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A Pied Par La Chine


Messages recommandés

Après "Les moulns de mon coeur" de Michel Legrand, Ségogolène fait dans le moulin à… conneries:

http://www.lefigaro.fr/election-presidentielle-2007/20070111.FIG000000238_l_eloge_de_la_justice_chinoise_par_royal_fait_des_vagues.h

tml

L'éloge de la justice chinoise par Royal fait des vagues

MYRIAM LÉVY AVEC ANNE- CHARLOTTE DE LANGHE (À PARIS ET JEAN-JACQUES MÉVEL À PÉKIN).

Publié le 11 janvier 2007

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La candidate PS a surpris en comparant les justices chinoise et française.

TOUT AU LONG de son voyage en Chine, Ségolène Royal a affiché sa volonté de « ne pas (se) poser en donneuse de leçons ». C'est au nom de cette attitude de « recherche de dynamiques positives » que, lors de sa conférence de presse finale, mardi, elle a donné acte à la justice chinoise de sa rapidité. « J'ai rencontré un avocat qui me disait que les tribunaux chinois sont plus rapides qu'en France. Vous voyez : avant de donner des leçons aux autres pays, regardons toujours les éléments de comparaison », a-t-elle déclaré. Un satisfecit surprenant dans un pays régulièrement dénoncé notamment pour ses violations des droits de la défense.

C'est un avocat d'affaires français qui avait glissé cette réflexion à Royal lors d'un dîner organisé par la chambre de commerce française à Pékin. « Je le trouve très optimiste », tempérait hier l'avocat Jean-Pierre Mignard, membre de la délégation de Royal, et ancien défenseur des manifestants de la place Tiananmen, qui reconnaît que « rapidité ne veut pas dire qualité ».

Pour Patrick Devedjian, député UMP mais aussi avocat, « il ne faut pas confondre rapide et expéditif ». Et au moment où la France s'apprête à modifier sa Constitution pour y inscrire l'interdiction définitive de la peine capitale, Devedjian insiste : « Si elle a pensé à la peine de mort, c'est affreux. Si elle n'y a pas pensé, c'est pire. »

Une balle dans la nuque

Le président du Conseil national des barreaux, Paul-Albert Iweins, note que « toute personne connaissant un minimum la justice chinoise sait qu'elle est terrible ». « N'oublions pas que, dans ce pays, des centaines voire des milliers de personnes sont condamnées à mort chaque année et que ce sont les familles qui paient la balle ! », renchérit Bruno Thouzellier, président de l'Union syndicale des magistrats (USM, majoritaire). Maître Olivier Lefébure, collaborateur du cabinet Adamas pendant cinq ans à Pékin, se demande si Royal n'a justement pas trouvé là « l'un des seuls points forts » du système judiciaire chinois car « entre l'introduction d'une instance et la décision, la loi impose en effet un délai de six mois maximum ».

Si la justice doit être rapide, la Chine est en effet un modèle du genre. Mais en dépit d'une avancée considérable du droit écrit depuis une génération, l'absence de transparence et de débat demeure flagrante. Dans les faits, inculpation vaut condamnation et le parti unique contrôle la procédure de bout en bout, « derrière le rideau », comme disent les Chinois. La confusion entre le politique et le judiciaire est telle que rien n'empêche un juge ou un procureur d'être en même temps chef de la police locale et secrétaire du Parti.

Les derniers chiffres publiés par la Cour suprême confirment une mécanique implacable, qui s'achève parfois par une balle dans la nuque ou par une injection létale. Sur 593 000 dossiers criminels jugés dans les onze premiers mois de 2006, seuls 1 464 ont abouti à un verdict d'innocence (0,25 %).

Les avocats chinois n'ont aucun monopole de représentation et peuvent être eux-mêmes inculpés s'ils sont « trop agressifs ». Les juges, appointés par le parti unique, risquent d'être punis si la sentence déplaît. C'est au parquet qu'il revient de verrouiller le système : il lance les poursuites mais contrôle aussi la décision des tribunaux. Quant aux appels, ils sont rarissimes.

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Notre police, notre gendarmerie, organisent des formations au Tchad, en Afghanistan, et même en Irak, oui en Irak, bref partout où les polices sont trop "primitives" pour savoir policer.

Pourquoi les policiers chinois ne viendrait-ils pas conseiller nos polices de proximité ?

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parce que je ne suis pas certain que ces conseils soient très déontologiques.. maintenant, techniquement et culturellement, ce pourrait être très intéressant.

on oublie par exemple que la police française a beaucoup pris à l'américaine.

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Chassez la Ségolène, et elle revient au galop.

Moi qui espérais qu'il serait question de ce bouquin qui me tente depuis longtemps et donc j'aimeras savoir si quelqu'un ici l'a lu :

Ah non pardon, j'ai répondu trop vite. J'ai lu ceci:

Un echappé du goulag marche des millirs de kilomètres…

http://en.wikipedia.org/wiki/S%C5%82awomir_Rawicz

Son auteur est mort il y a deux ans:

http://www.guardian.co.uk/obituaries/story…1209467,00.html

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Pas mal cet article!!!

D'autant plus qu'il me semble avoir entendu cette Sabine Delangade sur France Cul un soir . Elle est Enarque mais viens de sortir un bouquin sur le libéralisme!!!

Son article est bien… mais ses propos l'autre soir viraient plus soc dem que libéral… elle aurait fait bondir bcp d'entre vous en citant Rawls comme étant un père du libéralisme!!!

Enfin bien cet article!!

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Son article est bien… mais ses propos l'autre soir viraient plus soc dem que libéral… elle aurait fait bondir bcp d'entre vous en citant Rawls comme étant un père du libéralisme!!!

Rawls est en effet un des principaux inspirateurs des Liberawls. :icon_up: Sinon, c'est effectivement à la mode, parmi les hauts fonctionnaires "modernistes de gauche" de se réclamer du libéralisme, même si c'est pour faire passer des réformes soc-dem. On peut penser à Nicolas Tenzer, ou à Monique Canto-Sperber. En fait, ils seraient peut-être même libéraux (très) mous si ils n'avaient pas autant intérêt à ce que l'Etat enfle encore. :doigt:

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Pas mal cet article!!!

D'autant plus qu'il me semble avoir entendu cette Sabine Delangade sur France Cul un soir . Elle est Enarque mais viens de sortir un bouquin sur le libéralisme!!!

Son article est bien… mais ses propos l'autre soir viraient plus soc dem que libéral… elle aurait fait bondir bcp d'entre vous en citant Rawls comme étant un père du libéralisme!!!

Enfin bien cet article!!

En fait, ce n'est pas Sabine delanglade qui a écrit le livre dont je parlais, que j'avais entendue sur France Cult et qui est énarque (elle a 57 ans, et vien de prendre le direction de la rédaction de la lettre de l'expansion, directrice de al rédact économie de l'expres

Il s'agissait de Véronique Charolles, 37 ans, fonctionnaire qui vient d'écrire un bouquin "Libéralisme contre capitalisme"… qui est clairement soc dem… exactement dans le ligne des propos de Rincevent..

Lisez plutôt :

" Description du produit

Présentation de l'éditeur

Et si nous nous trompions d'ennemi ? Et si le capitalisme et le libéralisme n'étaient pas du tout la même chose ? Et si le moyen le plus efficace pour sortir de la domination capitaliste était de se réapproprier le libéralisme ? Nous sommes persuadés de vivre la victoire du libéralisme. Pourtant, le capitalisme qui nous gouverne est profondément antilibéral. Il suffit de comparer les grands principes dont se réclame l'économie et les règles financières que nous appliquons au quotidien pour voir apparaître des contradictions flagrantes : le travail est la principale source de richesse pour les théoriciens du libéralisme, mais la " masse salariale " n'a tout simplement pas de valeur dans les comptes de nos entreprises ; le marché fonctionne sur le mode de la concentration et de la contrainte alors que la concurrence devrait justement garantir l'absence de position dominante. Quant à l'Etat, qui est censé corriger les inégalités les plus criantes causées par le système, il ne fait souvent qu'en amplifier les effets. Ce livre dénonce la confusion entretenue dans le débat public entre les termes de " libéralisme " et de " capitalisme " et montre en quoi ces deux systèmes s'opposent radicalement. Si nous ne voyons pas clairement cette différence, c'est que nous vivons l'économie sur le mode de l'idéologie, comme un ensemble de dogmes face auxquels nous serions impuissants. Or il est possible de définir autrement l'entreprise et la place que le travail y occupe ; les politiques publiques peuvent être orientées différemment et promouvoir de nouvelles règles ; la croissance du PIB n'est pas la seule échelle pertinente pour mesurer le succès en économie. Un essai qui démonte avec brio nos idées reçues et qui ouvre des perspectives stimulantes.

Biographie de l'auteur

Valérie Charolles, 37 ans, est normalienne et énarque. Elle a travaillé au ministère des Finances, au cabinet du ministre de l'Industrie et à Radio France, dont elle a été directeur financier. Elle est actuellement à la Cour des comptes et enseigne les enjeux politiques à Sciences Po."

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Et si le capitalisme et le libéralisme n'étaient pas du tout la même chose ?
Bon point de départ…
Et si le moyen le plus efficace pour sortir de la domination capitaliste était de se réapproprier le libéralisme ?

Aïe, déjà…

le marché fonctionne sur le mode de la concentration et de la contrainte alors que la concurrence devrait justement garantir l'absence de position dominante.

Ouille !

Quant à l'Etat, qui est censé corriger les inégalités les plus criantes causées par le système, il ne fait souvent qu'en amplifier les effets.

etc.

Biographie de l'auteur

Valérie Charolles, 37 ans, est normalienne et énarque. Elle a travaillé au ministère des Finances, au cabinet du ministre de l'Industrie et à Radio France, dont elle a été directeur financier. Elle est actuellement à la Cour des comptes et enseigne les enjeux politiques à Sciences Po."

Bigre, mon âge et elle n'a pas encore travaillé…

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[…]Il s'agissait de Véronique Charolles, 37 ans, fonctionnaire qui vient d'écrire un bouquin "Libéralisme contre capitalisme"… qui est clairement soc dem… exactement dans le ligne des propos de Rincevent..
La plupart des "technocratemodernistedegauches" se réclament du libéralisme, sans toutefois rien y comprendre.
[…] Et si le moyen le plus efficace pour sortir de la domination capitaliste était de se réapproprier le libéralisme ?
Ah ? Elle veut sortir du capitalisme ? Peut-être moins moderniste que ce que je croyais, alors… :icon_up:
[… Divers propos inconséquents qui montrent à quel point les énarques croient au pouvoir des mots de plus de deux syllabes…] c'est que nous vivons l'économie sur le mode de l'idéologie, comme un ensemble de dogmes face auxquels nous serions impuissants.
Ben tiens. Quand une personne imbue d'elle-même rencontre une science qu'elle s'avère incapable de comprendre, elle la traite d'idéologie.
Or il est possible de définir autrement l'entreprise et la place que le travail y occupe ; les politiques publiques peuvent être orientées différemment et promouvoir de nouvelles règles ; la croissance du PIB n'est pas la seule échelle pertinente pour mesurer le succès en économie. […]
Axiome populo-gauchiste : pour tout X, un autre X est possible. Un autre monde est possible. Un autre homme, un homme nouveau est possible, et les inadaptés seront parqués en attendant l'éclosion de la nouvelle race social-démocrate qui obéira bien gentiment à l'Etat qui fera leur bonheur de gré ou de force.
[…] Valérie Charolles, 37 ans, est normalienne et énarque.
  1. Si jeune, et déjà irrécupérable !
  2. Je vais finir par croire à l'explication nozickéenne de l'illibéralisme des intellectuels.

Elle a travaillé au ministère des Finances, au cabinet du ministre de l'Industrie et à Radio France, dont elle a été directeur financier. Elle est actuellement à la Cour des comptes
A défaut de comprendre l'économie, elle comprend la gestion, les affaires de gros sous. C'est toujours ça de pris.
et enseigne les enjeux politiques à Sciences Po."
"Enjeux politiques" ? C'est une matière ? Ou bien c'est une manière de faire passer le message "le marché est rarement efficace, c'est à l'Etat que la responsabilité incombe de faire le bonheur des gens, et l'Etat doit donc être au dessus du marché" en apparaissant presque crédible ? Vivement des facs privées.

Tout ça pour dire que les hauts-fonctionnaires dans son genre me font irrésistiblement penser à la phrase de Bastiat :

Et cependant, comme ce mot sacré a encore la puissance de faire palpiter les cœurs, on dépouille la Liberté de son prestige en lui arrachant son nom ; et c'est sous le nom de concurrence que la triste victime est conduite à l'autel, aux applaudissements de la foule tendant ses bras aux liens de la servitude.
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Fais gaffe Rincevent, il me semble que tu deviens libertarien… musique(6).gif

Le libéralisme peut être intransigeant, et l'on peut être (ou tenter d'être) un libéral de combat sans aller jusqu'au libertarianisme. :icon_up:

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Invité jabial
Le libéralisme peut être intransigeant, et l'on peut être (ou tenter d'être) un libéral de combat sans aller jusqu'au libertarianisme. :doigt:

Pour l'instant. Pour l'instant. Mais attention : le côté obscur de la Force est tentant :icon_up:

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Il a eu 18 de philo au bac : Déjà à l'époque, il était capable de justifier et de magnifier tout et n'importe quoi. :icon_up:

Bah, moi aussi j'ai eu 18, faut pas pour autant en faire un critère de manipulationance ou de mauvaise fidétude !

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