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Comment quitter le salariat et devenir entrepreneur ?


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Qu'est-ce que tu sous-entends par exécution au juste ?

C'est le mot au sens commun du terme, à savoir exécuter un projet. Passer de l'abstrait au concret. C'est très simple à formuler, mais très complexe à réaliser. Les spécialistes de cela, des gens qui ne sont QUE des exécuteurs (pas des exécutants, je veux dire des gens qui exécutent très bien leurs projets dès lors qu'on leur explique ce qu'il faut faire) sont les frères Samwer (ils sont allemands). http://www.wired.co.uk/magazine/archive/2012/04/features/inside-the-clone-factory?page=all

En gros, pour faire simple, que font-ils : ils regardent le marché aux USA, voient par exemple à un certain moment une entreprise comme Groupon, Airbnn, se créer. Ce qu'ils font, c'est qu'ils créent à très grande vitesse un clone exact de la société, et attendent tranquillement que la société US croissent, et leur fasse une proposition de rachat. Ils vont jusqu'à copier exactement tout le design, tous les écrans, etc.

Leur qualité principale : l'exécution d'un projet.

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Je connaissais pas. Intéressant. Avec un peu de fric et de l'expérience dans ce type de réalisation ça doit être absolument géniale.

Pour l'aspect fric, je connais des investisseurs très intéressés par des équipes spécialisées dans le copycat. On peut copier des choses moins spectaculaires que Groupon ou Airbnb, y'a du boulot.

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Ouep et surtout ils font deux choses très intéressantes à mon avis, ils ouvrent le marché pour le leader U.S qui n'a pas encore débarqué en Europe.

Ce faisant les européens profitent d'un diversité quasi identique à celles des américains. Même si ça fait pleurer les innovateurs autour de San Francisco le gagnant au final c'est le client européen.

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C'est le mot au sens commun du terme, à savoir exécuter un projet. Passer de l'abstrait au concret. C'est très simple à formuler, mais très complexe à réaliser. Les spécialistes de cela, des gens qui ne sont QUE des exécuteurs (pas des exécutants, je veux dire des gens qui exécutent très bien leurs projets dès lors qu'on leur explique ce qu'il faut faire) sont les frères Samwer (ils sont allemands). http://www.wired.co….actory?page=all

En gros, pour faire simple, que font-ils : ils regardent le marché aux USA, voient par exemple à un certain moment une entreprise comme Groupon, Airbnn, se créer. Ce qu'ils font, c'est qu'ils créent à très grande vitesse un clone exact de la société, et attendent tranquillement que la société US croissent, et leur fasse une proposition de rachat. Ils vont jusqu'à copier exactement tout le design, tous les écrans, etc.

Leur qualité principale : l'exécution d'un projet.

La même chose, chez les chinois, excellent article :

http://www.internetactu.net/2012/07/04/un-ecosyteme-d’innovation-singulier-les-shan-zhai/

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Le sujet éveille une petite question chez moi …

Je suis quelqu'un d'assez sensible à la culture libérale classique (même si je débute), y compris lorsque l'on y parle des vertus de la libre concurrence.

Cependant à la lecture de ce thread , les premiers conseils qui m'ont traversé l’esprit sont " chercher à tout prix à mettre la main sur des monopoles (de produits, de compétences etc..) , chercher à limiter stratégiquement, la concurrence, voire même chercher la subvention publique. Bref agir en faveur d'une défaillance du marché sur lequel je me situe.

Je me demande donc si l'idéal libéral n'est pas un peu incompatible avec la réalité économique et morale de l'entrepreneur.

En clair, en tant que libéraux qui ici serait prêt à refuser des positions monopolistiques et anti-compétitives s'il en avait la possibilité, à la tête de son entreprise ?

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La stratégie d'entreprise vise en grande partie à se créer une position de monopole ou d'oligopole virtuel sur son marché. Mais quiconque a fait de la stratégie sait qu'un monopole doit toujours compter avec ses clients, ses fournisseurs, les produits de substitution et les nouveaux entrants potentiels. En d'autres termes, un monopole ne fait jamais ce qu'il veut, il doit toujours s'adapter pour satisfaire de mieux en mieux ses clients. Le seul problème, c'est le monopole légal, et lui seul.

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Bref agir en faveur d'une défaillance du marché sur lequel je me situe.

Une défaillance de marché désigne simplement une situation où le monde réel diverge du modèle de la concurrence pure et parfaite.

Etant données les hypothèses irréalistes de ce modèle, c'est systématiquement le cas. La défaillance est donc un qualificatif qui sied mieux aux économistes néoclassiques qu'au marché.

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La stratégie d'entreprise vise en grande partie à se créer une position de monopole ou d'oligopole virtuel sur son marché. Mais quiconque a fait de la stratégie sait qu'un monopole doit toujours compter avec ses clients, ses fournisseurs, les produits de substitution et les nouveaux entrants potentiels. En d'autres termes, un monopole ne fait jamais ce qu'il veut, il doit toujours s'adapter pour satisfaire de mieux en mieux ses clients. Le seul problème, c'est le monopole légal, et lui seul.

Et cette liste de contraintes n'est pas exhaustive (par exemple les hôtels ont perdu de l'argent à cause des opérateurs de téléphone mobile).

Mais la contrainte principale, la mère de toutes les contraintes, c'est que nombreux sont ceux qui tentent d'avoir un monopole mais une infime partie parvient effectivement à le faire, tout simplement parce qu'ils ne sont pas assez bons pour y arriver.

Lorsqu'on se focalise sur telle ou telle entreprise qui réussit bien et est hégémonique sur un marché on oublie les dizaines de types qui ont essayé de faire la même chose sans succès.

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Mais vous même condamnez vous cette attitude ?

Par simple analogie : Prenons un salarié qui ne comprend pas et et condamne même les licenciements et autre restructurations dont il juge qu'elles ont pour seul motif l'avidité démesurée des partons Ce même salrié qui passe de l'autre côté de la barrière, devient un jour patron et se rend compte lui même que parfois pour rester en vie/compétitif dans une conjoncture compliquée il n'a pas d'autres choix que de licencier.

Donc dans la même veine on aurait des "libéraux" qui prônent les vertus du marché libre et concurrentiel,dénoncent les rentes de monopoles et autres collusions d’intérêts, mais qui une fois aux commandes de l'entreprise réalisent de force qu'il n'ont pas d'autre choix que de chercher, qu'ils y arrivent ou non, cette position "monopolistique" (au sens très large)

Je ne connais malheureusement pas le monde de l'entreprise (étudiant), et mon raisonnement est surement naïf mais admettons que vous soyez à la tête d'une entreprise et que l'on vous offre le pouvoir de faire passer une réglementation qui limiterait la concurrence et l'entrée sur un marché où vous êtes déjà bien installé, la refuseriez vous ?

EDIT : C'est Ricardo qui disait que les rentes (profits) élevés en peuvent provenir que d'une position monopolistique ou oligopolistique sur une ressource désirable, et que sur un marché très concurrentiel les profits sont tout justes suffisants pour couvrir les coûts et rémunérer modérément l'entrepreneur.

Quand je dis monopole ça peut passer par plein de choses: Image, porte-feuille clients, brevets, savoir-faire, réglementations ….

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EDIT : C'est Ricardo qui disait que les rentes (profits) élevés en peuvent provenir que d'une position monopolistique ou oligopolistique sur une ressource désirable, et que sur un marché très concurrentiel les profits sont tout justes suffisants pour couvrir les coûts et rémunérer modérément l'entrepreneur.

Quand je dis monopole ça peut passer par plein de choses: Image, porte-feuille clients, brevets, savoir-faire, réglementations ….

Je crois que tu n'as pas compris la réponse de Rincevent.

Être en situation de monopole parce que l'entreprise est supérieure à tout point de vue à la concurrence, c'est excellent pour l'entreprise mais aussi pour le client puisqu'il est sûr d'y trouver le meilleur produit au meilleur prix.

Être en situation de monopole uniquement parce que la réglementation empÊche la concurrence d'émerger, c'est ce que les libéraux dénoncent et combattent.

Maintenant tu demandes si un individu qui arrive à la tÊte d'une entreprise n'est pas tenté de tout faire pour Être en situation de monopole quitte à s'imposer par la force (monopole légal). Je te réponds: bien sûr que oui. Mais cela n'invalide pas les idées libérales, cela les renforce: la nature de l'Homme est ce qu'elle est, voilà pourquoi personne ne doit Être en mesure d'imposer sa façon de voir à autrui.

Pour finir une petite citation de Mises:

Les riches, les propriétaires d'établissements déjà en activité, n'ont pas d'intérÊt de classe spécial dans le maintien de la libre concurrence. Ils sont contre la confiscation et l'expropriation de leurs fortunes, mais leurs situations acquises les inclinent plutôt en faveur de mesures empÊchant des nouveaux venus de mettre en jeu leur position. Les gens qui combattent pour la libre entreprise et la libre concurrence ne défendent pas les intérÊts de ceux qui sont riches aujourd'hui. Ils réclament les mains libres pour les inconnus qui seront les entrepreneurs de demain et dont l'esprit inventif rendra la vie des générations à venir plus agréable.
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Maintenant tu demandes si un individu qui arrive à la tête d'une entreprise n'est pas tenté de tout faire pour être en situation de monopole quitte à s'imposer par la force (monopole légal). Je te réponds: bien sûr que oui.

Bien sur que oui, mais on peut tout de même attendre des gens qu'ils résistent a la tentation, non, les gens n'agissent pas systématiquement en fonction de leurs intérêts immédiats sans réfléchir, heureusement !

C’est avant tout une question de morale, a partir du moment ou nous sommes dans une société ou il est considéré comme moral d’utiliser la force publique pour ses intérêts particuliers, il est naturel que les chefs d’entreprises fassent de même, mais il faut être clair, il ne le font pas simplement parce qu’ils le peuvent matériellement, mais aussi parce qu’il n’y a aucun tabou, aucune salissure morale a le faire.

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Bien sur que oui, mais on peut tout de même attendre des gens qu'ils résistent a la tentation, non, les gens n'agissent pas systématiquement en fonction de leurs intérêts immédiats sans réfléchir, heureusement !

C’est avant tout une question de morale, a partir du moment ou nous sommes dans une société ou il est considéré comme moral d’utiliser la force publique pour ses intérêts particuliers, il est naturel que les chefs d’entreprises fassent de même, mais il faut être clair, il ne le font pas simplement parce qu’ils le peuvent matériellement, mais aussi parce qu’il n’y a aucun tabou, aucune salissure morale a le faire.

L'immoralité de notre époque n'a que très peu de bornes ! Merci les progressistes !

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Je crois que tu n'as pas compris la réponse de Rincevent.

Être en situation de monopole parce que l'entreprise est supérieure à tout point de vue à la concurrence, c'est excellent pour l'entreprise mais aussi pour le client puisqu'il est sûr d'y trouver le meilleur produit au meilleur prix.

Être en situation de monopole uniquement parce que la réglementation empÊche la concurrence d'émerger, c'est ce que les libéraux dénoncent et combattent.

J'ai compris. Il y a en effectivement une différence entre un monopole de fait, comme celui que procure l'innovation ou la performance, et un autre monopole de droit qui s'appuie souvent sur les pouvoirs publiques. Cependant le premier est bien plus dur à acquérir et à conserver que le deuxième il me semble, ce dernier apporte donc une sécurité plus tangible.

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Bien sur que oui, mais on peut tout de même attendre des gens qu'ils résistent a la tentation, non, les gens n'agissent pas systématiquement en fonction de leurs intérêts immédiats sans réfléchir, heureusement !

Tout comme il y a des patrons qui refuseront de mettre à la porte des salariés, même dans le temps les plus difficiles. Donc le paradoxe reste entier. Nous dénonçons le capitalisme de copinage mais combien d'entre nous seraient prêts à y renoncer si l'occasion se présente, dans un monde de l'entreprise très concurrentiel ?

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Tout comme il y a des patrons qui refuseront de mettre à la porte des salariés, même dans le temps les plus difficiles. Donc le paradoxe reste entier. Nous dénonçons le capitalisme de copinage mais combien d'entre nous seraient prêts à y renoncer si l'occasion se présente, dans un monde de l'entreprise très concurrentiel ?

être libéral, ce n'est pas être un surhomme sur lequel la tentation n'a aucune emprise. Et d'ailleurs, si même des libéraux sont prêts à se compromettre avec l'Etat, cela ne rend le libéralisme que plus pertinent !

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Bon, grosse semaine pour moi, je n'ai pas eu le temps de tout lire (j'ai même pas lu toutes les chroniques h16, c'est dire !) mais je suis toujours sur le sujet :)

Intéressants les articles sur les copycats, n'empêche que voir Le Meur se plaindre du manque d'innovation, c'est un peu voir l'hôpital se moquer de la charité. Sa dernière production c'est un client pour Twitter et Facebook: paye ton innovation ! Et puis faire un clone, c'est pas si simple, il faut l'adapter au marché local. C'est d'ailleurs là où les entreprises US ont l'air d'avoir du mal, en particulier parcequ'ils ne savent pas gérer un marché avec autant de langues et de cultures différentes. Ça se passe très bien pour les produits technophiles où les clients sont anglophones, beaucoup moins bien pour un produit comme eBay ou la traduction est impérative pour avoir une chance sur le marché européen. De plus les frères allemands avaient proposé leur service à eBay qui ne peut que se mordre les doigts d'avoir refusé.

Sinon je me suis inscrit sur eLance, pas grand chose pour moi, mais j'ai quand même du mal avec leur système de paiement : Escrow. C'est quand même pas génial comme nom pour le marché francophone…

Aussi il est clair que beaucoup de monde a la même idée en même temps, et que ce qui fait la différence entre réussite et échec est parfois difficile à expliquer. La réalisation compte, le time-to-market, l'ergonomie, le design, mais des fois il faut aussi une bonne grosse dose de chance pour que Ça décolle. D'ailleurs on a tous tellement les mêmes idées que si je ne vise pas le co-voiturage, je vise la co-location d'appartements, ce qui est dans le même registre: économies de budget.

Mais un truc dont je suis persuadé maintenant, alors qu'avant je pensais qu'il fallait une idée originale pour se lancer, c'est qu'une idée bidon suffit, et qu'il y a plein de sites à copier avant de chercher des choses compliquées. Parceque le problème de beaucoup de produits, c'est qu'ils sont assez mal pensés et qu'il y a une grosse marge de progression dans le design et l'efficacité. Un blog rant en relation avec le sujet et que j'avais troué pas mal:

http://steve-yegge.b…01_archive.html

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  • 2 weeks later...

Putain !! 30€ le kilo de filet d'angus beef, chez nous il serait plutôt autour des 100€-120€.

Chez toi où ?

Mais heuu, c'est quoi le rapport avec le sujet ? :dentier:

C'est une idée de business pour laquelle il doit y a un boulevard sur le net puisqu'il existe encore très peu de boucherie en ligne. Je vois pas trop le type de clientelle qui est ciblé mais ça marchera peut-être si la livraison et efficaces et si les prix sont compétitifs. Et visiblement il le sont.

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C'est une idée de business pour laquelle il doit y a un boulevard sur le net puisqu'il existe encore très peu de boucherie en ligne. Je vois pas trop le type de clientelle qui est ciblé

Moi, je n'ai pas de bonne boucherie locale, si leur viande est bien sourcée et coupée correctement, je suis preneur (mais a petit volume, ça va pas leur faire un CA de malade si ils se basent que sur des gens comme moi)

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C'est une idée de business pour laquelle il doit y a un boulevard sur le net puisqu'il existe encore très peu de boucherie en ligne. Je vois pas trop le type de clientelle qui est ciblé mais ça marchera peut-être si la livraison et efficaces et si les prix sont compétitifs. Et visiblement il le sont.

Hmm pourtant le commerce de nourriture en ligne, c'est bien un business que je vois fleurir sur internet depuis 6-7 ans. Depuis longtemps il y avait des spécialistes en produits bio, et plus récemment des producteurs qui vendent directement leur produits.

Cible: une clientèle urbaine et branchée, en quête de "terroir" et d'authentique. éventuellement les personnes isolées (campagnards, personnes agées, habitants de Neuilly, etc.).

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Rien a battre du "terroir" (concept extremement récent inventé de toute pièces par des marketoïdes), et pourtant je suis la clientèle cible, tout simplement parce que j'aime que ma viande soit de qualité, non pas que les grandes surfaces soient incapables de faire de la qualité, les bouchers d'hyper sont très compétents, mais ils servent nécéssairement le plus grand dénominateur commun dans le compromis qualité/prix.

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