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Traductions pour Contrepoints, Wikiberal et autres


Nick de Cusa

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J'ai pris un article dans la liste: http://reason.com/archives/2012/09/24/the-end-of-international-environmentalis/print

 

 

La fin de l'écologie internationale
Il y a vingt ans, le premier Sommet de la Terre de Rio de Janeiro a marqué l'arrivée de l'écologie comme un puissant moteur dans les affaires internationales. Cette conférence de 1992 a donné lieur à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques, qui vise à fixer des limites sur les émissions mondiales de gaz à effets de serre, et de la Convention sur la diversité biologique, pour la conservation des écosystèmes. À l'époque, Chris Flavin, du Worldwide Institut exultait : « Vous ne pouvez aller à n'importe quel endroit du globe sans trouver un certain degré de conscience écologique et une certaine mesure de politique environnementale ». Avec le discrédit du socialisme, disait Flavin, l'écologie est devenue « l'idéal politique  le plus  puissant aujourd'hui ».
Deux décennies plus tard, cet idéal est en plein désarroi. Une conférence du 20è anniversaire au Brésil en Juin dernier (NdT : 2012), la conférence des nations-Unis sur le développement durable, surnommé Rio + 20, a été un flop complet. Le porte-parole de Greenpeace Kumi Naidoo a jugé Rio + 20 un « échec », tandis que celui d'Oxfam, Barbara Stocking, l'a appelé un « canular ». Plus de 1 000 groupes écologistes et de gauche ont signé après la conférence une pétition intitulée « Le futur que nous ne voulons pas », un jeu de mots sur Le futur que nous voulons, le document d'une grande platitude sur lequel ont convenu les diplomates de 188 nations. Naidoo a maladroitement promis que les écologistes déçus se livreraient à des actes de désobéissance civile.
Est-ce que les gens du monde entier partagent le désespoir des verts sur « l'échec » de la conférence des nations-unis sur le développement durable ? Non. Premièrement, « le développement durable est une tâche de Rorschach. Les Nations-unis le définissent ainsi : « le développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à satisfaire leurs propres besoins ». Ce concept flou peut être utilisé par n'importe qui pour dire ce que bon lui semble. Ce n'est donc pas une surprise que les représentants des nations riches et pauvres réunis à Rio n'aient pu s'entendre sur quelque chose de substantiel sous cette bannière.
Depuis le  premier Sommet de la Terre, le monde a connu de nombreux développements bénéfiques. En 1992, 46 % de la population de la planète vivait dans la pauvreté absolue (définie comme une revenu équivalent à moins de 1,25 dollar par jour). Aujourd'hui ce nombre est tombé à 27 %, en termes corrigés de l'inflation. Durant la même période, l'espérance de vie moyenne a augmenté de trois ans et demi.
À Rio + 20, les écologistes et les leaders des pays pauvres espéraient secouer les pays riches pour des centaines de milliards de dollars d'aide annuelle au développement. Mais la plupart du développement réalisés au cours des deux dernières décennies n'a pas été le résultat de l'aide  publique (c-à-d de l'argent des contribuables) des riches vers les pauvres. En effet, une étude publiée dans le numéro de février 2012 du Canadian Journal of Economics par une équipe d'économistes du développement allemands ont découvert que l'aide retarde souvent la croissance économique, en ayant « un impact insignifiant ou significativement négatif sur le revenu par habitant ». La plupart de l'aide est volé par les kleptocrates qui dirigent de nombreux pays pauvres, tandis que le reste est « investi » dans des projets qui ne sont pas rentables.
Qu'est-ce qui a donc produit autant d'améliorations des conditions de vie des populations pauvres des pays en voie de développement depuis le premier Sommet de la Terre ?
« Rappelez-vous dans les années 1960, l'aide publique au développement représentait 70 % du flux des capitaux vers les pays en développement, mais aujourd'hui il ne représente que 13 %, alors que dans le même temps, les budgets du développement ont en réalité augmenté. », expliquait la secrétaire d'état américaine Hillary Clinton à Rio + 20. « Pourquoi ? Eh bien, vous le savez très bien. Parce que, tout en continuant à fournir une aide, les investissements du secteur privé, en utilisant des ressources ciblées et des politiques de développement intelligentes, ont catalysé une croissance plus durable, inclusive et équilibrée. » Résumé : la voie au développement est le commerce, pas l'aide.
Les activistes, frustrés par leur incapacité à effectuer des transferts de richesse, sont désormais fixés sur un objectif particulièrement déroutant et inquiétant : maintenir et développer des biens communs en accès libre, qui sont des biens sans  propriétaire, accessibles pour être exploités par quiconque. De nombreux participants au Sommet du peuple pour la justice sociale et environnementale, un rassemblement Rio parallèle de 200 groupes écologistes, ont préconisé une touche de vert sur une vieille idéologie rouge, postulant même que la propriété, c'est le vol.
Le marxisme canonique prédit que le capitalisme s'effondrerait sous le poids de ses « contradictions » de classes, dans lequel les riches s'enrichissent et les pauvres s'appauvrissent jusqu'à atteindre un point de rupture sociale. Dans sa mise à jour écologiste, le capitalisme va s'effondrer parce que la pollution produite par sa surcommation insouciante  s'accumule jusqu'à un point de rupture écologique. Pour le noyau dur, la solution aux problèmes environnementaux est une sorte d'éco-socialisme dans lequel on empêche la nature d'être « privatisée » ou « marchandisée ». Cette tendance dans la pensée écologiste pourrait être appelée commonisme.
En regardant à travers le monde, il est vrai que diverses mesures environnementales globales se sont détériorées. Depuis 1992, le programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) les réclamations, la biodiversité a diminué de 12 %, et 740 millions d'hectares de forêts primaires ont été abattus. Aujourd'hui, 53 % des stocks de poissons sont pleinement exploités, et la part qui est surexploitée, épuisée ou en voie de rétablissement a augmenté de 10 % à 32 % depuis 1974. Mais ces calamités sont-elles le résultat d'un capitalisme rapace ? Pas vraiment.
Le même rapport du PNUE note que 80 % des forêts de la planète, qui abritent la majeure partie de la biodiversité, sont propriété du gouvernement. En outre, dans presque tous les endroits où une sorte de désastre environnemental est en cours, il se déroule dans un bien commun en accès libre. Rivière polluée ? Elle n'appartient à personne. Forêt abattu ? Même problème. La surpêche ? De même. Une pénurie d'eau ? Idem. Empiriquement, demander l'élargissement ou la réimposition de biens communs en ce qui concerne un équipement ou une ressource environnementale équivaut à appeler à sa destruction au final.
Les pays avec des droits de propriété forts constatent généralement l'amélioration de l'environnement tels que la réduction de la pollution de l'air et de l'eau, des stocks de pêche stables et des forêts en expansion. C'est parce que les propriétaires protègent leurs ressources, car ils subissent directement les conséquences de ne pas le faire. En outre, les pays ayant des droits de propriété forts sont plus prospères et peuvent donc se permettre les coûts des réglements environnementaux, même ceux inefficaces, appliqués aux biens communs qui restent encore.
Deux décennies plus tard, ce qui était autrefois « l'idéal politique le plus puissant » sur la scène internationale s'est écrasé et a brûlé à Rio + 20. L'échec de l'écologie comme une idéologie était inévitable, car il a tellement mal interprété les causes de nombreux des problèmes qu'elle prétend résoudre. Il sera intéressant de voir dans quelle direction ceux chérissant une animosité permanente à l'encontre du capitalisme démocratique vont maintenant aller.

 

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Excellent ! J'ai masqué les articles traduits et déjà publiés.

Je constate que plusieurs articles ont été pris par des traducteurs depuis longtemps, et je n'ai pas vu leurs traductions me semble-t-il. Qu'advient-il par exemple des traductions de Stryker et de Alex ?

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J'ai ajouté les articles proposés ici récemment à la liste pour plus de clarté (je ne suis pas trop le forum, c'est plus simple pour moi de prendre le dernier sujet chaud sur G!Docs). Peut-être faudrait-il supprimer les anciens articles non-traduits qui traitaient de sujet d'actualités de l'époque.

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Je constate que plusieurs articles ont été pris par des traducteurs depuis longtemps, et je n'ai pas vu leurs traductions me semble-t-il. Qu'advient-il par exemple des traductions de Stryker et de Alex ?

J'ai indique la date a laquelle j'ai commence mais je n'ai pas eu le temps depuis.

J'esperais pouvoir traduire un article de whocrashedtheeconomy mais il ne m'a pas repondu.

 

Je me remets sur la traduction Tramway au plus vite (c'est un texte super long...)

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http://danieljmitchell.wordpress.com/2013/06/25/the-french-national-sport-is-taxation-not-soccer/

 

Je n'ai pas traduit la fin où il parle de son tournoi de softball (en partie parce que je ne connais pas les termes techniques en Français).

 

 

Le sport national français est la taxation, pas le football

Je n'ai jamais compris pourquoi le football est si populaire dans certaines parties du monde. Pourquoi regarder des gens courir sur un terrain pendant 90 minutes lorsque le résultat est habituellement un match nul 0-0 ?

Mais les non-Américains ne comprennent pas le baseball en général, donc je suppose que c'est une question de goûts et de couleurs.

Je mentionne le football parce que c'est une excuse pour parler de compétitivité et de fiscalité. Sauf que je ne vais pas parler de faibles taux d'impositions, de création d'emplois et de formation de capital. Au contraire, le sujet du jour et la compétitivité fiscale et le football français.

Et vu que les Français sont intéressés par le football, c'est peut-être une bonne opportunité de leur apprendre que des taux d'imposition élevés sont une mauvaise idée dans tous les domaines.

Vous ne serez pas surpris d'apprendre que l'Etat français joue ici le rôle du méchant.

Voici comment le New York Times commence cette histoire :

Monaco peut sembler minuscule, même pas un vrai pays, plutôt un joli coffre-fort orné de palmiers et de concessionnaires Lamborghini, mais il fourmille de statistiques intéressantes. Population: 35.427. Nombre de nationalités représentées: 125. Taux de chômage: 0%. Taux d'imposition sur le revenu: 0%.

Jusqu'ici, tout va bien. J'ai déjà écrit un article positif sur Monaco et je suis d'accord avec cette description.

Et il semble que la politique fiscale de Monaco soit favorable à leur équipe de football locale.

Un magnat de l'engrais...a exprimé son support de son pays d'adoption en 2011 par l'achat d'une participation majoritaire dans son équipe de football en difficulté, l'AS Monaco et en commençant à démarcher de façon agressive des joueurs européens coûteux...Monaco est différent des autres pays, Rybolovlev peut s'offrir des joueurs...libérés de la petite gêne de l'impôt sur le revenu. C'est une perspective heureuse peu importe ce que vous gagnez, mais cela commence à ressembler au bonheur quand vos revenus se comptent en millions.

Mais il semble qu'il y ait une controverse dans ce paradis fiscal. Ou pour être plus précis, il y a une controverse fiscale dans l'enfer fiscal juste à côté.

Cela rend le reste des équipes de la ligue française défavorisées. Tandis que Monaco jouit de son statut fiscal spécial, les joueurs des équipes françaises sont soumis au taux d'imposition élevés qui ont récemment conduit l'acteur Gérard Depardieu à renoncer à sa citoyenneté...C'est comme avoir une équipe de base-ball de Major League basée dans les îles Cayman.

Quelle surprise. Les Français se plaignent que des taux d'imposition plus faibles sont une forme "injuste" de compétition fiscale.

Donc comment ont-ils réagi ? En utilisant leur vrai sport national : imposer des taxes plus élevées.

La ligue de football française a grogné sur la situation exceptionnelle de Monaco dans le passé. Mais désormais, alarmée par la soudaine série de victoires de l'équipe et énervée par l'acquisition pour environ 120 millions d'euros de trois grands joueurs (João Mountinho et James Rodriguez de Porto et Radamel Falcao de l'Athletico Madrid), elle a finalement agi. En mars, elle a décrété qu'à partir de juin, toute équipe jouant dans le championnat français devra être basée en France et soumise aux taxes françaises. Par "toute équipe", il faut comprendre "Monaco".

Naturellement, leur "solution" consiste à augmenter les impôts à Monaco et non pas à baisser les impôts en France. Au moins, le gouvernement espagnol avait crée un régime spécial de faible imposition pour les joueurs de football quand il fût confronté à la concurrence des clubs de football étrangers.

Ce n'est pas la bonne réponse. Il devrait y avoir des taux d'imposition faibles pour tous. Mais une exception spéciale pour les joueurs de football est une approche "moins pire" que ce que fait la France.

Remarquons également que l'approche française ne fonctionnera pas. Je ne dis pas qu'ils ne peuvent pas imposer des impôts plus élevés sur l'équipe de football de Monaco.

En revanche, je dis que la ligue de football française continuera de perdre ses meilleurs joueurs aussi longtemps que l'Etat aura un taux d'imposition punitif de 75%.

Les entrepreneurs fuient la France. Les acteurs fuient la France. Et désormais, les meilleurs joueurs de football ont une forte incitation fiscale à jouer ailleurs qu'en France (ou à Monaco).

PS: en parlant de football, vous ne serez probablement pas surpris d'apprendre que les gens ordinaires se sont fait avoir à la dernière Coupe du Monde afin de permettre aux riches élites de voyager en jets privés. Ces mêmes élites qui aiment tant nous faire la leçon sur notre empreinte carbone.

PPS: rien à avoir avec la politique, mais j'étais amusé de voir que les Etats-Unis sont allés plus loin que la France lors de la dernière Coupe du Monde.

PPPS: de retour à la politique, les étatistes européens ont décidé que les émissions de football gratuites font partie des droits de l'homme.

PPPPS: Le Royaume-Uni a également perdu des joueurs de grande qualité en raison de son imposition excessive.
 

 

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http://danieljmitchell.wordpress.com/2013/06/28/the-moochers-and-looters-in-france-are-running-out-of-victims/

 

A publier après le précédent vu la référence à la taxation comme sport national français :P

 

 

Les parasites et pillards français sont à court de victimes

La défunte et géniale Margaret Thatcher est connue pour avoir déclaré que "les Etats finissent toujours par tomber à court de l'argent des autres" et "J'aime l'odeur du napalm au matin" est une citation emblématique d'Apocalypse Now.

La situation fiscale en Europe me fait combiner ces deux sentiments et je dirais que "j'aime quand les étatistes sont à court de victimes et commencent à se détruire entre eux".

Et c'est sur le point d'arriver en France.

Le fardeau des dépenses publiques est énorme, avec le secteur public consommant 57% de la production économique.

C'est plus que la Grèce ou la Suède !

Si rien n'est fait, la France va plonger dans une crise similaire à la Grèce, les investisseurs perdant confiance dans la capacité de l'Etat à payer ses factures.

La situation est si mauvaise que même le président socialiste affirme qu'il prévoir de réduire les dépenses, mais il fait face à une révolte dans son propre parti de ceux qui refusent de reconnaître la réalité. Voici quelques extraits d'une colonne du journal britannique The Telegraph :

Le président François Hollande a déjà provoqué la colère de la majorité de sa propre base socialiste avec des plans de réduction des dépenses en termes absolus pour la première fois depuis 1958, mais c'est peut-être juste le début de la bataille. La Cour des Comptes n'est pas encore à mi-chemin de son resserrement budgétaire. "La France s'éloigne. Comme une vague qui s'en va, elle se retire petit à petit de l'économie globale, de façon imperceptible dans le passé, mais clairement visible aujourd'hui" déclare Jean-Pierre Letarte, le responsable d'Ernst & Young pour la France. Le gouvernement a prévu une contraction économique de 3% cette année avec une reprise faible pour la seconde moitié de l'année. Mais plusieurs économistes privés craignent bien pire s'il y a un choc extérieur. "Cela pourrait atteindre une récession de 1,5%" a déclaré Jean-Michel Six de Standard & Poor's. M. Hollande a jusqu'ici suivi les demandes d'austérité de l'UE, retirant son engagement pour une stratégie de croissance dans le style du New Deal qu'il avait pris lors de sa campagne électorale. Mais sa cote de popularité s'est effondré plus vite que tous ses prédécesseurs, et la majorité de son parti est proche de la révolte.

Je serais surpris si la France suivait en réalité ce plan de réduction des dépenses réelles, mais vous pouvez voir sur ce graphique que le temps de l'austérité budgétaire devait arriver depuis longtemps.

Pour être un peu optimiste, il faut reconnaître que les Etats font le bon choix quand il n'y a pas d'autre alternative.

La Grèce, par exemple, a réduit ses dépenses trois ans d'affilée, ramenant son budget à 106 milliards d'euro l'année dernière contre 124 milliards en 2009. Malheureusement, il y a aussi eu de fortes hausses d'impôts et le niveau global des dépenses est encore le même qu'en 2007, de sorte que la Grèce est loin d'être un modèle à suivre. Mais au moins, l'ère des dépenses sans cesse croissantes est finie.

J'ai déjà fait remarquer que les pays baltes sont un modèle à suivre car ils ont effectué des réductions de dépenses réelles dès le début de la crise et ils sont maintenant en plein rebond économique.

Je sais que ce sera l'euphémisme de l'année, mais la France ne sera pas la nouvelle Estonie.

Au contraire du Parti Libéral Canadien ou du Parti Travailliste Australien, il ne semble pas que le Parti Socialiste Français soit prêt à affronter la réalité et faire le bon choix.

La bonne nouvelle, c'est qu'ils n'ont plus de marge pour augmenter les impôts. Les personnes ayant réussi sont déjà en train de quitter le pays en raison du taux d'imposition punitif, and je suspecte que même le président Hollande comprend en privé que la France est du mauvais côté de la courbe de Laffer.

Donc, je m'attends à un combat. D'un côté, nous aurons les étatistes rationnels qui reconnaissent que les réductions de dépenses sont nécessaires pour éviter une crise budgétaire. De l'autre, nous aurons les étatistes irrationnels qui pensent aveuglément que plus d'argent peut être pressé des riches avec une politique fiscale de guerre des classes.

Espérons de lourdes pertes des deux côtés.

P.S. Il y a beaucoup à dire sur la France et j'ai signalé il y a plusieurs années qu'elle était classée parmi les meilleures nations pour bien vivre. Mais c'est uniquement si vous êtes déjà riche. Maintenant que le sport national français est devenu l'imposition, les personnes productives voulant devenir riches ont une énorme motivation à partir ailleurs.
 

 

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Je me remets sur la traduction Tramway au plus vite (c'est un texte super long...)

Je sais que c'est super long ; si ça n'avait pas été intéressant, il n'aurait pas été proposé, mais en l'occurrence, il est tout à fait passionnant.

Et tant qu'à faire, c'est mieux qu'un type qui parle anglais tous les jours le traduise : ce sera moins long, et sa valeur en sortie en sera d'autant plus grande (c'est typiquement le genre d'articles qu'on pourrait ressortir régulièrement comme article de fond et de référence).

http://danieljmitchell.wordpress.com/2013/06/25/the-french-national-sport-is-taxation-not-soccer/

Je n'ai pas traduit la fin où il parle de son tournoi de softball (en partie parce que je ne connais pas les termes techniques en Français).

"La taxation" -> "L'impôt", c'est plus français je trouve.
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Je prend celui-là.

 

 

 

Grèce : combien de temps va tenir le nouvel accord Athènes-Bruxelles ?

Comme nous l’indiquions la semaine sur CNBC,  un accord était toujours susceptible d’avoir lieu avec la  Grèce !

« Nous avons les élections allemandes qui arrivent en septembre et personne ne veut parler de la façon dont on va refinancer la Grèce pour les trois ou quatre prochaines années. Ils veulent donc juste planquer l’affaire  sous le tapis jusqu’à la fn des élections… Ils arriveront à s’entendre mais il est clair que la Grèce est encore un fois loin derrière son programme et ce n’est qu’une question de temps avant qu’un nouveau déficit de financement fasse son apparition. ».

Un tel accord a finalement été obtenu hier matin (NdT: le 8 juillet) et quelques détails ont filtré durant la nuit.

Quel montant va être déboursé et quand ?
  • L’eurozone va fournir 2,5 Md€ ce mois ci et 500 M€ en octobre, tandis que les banques centrales de la zone fourniront 1,5 Md€ et 500 M€ à la même époque en libérant les bénéfices de leurs avoirs en obligations du gouvernement grec. Cela devrait donner à la Grèce suffisamment de liquidité pour couvrir les frais et rembourser les 2,2 Md€ de dette publique venant à échéance en août.

  • Le FMI tiendra une conférence plus tard dans le mois où il est prévu d’accepter la libération de la prochaine tranche de 1,8 Md€ de son plan de sauvetage.

  • Ce chèque différé de 6,8 Md€ permettra à la zone euro d’appliquer plus de conditions  à la Grèce, ce qui signifie qu’ils pourraient retarder les futures tranches si la Grèce ne suit pas son programme de réformes.

  • Une fois que cette phase de refinancement sera terminée, la Grèce aura reçue environ 208 Md€ sur un total 246 Md€ engagés.

Que doit faire la Grèce ?
  • L’accord vient avec des conditions strictes pour la Grèce (comme toujours), en particulier sur la réduction du nombre de fonctionnaires, sur laquelle la Grèce semble avoir pris beaucoup de retard. La Grèce doit doit mettre 12 500 fonctionnaires dans le schéma de mobilité des travailleurs dans les prochaines semaines (où ils reçoivent une rémunération réduite et sont licenciés au bout d’un an s’ils ne trouvent pas un nouveau poste).

  • Ce processus doit être doublé d’ici la fin de l’année, tandis que 15 000 d’entre eux doivent être licenciés d’ici la fin 2014.

  • La Grèce doit aussi s’atteler la réforme de son système fiscal, la lutte contre la fraude, et l’amélioration du recouvrement des arriérés d’impôts. Ceci est évidemment plus facile à dire qu’à faire et a été un objectif depuis le début, et aucun détail n’a encore été donné sur la différence de méthode cette fois-ci.

  • Le déficit de financement dans l’assurance maladie EOPYY qui s'élève à environ 1 Md€ doit être comblé. Là encore aucun détail quant à savoir comment et quand exactement ce dossier sera clos.

Questions sans réponses
  • En plus de celles auxquelles nous faisons allusions ci-dessus, la question clé reste sans réponse, comment la Grèce va se financer une fois que le plan de sauvetage arrive à son terme ? La zone euro a déjà engagée 11 Md€ supplémentaire d’aide (probablement pas sous forme de fonds directs) en 2014 et 2015 mais il reste encore à déterminer d’où ils proviendront. Le président de l’Eurogroupe Jeroen Dijsselbloem a rejeté ces inquiétudes en disant, « S’il y a un déficit de financement, il aura lieu à la fin de 2014, ce qui va nous laisser largement le temps d’y faire face », déclaration qui fournit peu de consolation étant donné les retards dans le traitement des autres problèmes de la zone euro.

  • Est-ce que l’état peut vraiment faire passer toutes ces mesures avec sa mince majorité ?  Nous nous attendons à ce qu’il soit en mesure de le faire (de justesse) mais ce sera le premier véritable test pour la nouvelle coalition et nous fournira un bon baromètre sur la manière dont il se comportera dans les mois à venir.

  • Qu’adviendra-t-il à ERT, la télévision d’état fermée ? Ce n’est pas clair. Ce n'est pas important simplement pour des raisons politiques (potentiellement en exposant des divisions au sein de la coalition) mais aussi parce que les 2 600 employés pourraient fournir un grand coup d’accélérateur vers la réalisation des objectifs de réduction du nombre de fonctionnaires (ce que nous soupçonnons être la vraie raison derrière la fermeture en premier lieu).

  • Un autre aspect essentiel du récent déficit de financement a été la réticence des banques centrales à renouveler leurs avoirs en obligations grecques (réduisant ainsi le montant que la Grèce doit rembourser). Il n’est pas clair si cela a déjà été fait ou sera fait, même si les déclarations des responsables ce matin suggèrent que ce n’est pas encore finalisé.

Encore un accord dans les lignes habituelles des programmes liquidités contre réformes. Les questions sur la Grèce pèsent encore lourd, il n’est pas certain qu’ils seront capables de faire passer ces réformes du secteur public étant donné qu’ils ont échoué de nombreuses fois auparavant. Compte tenu des commentaires tièdes de la Troïka, il semble qu’eux-mêmes s'attendent bientôt à un autre déficit de financement. Pendant ce temps, la fin du plan de sauvetage approche, et la question fondamentale que la zone euro a évitée pendant un certain temps – comment financer la Grèce durant la prochaine décennie – devra être adressée.

openeuropeblog.blogspot.com/2013/07/athens-strikes-another-bargain-in.html

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Rappel :

 

"Globalization" et surtout l'adjectif correspondant "global" se traduisent par "mondialisation", "mondial".

Global peut aussi être traduit par planétaire, puisque c'est précidément l'idée, l'image. A voir selon le contexte.

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Lavabit is probably the most secure, private email service right now 

http://www.ghacks.net/2013/07/14/lavabit-is-probably-the-most-secure-private-email-service-right-now/

 

si cet article intéresse CP je peux en traduire un morceau (pas tout car c'est all rights reserved)

Oui. Evite les morceaux promotionnels ou commerciaux s'il y en a.

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