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Nick de Cusa

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L’heure libertarienne est tellement révolue que les libertariens constituent la sensibilité politique la plus large, Gallup

 

Les élections présidentielles ne sont pas représentatives des attitudes qui finiront par façonner la politique. Par Nick Gillespie, 8 Mars 2016

 

Ouais, ouais, avec l’ascension de “Der Trumper” et l’ascendance de Ted Cruz comme candidat sérieux, on pourrait considérer que l’instant libertarien semble plus mort que le rêve de Nancy Reagan d’une Amérique libérée de la drogue. Pas vrai?

 

Hmm...non!

 

En fait, comme David Boaz de l’institut Cato l’a récemment souligné, l’électorat libertarien monte en puissance selon l’enquête annuelle sur la gouvernance de Gallup datée de l’automne dernier. Gallup utilise deux questions pour séparer les sondés en quatre catégories: conservateur, progressiste, libertarien et populiste. Les deux questions sont les suivantes:

 

· Certaines personnes pensent que le gouvernement cherche à faire trop de choses qui devraient être laissées aux individus et aux affaires. D’autres pensent que le gouvernement devrait faire plus pour résoudre les problèmes de notre pays. Lequel de ces points de vue se rapproche du vôtre?

 

· Certaines personnes pensent que le gouvernement devrait promouvoir les valeurs traditionnelles de notre société. D’autres pensent que le gouvernement ne devrait pas favoriser un ensemble particulier de valeurs. Lequel de ces points de vue se rapproche du vôtre?

 

 

Gallup estime que les électeurs libertariens (ceux qui pensent que le gouvernement en fait trop et qu’il ne devrait PAS favoriser un ensemble particulier de valeurs) représentent 27% des sondés, suivis par les conservateurs (26%), les progressistes (23%) et les populistes (15%).

 

Boaz souligne que le score de 27% est le pourcentage le plus élevé jamais atteint par les sensibilités libertariennes. En 2000, par exemple, le chiffre n’était que de 18%. Dans ce cas, si les tendances libertariennes montent en puissance, pourquoi des personnages tels que Trump, Cruz ou encore Bernie Sanders ont-ils autant le vent en poupe? Boaz avance plusieurs raisons à cela, dont certaines impliquent le simple fait que ni le Parti Républicain, ni le Parti Démocrate ne font le nécessaire pour représenter les valeurs libertariennes. Si vous considérez sérieusement les deux questions sus-mentionnées, vous ne pourriez voter en votre âme et conscience pour aucun des candidats en lice pour la présidentielle. Et par conséquent, nous nous trouvons dans une situation où, à travers de nombreuses questions politiques qui définissent le libertarianisme (augmentation de l'immigration, légalisation de l’herbe et du mariage gay, déréglementation du business et libéralisation de la loi sur les armes à feu entre autres), le pays devient de plus en plus libertarien, bien que les partis politiques majeurs s’avèrent être de plus en plus réactionnaires dans leurs visions.

 

Vu que l’implosion du Parti Républicain a commencé (au moins merci pour ça, Donald Trump), la question qui se pose à présent n’est pas pourquoi le GOP n’a jamais été aussi libertarien que sa réthorique (il y a quarante ans, pour l'amour du Ciel, Ronald Reagan affirmait dans Reason: “Je crois que le coeur et l’âme du conservatisme est le libertarianisme”). Elle est de savoir si le Parti Républicain se reconstituera ou non selon les lignes libertariennes. Si les doyens du parti sont sérieux lorsqu’ils projettent de porter le parti vers l’avenir ou même de le glisser dans le quasi-présent, ils devraient se tourner vers ce que Reason, fondée en 1968, appelait “Esprits libres et Marchés libres” (“Free Minds and Free Markets“) au moment où Reagan en était encore à son premier mandat de gouverneur de Californie. 

 

 

 

Nick Gillespie est l’éditeur en chef de Reason.com et de Reason TV ainsi que co-auteur, avec Matt Welch, de The Declaration of Independents: How Libertarian Politics Can Fix What's Wrong With America (2011/2012). Il est également chroniqueur pour The Daily Beast.

 

 

http://reason.com/blog/2016/03/08/the-libertarian-moment-is-so-over-that-l

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http://reason.com/archives/2016/03/22/australias-gun-buyback-created-a-violent/

 

 

 

Le programme australien de rachat d’armes à feu est un échec.

 

Pourquoi les Etats-Unis devraient-ils faire la même chose ? Après des années à améliorer la paix sur le territoire, les américains devraient éviter les politiques qui semblent construites pour valoriser le crime organisé.

 

Lorsqu’elle est en campagne pour l’investiture démocrate et qu’elle s’adresse à un public effrayé par l’idée de voir des armes à feu entre les mains d’amis ou de voisins, Hilary Clinton dit que « l’Australie est un bon exemple » en se référant au modèle qu’elle veut copier pour modifier les lois  américaines sur les armes à feu. « Le gouvernement Australien, pour essayer de mettre un frein à la prolifération des armes automatiques, développa un programme de rachat de centaines de milliers d’armes à feu, en proposant un bon prix aux propriétaires. Leur gouvernement légiféra ensuite sur la vente et la possession d’armes à feu. » [Then, they basically clamped down, going forward]

 

Sur ce même sujet, l’homme auquel Clinton veut succéder, Barack Obama, note que « l’Australie (…) a imposé des lois très dures et sévères en matière d’armes à feu. Et ils n’ont pas subi de meurtres de masse depuis. »

Le président invoque si souvent les lois restrictives australiennes que lors d’une émission récente de « Guns in America Town Hall » sur CNN, le présentateur Anderson Cooper lui rappela qu’il encensait sans cesse leurs politiques.

« Sans cesse ? ». Peut-être est-il temps de dire au Président et à son probable successeur que les politiques qu’ils admirent tellement sont largement ridicules, et que l’Australie reste un pays plutôt paisible en dépit d’un caprice légal intrusif et idiot qui alimente la croissance d’un gros marché noir occupé par le crime organisé.

 

Clinton et Obama font la publicité d’une loi de rachat d’armes de 1996 qui était en fait une confiscation (indemnisée) des fusils à chargement automatique et des fusils à pompe en réponse à la tuerie de masse de Port Arthur. Cette saisie enleva environ 650 000 armes à feu des mains des civils. Les règles d’acquisition et de propriété des armes furent également resserrées ensuite.

 

En conséquence, un rapport académique conclut que «  le taux de suicide ne baissa pas, bien que les armes à feu devinrent de moins en moins utilisées pour passer à l’acte. Les homicides déclinèrent modestement ; en prenant en compte l’effet du massacre de Port Arthur lui-même, la part des meurtres commis avec des armes à feu déclina grandement. Les autres crimes violents, comme les vols à mains armées, continuèrent d’augmenter, mais avec moins d’incidents impliquant des armes à feu. »

Ce pays très paisible est donc resté paisible, avec, de temps en temps, l’utilisation par les personnes malintentionnées d’armes alternatives en lieu et place des armes à feu.

 

Néanmoins, la législation n’a pas la capacité d’éliminer la demande en biens interdits - la prohibition ne peut pas éliminer cette demande -. Or, la demande a une fâcheuse habitude de générer des sources d’approvisionnement. Si cette demande ne peut pas être satisfaite légalement, elle sera alors satisfaite à travers les canaux du marché noir.

 

En Australie, la fourniture d’armes à feu interdites vient en résistance à l’interdiction initiale. L’Association de Tir Sportif australienne estime ainsi que la mise en conformité avec le programme de rachat est de 19%.

Plusieurs autres chercheurs sont d’accord avec ce chiffre. Dans un document sur les résultats des efforts pour contrôler les armes à feu dans le monde, Franz Csaszar, professeur de criminologie à l’Université de Vienne en Autriche, donne des exemples de non-conformité à grande échelle avec l’interdiction. Il indique que « en Australie, il est estimé que 20% seulement de l’ensemble des fusils à chargement automatiques aient été rendus aux autorités. »

 

Cette résistance aux autorités était surtout le fait de civils inoffensifs qui ne voulaient pas courber l’échine devant des politiciens, et c’était il y a vingt ans. Qu’en est-il des personnes malintentionnées qui étaient supposément la cible principale du gouvernement ?

Il y a quelques jours, Peter Dutton, le Ministre australien de l’Immigration et de la Protection des Frontières, et Michael Keenan, le Ministre de la Justice, ont tenu une conférence pour annoncer que « nous ne tolérons pas le trafic d’armes en Australie et nous savons que des gangs de motards hors-la-loi  y sont engagés. Nous envoyons un message le plus clair possible depuis Camberra : nous n’allons pas tolérer que des gens fassent du trafic d’armes. Vous vous rendez bien compte que même une arme issue de la contrebande peut causer énormément de dégâts. »

 

Quand les politiciens annoncent qu’ils ne tolèrent pas quelque chose, il est raisonnable de parier que ce quelque chose est totalement hors de contrôle.

 

« La police admet qu’elle ne peut pas éradiquer le marché noir qui fournit des armes illégales aux criminels » concédait le journal Adelaide Advertiser il y a quelques années. « Des membres de gangs de motards et des criminels reconnus coupables et ayant interdiction d’acheter des armes dans les régions du sud de l’Australie n’ont aucune difficulté à obtenir des armes à feu illégalement – incluant des armes automatiques. »

 

Plus récemment, le journal australien The New Daily a eu accès à « des données jamais publiées sur les attaques avec armes à feu » et rapporta une hausse des crimes en général, incluant une forte hausse de 83% des attaques par armes à feu dans la région de New South Wales entre 2005/2006 et 2014/2015, et même une augmentation encore plus élevée dans la région de Victoria sur la même période ».

 

« Pour ce qui concernent les crimes avec armes à feu, les australiens pourraient courir aujourd’hui plus de risques que par le passé à cause de l’augmentation du marché souterrain des armes à feu pendant ces dix dernières années » ajoute le rapport. « L’interdiction nationale des armes semi-automatiques à la suite du massacre de Port Arthur a créé une demande criminelle pour les armes à feu. »

 

Tout comme la mafia et d’autres organisations criminelles avaient gagné en pouvoir, en richesse et en notoriété en fournissant de l’alcool illégalement durant la période de la prohibition aux Etats-Unis, il semble que les gangs de motards hors la loi en Australie soient en train de construire des relations internationales et de faire de l’argent en fournissant des armes à des acheteurs demandeurs.

 

En fait, c’est comme si les politiciens australiens avaient analysé l’expérience américaine et avaient dit : ce dont notre pays a vraiment besoin, c’est son propre Al Capone – mais dans un style à la Mad Max, avec du cuir et des gros cubes.

Une fois que vous avez rendu possible le crime organisé, il n’y a plus de limite. Les gangs australiens ne fournissent pas uniquement des pistolets, mais aussi des armes qui vont jusqu’au lanceur de rocket – dont certains ont pu finir dans les mains de terroristes. « La police a seulement retrouvé un des dix lanceurs de rocket » note un rapport à la suite d’un incident impliquant (vous l’aurez deviné) un « motard ».

 

Evidemment, des objets comme les lanceurs de rocket viennent de sources spécialisées. « Le vol d’armes appartenant aux forces de défense australiennes explique le flux régulier d’armes tombant entre les mains de criminels », selon un autre reportage d’actualité. Des armes ayant appartenu à l’armée sont en effet liées à des crimes, qui incluent des cas de meurtre.

 

Tout comme les contrebandiers américains qui complétaient l’alcool volé avec du « gin de baignoire », les groupes australiens issus du crime organisé ont appris également les joies du bricolage. Un homme du sud de l’Australie a été arrêté en 2012 pour avoir fabriqué des armes, incluant des mitraillettes, à destination des criminels. Un an plus tard, un joailler de la région de New South Wales a été attrapé en train de produire « jusqu’à 100 exemplaires de mitrailleuse MAC 10 parfaitement fonctionnelles » pour des membres d’un gang de motards.

 

Peut-être l’Australie a-t-elle déjà son propre motard Capone.

 

Ces bricolages deviennent plus faciles chaque jour. En enquêtant sur les récents développements technologiques, la Commission Australienne Contre le Crime prévoit une amélioration des possibilités de production à la maison « faisant de l’impression 3D de pièces détachées d’armes à feu une option de plus en plus viable ».

 

Ne vous méprenez pas, l’Australie est un pays plutôt calme. En 2014, son taux d’homicide volontaire était de 1,0 victime pour 100 000 personnes et son taux total d’homicide, incluant ceux involontaires, de 1,8. En 2000, l’Institut Australien de Criminologie rapporta que « le taux d’homicide en Australie reste remarquablement constant. Le taux le plus élevé enregistré ces  onze dernières années a été de 2 pour 100 000 et le taux le plus faible a été de 1,7 pour 100 000. » Pendant cette période, l’Australie a donc assisté au déclin modeste mais continu mentionné dans le rapport académique cité plus haut.

 

En contraste, sans la politique confiscatoire australienne, les Etats-Unis ont vu leur taux d’homicide (volontaire et involontaire) baisser de 9,3 pour 100 000 résidents américains en 1992 à 4,7 pour 100 000 en 2011. Ce taux tomba à 4,5 pour 100 000 en 2014, qui est la dernière année pour laquelle les données sont disponibles. Pendant cette période, le nombre d’armes à feu dans les mains de la population civile a augmenté d’environ 50%, à 300M d’unités.

 

Si la politique de l’Australie en matière d’armes à feu coïncide avec « un déclin modeste mais continu » de son taux d’homicide, elle a eu des résultats plus dramatiques ailleurs. La confiscation a dirigé beaucoup de possesseurs australiens d’armes à feu dans la clandestinité. Elle a aussi – et c’est important si l’expérience de la prohibition américaine fournit un guide – valorisé un réseau criminel organisé grandissant qui s’enrichit par le commerce des armes, des drogues et d’autres biens que les gens souhaitent avoir et que le gouvernement essaie vainement de laisse en dehors de leur portée. Ce réseau criminel a développé des contacts internationaux et est devenu riche et dangereux. Des journalistes d’investigation suggèrent que le marché noir organisé des armes à feu pousse à une hausse des crimes qui doit encore apparaitre dans les statistiques.

 

L’Australie devra vivre avec l’augmentation du crime organisé dans les années à venir.

 

Hilary Clinton, Barack Obama et leurs amis doivent nous expliquer pourquoi nous devrions risquer les succès actuels des Etats-Unis en matière de réduction des crimes violents en copiant une politique australienne qui, objectivement, a surtout réussi à générer l’expansion d’une mafia nationale qui attend désormais son Al Capone. Nous avons déjà vécu une période de Prohibition. L’Australie n’a pas tiré les leçons de notre échec. Nous ne devons donc pas reproduire leur erreur.

 

 

Je ne suis pas satisfait de ma traduction en rouge mais je ne trouve pas mieux. Il y a surement moyen de l'améliorer.

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L'erreur anti immigrationiste des conservateurs.

 

http://reason.com/archives/2016/03/23/dear-conservatives-dont-peddle-racist-ga

Résumé de l'article : "Le Camp des saints", c'est à chier.

Si on le traduit, il faut clairement faire référence au livre dès le titre de l'article.

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L'article du Cato sur la privatisation de l'aiguillage du ciel :

 

http://www.cato.org/publications/tax-budget-bulletin/reforming-air-traffic-control

 

Réformer le contrôle de la circulation aérienne :

 

 

Génial

 

Je recommande de la garder sous le coude pour la prochaine grêve des controleurs aériens (malheureusement...) car on a raté le coche de peu là :/

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http://reason.com/archives/2016/03/22/australias-gun-buyback-created-a-violent/

 

 

 

Je ne suis pas satisfait de ma traduction en rouge mais je ne trouve pas mieux. Il y a surement moyen de l'améliorer.

 

Que penses-tu de : "Le gouvernement Australien, pour essayer de sévir contre la prolifération des armes automatiques, a développé un programme de rachat de centaines de milliers d’armes à feu, en proposant un bon prix aux propriétaires. Puis il a sévi tout court. »

 

("The Australian government, as part of trying to clamp down on the availability of automatic weapons, offered a good price for buying hundreds of thousands of guns. Then, they basically clamped down, going forward.")

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"Puis ils légiférèrent à terme"?

 

"A terme" passe bien pour traduire "going forward" que j'avais carrément laissé de coté. Mais j'utiliserais plutôt l'expression "sur le long terme".

 

Que penses-tu de : "Le gouvernement Australien, pour essayer de sévir contre la prolifération des armes automatiques, a développé un programme de rachat de centaines de milliers d’armes à feu, en proposant un bon prix aux propriétaires. Puis il a sévi tout court. »

 

("The Australian government, as part of trying to clamp down on the availability of automatic weapons, offered a good price for buying hundreds of thousands of guns. Then, they basically clamped down, going forward.")

 

"Sévir" est très bien, je trouve.

Par contre, je n'arrive pas à relier "tout court" au reste. Tu l'utilises dans quel sens ?

 

En mixant vos idées, on arriverait à :

"Le gouvernement australien, pour essayer de sévir contre la prolifération des armes automatiques, a développé un programme de rachat de centaines de milliers d’armes à feu, en proposant un bon prix aux propriétaires. Il continua ensuite à sévir contre ces derniers, et sur le long terme."

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basically = essentiellement, fondamentalement. Mais "sévir fondamentalement", ça ne fonctionne pas donc j'aurais mis "sévir tout court" (je garde "sévir" parce que c'est le même verbe 2 fois).

Tu trouve que c'est tiré par les cheveux ?

 

Ok, c'est plus clair.

En relisant la traduction depuis le début, ça passe bien en fait. On peut partir là-dessus.  ^_^

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Quelqu'un pour me traduire ça, histoire de gagner du temps ? Merci !:)

 

1. For good or bad, history never goes away. One of the key issues facing France in particular right now, but also all European nations, is precisely re-establishing a new Relationship with former colonial powers. In the present wave of terrorist violence there are of course wider geo-political issues at stake - the rise of Islamic State and the chaos in the Middle East. But noe of this explains the specific nature of terrorism in Europe, from Madrid in 2004 to Brussels last week. It is as if the geo-political issues are all played at a local level, where they take on a local meaning. So you have problems related to the banlieue, racism, social exclusion and so on; but these are all issues to do with reform and devopment. The vicious and murderous violence we have seen recently belongs rather to Dostoyesky. As such it is linked to psycho-analsysis as much as to social problems. And all of this has to do in my view with the traumas, on both sides - coloniers and colonised - of colonial history.

 

2. I think that this is true, although it is difficult if not impossible to disentangle the two. Islamism has become a vehicle for carrying hatred and giving it a definite political shape. I am however old enough to remember in France when this was not the case - the 'beur' generation of the 1980s was essentially Left Wing and wanted and hoped for change. Islamism has locked on to this like a virus on a host body, corrodong and poisoning it. That is the truly toxic mix.

 

3. This has to happen. This is not  just a security but a long-term political problem. My view is that integration has to happen - but that this is generational and may well take a long time. But it has to happen. The alternative - a war without end - is impossible to contemplate.

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Le texte anglais est écrit avec les pieds.

 

1. En bien ou en mal, l'Histoire n'est jamais bien loin. Un des principaux problèmes que la France en particulier doit maintenant affronter, mais aussi toutes les autres nations européennes, c'est de rétablir de nouvelles relations avec leurs anciennes colonies. Dans la vague actuelle de violences terroristes, il y a bien sûr d'autres éléments géopolitiques à prendre en compte - la montée de l'Etat Islamique et le chaos du Moyen-Orient. Mais rien de ceux-ci n'expliquent la nature spécifique du terrorisme en Europe, depuis Madrid en 2004 jusqu'à Bruxelles la semaine dernière. C'est comme si les problèmes géopolitiques étaient joués au niveau local, où ils prennent une signification locale. Vous avez alors les problèmes liés aux banlieues, au racisme, à l'exclusion, etc., mais vous avez aussi ceux qui ont à voir avec les réformes et le développement. La violence meurtrière vicieuse dont nous avons été témoin récemment rappelle plutôt Dostoïevsky. En tant quel telle, elle est lié autant à la psychanalyse qu'aux problèmes sociaux. Et à mon avis, tout ceci est lié aux traumatismes des deux côtés (colonisateurs et colonisés) de l'histoire coloniale.

2. Je pense que ceci est vrai, bien que difficile voire impossible à démêler. L'islamisme est devenu un vecteur de la haine et lui a donné une forme politique évidente. Je suis cependant assez vieux pour me souvenir d'une France où ce n'était pas encore le cas - la génération "beur" des années 80 était essentiellement à gauche et voulait du changement. L'islamisme s'est accroché dessus comme un virus sur un hôte, le corrompant et l'empoisonnant. Voilà un mélange bien toxique.

 

3. Cela doit arriver. Ce n'est pas juste un problème de sécurité mais un problème politique de long terme. Selon moi, l'intégration doit arriver, mais c'est générationel et prendra pas mal de temps. Mais cela doit arriver. L'alternative - une guerre sans fin - est impossible à envisager.

Je ne sais pas d'où ça vient et dans quel contexte c'est, mais c'est assez n'importe quoi.

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