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Sarkozy nous conduit à la catastrophe culturelle


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Parce que vous ,vos gouts culturels vont uniquement vers des "produits" non subventionnés ?

Le problème d'une société dans laquelle l'Etat va jusqu'à décider ce qu'il est chic d'accrocher dans son salon, c'est qu'elle n'a - après impôt - plus guère les moyens d'accrocher quoi que ce soit à son mur.

Les artistes de tout temps étaient à part dans la société évidemment, de par leur manque d'argent, mais la soc-dem a encore renforcé le ghetto artistique à coup de copinage et de subvention. On dirait à présent que les beaux-arts on brûlé leur dernière chance d'être jamais reconnu comme des professions honnêtes. Les artistes eux-même s'en plaignent. Les meilleurs aujourd'hui se soucient en tout cas rarement de la politique gouvernementale…

La bonne politique en arts plastiques?

Il faut privatiser les collection permanentes des musées pour leur redonner vie. Adieu Joconde. Et amener les privés éclairés à louer leur collection pour des expositions temporaires plus variées. Quant à l'architecture et l'art dans la ville, … il faudrait ne pouvoir élire que les projets d'artistes ayant déjà eu des réalisations privées du même ordre à leur actif.

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Inutile de le préciser, j'avais un peu deviné.

Ce que j'aimerai savoir c'est si les gouts des liberaux purs et durs , vont uniformément vers la culture marchande made in USA .

My poor Maurice, you're so frenchy !

Il n'y a que dans notre beau pays où l'on imagine que la culture puisse être autre chose qu'une marchandise. Leonardo da Vinci ne vendait il pas sa production au plus offrant, lui qui fit le tour des cours italiennes avant que de se vendre à François 1er ? Et notre bon la Fontaine croyez-vous qu'il se payait uniquement de serviles courbettes devant le sublime monarque enperruqué ?

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Surtout que cette idiote dit n'importe quoi. La culture d'Etat est d'autant plus présent que l'on est dans un régime totalitaire. La manipulation de la culture, c'est un bon moyen d'endoctrinement.

Ce n'est guère un hasard que les arts subventionnés sont majoritairement des "oeuvres" contestant la société de consommation, le capitalisme, le libre marché, ou les valeurs bourgeoises, le tout dans un trip de regression scato.

Tu me devances..

Le besoin de contrôler la culture et ce qui doit être montré aux masses incultes et inaptes à choisir est caractéristique non d'une démocratie mais d'un régime totalitaire. Comme dit Vargas Llosa:

« La chose la plus importante que j'ai apprise est que les cultures n'ont pas besoin d'être protégées par les bureaucrates et les forces de police, ou placées derrière des barreaux, ou isolées du reste du monde par des barrières douanières pour survivre et rester vigoureuses. Elles doivent vivre à l'air libre, être exposées aux comparaisons constantes avec d'autres cultures qui les renouvellent et les enrichissent, leur permettant de se développer et de s'adapter au flot constant de la vie. La menace qui pèse sur Flaubert et Debussy ne vient pas des dinosaures de Jurassic Park mais de la bande de petits démagogues et chauvinistes qui parlent de la culture française comme s'il s'agissait d'une momie qui ne peut être retirée de sa chambre parce que l'exposition à l'air frais la ferait se désintégrer. »

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En un mot comme en cent, l'art subventionné, c'est de la merde esthétique mêlée à la dernière misère éthique.

Il doit adorer ca le momo, brasse-coulee dans l'art social-democrate a tendance collectiviste…

Ce type est une caricature c'est pas possible…

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Il n'y a que dans notre beau pays où l'on imagine que la culture puisse être autre chose qu'une marchandise.

Le pire c'est que c'est en fait un énorme mensonge, auquel contribue les médias français et particulièrement la télévision, via les émissions de divertissements et certains animateurs.

Je m'explique : le discours officiel est "la culture n'est pas une marchandise", discours repris par des gens comme Maurice et par nombre d'artistes.

La réalité est tout autre, on ne trouve pas un artiste français (en fait, si, un, au moins : Murat, mais ils sont très rares) qui n'essaye pas de *vendre* sa came : livre, film, album. Les émissions divertissantes sont devenues des émissions de réclame, Arthur est un camelot, un animateur de télé-achat.

Pour les arts plastiques, les artistes courtisent les fonctionnaires ministère de la culture, ils tentent, eux aussi, de vendre leur marchandise.

Quelle hypocrisie!

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Tout le monde vend son art, pas forcément de la même façon. Il est clair que certains sont plus prêts à tout pour vendre que d'autres.

Mais comme tu le dis bien, faire la chasse à la subvention c'est la même chose (et ça rend l'art servile au pouvoir politique, je sais même pas si on peut encore parler d'art du coup).

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Je m'explique : le discours officiel est "la culture n'est pas une marchandise", discours repris par des gens comme Maurice et par nombre d'artistes.

Je pense qu'il faut les prendre au mot au sens strict et leur dire qu'effectivement l'art n'étant pas une marchandise, l'argent ne peut pas avoir d'influence dessus. Ergo, les subventions sont inutiles et donc si vous souhaitez servir l'art faites le en n'ayant en tête que d'être au service de la beauté. :icon_up:

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Le pire c'est que c'est en fait un énorme mensonge, auquel contribue les médias français et particulièrement la télévision, via les émissions de divertissements et certains animateurs.

Je m'explique : le discours officiel est "la culture n'est pas une marchandise", discours repris par des gens comme Maurice et par nombre d'artistes.

La réalité est tout autre, on ne trouve pas un artiste français (en fait, si, un, au moins : Murat, mais ils sont très rares) qui n'essaye pas de *vendre* sa came : livre, film, album. Les émissions divertissantes sont devenues des émissions de réclame, Arthur est un camelot, un animateur de télé-achat.

A mon humble avis il faut distinguer "l'entertainment" et la culture. Les produits dont on fait la promotion dans des émissions du type de celles qu'anime Arthur, sont beaucoup plus du domaine de "l'entertainment" que de la culture.

L'entertainement est essentiellement marchand, c'est son essence et sa substance. Je ne pense pas que la culture soit essentiellement marchande, même si cela n'empêche qu'il y ait des rapports marchands dans le domaine culturel.

J'ose espérer que quand Maurice clame que la culture n'est pas une marchandise, il parle réellement de culture.

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le discours officiel est "la culture n'est pas une marchandise", discours repris par des gens comme Maurice et par nombre d'artistes.

Pour les arts plastiques, les artistes courtisent les fonctionnaires ministère de la culture, ils tentent, eux aussi, de vendre leur marchandise.

Quelle hypocrisie!

La réalité est plus compliquée, et l'hypocrisie… pas le monopole des artistes.

Un artiste qui ouvre son entreprise de sculpture… va payer des charges, et déduire des frais importants de mise en oeuvre sur ses bénéfices, mais si au bout de 5 ans il n'a pas vendu suffisamment, il se verra présenter la note par le fisc: prière de rembourser les impôts économisés sur les frais, tva et tuti quanti, faute d'avoir démontré que son "entreprise" est rentable… au mieux, l'Etat pratique donc une limitation imbécile de la maturité artistique, et au pire un pouvoir de censure abusif sur la culture.

Or justement, l'art n'est pas une marchandise comme les autres car il n'a pas d'utilité propre (n'en déplaise à certains: il relève du droit d'identité ou droit d'auteur). Ainsi, à l'inverse des produits industriels, la pratique du "marketing" pour les oeuvres artistiques n'apporte pas d'avantage au créateur. Son succès immédiat démontre en général au contraire une forte indépendance par rapport aux critères de qualité quels qu'ils soient. Il en va comme des cours de bourse. C'est le (très) long terme qui exprime le consensus mieux que la fluctuation immédiate de la valeur… et les frais de courtages ne sont eux, pas à rembourser au fisc en cas de baisse de la valeur des actions.

Quant à la distribution de subventions politiques payées par le contribuable… elle est malsaine c'est clair, mais le privé n'a plus guère les moyens - après impôt - de s'adonner à l'art, alors pourquoi l'artiste les refuserait il?

Vous arriverait-il de refuser les subventions offertes par l'Etat quand vous achetez une nouvelle chaudière "écologique"? Refuser les allocs familiales? etc.

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La réalité est plus compliquée, et l'hypocrisie… pas le monopole des artistes.

Un artiste qui ouvre son entreprise de sculpture… va payer des charges, et déduire des frais importants de mise en oeuvre sur ses bénéfices, mais si au bout de 5 ans il n'a pas vendu suffisamment, il se verra présenter la note par le fisc: prière de rembourser les impôts économisés sur les frais, tva et tuti quanti, faute d'avoir démontré que son "entreprise" est rentable… au mieux, l'Etat pratique donc une limitation imbécile de la maturité artistique, et au pire un pouvoir de censure abusif sur la culture.

C'est quoi cette histoire de 5 ans et de remboursement au fisc ; existe-t-il un statut fiscal spécifique d'entreprise artistique ? Je croyais qu'en France l'adhésion à la Maison des artistes (organisation chargée de collecter les prélèvements obligatoires, du même ordre que ceux appliqués à un artisan par exemple) impliquait simplement une dérogation possible en matière de facturation de la TVA.

Or justement, l'art n'est pas une marchandise comme les autres car il n'a pas d'utilité propre (n'en déplaise à certains: il relève du droit d'identité ou droit d'auteur). Ainsi, à l'inverse des produits industriels, la pratique du "marketing" pour les oeuvres artistiques n'apporte pas d'avantage au créateur. Son succès immédiat démontre en général au contraire une forte indépendance par rapport aux critères de qualité quels qu'ils soient.

??

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Or justement, l'art n'est pas une marchandise comme les autres car il n'a pas d'utilité propre (n'en déplaise à certains: il relève du droit d'identité ou droit d'auteur). Ainsi, à l'inverse des produits industriels, la pratique du "marketing" pour les oeuvres artistiques n'apporte pas d'avantage au créateur. Son succès immédiat démontre en général au contraire une forte indépendance par rapport aux critères de qualité quels qu'ils soient.

Portninwak.

La culture ou l'art, c'est une marchandise comme une autre. Ca peut avoir un prix, ca peut être donné, échangé, etc… Et quant au marketing, il existe bel et bien dans le monde de l'art (qu'il s'appelle réseautage, buzz, ou renommée ne change rien au fond du bidule).

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…il faut distinguer "l'entertainment" et la culture. […] L'entertainement est essentiellement marchand, c'est son essence et sa substance. Je ne pense pas que la culture soit essentiellement marchande…

Cette distinction, récente, est parfaitement artificielle. Quand Haendel, Vivaldi, Haydn, Mozart ou Beethoven vendaient leurs compositions qui à un directeur d'opéra, qui à un chef d'orchestre, qui à un mécène, ils le faisaient dans un plus pur esprit d' "entertainment". Il faut se rappeler ce qu'était aller à l'opéra au 18e siècle : exactement la même chose que se payer une super séance de cinéma aujourd'hui, avec pop-corn et tripotage des nichons de la copine.

…Werber que j'aime beaucoup…

Mondieumondieumondieumondieu…

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Cette distinction, récente, est parfaitement artificielle. Quand Haendel, Vivaldi, Haydn, Mozart ou Beethoven vendaient leurs compositions qui à un directeur d'opéra, qui à un chef d'orchestre, qui à un mécène, ils le faisaient dans un plus pur esprit d' "entertainment". Il faut se rappeler ce qu'était aller à l'opéra au 18e siècle : exactement la même chose que se payer une super séance de cinéma aujourd'hui, avec pop-corn et tripotage des nichons de la copine.

Ce que tu dis me fait penser à l'esprit snobinard prout-prout de certains amateurs des merveilles du jazz des années cinquante, persuadés qu'il faut écouter le dernier coffret FNAC estampillé "ffff" par Télérama entre notables du coin alors que la zique se jouait dans des bouges pour quelques dollars permettant de payer un peu de coke et des filles.

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Pour en revenir à la culture, il faudrait juste rappeler le prix des merdes contemporaines achetées chaque année par les DRAC.

Tiens, on le connait le budget des DRAC ?

Oui le 1% culturel est une honte en plus d'être une connerie sans nom. Il faudrait faire un recensement des œuvres qui sont parsemées le long des routes. Tous les amis du ministre en place y sont représentés je pense…

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Je sais que je parle du meilleur auteur français de tous les temps, mais des Flaubert y'en a plus de depuis longtemps !

Flaubert, c'est très surfait.

Parlons plutôt de Balzac ou de Stendahl pour rester dans le XIXème siècle.

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j'aime beaucoup les 2 autres auteurs que tu cites, mais au niveau du style Flaubert est incomparable.

Salammbô demeure à mes yeux le meilleur livre que j'ai lu, sur le plan du style.

Plus sérieusement, j'aime bien Flaubert, mais je n'arrive pas à le mettre sur le même plan que Balzac et Stendahl qui représentent à mes yeux le pinacle littéraire pour le XIXème siècle.

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