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Le Vrai Visage De Bayrou


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"Selon Edouard Fillias, ex-candidat du mouvement Alternative Libérale qui soutient désormais François Bayrou, ce dernier "pourrait être le Gorbatchev français, ouvrant la voie aux réformateurs libéraux en débloquant le système démocratique".

François Bayrou fut un mauvais directeur de campagne de Simone Veil et un véritable carriériste. Il ne la soutenait que du bout des lèvres, préférant suivre le sens du vent. Il a, au cours de la présidentielle de 1995, fit semblant de soutenir Balladur en s'assurant auprès de Chirac son maintien dans son ministère de l'époque, c'est à dire l'Education. Cependant, "selon Edouard Fillias, ex-candidat du mouvement Alternative Libérale qui soutient désormais François Bayrou, ce dernier "pourrait être le Gorbatchev français, ouvrant la voie aux réformateurs libéraux en débloquant le système démocratique".

De 1993 à 1997, François Bayrou fut ministre de l'Education nationale. A aucun moment il ne s'est résigné à réduire l'illettrisme croissant dans les écoles, à réduire le nombre de fonctionnaires qui y étaient présents ou encore à combattre l'échec scolaire. A aucun moment non plus il n'a remis en question la logique du collège unique, et surtout cette idée que l'enseignement doit être centré sur les élèves ( loi Jospin ). François Bayrou a préféré plaire à tout le monde, ne pas se fâcher avec les syndicats. Il n'avait pas de ligne directrice. Mais pour Edouard Fillias, François Bayrou " pourrait être le Gorbatchev français, ouvrant la voie aux réformateurs libéraux en débloquant le système démocratique".

François Bayrou, lors des européennes, se présenta contre Sarkozy, quitte à soutenir indirectement la campagne de deux eurosceptiques notoires, Pasqua et Villiers, alors que Sarkozy défendait l'Europe. Cependant, Bayrou a toujours préféré se soucier de sa popularité, de sa carrière, plutôt que de l'intérêt même de l'Europe. A-t-il été un député européen assidu ? Les guignols de l'info, à l'époque, se moquaient de lui en disant qu'il avait toujours une bonne excuse pour ne pas pouvoir se rendre au Parlement européen. Il ne semble pas être un homme d'Etat, mais pour Edouard Fillias, François Bayrou " pourrait être le Gorbatchev français, ouvrant la voie aux réformateurs libéraux en débloquant le système démocratique".

Bayrou se présenta aux élections présidentielles de 2002, sur une campagne axée à droite. Il récolta près de 7 % des suffrages et appela à voter Chirac. Au fond, Bayrou avait fait campagne à droite, alors que depuis que la majorité a changée ( l'UMP avait une majorité de sièges en 2002 ) il fait campagne en s'opposant au gouvernement, quitte à voter la censure. Il a même soutenu Jean Lasalle, anti-libéral notoire dans sa grève de la faim voulant empêcher une délocalisation d'une entreprise japonaise à une… cinquantaine de kilomètres de là et toujours sur le territoire français ! Ce qui a provoqué un tollé au Japon. Le même Lasalle a déclaré à que la décision de la ministre de l'environnement d'introduire des ours dans les Pyrénnés avait des relents vichystes. Tans pis si la famille de celle-ci a souffert du gouvernement de Vichy. D'ailleurs, elle a porté plainte. Lasalle a-t-il été exclu de l'UDF ? Pensez-vous ! On le revoit sur une des photos d'un meeting UDF lors de la campagne présidentielle, aux côtés de Bayrou. Bayrou a jeté le trouble et la confusion dans l'esprit de la plupart des gens au lieu d'avoir un positionnement clair : de droite, de gauche ? Il a manoeuvré habilement, quitte à en décevoir plus d'un. Mais pour Edouard Fillias, François Bayrou " pourrait être le Gorbatchev français, ouvrant la voie aux réformateurs libéraux en débloquant le système démocratique".

Que fera-il une fois au pouvoir ? On imagine aisément, puisqu'il n'aura pas de majorité, ou devra gouverner grâce à un système de coalitions comme cela existe en Italie ( exemple qu'il vante tant ). Ce sera une instabilité chronique, une impuissance réelle du pouvoir exécutif pour mener les réformes qui s'imposent, des divergences, des discordances à ne plus en finir, à supposer encore que les socialistes fassent bel et bien parti de son gouvernement. Cinq années de perdues, cependant cela n'empêche pas à un certain Edouard Fillias, François Bayrou " pourrait être le Gorbatchev français, ouvrant la voie aux réformateurs libéraux en débloquant le système démocratique".

Amis libéraux et non libéraux, vous pouvez à présent déposez une gerbe sur un parti défunt, se nommant Alternative Libérale, que son Président et ses amis, viennent, par leur ralliement au bernais centriste, d'enterrer.

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"Selon Edouard Fillias, ex-candidat du mouvement Alternative Libérale qui soutient désormais François Bayrou, ce dernier "pourrait être le Gorbatchev français, ouvrant la voie aux réformateurs libéraux en débloquant le système démocratique".

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De 1993 à 1997, François Bayrou fut ministre de l'Education nationale. A aucun moment il ne s'est résigné à réduire l'illettrisme croissant dans les écoles, à réduire le nombre de fonctionnaires qui y étaient présents ou encore à combattre l'échec scolaire.

Pour réduire l'illetrisme dans les écoles il faudrait réduire le nombre de fonctionnaires de l'EN ?

Une position libéralement modérée (classique) conduit elle à une politique du moins grand nombre possible de fonctionnaires dans les écoles publiques ?

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pour Edouard Fillias, François Bayrou " pourrait être le Gorbatchev français, ouvrant la voie aux réformateurs libéraux en débloquant le système démocratique".

C'est bizarre mais j'ai comme l'impression que cette phrase résonne dans ma tête, d'autant plus quand je pense à ce qui est arrivé après les "réformes" de Gorbachev

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Pour réduire l'illetrisme dans les écoles il faudrait réduire le nombre de fonctionnaires de l'EN ?

Une position libéralement modérée (classique) conduit elle à une politique du moins grand nombre possible de fonctionnaires dans les écoles publiques ?

L'essentiel est de mettre fin au monopole étatique. A partir de là, le reste suivra.

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L'essentiel est de mettre fin au monopole étatique. A partir de là, le reste suivra.

Le monopole de l'Etat en matière d'éducation est plus effectif dans les esprits qu'en pratique. Je ne prétend pas que la liberté règne totalement dans ce domaine, mais il faut tout de même reconnaitre que celui qui veut mettre son enfant dans un établissement privé (sous contrat, ou hors contrats avec l'Etat il y en a de plus en plus) le peut.

Mais le fait est qu'il existe un Service publique de l'Education, évidemment si l'Etat se désengage de l'éducation "le reste suivra", mais le fait est qu'il n'en est rien. C'est pour cela que je demandais si une position libérale classique conduirait à négliger l'école publique (en terme de moyens et donc de qualité comme cela se fait aux states, ou certaines écoles ne dispensent les cours que l'après midi faute de fonds), ou au contraire à maintenir un certains niveau de qualité (c'est à dire "en gros" arrêter de donner le Bac au premier venu et maintenir le nombre de prof existant).

Mon avis sur la question ne saurait être objectif, puisque mes parents sont dans l'enseignement public. Je pense donc qu'effectivement un service public minimum et surtout cohérent de l'éducation serait souhaitable, mais c'est un avis purement subjectif, je pose donc la question de savoir si cet avis est ou non en contradiction avec le libéralisme classique ou conservateur.

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Bonjour, Je viens de vous rejoindre car en effet, on se trompe d'homme!

Je viens de lire un chouette recueil de caricatures "c'est tous les cinq ans et c'est ce soir: chroniques du quinquennat Chirac". Comme son titre l'indique, c'est une rétrospective du mandat qui s'achève et on voit bien que Bayrou est l'un des fils spirituels de Chirac! En plus, c'est drôle à lire!

"Selon Edouard Fillias, ex-candidat du mouvement Alternative Libérale qui soutient désormais François Bayrou, ce dernier "pourrait être le Gorbatchev français, ouvrant la voie aux réformateurs libéraux en débloquant le système démocratique".

François Bayrou fut un mauvais directeur de campagne de Simone Veil et un véritable carriériste. Il ne la soutenait que du bout des lèvres, préférant suivre le sens du vent. Il a, au cours de la présidentielle de 1995, fit semblant de soutenir Balladur en s'assurant auprès de Chirac son maintien dans son ministère de l'époque, c'est à dire l'Education. Cependant, "selon Edouard Fillias, ex-candidat du mouvement Alternative Libérale qui soutient désormais François Bayrou, ce dernier "pourrait être le Gorbatchev français, ouvrant la voie aux réformateurs libéraux en débloquant le système démocratique".

De 1993 à 1997, François Bayrou fut ministre de l'Education nationale. A aucun moment il ne s'est résigné à réduire l'illettrisme croissant dans les écoles, à réduire le nombre de fonctionnaires qui y étaient présents ou encore à combattre l'échec scolaire. A aucun moment non plus il n'a remis en question la logique du collège unique, et surtout cette idée que l'enseignement doit être centré sur les élèves ( loi Jospin ). François Bayrou a préféré plaire à tout le monde, ne pas se fâcher avec les syndicats. Il n'avait pas de ligne directrice. Mais pour Edouard Fillias, François Bayrou " pourrait être le Gorbatchev français, ouvrant la voie aux réformateurs libéraux en débloquant le système démocratique".

François Bayrou, lors des européennes, se présenta contre Sarkozy, quitte à soutenir indirectement la campagne de deux eurosceptiques notoires, Pasqua et Villiers, alors que Sarkozy défendait l'Europe. Cependant, Bayrou a toujours préféré se soucier de sa popularité, de sa carrière, plutôt que de l'intérêt même de l'Europe. A-t-il été un député européen assidu ? Les guignols de l'info, à l'époque, se moquaient de lui en disant qu'il avait toujours une bonne excuse pour ne pas pouvoir se rendre au Parlement européen. Il ne semble pas être un homme d'Etat, mais pour Edouard Fillias, François Bayrou " pourrait être le Gorbatchev français, ouvrant la voie aux réformateurs libéraux en débloquant le système démocratique".

Bayrou se présenta aux élections présidentielles de 2002, sur une campagne axée à droite. Il récolta près de 7 % des suffrages et appela à voter Chirac. Au fond, Bayrou avait fait campagne à droite, alors que depuis que la majorité a changée ( l'UMP avait une majorité de sièges en 2002 ) il fait campagne en s'opposant au gouvernement, quitte à voter la censure. Il a même soutenu Jean Lasalle, anti-libéral notoire dans sa grève de la faim voulant empêcher une délocalisation d'une entreprise japonaise à une… cinquantaine de kilomètres de là et toujours sur le territoire français ! Ce qui a provoqué un tollé au Japon. Le même Lasalle a déclaré à que la décision de la ministre de l'environnement d'introduire des ours dans les Pyrénnés avait des relents vichystes. Tans pis si la famille de celle-ci a souffert du gouvernement de Vichy. D'ailleurs, elle a porté plainte. Lasalle a-t-il été exclu de l'UDF ? Pensez-vous ! On le revoit sur une des photos d'un meeting UDF lors de la campagne présidentielle, aux côtés de Bayrou. Bayrou a jeté le trouble et la confusion dans l'esprit de la plupart des gens au lieu d'avoir un positionnement clair : de droite, de gauche ? Il a manoeuvré habilement, quitte à en décevoir plus d'un. Mais pour Edouard Fillias, François Bayrou " pourrait être le Gorbatchev français, ouvrant la voie aux réformateurs libéraux en débloquant le système démocratique".

Que fera-il une fois au pouvoir ? On imagine aisément, puisqu'il n'aura pas de majorité, ou devra gouverner grâce à un système de coalitions comme cela existe en Italie ( exemple qu'il vante tant ). Ce sera une instabilité chronique, une impuissance réelle du pouvoir exécutif pour mener les réformes qui s'imposent, des divergences, des discordances à ne plus en finir, à supposer encore que les socialistes fassent bel et bien parti de son gouvernement. Cinq années de perdues, cependant cela n'empêche pas à un certain Edouard Fillias, François Bayrou " pourrait être le Gorbatchev français, ouvrant la voie aux réformateurs libéraux en débloquant le système démocratique".

Amis libéraux et non libéraux, vous pouvez à présent déposez une gerbe sur un parti défunt, se nommant Alternative Libérale, que son Président et ses amis, viennent, par leur ralliement au bernais centriste, d'enterrer.

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Le monopole de l'Etat en matière d'éducation est plus effectif dans les esprits qu'en pratique. Je ne prétend pas que la liberté règne totalement dans ce domaine, mais il faut tout de même reconnaitre que celui qui veut mettre son enfant dans un établissement privé (sous contrat, ou hors contrats avec l'Etat il y en a de plus en plus) le peut.

Je ne suis pas d'accord. Seuls les plus riches le peuvent, car on est de toutes façons obligés de payer pour l'EN que son enfant y soit ou pas (et même qu'on ait un enfant ou pas). Quand je disais fin du monopole, je sous-entendais évidemment que les gens n'aient à payer que l'école qu'ils ont effectivement choisi. Et qu'il y ait une liberté totale sur le marché de l'enseignement. Crois moi, le jour où ça arrivera, ça va faire très mal au mammouth (en fait ça va purement et simplement l'achever).

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Je ne suis pas d'accord. Seuls les plus riches le peuvent, car on est de toutes façons obligés de payer pour l'EN que son enfant y soit ou pas (et même qu'on ait un enfant ou pas).

Donc une une fin totale de l'intervention étatique dans le domaine de l'éducation, permettrait aux plus pauvres d'y gagner en matière d'éducation ?

Quand je disais fin du monopole, je sous-entendais évidemment que les gens n'aient à payer que l'école qu'ils ont effectivement choisi

Ok, en fait quand je disais monopole, pour moi sa sous tendait qu'une personne privé pouvait librement monter un établissement scolaire.

Mais même en prenant cette définition la liberté dans ce domaine est très loin d'avoir été atteinte. Mais il y a eu du progrès, et de plus en plus d'établissements hors contrat voient le jour.

Enfin cela ne répond pas à ma question.

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Le monopole de l'Etat en matière d'éducation est plus effectif dans les esprits qu'en pratique. Je ne prétend pas que la liberté règne totalement dans ce domaine, mais il faut tout de même reconnaitre que celui qui veut mettre son enfant dans un établissement privé (sous contrat, ou hors contrats avec l'Etat il y en a de plus en plus) le peut.

Mais le fait est qu'il existe un Service publique de l'Education, évidemment si l'Etat se désengage de l'éducation "le reste suivra", mais le fait est qu'il n'en est rien. C'est pour cela que je demandais si une position libérale classique conduirait à négliger l'école publique (en terme de moyens et donc de qualité comme cela se fait aux states, ou certaines écoles ne dispensent les cours que l'après midi faute de fonds), ou au contraire à maintenir un certains niveau de qualité (c'est à dire "en gros" arrêter de donner le Bac au premier venu et maintenir le nombre de prof existant).

Mon avis sur la question ne saurait être objectif, puisque mes parents sont dans l'enseignement public. Je pense donc qu'effectivement un service public minimum et surtout cohérent de l'éducation serait souhaitable, mais c'est un avis purement subjectif, je pose donc la question de savoir si cet avis est ou non en contradiction avec le libéralisme classique ou conservateur.

L'Etat interdit aux écoles privées "sous contrat" d'avoir plus de 20% des élèves scolarisés.

Du fait, il y a la queue dans les écoles privées "sous contrat", elles refusent du monde.

mais oui, il est possible de mettre son enfant dans une école privée hors contrat, voire de l'éduquer soit même.

Mais il faut quand même rappeler que l'Etat nous prend 120 milliards pour assurer l'éducation, après la ponction publique, bien peu de gens ont les moyens de payer une école privée hors contrat à leurs enfants.

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"Je ne suis pas d'accord. Seuls les plus riches le peuvent"

Mettre leur(s) enfant(s) dans un établissement privé ? C'est de moins en moins vrai. A présent, s'il s'agit de hors contrat, c'est différent.

Mais une chose est certaine : effectivement l'Etat bride le nombre d'inscriptions dans le privé (sous contrat). C'est patent dans le primaire où beaucoup de communes par exemple ne payent pas le forfait aux écoles privées, qui doivent se débrouiller pour survivre : entre autres, augmenter le coût de la scolairité…Effet "pervers", à mon avis totalement voulu par l' Etat ou en tout cas par les maires qui se croient encore sous le mandat de J Ferry… Mais qui s'empressent de placer leurs enfants dans ces écoles privées…

L'égalité selon la République quoi….

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L'essentiel est de mettre fin au monopole étatique. A partir de là, le reste suivra.

Dans ses propositions sur la fonction publique, Bayrou propose de garantir les moyens de l'EN, par quoi il entend les maintenir.

S'il avait l'intention de mettre l'EN en concurrence, il ne "garantirait" pas les moyens qu'on y consacre: logiquement, ceux de l'EN devraient baisser au fur et à mesure que les nouveaux entrants lui prennent des parts de marché.

Foutage de gueule.

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Donc une une fin totale de l'intervention étatique dans le domaine de l'éducation, permettrait aux plus pauvres d'y gagner en matière d'éducation ?

Ok, en fait quand je disais monopole, pour moi sa sous tendait qu'une personne privé pouvait librement monter un établissement scolaire.

Mais même en prenant cette définition la liberté dans ce domaine est très loin d'avoir été atteinte. Mais il y a eu du progrès, et de plus en plus d'établissements hors contrat voient le jour.

Enfin cela ne répond pas à ma question.

Disons qu'il est fort probable (pour ne pas dire certain) qu'un fin totale de l'intervention étatique dans l'éducation profiterai à tout le monde.

Sauf que ceal doit s'accompagner de la fin de l'intervention étatique dans de nombreux domaine et particulièrement l'économie et le "travail", afin de libérer l'emploi et la création de richesse, de diminuer voir supprimer les prélèvement et donc par là, permettre aux plus faible revenu de financer l'instruction de leur enfants…

Ne pas oublier que l'école n'est pas un lieu d'éducation à proprement parler ni dans son objectif premier. C'est un lieu d'instruction et de formation. L'éducation fait parti du rôle de la famille, elle est (pour moi) intimement liée aux valeurs et tradition d'une famille et que les parents veulet inculquer à leurs enfants.

Par contr,e dans un système scolaire libéré, certains établissement proposeront une instruction sur les bases de valeurs et tradition qui pourront correspondre à celles des parents (cf : instruction catholique).

Il faut bien voir que l'instruction des enfants est une "prestation de service" que l'on achète à des gens compétents, regroupés ou non au sein d'établissement scolaires ou universitaires.

Une telle rupture aurait probablement des effets négatif à court terme. Pas évident à mettre en place sans casser des oeufs car c'est très lié au pouvoir d'achat et à l'emploi…

Une positoon plus… comment dire… "modérée", plus progressive, est la création d'un chèque scolaire.

Il s'agit ici de laisser un système redistributif mais de donner le choix de l'école aux parents (avec d'éventuels complément financiers si l'établissement émets des tarifs supérieurs).

Ainsi, on supprime le double paiement de l'école pour les famille dont les enfants sont dans le privée (impot et taxes plus frais de scolarité). Les écoles touche une somme proportionnelle au nombre d'enfants inscrits.

Cela s'accompagne de la suppression de la carte scolaire.

Au sujet du monopole, il est de deux sorte :

- le premier à trait à la carte scolaire. C'est un monopole territorial avec une barrière financière pour le contourner…

- le deuxième est celui des programmes et des diplômes : les programmes sont rédigés par l'état et les syndicats. les dipômes sont des monoples d'état ou dovent être validés (visé ou homologues) par l'état. De fait ,la concurrence, la diversité et l'innovation dans les enseignements et programme est quasi impossible… c'est ce monopole là je pense le plus grave!!!

Pour ce qui est des effectifs du corps enseignant, ce n'est pas tant le nombre qui pose problème, c'est la rigidité des carrière et des l'emploi des eseignants, la non adaptation du nombre d'enseignant par rapport au nombre d'élève qui est problèmatique.

ne pouvant viré un enseignant, ne pouvant embaucher facilement (nécessité de diplômes d'état une fois encore pour un poste définitif, difficulté d'engager une personne simplement compétente mais pas forcément sortis de l'iufm ou du capes), qui fait que de nombreux enseigants sont sans classe ou misà disposition d'autres strcture, et ne peuvent compléter les manques ailleurs…

Il faudrait laisser les établissements gérer eux mêmes leur effectifs et leur budgets.. ce serait un grand pas!

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Donc une une fin totale de l'intervention étatique dans le domaine de l'éducation, permettrait aux plus pauvres d'y gagner en matière d'éducation ?

Oui. Si les pauvres du Ghana ou d'Inde mettent leurs enfants dans des écoles privées, c'est qu'il y a bien une raison. On peut toujours mettre en place des mesures d'accompagnement, mais l'idée est vraiment là. Ah oui : il faudra changer les filières de formation des professeurs, aussi. Delenda IUFM est.

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Au passage, la réponse " libérale " de Bayrou pour favoriser l'enseignement privé fut de le subventionner.

:icon_up:

Au moins, si les membres du Codir qui ont voté en faveur de ce ralliement finissent par dégager, ils pourront toujours être recrutés par Bouglione et Pinder ( je vous laisse deviner pour quel poste )

:doigt:

Pour que ça bouge, mieux vaut encore soutenir des associations, financièrement mais pas seulement, dans les faits. C'est la seule chose à faire. Les partis politiques, au fond, de belles promesses, et puis une grande déception après… Généralement en tout cas.

Je fais plus confiance à Contribuables Associés qu'à un certain Edouard Fillias pour réduire la pression fiscale de notre pays…

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"Pour ce qui est des effectifs du corps enseignant, ce n'est pas tant le nombre qui pose problème, c'est la rigidité des carrière et des l'emploi des eseignants, la non adaptation du nombre d'enseignant par rapport au nombre d'élève qui est problèmatique."

Entre autres, oui, tout à fait exact. Rigidité des carrières car par exemple un enseignant a de très faibles chances de pouvoir se reconvertir dans une activité professionnele autre. Il ne sait en général pas ce qu'est une entreprise (il a bien vu un reportage dans l'émission Capital il y a 5 ans et il connaît des gens qui connaissent des gens qui travaillent dans une "entreprise").

"ne pouvant viré un enseignant, ne pouvant embaucher facilement (nécessité de diplômes d'état une fois encore pour un poste définitif, difficulté d'engager une personne simplement compétente mais pas forcément sortis de l'iufm ou du capes), qui fait que de nombreux enseigants sont sans classe ou misà disposition d'autres strcture, et ne peuvent compléter les manques ailleurs…"

Même dans le privé on ne peut plus choisir les enseignants : on nous impose une liste de "prioritaires", suvent les pires des incompétents. Résoudre le problème de formation initiale est primordial et ouvrir le monde enseignant sur l'entreprise (bref, le monde réel) est capital. La passerelle privé/enseignement est une question de survie à mon sens à moyen terme ; il faut aller dans le sup et les écoles de comerce pour voir des professionnels intervenir devant des étudiants…Désespérant.

"Il faudrait laisser les établissements gérer eux mêmes leur effectifs et leur budgets.. ce serait un grand pas!"

Le jour où ça arrive…C'est que je serai en Angleterre…. Ou alors il faut que j'ouvre une boîte privée/privée (obligé de dédoubler le mot, vous vous rendez compte ?)

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Cet article montre bien la réalité d'un parti comme AL qui finalement ne vaut pas plus que les autres.Il est plus facile de se compromettre avec des partis de l'établissement pour obtenir des avantages électoraux plutot que de véritablement rassembler afin de proposer une alternative originale et innovante vis à vis d'un systéme qui part totalement à la dérive.Ce ralliement montre bien qu'il n'a aucun sens puisque il est nullement mentionné sur le site de l'udf le parti de Bayrou

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Dans ses propositions sur la fonction publique, Bayrou propose de garantir les moyens de l'EN, par quoi il entend les maintenir.

S'il avait l'intention de mettre l'EN en concurrence, il ne "garantirait" pas les moyens qu'on y consacre: logiquement, ceux de l'EN devraient baisser au fur et à mesure que les nouveaux entrants lui prennent des parts de marché.

Foutage de gueule.

Je dirais même plus. Sur un plateau de grande écoute il y a quelques semaines sur TF1 je crois, Bayrou indiquait clairement qu'il laisserait la réforme à faire dans l'EN aux seuls syndicats car il les trouvaient les seuls compétents et légitimes à le faire.

Qu'attendre de plus d'un des leurs et d'un ancien Ministre de l'EN qui s'est montré à l'époque déjà incapable sur le sujet. Tout cela quand on sait et les libéraux avant tous les autres que c'est d'abord les syndicats de l'EN qui ont été et sont à la base de la carence de ce service public. Je ne veux pas ici entrer dans le débat de savoir si ce doit rester un service public mais de parler de Bayrou.

AL qui n'avait pas l'obligation de choisir un candidat, l'aurait fait au seul motif que Bayrou était le seul à vouloir changer les règles du jeu. Mensonge ou incompétence ? Car si il y en a un qui n'existe que par ce système, c'est bien Bayrou. Et il couperait la branche sur laquelle il est assis, lui, Bayrou ? :icon_up:

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Pour ce qui est des effectifs du corps enseignant, ce n'est pas tant le nombre qui pose problème, c'est la rigidité des carrière et des l'emploi des eseignants, la non adaptation du nombre d'enseignant par rapport au nombre d'élève qui est problèmatique.

Pour rappel, il y a en moyenne 11.8 élèves par enseignant en France. Contre 15 au Canada, 18 en Allemagne, etc. Nous sommes peut-être le pays avec le plus de "moyens" en termes du nombre d'enseignants. Cherchez l'erreur…

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Amis libéraux et non libéraux, vous pouvez à présent déposez une gerbe sur un parti défunt, se nommant Alternative Libérale, que son Président et ses amis, viennent, par leur ralliement au bernais centriste, d'enterrer.

:icon_up:

Voilà qui est fait.

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Invité jabial

L'élection de Bayrou aurait au moins l'avantage de casser le bipartisme naissant. Et surtout, peut-être, de donner un gouvernenement qui ne gouvernerait pas à cause de ses contradictions internes. Bayrou ou la cohabitation permanente?

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L'élection de Bayrou aurait au moins l'avantage de casser le bipartisme naissant. Et surtout, peut-être, de donner un gouvernenement qui ne gouvernerait pas à cause de ses contradictions internes. Bayrou ou la cohabitation permanente?

Moui, le bipartisme n'est plus vraiment naissant, il remonte au moins à 1981 et puis Bayrou est tout de même un ancien ministre de gouvernements de droite. Bayrou président me ferait plutôt penser à l'élection de Giscard contre Mitterrand et Chaban en 1974, mais il est vrai que je suis presque un ancêtre sur le forum. Ce serait en tout cas un appel d'air pour les opportunistes de tout poil.

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Moui, le bipartisme n'est plus vraiment naissant, il remonte au moins à 1981 et puis Bayrou est tout de même un ancien ministre de gouvernements de droite. Bayrou président me ferait plutôt penser à l'élection de Giscard contre Mitterrand et Chaban en 1974, mais il est vrai que je suis presque un ancêtre sur le forum. Ce serait en tout cas un appel d'air pour les opportunistes de tout poil.

Lequel Chaban avait pu compter sur le soutien actif d'un Chirac tapi dans l'ombre et qui fit tout pour le faire perdre, pensant avoir ses chances en 1981. Ce même Chirac usera de la même méthode en 1981 pensant avoir toutes ses chances en 1988 pour finir par se faire niquer par son ami de trente ans et perdre à nouveau.

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Lequel Chaban avait pu compter sur le soutien actif d'un Chirac tapi dans l'ombre et qui fit tout pour le faire perdre, pensant avoir ses chances en 1981. Ce même Chirac usera de la même méthode en 1981 pensant avoir toutes ses chances en 1988 pour finir par se faire niquer par son ami de trente ans et perdre à nouveau.

De fait, on ne peut pas dire que Chirac et Villepin débordent d'enthousiasme dans leur soutien officiel de Sarko.

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Pour rappel, il y a en moyenne 11.8 élèves par enseignant en France. Contre 15 au Canada, 18 en Allemagne, etc. Nous sommes peut-être le pays avec le plus de "moyens" en termes du nombre d'enseignants. Cherchez l'erreur…

Et il paraîtrait qu'il y aurait autour de 80.000 enseignants ou payés comme tels, en "disponibilités". Déclarés au bout de 3 inspections totalement inaptes à faire cours, mais in-licenciables ni recasables ailleurs dans la fonction publique car fonctionnaires de l'EN. Ils sont pour la plupart entrés dans l'EN avec des concours où ils étaient sur-diplômés dans le début des années 90 quand le travail des cadres s'est vu sinistrés. Mais ces concours, si c'est d'abord d'avoir pris la place de gens moins diplômés mais plus aptes à enseigner, c'est aussi des gens qui à ce moment là ont fait des efforts pour se faire embaucher pour avoir un emploi à vie et dont le naturel revenant au galop, sont inaptes à la pédagogie.

Un scandale qu'il n'y ait pas une commission d'enquête pour que les citoyens sachent combien ils sont et ferment le clapet des syndicats de l'EN. Bayrou est leur complice. Et je ne parle pas de l'absentéisme dans l'EN qui est 5 à 10 fois supérieur tant au reste de la fonction publique mais que dans le privé.

Et c'est CELA qu'est allé soutenir AL :icon_up:

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Puis-je avoir les sources et les chiffres comparatifs ?

Comment ces moyennes sont-elles calculées ?

Un enseignant en disponibilité n'est pas un enseignant invalidé après 3 inspections.

Ce n'est pas le sujet mais bon…

En fait le sujet porte sur Bayrou..Logique qu'il porte ce message aux enseignants. C'est une logique électorale ; en outre, le moment de son passage à TF1, c'était quand on annonçait la chute de Royal et que les sondages sur le vote des profs montraient l'hémorragie vers l'UDF…Il a joué sa carte à fond.

Pas besoin de débattre des heures sur le fait que Bayrou ne démentèlera pas l'EN…

C'estjuste une raison de plus pour douter de la clairvoyance du choix d'AL (ou du choix de la direction de ce parti).

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