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Question philosophique à visée universaliste.


Barem

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Pyramide de Maslow

A mon tour : Qu'est ce que l'univers ?

Si tu veux que l'on te répond, crée un nouveau sujet.

J'aimerais avoir d'autres avis que le tien sur ma première question.

Je prend pour exemple l'analyse de mon philosophe préféré (Nietzsche) : Pour le plus petit comme pour le plus grand bonheur, il y a toujours une chose qui le crée : le pouvoir d'oublier, ou, pour m'exprimer en savant, la faculté de sentir, pendant que dure le bonheur, d'une façon non-historique. Celui qui ne sait pas se reposer sur le seuil du moment pour oublier tout le passé, celui qui ne se dresse point, comme un génie de victoire, sans vertige et sans crainte, ne saura jamais ce que c'est que le bonheur, et, ce qui est pire encore, il ne fera jamais rien qui puisse rendre heureux les autres. Imaginez l'exemple extrême : un homme qui ne posséderait pas du tout la faculté d'oublier, qui serait condamné à voir en toutes choses le devenir. Un tel homme ne croirait plus à sa propre essence, ne croirait plus en lui-même; tout s'écoulerait pour lui en points mouvants pour se perdre dans cette mer du devenir; en véritable élève d'Héraclite il finirait par ne plus oser lever un doigt. Toute action exige l'oubli, comme tout organisme a besoin, non seulement de lumière, mais encore d'obscurité. Un homme qui voudrait sentir d'une façon tout à fait historique ressemblerait à celui qui serait forcé de se priver de sommeil, ou bien à l'animal qui devrait continuer à vivre en ne faisant que ruminer, et ruminer toujours à nouveau. Donc il est possible de vivre sans se souvenir, de vivre même heureux, à l'exemple de la bête, mais il est absolument impossible de vivre sans oublier. Ou bien, pour m'expliquer sur ce sujet d'une façon plus simple encore, il y a un degré d'insomnie, de rumination, de sens historique qui nuit à l'être vivant et finit par l'anéantir, qu'il s'agisse d'un homme, d'un peuple ou d'une civilisation.

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Je prend pour exemple l'analyse de mon philosophe préféré (Nietzsche) :

Intervention de free_jazz dans 5, 4, 3…

Sinon, condorcet a répondu ; le sujet est clos. :icon_up:

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Je prend pour exemple l'analyse de mon philosophe préféré (Nietzsche) : Pour le plus petit comme pour le plus grand bonheur, il y a toujours une chose qui le crée : le pouvoir d'oublier, ou, pour m'exprimer en savant, la faculté de sentir, pendant que dure le bonheur, d'une façon non-historique. Celui qui ne sait pas se reposer sur le seuil du moment pour oublier tout le passé, celui qui ne se dresse point, comme un génie de victoire, sans vertige et sans crainte, ne saura jamais ce que c'est que le bonheur, et, ce qui est pire encore, il ne fera jamais rien qui puisse rendre heureux les autres. Imaginez l'exemple extrême : un homme qui ne posséderait pas du tout la faculté d'oublier, qui serait condamné à voir en toutes choses le devenir. Un tel homme ne croirait plus à sa propre essence, ne croirait plus en lui-même; tout s'écoulerait pour lui en points mouvants pour se perdre dans cette mer du devenir; en véritable élève d'Héraclite il finirait par ne plus oser lever un doigt. Toute action exige l'oubli, comme tout organisme a besoin, non seulement de lumière, mais encore d'obscurité. Un homme qui voudrait sentir d'une façon tout à fait historique ressemblerait à celui qui serait forcé de se priver de sommeil, ou bien à l'animal qui devrait continuer à vivre en ne faisant que ruminer, et ruminer toujours à nouveau. Donc il est possible de vivre sans se souvenir, de vivre même heureux, à l'exemple de la bête, mais il est absolument impossible de vivre sans oublier. Ou bien, pour m'expliquer sur ce sujet d'une façon plus simple encore, il y a un degré d'insomnie, de rumination, de sens historique qui nuit à l'être vivant et finit par l'anéantir, qu'il s'agisse d'un homme, d'un peuple ou d'une civilisation.

Une question demeure : pourquoi avoir posé ta question ?

En cessant de chercher le bonheur, et en se préoccupant plutôt de faire le bien, d'être vertueux. Il faut apprendre à s'occuper des autres plutôt que de son propre bien-être.

Voilà.

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En cessant de chercher le bonheur, et en se préoccupant plutôt de faire le bien, d'être vertueux. Il faut apprendre à s'occuper des autres plutôt que de son propre bien-être.

Non mais quel égoïste ce Luis !! Lorsqu'il s'occupe des autres et fait le bien c'est qu'il poursuit en fait une visée heudémoniste.

Intervention de free_jazz dans 5, 4, 3…

Ah, toi aussi tu as senti un pointe de gnosticisme dans la question?

Si tu veux que l'on te répond, crée un nouveau sujet.

J'aimerais avoir d'autres avis que le tien sur ma première question.

Je prend pour exemple l'analyse de mon philosophe préféré (Nietzsche) : Pour le plus petit comme pour le plus grand bonheur, il y a toujours une chose qui le crée : le pouvoir d'oublier, ou, pour m'exprimer en savant, la faculté de sentir, pendant que dure le bonheur, d'une façon non-historique. Celui qui ne sait pas se reposer sur le seuil du moment pour oublier tout le passé, celui qui ne se dresse point, comme un génie de victoire, sans vertige et sans crainte, ne saura jamais ce que c'est que le bonheur, et, ce qui est pire encore, il ne fera jamais rien qui puisse rendre heureux les autres. Imaginez l'exemple extrême : un homme qui ne posséderait pas du tout la faculté d'oublier, qui serait condamné à voir en toutes choses le devenir. Un tel homme ne croirait plus à sa propre essence, ne croirait plus en lui-même; tout s'écoulerait pour lui en points mouvants pour se perdre dans cette mer du devenir; en véritable élève d'Héraclite il finirait par ne plus oser lever un doigt. Toute action exige l'oubli, comme tout organisme a besoin, non seulement de lumière, mais encore d'obscurité. Un homme qui voudrait sentir d'une façon tout à fait historique ressemblerait à celui qui serait forcé de se priver de sommeil, ou bien à l'animal qui devrait continuer à vivre en ne faisant que ruminer, et ruminer toujours à nouveau. Donc il est possible de vivre sans se souvenir, de vivre même heureux, à l'exemple de la bête, mais il est absolument impossible de vivre sans oublier. Ou bien, pour m'expliquer sur ce sujet d'une façon plus simple encore, il y a un degré d'insomnie, de rumination, de sens historique qui nuit à l'être vivant et finit par l'anéantir, qu'il s'agisse d'un homme, d'un peuple ou d'une civilisation.

Rien compris. S'agit-il d'une sorte de carpe diem? Un appel à vivre dans l'instant?

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Une question demeure : pourquoi avoir posé ta question ?

Parce que ça le rend heureux de discuter philosophie du bonheur sur un forum de libéraux.

Mais restons sérieux : la confiture est-elle, selon vous, un élément indispensable au bohneur de l'humanité ?

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Le bonheur? Une invention moderne des utilitaristes anglais pour crétiniser les foules et anesthésier la volonté individuelle, selon Nietzsche.

La cause première de la corruption droitdelhommiste des libéraux, selon moi.

J'apprécie ta réponse free jazz

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Bonjour,

ma question est la suivante : Comment peut on atteindre un réel bonheur dans notre vie ?

Bonsoir,

Inutile à mon avis de se poser trop de questions. Il suffit de s'aimer comme on est et d'apprécier ce que l'on a. C'est l'histoire du verre à moitié vide ou à moitié plein, de l'herbe plus verte chez le voisin, etc.

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Comment peut on atteindre un réel bonheur dans notre vie ?

1) Si il y a une définition du bonheur "positive" - j'entends scientifique - alors un Etat pourrait se charger de faire notre bonheur… et ça ne donne pas forcément de beaux résultats.

2) En tant que libertarien j'ai toujours défendu l'idée que les individus doivent être libérés de tous les carcans moraux et institutionnels pour aspirer librement à ceux qu'ils souhaitent (leur bonheur si tu veux) - sans faire subir aux autres les conséquences de leurs actes.

3) N'importe quel type un peu sensé pourra te dire que - comme pour le libéralisme - le bonheur est moins un état stationnaire qu'une dynamique existentielle.

Je prend pour exemple l'analyse de mon philosophe préféré (Nietzsche)

Nietzsche ne peut pas être un "philosophe préféré" car tout le monde peut y trouver ce qu'il veut. C'est un grand foutoir dans lequel chacun vient chercher quelques passages qui correspondent à ses idées - parce que (je le reconnais) c'est distingué de citer Nietzsche.

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Nietzsche ne peut pas être un "philosophe préféré" car tout le monde peut y trouver ce qu'il veut. C'est un grand foutoir dans lequel chacun vient chercher quelques passages qui correspondent à ses idées - parce que (je le reconnais) c'est distingué de citer Nietzsche.

N'exagerons rien, il y a tout de meme une ligne de pensee a laquelle on peut adherer ou chercher inspiration. En revanche il n'existe effectivement pas de philosophie Nietzschenne a proprement parler puisque sa pensee se referme sur lui-meme. C'est ce qui fait que beaucoup ne comprenne rien a Nieztsche, sa grille de lecture etant differente des autres philosophes.

Pour en revenir a la question initiale, le bonheur est un concept qui ne possede aucune realite. Tout au plus peut-il exister un bonheur individuel mais universel c'est impossible. S'il fallait chercher cependant un denominateur commun, je dirais que l'on se rapproche du bonheur quand on oriente sa vie dans le sens ou l'on se sent obliger de l'orienter. Pour paraphraser Kant, lorsque l'on se plie a l'imperatif categorique. Si celui-ci pousse aux respects de regles morales strictes, le bonheur peut parfaitement se limiter a un style de vie sans lien aucun avec le materiel.

L'epoque moderne me semble etre toute orientee vers le materiel, essayant de faire croire que le bonheur est la possession maximale. L'impasse philosophique du procede est evidente puisqu'absence de finalite, fuite en avant.

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Bonjour,

ma question est la suivante : Comment peut on atteindre un réel bonheur dans notre vie ?

Vieille réponse bouddhiste:

Vivre sans remords, mourir sans regrets…

càd: vivre sa vie telle qu'on doit la vivre, au quotidien, sans la gâcher dans des futilités illusoires …

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Je ne veux pas faire mon rabat-joie, mais un fil sur "la poursuite du bonheur" a déjà été ouvert par mes soins ici :

http://www.liberaux.org/index.php?showtopic=41005

Doublon, donc. Fusion?

La question posée ici est simple, et ouverte…

"ton" fil repose sur une analyse complexe, et les réponses y sont forcément très orientées…

( par la nature de la question posée au départ)

Plutôt que fusion, oserais-je suggérer "inclusion" du particulier dans l'universel?

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La question posée ici est simple, et ouverte…

"ton" fil repose sur une analyse complexe, et les réponses y sont forcément très orientées…

( par la nature de la question posée au départ)

C'est pas une orientation, mais un constat. Le bonheuuurrr des modernes n'est intelligible que par rapport aux projets utopistes qui ont utilisé ce thème comme laboratoire de constructions politiques, d'ingéniérie gouvernementale et d'organisations sociales nouvelles. On ne peut pas comprendre cette obsession illusoire du bonheur de nos contemporains sans se référer aux grandes idéologies rousseauistes, utilitaristes et socialistes. Au fond elles reposent toutes sur l'idée que l'humanité est naturellement bonne, mais corrompue par un ordre social mauvais. Celui-ci pourrait être renversé par le progrès et la technique, moyens d'accèder au bonheur par un ordre social artificiel qui éliminerait les obstacles empêchant l'émancipation de tous, et triompherait des forces du mal.

Et ne venez pas me parler de bonheur individuel, ce miroir aux alouettes, la conception libérale classique consacrant un ordre social organisé autour du droit au bonheur. Les prémisses du socialisme sont là.

Plutôt que fusion, oserais-je suggérer "inclusion" du particulier dans l'universel?

L'inclusion du particulier dans le pseudo universel, c'est le commencement du totalitarisme.

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C'est pas une orientation, mais un constat. Le bonheuuurrr des modernes n'est intelligible que par rapport aux projets utopistes qui ont utilisé ce thème comme laboratoire de constructions politiques, d'ingéniérie gouvernementale et d'organisations sociales nouvelles. On ne peut pas comprendre cette obsession illusoire du bonheur de nos contemporains sans se référer aux grandes idéologies rousseauistes, utilitaristes et socialistes. Au fond elles reposent toutes sur l'idée que l'humanité est naturellement bonne, mais corrompue par un ordre social mauvais. Celui-ci pourrait être renversé par le progrès et la technique, moyens d'accèder au bonheur par un ordre social artificiel qui éliminerait les obstacles empêchant l'émancipation de tous, et triompherait des forces du mal.

Et ne venez pas me parler de bonheur individuel, ce miroir aux alouettes, la conception libérale classique consacrant un ordre social organisé autour du droit au bonheur. Les prémisses du socialisme sont là.

L'inclusion du particulier dans le pseudo universel, c'est le commencement du totalitarisme.

Décidément, je renonce à dialoguer avec toi…tout ce qui n'entre pas dans tes grilles d'interprétation ne peut pas exister!

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Deux mécanismes, le désir et l'ennui, font que le bonheur n'est pas atteignable en tant qu'état définitif (comme une sorte d'illumination). Tout le monde est malheureux, il y en a qui le cachent (ou se le cachent) mieux que d'autres.

Alors que faire ?

1) Céder à ses envies. On obtient un soulagement passager (jusqu'à ce que l'ennui survienne) du malheur qu'on interprète par contraste comme du bonheur (mais un désir est vite remplacé par un autre, c'est sans fin).

2) "Oublier" pendant quelques instants son malheur en se mettant en présence de quelque chose à côté de quoi il perd sa pertinence : c'est le principe de la transcendance.

3) Réduire le champ de son malheur en refusant de se sentir concerné par certaines choses (qui ne seront donc plus des sujets d'anxiété).

Se convaincre qu'on est heureux ça peut aussi marcher, mais ça risque de revenir cher en antidépresseurs à long terme.

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Et ne venez pas me parler de bonheur individuel, ce miroir aux alouettes, la conception libérale classique consacrant un ordre social organisé autour du droit au bonheur. Les prémisses du socialisme sont là.

Sous un régime libéral, il s'agit d'un droit à la poursuite du bonheur, et non d'un droit au bonheur. Quant à parler de "miroir aux alouettes" pour caractériser le bonheur individuel, je n'en comprends pas la signification. Le bonheur est un piège. Il serait donc impossible d'être jamais heureux?

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