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Vos mauvaises expériences...


Barem

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Ceci répond fort justement à quelques lecteurs bien précis qui me demandent de justifier mon ressenti avec une pointe de condescendance. Que les snobinards de la culture littéraire s'agacent donc, ce n'est pas mon problème. Entrer par le menu dans l'esprit tordu d'un personnage immature qui n'accepte pas que la vie ne lui donne pas immédiatement tout ce à quoi il pense avoir droit, se comporte en manipulateur et reproche les conséquences de ses actes à qui fait éclater la vérité fut véritablement un épisode des plus désagréables pour moi, et je me moque comme de mes premières chaussettes des gens qui sont assez suffisants pour croire devoir déceler et corriger l'erreur dans les perceptions d'autrui au contact d'une œuvre artistique.

Ok. Mais c'est un peu vrai que tu en fais des tonnes aussi.

Pète un coup.

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Entrer par le menu dans l'esprit tordu d'un personnage immature qui n'accepte pas que la vie ne lui donne pas immédiatement tout ce à quoi il pense avoir droit, se comporte en manipulateur et reproche les conséquences de ses actes à qui fait éclater la vérité fut véritablement un épisode des plus désagréables pour moi…

Hé hé… tu es exactement en train de nous dire que Stendhal a écrit un pur chef-d'oeuvre de littérature qui t'a atteint au plus profond de toi et complètement bouleversé. Fichtre, comme implication dans le récit, t'es presque aussi bon que Flaubert qui sentait le goût de l'arsenic en bouche quand il rédigeait la mort de la Bovary.

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L'Alchimiste de Coelho

Vous etes dur envers Jules Vernes, c'est incroyable le nombre de jeunes qui ont voulu devenir ingénieur après avoir lu L'île mystérieuse, on lui doit bien ça.

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@ Jabial: concernant le Rouge et le Noir, si ton problème avec ce roman c'est que 1/ tu juges le personnage principal détestable et que 2/ tu exècres la complaisance de Stendhal à son égard, c'est avec le deuxième point que je ne peux pas être d'accord. Un écrivain n'idéalise pas forcément le personnage principal de ses romans. Que ce soit le rouge et le noir ou madame Bovary, j'ai beaucoup aimé ces romans sans forcément aimer ses héros. Je crois même me souvenir que Gustave se montrait parfois cruel avec Emma…

NB je ne sais pas s'il est possible d'aimer les romans d'Ayn Rand sans apprécier ses héros ^^

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Quoi ? J'aurais pas du ?

Hmm, la définition de besogneux est : qui effectue médiocrement son travail, sans talent, ou encore : Qui travaille avec application mais mal.

Si tu voulais vraiment dire ça, ça mérite au moins un : :icon_up:

M'est avis que ce n'est pas ce que tu voulais dire, n'est-ce pas ? :doigt:

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Hmm, la définition de besogneux est : qui effectue médiocrement son travail, sans talent, ou encore : Qui travaille avec application mais mal.

Si tu voulais vraiment dire ça, ça mérite au moins un : :icon_up:

M'est avis que ce n'est pas ce que tu voulais dire, n'est-ce pas ? :doigt:

Non, pas du tout ! Laborieux, peut-être ?

Passer 5 ans à écrire un roman, écrire quelques lignes par jour… on appelle ça comment ?

Je crois que lui-même, dans ses correspondances, faisait une distinction claire entre les génies fulgurants et les travailleurs. Et en parlant de lui-même, j'ai le souvenir qu'il aurait écrit (d'après mon prof de français) une phrase disant en gros : "j'abats une forêt pour une boîte d'allumettes".

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Tiens ça m'intéresse de savoir ce qui vous a déplu dans ce bouquin et peut-être chez cet auteur tout court ?

L'univers n'est pas cohérent. L'existence de la magie est gérée de manière absurde. C'était suffisant pour dégoûter l'amateur de fantasy en moi. Après j'aurais du mal à parler du reste puisque ça fait un paquet d'années que je l'ai lu.

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J'ai fini les méditations poétiques et autres poèmes de Lamartine.

Constat : bien qu'il y ait, implicitement, par l'usage de métaphores subtiles, des idées intéressantes qui se dégagent de quelques poèmes, le tout est submergé par une vague de poèmes élogieux envers le christianisme, ce qui m'a beaucoup déplut. Lourd, très lourd à lire…

Bonsoir oligo-élément

En réalité, le vrai Lamartine est ailleurs que dans sa poésie, Henri Guillemin a écrit de très bons textes à son sujet - et Guillemin est un des meilleurs historiens pour la narration - ; et puis, surtout, même si l'historiographie n'a pas gagné grand chose avec Lamartine, il vaut la peine, pour toute personne soucieuse de comprendre, non seulement l'histoire de France depuis 1789, mais l'interprétation de la Révolution par les hommes du XIX° (voir Furet) - interprétation constitutive de notre histoire - son Histoire des Girondins, et ses Mémoires Politiques.

Et puis, le Lamartine des barricades de 1848 mérite un respect immense, parce que pour aller risquer sa vie face à une foule furibonde prête à égorger, et réussir à la calmer, il faut en avoir une sacrée paire ! Et ça, ce n'est pas une légende, c'est la réalité vraie.

Quand on connaît un peu sa biographie politique, et l'histoire de France, on lit ses poèmes avec un regard différent. Ses références au christianisme sont celles que tous ou presque font au même moment (Chateaubriand ayant inauguré la chose) : Constant, Stael, Guizot, Royer-Collard, etc., etc., etc., même si les conceptions peuvent différer.

De plus, si tu relis Le Lac, tu verras, malgré sa rhétorique trop visible, qu'il est un des meilleurs poèmes (même s'il n'est pas du tout à la hauteur d'un chef d'oeuvre comme La Maison du Berger de Vigny) pour comprendre vraiment ce qu'a été le romantisme - qu'on enseigne extrêmement mal à l'école.

A bientôt.

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