Aller au contenu

Vos mauvaises expériences...


Barem

Messages recommandés

Face aux nombreuses lectures que vous avez effectué tout au long de votre apprentissage, que se soit en littérature, en sciences humaines, …

Qu'elles sont celle qui vous ont particulièrement déçue voir dégouté ?

Vous pourrez également explicité les raisons pour lesquelles vous nous dissuaderiez de lire certains ouvrages…

( j'espère que ce fil gagnera en popularité car il pourrait s'avérer fort utile ! )

Lien vers le commentaire
Face aux nombreuses lectures que vous avez effectué tout au long de votre apprentissage, que se soit en littérature, en sciences humaines, …

Qu'elles sont celle qui vous ont particulièrement déçue voir dégouté ?

Vous pourrez également explicité les raisons pour lesquelles vous nous dissuaderiez de lire certains ouvrages…

( j'espère que ce fil gagnera en popularité car il pourrait s'avérer fort utile ! )

J'aime tellement lire que je peux lire à peu prés n'importe quoi, avec plaisir…

De toute façon, quand j'accroche pas, je n'arrive pas à lire plus de 10 pages…

En cherchant bien, André Gide, ça passe vraiment pas, et Marcel Proust….ça me barbe

Lien vers le commentaire

En littérature : Stendhal. Que c'était chiant. Mais le pire ça reste La princesse de Clèves.

Sinon, le Diplo et Bourdieu : pour ce dernier, je n'ai pas réussi à passer la première page du livre que j'avais emprunté.

Lien vers le commentaire

J'ai fini les méditations poétiques et autres poèmes de Lamartine.

Constat : bien qu'il y ait, implicitement, par l'usage de métaphores subtiles, des idées intéressantes qui se dégagent de quelques poèmes, le tout est submergé par une vague de poèmes élogieux envers le christianisme, ce qui m'a beaucoup déplut. Lourd, très lourd à lire…

Lien vers le commentaire
Invité rogermila
En littérature : Stendhal. Que c'était chiant.

Le pire c'est de ne pas arriver à comprendre pourquoi il a une telle renommée.

On arriverait presque à en avoir des complexes en se disant "si je ne le trouve pas interessant, c'est que mes gouts littéraires doivent être limités."

Lien vers le commentaire

J'ai essayé de lire L'Homme et la ville de Laborit et j'ai lâché au bout de 15 pages, je crois. Je veux bien admettre que sa pensée soit "complexe" mais s'il sait pas vulgariser, il garde son bouquin pour ses étudiants ! Bref, je n'ai rien compris et la lecture fut encore plus pénible que la Connaissance objective de Popper mais ce dernier ouvrage a le mérite d'être passionant.

Sinon, un des rares romans que je n'ai pas fini : L'Oeuvre au noir de Yourcenar qui est tres ennuyeux.

Un autre roman que je n'ai pas fini, et pour le coup je vais peut-être me faire incendier, est Le Loup des steppes de Herman Hesse qui puait la prétention.

Je crois que c'est a peu pres tout. En général je lis des classiques, ou je suis bien conseillé. :icon_up:

Lien vers le commentaire

J'ai lu un Stendahl, la Chartreuse de Parme, je crois et je n'en ai aucun, mais aucun, souvenir. Aucun livre ne m'a si peu marqué.

Sur Zola, on sait que H16 a tort, mais comme il a raison sur tant de choses, on laisse passer en douceur.

Lien vers le commentaire
Sur Zola, on sait que H16 a tort, mais comme il a raison sur tant de choses, on laisse passer en douceur.

Je ne peux avoir tort d'un goût, surtout celui-là.

La chartreuse de Parme est, de fait, parfaitement inaccessible aux joggeurs. Only for the happy few.

Là, on est bien d'accord.

En revanche, Zola convient parfaitement aux marathoniens. Long, chiant, sueur, efforts, tout y est.

Je n'évoque pas Balzac, sinon on va dériver direct sur la médecine colorectale.

Lien vers le commentaire

Stendhal… j'ai bien aimé. En tout cas, j'ai réussi à terminer le Rouge et le Noir sans problème et pourtant la lecture me barbe de plus en plus.

Céline: un style très spécial, mais passé l'effet de surprise c'est vite fatigant, et ça ne se prête pas à la narration.

Du lycée, j'ai un mauvais souvenir de Sartre: c'était d'un chiant.

***

Une lecture qui m'a laissé un très mauvais souvenir: le roman de la momie de Théophile Gautier. Lu à l'école primaire, il m'a pris l'envie de le reprendre il y a deux ans.

Las: le style est très beau - je dis cela, mais je suis par principe parfaitement en extase à la lecture des auteurs dont chaque phrase contient un minimum de quatre-vingt dix-neuf mots arrangés de toutes les manières, avec force tournures acrobatiques et habile mitraillage de ponctuation; a fortiori chez Gautier qui use d'un vocabulaire si riche que chaque presque-centaine contient quatre vocables parfaitement inconnus du commun des lecteurs dont deux ont même disparu des encyclopédies les plus poussiéreuses - mais l'histoire est épouvantablement navrante, à vrai dire inexistante pendant de très long chapitres où Théophile ne nous épargne rien des tableaux quotidiens de l'Egypte ancienne, allant de la revue complète des trousses à maquillage et apprêts vestimentaires des prêtresses d'Horus aux conversations muettes des amphores vides en passant par le contenu bariolé des corbeilles à fruits, en s'arrêtant longuement sur les dernières tâches quotidiennes des manutentionnaires céréaliers achevant leur dure journée de labeur sous les mille et une nuances du soleil couchant bercé par les murmures riants du Nil, figeant l'intrigue proprement dite dans les soupirs de dépit enamourés d'une chaudasse ignorée par le bellâtre qu'elle convoite, avant que l'action ne se précipite brutalement (et confusément) dans un déluge de pyrotechnie façon Independance Day, mais avec un ridicule scénaristique encore plus prononcé, ce qui n'est pas un mince exploit !

Le Roman de la momie: 20/20 pour les tournures de phrases, 0.25/20 pour l'intrigue :icon_up:

Lien vers le commentaire

J'ai trouvé Condition de l'homme moderne d'Arendt d'un ennui mortel à tel point que j'ai du renoncer à le finir par mesure d'auto-préservation ; mais il parait que c'est la traduction française qui fait ça.

Naissance de la clinique de Foucault n'a pas cette excuse. Il commence par des considérations sur la nécessaire "psychanalyse de la connaissance médicale" puis enchaîne avec des considérations sur la lutte des classes. Tout ça dans les premières pages. J'ai laissé tomber.

Lien vers le commentaire
Stendhal… j'ai bien aimé. En tout cas, j'ai réussi à terminer le Rouge et le Noir sans problème et pourtant la lecture me barbe de plus en plus.

Tu l'as lu bien tard. Le Rouge et le Noir, ça se lit à 16 ans. C'est un livre magistral, sans doute le plus beau livre sur le sens profond de l'adolescence et la jeunesse, mais ça te ruine ta vie sentimentale pendant 15 ans. Jusqu'à ce que tu répares tout en lisant La chartreuse de Parme.

Lien vers le commentaire

La dernière très mauvaise surprise en philosophie : la lecture pénible de qu'est ce que la philosophie américaine ? de Stanley Cavell. J'ai laissé tomber tellement c'était illisible : j'attendais de la philosophie, j'ai eu de la sous littérature ou du commentaire d'auteurs plus ou moins érudits, parsemé de considérations personnelles sans intérêt.

Lien vers le commentaire
Balzac, Sartre, Nathalie Sarraute.

Hmm, Balzac a écrit le pire comme le meilleur.

Sinon, j'aimerais savoir ce que Coldstar a lu de Céline. Concernant la narration, elle est bordélique car elle se veut le reflet de l'époque. Surtout les romans concernant sa fuite de Vichy pour Sigmarigen puis au Danemark. Enfin, ce qui me plaît le plus chez Céline, c'est son humour.

C'est d'ailleurs amusant de voir les écrivains français de droite et d'extrême-droite être mis a l'index alors qu'un Aragon est constamment porté aux nues.

Lien vers le commentaire

Archivé

Ce sujet est désormais archivé et ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.

×
×
  • Créer...