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Caillassages et petits problèmes


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Oui, la preuve, sur ce forum Rocou et Jabial font partie d'une majorité qui pensent que c'est un fantasme pour "se faire peur" et que les voyous des cités sont des rigolos.

Et je suis super en retard sur mon équipement :doigt: moi qui ne pense qu'à mon prochain PéCé :icon_up:

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Oui, la preuve, sur ce forum Rocou et Jabial font partie d'une majorité qui pense que c'est un fantasme pour "se faire peur" et que les voyous des cités sont des rigolos.

Ce sont des rigolos dangereux mais des rigolos tout de même. Face à des vrais militaires, ce serait massacre à la maternelle.

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Ils sont d'autant plus dangereux qu'ils ont des crocs et que leurs victimes sont des agneaux livrés pieds et poings liés.

Et effectivement, devant une armée même médiocrement entraînée, ils ne font pas le poids. Ce ne sont pas des tchétchènes ou des afghans, hein. Ce sont juste majoritairement des branleurs qui n'ont jamais su s'extraire de leur misère intellectuelle…

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Ils sont d'autant plus dangereux qu'ils ont des crocs et que leurs victimes sont des agneaux livrés pieds et poings liés.

Et effectivement, devant une armée même médiocrement entraînée, ils ne font pas le poids. Ce ne sont pas des tchétchènes ou des afghans, hein. Ce sont juste majoritairement des branleurs qui n'ont jamais su s'extraire de leur misère intellectuelle…

Sur les armes en vente libre en banlieue je plussoie. J'ai en tête l'histoire de mecs qui frimaient en montrant les photos de leurs armes de guerre : AK47 ou RPG. C'est simple à trouver et pas trop cher : selon eux le RPG c'est 1000 €.

Ce qui est dur à trouver, ce sont les armes de poing car c'est ce qui est le plus demandé.

Je suis sérieux là.

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Les petits rigolos de cités qui n'ont pas l'utilité réelle d'une arme pour exercer leur délinquance n'en ont pas, ou de façon très épisodique (4-5 calibres qui "traînent" dans toute la cité, et qui servent surtout à asseoir un "statut social"). Par contre, tu peux être sûr que dès tu es as quelque chose d'un peu plus organisé, comme un trafic de drogue avec guetteurs rabatteurs etc, il y a au moins un ou deux voyous avec en permanence un flingue sur eux, tout simplement parce que les litiges entres trafiquants ne se règlent pas au tribunal de commerce.

Maintenant, bon, face à une émeute, composée de petits voyous, tu as les troupes anti-émeutes, ça marche très bien. Les politiques raisonnent en termes de masse, ils s'en foutent si un policier se fait tuer en laissant femme et gosses. Donc on préfère risquer la vie des policiers que celle des voyous, parce que même si les voyous pourraient être vaincus sans difficulté, le pouvoir politique n'est pas prêt à assumer la mort collatérale de délinquants, même si ceux-ci sont à l'origine de la situation qui y a conduit. D'une manière générale la population ne l'est pas, il suffit de voir les réactions outrées jusqu'ici lorsque je rappelle simplement que quand on entre chez quelqu'un par effraction il est normal de se faire accueillir au plomb ou à l'acier, et que c'est un singulier renversement des valeurs que de déclarer que c'est le propriétaire qui est responsable de la mort du voyou, alors que toute la situation a été créée par ce dernier.

En fait c'est même le contraire qui se produit : plus ça va plus des voix s'élèvent pour dire que les CRS c'est déjà trop méchant, que la prison "ça sert à rien", etc. Et puis on a un phénomène purement européen lié au fait que les juges ne sont pas élus : les politiciens ont beau allonger les peines, les juges ne punissent pas. Certes il y a plus de monde en prison - mais pas en proportion de la criminalité supplémentaire. On compare des pommes et des poires. Pour cette raison, il est tout à fait possible que les voyous "gagnent" - non pas parce qu'ils sont les plus forts, ils ne le sont pas, mais faute de volonté politique de s'opposer à eux réellement, c'est-à-dire escalader la violence lorsque c'est nécessaire pour maintenir les bases sur lesquelles notre société est construite.

À l'heure actuelle personne dans "les cités" n'est assez organisé pour mettre à profit cette démission de l'État, mais la nature a horreur du vide : la demande existe, l'offre va se créer nécessairement.

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+1

à part que pour les petites frappes la prison (en tout cas sous sa forme actuelle) peut être clairement contreproductif. Mettre des racailles sans ambition avec des criminels de haut vol, braqueurs et autre c'est un peu leur apprendre à voler une voiture avant de savoir conduire :icon_up:

Des travaux forcé ça serait peut être plus efficace? il y a assez de crasses au bord des routes et de tags à effacer pour tous à mon avis

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Ils sont d'autant plus dangereux qu'ils ont des crocs et que leurs victimes sont des agneaux livrés pieds et poings liés.

Et effectivement, devant une armée même médiocrement entraînée, ils ne font pas le poids. Ce ne sont pas des tchétchènes ou des afghans, hein. Ce sont juste majoritairement des branleurs qui n'ont jamais su s'extraire de leur misère intellectuelle…

Le GIA algérien a même été déçu de leur manque d'engagement.

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On a beau dire…. Mais un serrage de vis républicain ferait le plus grand bien.

Les jacobins étaient quand même plus couillus dans le temps. Un territoire potentiellement hors du giron républicain, et hop un petit tour dans le grand bassin sans les brassards.

"- On a pas pied, ici !

- Sans dec' !"

Aujourd'hui, des zones de non-droit aux portes de la capitale et on se demande si le flashball ne provoque pas des hématomes contraires aux Droits de l'Homme.

Ça, leurs idées de merde ont bien déteint sur nous, mais pas la poigne.

Ceci n'est pas un appel à l'intervention de l'Etat.

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[…] Aujourd'hui, des zones de non-droit aux portes de la capitale et on se demande si le flashball ne provoque pas des hématomes contraires aux Droits de l'Homme.

[…]

Petite parenthèse : les flash-balls et autres tasers sont les armes PC par excellence, faussement sécurisantes et vraiment inefficaces. Je préconise le retour au pistolet, à la matraque et aux bonnes vieilles grenades lacrymo.

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Si je vous présentais un article traitant des dernières violences urbaines, mais qui ne mentionne pas la déception des jeunes comme justification de ces actes barbares ; si, en plus, cet article fournit des chiffres sur les bandes de voyous et des explications plus crédibles sur leurs sauvageries. Que me diriez-vous sur sa source ?

- Il s’agît d’un journal mainstream se prêtant dangereusement au jeu du FN,

- il est tout droit issu de Fdesouche, et donc accompagné d’amalgames nauséabonds et racistes,

- il a été rédigé par un journal local de province dont l’auteur, jamais sorti de sa région natale, profite de ces faits divers pour extérioriser son manque d’ouverture d’esprit,

- autre ?

Voici un article paru il y a quelques jours dans The Economist :

Violent crime in France

Burn, baby, burn

The French and their government fret about the prevalence of violent crime

Apr 15th 2010 | PARIS | From The Economist print edition

A YOUNG man is beaten and stabbed in Grenoble. A bus is torched in a banlieue near Paris; another behind it is vandalised. Yet another, in a different suburb, is burnt to a shell. A school is set on fire. Every week brings grim reports of violence around France. The events are not linked, but the government is getting jumpy.

In Grenoble, a 23-year-old was attacked by a gang who followed him off a tram in the city centre. He was kicked to the ground and stabbed, and needed ten hours of surgery. Nothing was stolen. “Our society is not a jungle,” said Brice Hortefeux, France’s interior minister, who went straight to the city when the news emerged. “The unbelievable brutality of these thugs will be severely punished.”

Earlier this month President Nicolas Sarkozy invited to the Elysée the two bus drivers who had evacuated passengers to escape the attacks in Seine-Saint-Denis, an ethnically mixed Parisian banlieue. A masked gang had ambushed the first bus and hurled Molotov cocktails at it when the passengers got out. Mr Sarkozy called the assault “blind and barbaric”.

Some of these are random acts of gratuitous violence. But others seem to be gestures of defiance against symbols of the state such as buses and schools, possibly by gangs linked to drugs. The buses were torched soon after a police raid on drug-runners. Mr Sarkozy linked the arson to “drug traffickers and thugs”. The attack on a bus south of Paris may have been retaliation for the arrest of a local drug lord.

The violence resonates because of the weeks of car-burning and riots in Parisian banlieues in 2005, which led the government to impose a state of emergency. Television pictures spread the riots from one suburb to another. This time the government wants to clamp down early. It has brought in an “anti-gang law”, making it a criminal offence to belong to a gang with violent intent. Mr Hortefeux says France has 511 such gangs with some 5,000 members, 85% of them around Paris. The new law imposes tougher penalties on those trespassing on school premises with violent intent, and on football hooligans. Mr Sarkozy has made a policeman prefect of Seine-Saint-Denis. He will not, he says, be intimidated into letting up the police raids on drug-runners: “no space must escape the authority of the law.”

Mr Sarkozy made his name as a crime-busting interior minister. Part of his appeal to the political right was his authoritarian approach to security. Yet though burglaries are down, violent crime is not, notably thuggery unlinked to theft. In the five years to 2009 such violent attacks rose by 37%. Car-burning continues with abandon: in 2009 there were 39,887 arson attacks on private vehicles or property, only 3,000 fewer than in 2005.

(…)

http://www.economist.com/world/europe/disp…ory_id=15913046

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Je ne suis habituellement pas dans les rangs de ceux qui pointent des problèmes d'insécurité, mais ceci :

http://www.ladepeche.fr/article/2010/04/20…main-armee.html

…me laisse pantois. Villefranche de Rouergue est une commune paisible de l'Aveyron. Autant dire un des nombreux TDC (pardonnez l'expression) de la France. Je me demande si la délinquance ne déborde plus hors de la ville sur le coup. Remarquez ça doit faire bien 10 ans qu'un paysan a démonté le macdo de Millau, voilà un précurseur.

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Réveillé en pleine nuit par des détonations successives. Trois véhicules de la police nationale devant chez moi. Après un appel au commissariat, il s'avère que des sauvageons ont mis le feu à des véhicules qui ont subséquemment plus ou moins explosé. Maintenant ce que j'entends est le bruit d'une machine des pompiers.

Ma "cité" est à côté de la Tour Eiffel. C'est vraiment le début de la fin.

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Réveillé en pleine nuit par des détonations successives. Trois véhicules de la police nationale devant chez moi. Après un appel au commissariat, il s'avère que des sauvageons ont mis le feu à des véhicules qui ont subséquemment plus ou moins explosé. Maintenant ce que j'entends est le bruit d'une machine des pompiers.

Ma "cité" est à côté de la Tour Eiffel. C'est vraiment le début de la fin.

Voilà ce que c'est d'habiter dans un vieux HLM de ZEP.

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Ils nous ont collé une zone HLM à côté, la ZAC Dupleix. Inutile de dire que ça a changé le quartier. Si ça continue à s'aggraver à ce rythme, ça finira par nous faire réfléchir à un déménagement.

Il est là le problème. Ça devrait faire réfléchir les élus.

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Invité rogermila

Alain Bauer spécialiste en criminologie et conseiller international en sécurité

http://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Bauer

a révélé un "scoop" à l'émission C dans l'Air sur la 5 (du 21/4) malgré les insistances d'un élu de gauche à les justifier par l'etat de pauvreté des quartiers.

Les causes des émeutes de 2005 rabachés dans les médias et amplifiées par le pouvoir chiraquien ; à savoir, le décès par electrocution de Zyed et Bouna à Clichy-sous-Bois c'était du pipeau ou simplement une cause annexe.

La véritable cause c'était, bien sûr, de s'opposer aux opérations de police visant à la desorganisation des réseaux de trafic de drogue dans les cités.

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6 contrôleurs agressés à Montpellier dans le tram

4 ont été transportés aux urgences du CHU de Montpellier. L'un d'eux a fait une crise cardiaque

L'agression s'est produite ce matin, dans un tramway de la ligne 1 à proximité de l'arrêt "Saint-Eloi". 3 jeunes s'en sont pris à 6 contrôleurs. 4 ont été évacués vers les urgences. L'état de l'un d'eux serait sérieux.

http://sud.france3.fr/info/languedoc-rouss…m-62643377.html

2 contre 1 pourtant ? Pas le droit de se défendre ?

J'imagine quand même que dans ce genre de situation on a le droit d'attaquer à notre tour.. Enfin j'espère.

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http://sud.france3.fr/info/languedoc-rouss…m-62643377.html

2 contre 1 pourtant ? Pas le droit de se défendre ?

J'imagine quand même que dans ce genre de situation on a le droit d'attaquer à notre tour.. Enfin j'espère.

As-tu déjà vu un contrôleur de la SNCF ? C'est généralement un type bien pépère, souvent de plus de 40 ans, avec de la bedaine et à peu près aucun muscle (sauf peut-être entre le pouce et l'index). J'imagine que c'est pareil pour les contrôleurs du tramway de Montpellier. 'font pas le poids face à un jeune survolté.

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Moi, hier, pour ma sortie quotidienne, j'ai trébuché en traversant la rue, et j'ai failli me fouler la cheville.

J’espère que tu as légitimement répondu par la force à cette terrible agression de la part d’une chaussée barbare ?

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J’espère que tu as légitimement répondu par la force à cette terrible agression de la part d’une chaussée barbare ?

J'ai lancé un grand débat sur ces-trottoirs-où-les-pieds-ne-vont-plus, et j'ai proposé de faire plusieurs émissions type Le Droit de Savoir pour enfin dénoncer ce problème que les media et les politiciens angélistes bon enfant politiquement corrects bisounours tentent d'occulter. :icon_up:

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C'est la fixette de Chitah, actuellement.

Bref.

Pendant ce temps, à Perpignan : http://www.midilibre.com/articles/2010/04/…ce-1196759.php5

Marc-Henri et Myriam Picard sont encore sous le choc. Pourtant, ce jeune couple d'une trentaine d'années a choisi courageusement de raconter l'agression dont il a été victime ce week-end, à son domicile de la rue des Trois-Journées, au centre de Perpignan. "Pour dénoncer ce qu'il se passe". Parce qu'ils ont le sentiment que cette histoire aurait pu mal tourner pour eux, mais aussi et surtout, pour leur bébé de 8 mois.

Tout commence samedi dans la soirée. Le couple est dans son appartement au troisième étage et regarde une émission de télévision

tandis que leur petite fille dort. Une tranquillité toute relative perturbée par le ballet des scooters qui "comme tous les vendredis et samedis soirs passent à toute vitesse et font du raffut en bas sans discontinuer".

"J'étais un peu échaudé. Ma femme s'est fait accrocher par un de ces scooters avec la poussette il y a un mois environ. La petite est tombée sur le front. Au lieu de s'excuser, le gars a souri. Alors, samedi, je me suis permis, en leur donnant poliment du monsieur, de lever un peu la voix et de leur demander de se calmer". Mais, pour toute réponse, le jeune homme, ancien sapeur-pompier de Paris, reçoit une bordée d'injures. Et les jeunes passent leur chemin.

Or, vingt minutes plus tard, à quasiment minuit, le défilé des deux roues, les klaxons et le gymkhana ont repris de plus belle. Marc-Henri Picard se saisit d'une cruche posée sur la table du salon et jette le fond d'eau qu'il reste par la fenêtre. Les injures se font plus virulentes et tournent aux menaces de mort.

"Immédiatement, ils se sont téléphonés et se sont rassemblés en bas à une quinzaine", raconte encore le couple qui aussitôt a fermé sa fenêtre, prostré par la peur dans son appartement sans plus dire un mot.

"Dans la minute qui a suivi, on les a entendus grimper l'escalier. On a entendu des bris de verre, des choses jetées contre les murs. Ma femme a eu le réflexe de fermer le verrou de la porte d'entrée et d'aller se réfugier avec la petite dans les toilettes pour prévenir la police.

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J'ai scindé la partie sur le racisme qui mérite un fil à part, pour éviter de trop diverger du sujet initial du fil "Caillassage etc.." qui contenait des coupures de presses et commentaires afférents aux problèmes rencontrés en France et montés ou non en épingle par la presse.

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Invité
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