaque personne. Rien ne devrait te donner le droit d'interférer dans cette recréation de la propriété, et des échanges volontaires qui s'en suivent. Dire que tu peux forcer ce jeune adulte rebelle ou ce groupe à mettre en commun leur propriété, c'est une atteinte à leur liberté.

Qu'en penses-tu?

J'avoue que dans le contexte d'un système à base de propriété privée je n'avais pas vu les choses sous cet angle…

Attention quand même, je n'ai pas parlé de vole :doigt: .

Pour le lien entre liberté de la personne et propriété matérielle, je te conseille cette animation flash:

http://www.isil.org/resources/introduction-french.swf

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Comment attirer les squatters chez soi ? Laisser un immeuble inoccupé un certain temps, ne pas le surveiller, surtout dans les beaux quartiers. Après 3 années d'inoccupation de ses bureaux, le CIC voit l'un de ses immeubles occupé par le DAL et 80 mal logés. Ils sont partis pour au moins 5 ans de procédure. Face à cette spoliation grotesque, les Français rigolent.

aussi, les jeunes squatters s'amusent bien

voici les photos du reveillon qu'ils ont fait dans la banque squattée, c'est DJs, et décoration de boite de nuit

http://www.jeudi-noir.org/galeries/fete-1e…-cyril-cavalie/

jeudi noir est une des associations participant au squat. il s'agit de jeunes actifs qui n'arrivent pas à trouver logement, malgré le fait qu'ils ont un travail

http://www.jeudi-noir.org/

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squatters, ça a l'air fun, quand même.

on imagine les mecs sales avec des chiens, mais non, c'est en fait la population est pas mal branchée (ya de la meuf en plus :-D).

et leur marianne, elle déchire : http://www.jeudi-noir.org/IMG/jpg/marianne3bis.jpg

marianne3bis.jpg

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aussi, les jeunes squatters s'amusent bien

voici les photos du reveillon qu'ils ont fait dans la banque squattée, c'est DJs, et décoration de boite de nuit

http://www.jeudi-noir.org/galeries/fete-1e…-cyril-cavalie/

Petit détail: le photographe est-il lui-même un squatteur ou est-il un journaliste? Parce qu'il a quand même pris soin de marquer ses photos de son copyright.. :icon_up:

EDIT: Vive Google

Depuis, plus d'une trentaine de journaux et magazines, en France et à l'étranger, ont publié ses écrits, ses photographies et ses reportages.

Ces dernières années, Cyril Cavalié s'est notamment intéressé aux zones autonomes temporaires, aux nouvelles communautés, aux phénomènes de société urbains, ainsi qu'à certains sujets sources de débats incessants (la télévision, la vidéosurveillance, la publicité, l'énergie nucléaire, les OGM…), et à leur corollaire direct, l'émergence de mouvements et autres groupuscules contestataires.

Au temps pour moi, il s'agit d'un journaliste.

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aussi, les jeunes squatters s'amusent bien

voici les photos du reveillon qu'ils ont fait dans la banque squattée, c'est DJs, et décoration de boite de nuit

http://www.jeudi-noir.org/galeries/fete-1e…-cyril-cavalie/

jeudi noir est une des associations participant au squat. il s'agit de jeunes actifs qui n'arrivent pas à trouver logement, malgré le fait qu'ils ont un travail

http://www.jeudi-noir.org/

à noter que leur propos pour expliquer la situation ne tiens pas la route.

Ce bâtiment de 1000m² donnant sur le palais Brongniart était abandonné depuis 3 ans. La compagnie Lyonnaise de Banque, propriétaire des lieux, a préféré le laisser en jachère, plutôt que de le remettre sur le marché, alimentant ainsi une pénurie de logement déjà sévère… Un calcul plus rationnel qu’il n’y paraît : en effet, le bâtiment s’est apprécié d’au moins 10% chaque année depuis son abandon.

Enrichies par 10 années de flambée immobilière, les banques, les compagnies d’assurances et les caisses de retraite se contentent désormais de laisser dormir un parc immobilier qui rapporte plus par le simple effet de la spéculation qu’en cherchant à le louer. Partout, dans les quartiers prestigieux comme populaires, des immeubles vides et silencieux se dégradent, faute d’entretien, pour avoir été considérés comme des actifs purement financiers. Evidemment la vie de quartier s’en ressent !

Face à l’inaction des pouvoirs publics, les jeunes activistes de MACAQ et Jeudi-Noir ont libéré l’immeuble pour y installer des logements et des espaces associatifs et de création.

En quoi le fait de louer empêche le propriétaire de bénéficier de la plus value sur le bâtiment ?

J'avoue que moi non plus, je ne comprends pas comment on peut laisser non-utilisé 1000m² de batiment non-utilisé.

ça plombe les comptes un truc pareil, ça compte en immobilisation, ils doivent même payer des taxes là dessus, et ça rapporte rien.

Quel intérêt ?

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Quant à moi, je raffole des expressions comme "jeunes activistes", et surtout "espaces associatifs et de création". Ca sent pas du tout le bullshit intégral.

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